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 one time. (cosima)

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Message Sujet: Re: one time. (cosima)   one time. (cosima) - Page 2 Empty Jeu 21 Jan - 15:19



@cosima black

Médée s'amuse, joue avec la corde qu'elle sait sensible.
L'héroïne ou elle ?
Le subterfuge ou la triste réalité ?

Ses azurs la fixent, attendant une réponse qu'elle connait d'avance. Elle l'a clamé trop longtemps, elle n'est pas ici pour son corps. Se fiche bien de partager ses draps, ne réclament pas ses courbes et ne les réclamera pas. Marlowe est ici pour l'oubli, pour apprendre à faire différement, ne plus concentrer son esprit entier sur un seul et même être. Tenter de trouver en la personne de Cosima un échappatoire, modeler un espace de transition adéquat qui la fera peut-être s'abandonner à une nouvelle vie. C'est ce qu'elle veit, créer de toutes pièces un univers pour tenter de s'y engouffrer. La fille Black approche, baisse son pantalon en coton pour lui offrir la peau de son aine. La boîte est ouverte, le garrot attrapé pour venir se resserrer contre sa cuisse et Médée glisse deux doigts sur la veine battante. De gestes assurés elle commence à préparer le fix, pour l'avoir déjà fait à de nombreuses reprises. La sphère Marlowe s'étend parfois jusqu'aux dérives des stupéfiants et les drogues, comme beaucoup d'autres choses n'ont aucun secret pour elle. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres aux questions de la jeune femme, elle hausse un sourcil, détourne une seconde le regard pour lui apporter une réponse. auras-tu encore besoin de mes lèvres après ça ? une fois la seringue pleine de poison, elle la frappe de son index, méticuleuse. Puis elle la redépose dans le coffret précieux.

viens là. qu'elle murmure presque maternelle, attrapant le poignet de Cosima pour la faire s'allonger contre elle, sa tête reposant sur ses genoux alors qu'elle passe une main contre sa joue. comme je te l'ai dis, je ne suis pas venue ici pour me satisfaire de ton corps, elle l'affirme de nouveau, reprenant entre ses doigts experts la seringue qui la délivrera de ses tremblements. Ce sont ses yeux qu'elle regarde juste avant de planter l'aiguille, libérant doucement la drogue dans ses veines trop gourmandes. Médée s'occupe par la suite de retirer le garrot qu'elle jette sur le lit, au même titre que le reste du matériel qui ne lui sera plus d'utilité. Ses lèvres se penchent jusqu'aux siennes et dans le baiser elle peut ressentir les battements frénétiques de son cœur, ou peut-être est-ce le sien, qui s'emballe sous les terribles sensations qui la traversent. Ses doigts s'immiscent jusque dans le brun de ses cheveux avant qu'elle ne se redresse pour se laisser tout le loisir d'observer le plaisir gagnant son amante.

Elle se surprend à vouloir rester ainsi des heures, son corps liés au sien par ce simple contact. Dans les pupilles de Cosima elle cherche une rédemption malsain, garder le contrôle sur une autre à défaut de parvenir à se l'imposer à elle. prends ton temps, nous nous raconterons nos vies lorsque tes tremblements auront cessés. sa voix est douce, tout le contraire de ce qu'elle est à l'ordinaire. L'apaisement s'infiltre en elle, presque aussi rapidement que la drogue dans l'organisme de la fille black. Ses mains se font aimantes, caressant l'épiderme de son visage jusqu'à celui de son cou.

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Message Sujet: Re: one time. (cosima)   one time. (cosima) - Page 2 Empty Lun 25 Jan - 2:10


one time
J'veux la voir, la regarder en face Elle m'aimera plus longtemps que la vie Un mélange de silence et de grâce J'irai même si on me l'interdit J'la trouve belle, on me dit qu'elle est sombre Si elle passe, pas loin, je la devine La désirer c'est porter une bombe J'n'ai pas peur de me tromper de fil.

J'ai envie d'elle, j'ai envie d'elle
J'ai envie d'elle quand il fait noir

Auras-tu encore besoin de mes lèvres après ça ?

Qu’un battement de ses lourdes paupières cachant les pupilles qui s’évadent vers elle, perdues, embrumées par le manque, par des larmes qui pourraient bien monter tant elle rêve de la délivrance que détient Médée entre ses doigts de fée à l’âme noire malgré sa pâleur qu’elle aimerait tant goûter. Pas de réponse, pas de mensonge, pas d’hésitation car elle l’ignore. Elle ignore qui des baisers de Médée ou celle de l’aiguille lui fera le plus de bien à présent. Elle se souvient de la délivrance sous la pluie qui leur tombait dessus, de cette impression d’appartenir enfin à un corps qui voulait bien d’elle malgré les meurtrissures marquant sa peau, qui ne grimaçait, qui embrassait les plaies cicatrisées depuis longtemps sans blêmir, sans vomir.

Comment fais-tu pour me regarder encore en face ?
Comment fais-tu pour ne pas suinter le dégoût face à moi ?
Toi, qui a tout vu,
Toi, qui m’a détenu,
Pourquoi demeures-tu ici ?


Question sans réponse car rien ne franchit ses lèvres. Rien. Elle se laisse attirer vers elle comme on plongerait dans les eaux noires d’un lac qui ne laisserait rien de nous, pas même notre carcasse, s’allonge sur les draps sombres, trouve refuge sur les cuisses de l’aimée dont elle sent l’odeur et la douceur contre sa joue qui se tend vers ses phalanges bienfaisantes, fermant les yeux comme pour en savourer la tendresse passagère. Elle sait que rien ne persistera, que ce soir n’est qu’un leurre, un drapeau blanc dans la douleur de leur existence, qu’ailleurs, le monde attend Médée et qu’une fois lassée, elle ne lui reviendra jamais. Elle répète les mêmes choses, les mêmes mots qui pourraient la décevoir mais elle se découvre souriante, presque timide tandis qu’elle sent la main glisser vers l’aine dévoilée, frémissant à peine quand le fin poignard imbibée de l’indigeste poison se glisse dans les méandres de ses veines. Comme chaque fois, elle sent venir les préliminaires d’une danse qui l’emmène loin de la douleur, fermant les paupières pour laisser au monde de l’héroïne se glisser en elle, faire fleurir la joie au creux de ses pupilles, laissant s’étendre sur ses tempes quelques larmes qu’elle ne pourrait retenir, comme un aveu de la délivrance offerte, le corps plus sensible, la tête moins lourde, l’envie de rire, d’aimer, plus que tout et le plus fort possible. Ses lèvres se font surprendre par celles qui ne veut pourtant pas profiter du corps qui s’extasie du simple fait de vivre. Inspirer et expirer. Se désintègre contre la bouche qui s’offre à elle dans un soupir salvateur, levant une main légère jusqu’au visage d’une Médée se refusant à elle pour la plus charnelle des fusions. Mais dans ce simple baiser court l’osmose dangereuse de quelque chose qui laisse éclore la plus mauvaise fleur en son cœur écorché, goûtant l’alcool sur la langue maîtresse, s’accrochant aux mèches blondes, ses pieds glissant pour remonter ses genoux davantage quand la douceur du baiser semble durer une éternité, laissant glisser le vice du désir dans les moindres recoins de sa psyché, dans le cœur meurtri de ses cuisses fermées qu’elle presse l’une contre l’autre pour tenter d’oublier la détresse qui y suintera bientôt et que Médée ne pourra sauver de ses doigts ou de sa langue.

Elle se redresse, s’échappe, laissant les lèvres briller de leur échange silencieux, relevant les paupières pour laisser apparaître la tendresse du plaisir qui accompagne sa libération, soufflant un rire enfantin qui n’a rien de sobre, la voyant sous le plus beau des prismes. « T'es putain de belle. » avoue-t-elle d’une voix brisée, pleurant sans même se rendre compte de la faiblesse qu’elle affiche, tournant la tête pour inspirer son odeur, son nez flirtant avec le ventre qu’elle a déjà souillé de ses embrassades, se rappelant sa saveur de sel et de miel, sa liqueur de femme inondant sa langue, preuve qu’elle ne lui était pas indifférente. « J’sais pas c’que tu m’veux, j’sais pas c’que tu m’trouves mais … Merci d’être là. » La vérité sort de la bouche de l’affreuse camée qui laisse apparaître l’enfant abandonnée dont personne n’a jamais voulu, les flammes lui ayant arrachées ce qu’elle avait de plus précieux. A son tour, elle se redresse, vive malgré l’ivresse, se délivre de son sweat car la chaleur est agaçante trouvant le dos de l’étoile qui a osé se déposer entre ses mains, seule astre brillant dans sa nuit obscure, l’entourant d’une étreinte qui donnerait l’illusion d’un amour sincère.

Dieu sait que l’on ne s’aime pas,
Deux incapables d’amour sain,
Deux condamnées à errer, de corps en corps,
Et moi, surtout moi, à la solitude.


Ses bras glissent sur les épaules en une étreinte chaste malgré la poitrine dévoilée, malgré le bras mutilé de brûlures qu’elle offre à la sainte lueur de la chambre, ses lèvres picorant la joue que le froid a attaquée, déposant les papillons de baisers contre la mâchoire, dans le creux du cou, sans vouloir réellement la charmer, riant dans le secret de ce cou qu’elle pourlèche tandis que ses doigts dérobent un premier bouton à la chemise. « Tu dormirais avec moi ? Mais ne fuis pas demain matin. Dis moi au revoir, si tu t’en vas. Tu es libre, Médée. » Elle continue d’ouvrir le vêtement obsolète dans un silence qui ne la perturbe pas, ivre, empoisonnée, posant alors sa joue contre la sienne, le blond se mêlant au noir de ses cheveux, la pâleur à la peau tannée, deux visages cernées par la sévérité qui ne s’affrontent pas. « Promets moi. »


(c) corvidae
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Message Sujet: Re: one time. (cosima)   one time. (cosima) - Page 2 Empty Mar 26 Jan - 12:41



@cosima black

Cosima n'est qu'une illusion à laquelle elle se force de croire.
L'espace de quelques secondes, peut-être quelques heures jusqu'à ce que l'aube se pointe, elle serait prête à affirmer qu'elle est la seule à faire battre le myocarde, qui frappe avec force lorsque leurs langues se redécouvrent. Sa force de persuasion est telle, qu'elle pourrait se laisser aller à partager d'avantage qu'une étreinte passionnée. Des sourires, des rires, pourquoi pas plusieurs jours en sa seule compagnie. Les idées s'amassent entre ses tempes, s'accumulent jusqu'à devenir des envies montées de toutes pièces. Le besoin de trouver un nouvel point d'ancrage, peu importe si elle en est la seule créatrice, du moment qu'il ensevelira tout les sentiments inavouables. Du moment qu'elle ne suffoquera plus du manque constant qui coule dans ses veines depuis des décénnies. Sous le regard dilaté de la brune, Médée est à la recherche de son âme, celle qu'il lui a arrâché de force pour se l'approprier entièrement. Sous ses gestes tendres, elle tente de devenir une autre, de mimer comme elle le peut des émotions qui ne lui appartiendront jamais.

Elle esquisse même un sourire aux premières paroles de la camée, le bleu de ses yeux reflétant pourtant encore cette froideur qui lui est propre. Marlowe se fait violence pour s'infiltrer avec force dans les veines de l'amante, désirant devenir une dose supplémentaire de laquelle elle ne pourrait se passer. Elle y arrivera, l'utilisera jusqu'à ce qu'elle se vide de toute sa substance pour devenir poussière. Son regard se fait gourmand quand la fille black se débarrasse de son sweat, les cicatrices lui sont offertes une nouvelle fois, elle les redessine avec lenteur. Ce corps meurtri par les flammes lui semble éblouissant, lui raconte une histoire à glacer les sangs, mais pas le sien. L'étreinte de Cosima dans son dos ne parvient pas à réchauffer son corps glacé par l'absence, mais elle se laisse faire, se tordant légèrement au grès des baisers déposés tout le long de son épiderme. Ses doigts se mêlent aux siens quand ils s'attardent sur le dernier bouton de son chemisier, la stoppant dans son élan.

je ne promet jamais rien. qu'elle murmure à la joue délicatement posée contre la sienne. Les promesses ne riment à rien, juste bonnes à être bafouées. La blonde de débarrasse de ses escarpins lentement avant de rejoindre la jeune femme sur le matelas. mais je te dirai au revoir, oui, quand mes affaires m'appelleront demain. son portable récupéré, elle s'allonge sur le dos et prends ses aises, son chemisier ouvert toujours sur son dos, elle ressemble à tout ces hommes d'affaires trop occupés pour profiter de l'instant présent. ou tout à l'heure, lâche-t-elle les sourcils froncés en lisant les derniers messages reçus. C'est James, toujours lui, le seul en mesure d'anéantir ses projets. ma sœur s'est fait la malle. elle soupire en pianotant rapidement une réponse à son frère, sa main libre s'étant saisit auparavant du poignet de Cosima qu'elle amène tout contre elle. Sa main libre glisse contre l'épaule, le long du bras, dans des gestes qu'elle fait en sorte de pas rendre robotiques. Elle lâche son smartphone, le dépose écran face aux draps pour tenter de ne se focaliser que sur son amante. c'est à cause ça ? ses ongles accrochent doucement les refliefs des cicatrices, que tu t'es laissée prendre par ce poison ? que s'est-il passé ? de quand elles datent ?

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Message Sujet: Re: one time. (cosima)   one time. (cosima) - Page 2 Empty Lun 1 Fév - 6:46


one time
J'veux la voir, la regarder en face Elle m'aimera plus longtemps que la vie Un mélange de silence et de grâce J'irai même si on me l'interdit J'la trouve belle, on me dit qu'elle est sombre Si elle passe, pas loin, je la devine La désirer c'est porter une bombe J'n'ai pas peur de me tromper de fil.

J'ai envie d'elle, j'ai envie d'elle
J'ai envie d'elle quand il fait noir

Bien sûr.
Point de promesses pour moi,
Pour l'âme en détresse que tu laisseras derrière toi,
Point de promesses pour l’amante,
Rien qui ne puisse me laisser entendre que tu demeureras
Jusqu’à ce que l’aube s’étende.


Elle est prête à se détourner, cachant sa mine défaite, celle d’une enfant à qui l’on refuserait un joli présent d’une qualité inestimable telle que sa présence qui la torture comme elle l’apaise. Les murmures des bruits de cette immense maison ne l’effraient plus tandis qu’elle la voit s’étendre auprès d’elle, la peau dévoilée, sa main encore innocente ne pouvant qu’errer sur le ventre dévoilée, se fichant de la voir les yeux figés sur l’écran de son téléphone, oscillant entre l’ici et l’ailleurs, heureuse pour un rien mais manquant de sursauter quand la main du spectre s’abandonne à la sienne, se lie à ses doigts, comme un geste tendre déplacé dans l’euphorie qui les dépasse. Médée corrige ses mots et voilà qu’elle détourne les yeux de leurs phalanges alliées, monstruosités contre la peau pâle pour mirer le visage de son plus beau bourreau « Tu as une sœur ? » Un murmure, ses yeux qui s’abaissent car elle découvre que peu importe leur proximité, tout n’est que leurre, elle ne sait rien d’elle, rien de l’homme qui est venu fouiller leur chambre il y a quelques jours, l’abattant assez pour qu’elle décharge sa frustration sur elle une fois qu’il fut partie. Elle craignait plus que tout qu’il ne soit qu’un danger et le craint encore, lui et ses yeux noirs. Elle n’a toujours pas prononcé son nom, ni reparler de lui. L’esprit dans un épais brouillard, sa joue se dépose contre l’épaule de celle aux senteurs féminines et masculines, celle qu’elle aimerait garder sous ses draps pour que plus jamais la solitude ne vienne la tourmenter, craignant plus que tout le silence qui reviendra alors.

Je préfère souffrir, encore,
De tes doigts en moi ou sur moi,
De ton mauvais sourire,
De tes mots glacés,
Que de l’amère solitude qui me tourmente.


« Tu vas devoir y aller alors. » Doucereuse amertume qu’elle ne prend pas la peine de cacher, ses cheveux noirs s’étalant sur la peau pâle, le souffle au creux du cou que parfois, elle picore, sans chercher l’amour et la grâce de l’érotisme, une simple illusion d’une osmose qui ne les fera jamais vraiment se rejoindre. Tu n’es pas à moi. Les cils battent et la voilà qui descend davantage, glissant sur les draps qui se froissent pour que sa joue trouve le satin de sa peau où les deux seins déjà pourléchés par sa langue s’exposent, son oreille écoutant alors les doux battements du cœur comme si rien ne le perturbait, mécanique insensible à son corps contre le sien, si loin des complaintes dont Médée est capable. Elle aimerait l’entendre se perdre grâce à sa bouche, ses doigts curieux, elle qui ne grimace pas devant les dégâts des flammes mais elle se tait et se fait chaste, souriant, les lèvres contre l’arrondie d’une dune pleine dont elle effleure la courbe d’un ongle sans jamais englober l’aube du sein de toute sa paume, sage. « Tu es vivante et réelle. » Des murmures qui n’ont plus de sens alors qu’elle se souvient des questions. Oh, elle avait presque oublié que Médée l’avait éprise de sa main, qu’elle avait touché le bras à la peau rosée, plissée, cicatrices bien grossières qui lui donnent toujours autant la nausée. Et le sourire se perd et les caresses cessent « D’il y a longtemps maintenant. Ca n’a pas d’importance. »

Les flammes ont pris bien plus que ma peau,
Les flammes ont pris mon unique famille,
Ma mère et son piano,
Mon père et son scotch face au feu de bois,
Mon antre bien que trop grande,
Pour la fille de la rue que j’étais et demeure.
Les flammes ont pris mon âme
Et ceux qui m’en avaient offert une.


« J’me suis laissé prendre parce que j’suis conne, y’a pas d’autres explications, Médée. » Elle se redresse, repliant ses jambes sous elle, exposant une partie de ce corps décimé à la lumière tamisée de la chambre, les pupilles plus petites dans les ombres de ses prunelles, mirant celle qui la condamne. Sourire triste qui ne peut être né que d’une vie qui ne lui a pas laissé le choix que de se complaire dans le malheur, de s’y noyer, encore et encore, ne laissant plus filtrer que la pureté des émotions. Les regrets, plus tard, viendront certainement de s’être ainsi donné à elle, même en silence. La paume de sa main blessée revient contre le ventre, gravite dans la rive qui sépare la frêle poitrine, tombant jusqu’au cou qu’elle ne saisit pas vraiment, se penchant peu à peu vers elle, l’ombrant de ses cheveux qui couvrent leurs visages si divergents, lumière face à l’ombre et on ne saurait dire qui est qui, deux monstres prêts à se dévorer mutuellement. Ses lèvres s’apposent en un baiser délicat sur les siennes, un instant de grâce où elle cesse de respirer, où son cœur chantonne la mauvaise mélodie. Et plusieurs baisers se disséminent, happent ses lèvres avant qu’elle ne sente les prémisses de la folie indésirable qui viendra bientôt dans ses hanches, cessant pour murmurer « Tu devrais y aller. Ta famille avant tout, non ? »

Eux que tu aimes tant,
Moi que tu n’aimeras jamais.
Eux qui méritent bien plus de ton temps,
Moi qui ne pourrait t’en blâmer.
Va, je ne te haïrais pas,
Pas tout de suite.
 


(c) corvidae
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Message Sujet: Re: one time. (cosima)   one time. (cosima) - Page 2 Empty Dim 7 Fév - 18:04



@cosima black

une soeur oui et un frère. c'est à lui qu'elle répond rapidement, soucieuse de l'idiotie de la petite dernière. elle dévoile quelques bribes de sa vie à l'oreille curieuse de Cosima qui vient de s'allonger contre elle. c'est ce que les gens normaux se doivent de faire, non ? s'ouvrir à ceux qui partagent leurs temps, même si celui-ci n'est qu'éphémère. médée se laisse grignoter la peau, la fatigue l'empêchant de ne serait-ce que froncer les sourcils. le corps en pilote automatique elle tente de voguer une normalité qui ne lui appartiendra jamais. je ne sais pas, j'ai envie de les laisser se débrouiller tout seuls. pour une fois. c'est ce qu'elle voudrait, éteindre son téléphone pour ne plus entendre parler ni de l'une, ni de l'autre. échapper encore quelques heures à sa réalité, entre les draps de Cosima ou ailleurs. alors elle essaie de s'intéresser aux malheurs de sa vie avec sincérité, s'interroge sur chacune des blessures coloriant son épiderme. questionne pour entrer davantage dans son esprit saccagé par les drogues.

il lui en faut peu pour se saisir du mal être qui la ronge. la femme se statufie quelques secondes avant de lui répondre. longtemps. cela ne lui suffit pas, c'est pourtant tout ce qu'elle aura. elle est la première à vouloir éteindre les souvenirs qui se rappellent sans cesse à elle. la blonde garde les lèvres closes, observe encore et toujours le corps qui se redressent pour s'exposer à la lumière. la moue triste ne lui fait pas le moindre effet, quand d'autres ce serait avancer pour l'envelopper de bras rassurants, Médée garde ses distances. pas d'autres explications ? tu en es sûre ? la faiblesse humaine la dépasse, ne pouvait-elle pas faire meilleur choix ? elle qui semblait promise à un grand avenir au sein de la police ? cette réponse est trop facile, c'est trop déculpabilisant. qu'elle siffle avec agacement, ses doigts se saisissent de nouveau du portable, les messages ne cessent pas et elle soupire. Soupir avaler instantanément par les baisers que Cosima vient à déposer contre ses lèvres. son cerveau fait des siennes l'empêchant de trouver l'instant agréable, elle se détache avec lenteur. oui, il faut que j'y aille, ou cette histoire risque de prendre une tournure désagréable. l'excuse sur le bout de la langue n'est pas prononcée, elle se rhabille en vitesse, enfile ses escarpins. déjà debout prête à s'enfuir elle se retourne néanmoins, esquissant un sourire forcé. on peut se voir dans la semaine, si tu en as envie, quand j'aurai réglé tout ça. phrase jetée pour se donner la sensation d'agir naturellement. elle n'attend pas de réponse et s'éclipse bien trop rapidement.

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