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 désenchantée ft. cosima

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Blake Grayhall;

-- plutôt bête de sexe --
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Blake Grayhall



joland novaj
gypsophile (ava) ; drake (sign) ; mad'eyes (icons)
max ; oksana
1043
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25
brandissant l'étendard de la doucereuse liberté.
collectionneur des passés fragmentés. les petits bouts de rien témoins de la déréliction de ceux qui les ont jetés. et blake ramasse, redonne un souffle, rétablit l'âme de quelques antiquités.
jolene - sage - brynn

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Message Sujet: désenchantée ft. cosima   désenchantée ft. cosima Empty Sam 19 Déc - 17:19

désenchantée
FT. @COSIMA BLACK
ils ont dû s'embraser, ces corps las étendus sous le soleil qui aspirent et s'abreuvent des rayons qui transpercent l'épiderme. les lèvres trempées dans l'éthanol aux hérésies vertueuses. celles qui insufflent les illusions mortelles et enflamment leurs ailes dès que la pulpe de leurs doigts ne s'invitent que trop près du roi. dans une piètre révérence, ils s’écrasent, les courtisans de la dulcinée lumière, espèrent se réchauffer auprès de celle que les maux sales et humides n’effleurent même pas. mais l’égo finit par s’y piquer, à l'écharde malicieuse que cachait hélios sous cette apparence réconfortante de l'unique étoile qui peut se targuer de se baigner sans se mouiller dans l'infini bleu azur. les carcasses s’effondrent alors, vexées de celui qui méprise, du haut de son trône scintillant. de ses acrimonies vermeilles, il rubéfie, déverse sur les peaux sensibles ce venin qui les empêchera de revenir exposer leur gangrène sous son regard sacré. elles finissent par se détourner, ces âmes en perdition, retrouvent ces abîmes qui recueillent les orphelins. ceux qui, les yeux embruinées par la vitesse de leur sempiternelle chute, n’aspirent qu’à se distraire sous les jupons d’une chimérique mère. celle qui promet d'apaiser les brûlures qui déforment leurs traits mais qui cache sous son plexus le poids d'un coeur marmoréen. de ses remèdes miraculeux, elle emprisonne les rejetons, empoisonne cette cervelle frelatée que la lumière a grillé pour inviter les charognes aux festivités. comme eux, elle n'est plus que l'épave, opaque et incrustée de vers, le fruit dépravé et pourri jusqu'à la moelle une fois la pulpe épluchée par l'aiguille aiguisée. dans les limbes, elle les emmène, les promène avant de les abandonner, une nouvelle fois. elle les sèment, ça et là, amusée de la décadence qui pousse sur les constellations de leurs bras. et sans qu'ils ne s'en rendent compte, l'esprit divague. le nomade vagabonde, saute à pieds joints d'un univers à l'autre, jusqu'à ne plus être capable de retrouver le bon. parce qu'aucun ne l'est véritablement dans les prunelles vitreuses de ces âmes égarées, bercées par la mouvance de ces abîmes qui les tirent vers les tréfonds insipides.
elle est de ceux-là, cosima. de ces fleurs fanées aux espoirs embourbés dans ce pétrichor qui n'a cessé de pourrir la fibre de ses racines. emportée par l'éloquence de l'héroïne qui, de ses murmures susurrés lui contait pléthore d'aventures romanesques dans lesquelles elle se projetait, la princesse a cédé, persuadée que la pointe saillante de l'épine lui ferait apparaître des ailes dans son dos meurtri. longtemps les prunelles s'étaient attendries, barbie, sur la silhouette euphorisée par l'effervescence des premières injections. l'insouciance d'aurore a fini par s'évaporer à mesure que ses visites se faisaient plus fréquentes, jusqu'à ce qu'elle réclame elle-même le sommeil salvateur et léthargique. il y a eu de la tendresse, dans les obsidiennes réputées insensibles, face à l'allure défigurée. celle qui se ternit, bouffée par la gangrène qu'elle abrite en son sein. des attentions plus que des mots pour celle qui ne souhaitait qu'un endroit calme pour continuer à vivre l'histoire qu'elle n'avait jamais su écrire. silencieuse, la toile frêle de l'amitié s'était peut-être tissée, c'est ce que tu pensais, barbie, sans jamais mettre sur ces idées les mots qui finiraient par te décevoir.
elle a su faire, cosima, battant de ces grands cils pour réclamer quelques doses supplémentaires sans que rien ne lui soit demandé en échange, arborant le masque de ceux qui n'existent plus sous la carcasse que se meut mécaniquement. c'est presque si elle n'avait pas épousé les murs de ce motel, barbie, devenant comme toi, la marionnette aux membres désarticulés qui va et qui vient sans véritablement prendre le temps de s'attarder sur tous les déchets accumulés derrière des portes même pas isolées. seulement aujourd'hui, le monde s'effondre, pour la fallacieuse princesse comme pour le pantin. le bruissement des feuilles a esquissé les rumeurs, dévoilant les noms malheurs de ceux qui s'infiltrent dans les réseaux pour tout détruire. dans la poitrine, le myocarde fulmine, crache son dégoût pour la maline qui a su amadouer les sens pour obtenir les aveux. ceux qu'elle a dû extirper, de la bouche de ses complices défoncés. il n'a pas fallu longtemps pour que l'ombre de la princesse ne s'esquisse à nouveau sur le fer rouillé des escaliers délabrés. et alors la poupée devient furie, fonce dehors sous les regards déconnectés de ceux déjà partis.
« tu m'dégoûtes cosima. »
elle crache, la madone, s'emparant du bras de la princesse qu'elle manque de déboîter. les corps s'enfoncent dans l'obscurité du parking, se fracassent contre la portière avant d'une vieille voiture mal garée.
« tu t'es bien foutue d'ma gueule pas vrai ? à t'faire passer pour la pauv' meuf du quartier alors qu'en fait t'es juste venue pour bien m'baiser. t'es vraiment minable. »
des pupilles s'écoulent la rage mélangée à une amertume étrange, barbie. celle que, sans même le savoir, cosima a ravivé. les braises d'un instinct forcé de se taire qui doucement brûlent dans le bas du ventre. les crocs se révèlent alors quand l'ourlet des lèvres se retrousse, exposant toute la fureur ensevelie de la lionne enfin libérée de ses chaînes.      

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Message Sujet: Re: désenchantée ft. cosima   désenchantée ft. cosima Empty Mar 29 Déc - 20:18

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Message Sujet: Re: désenchantée ft. cosima   désenchantée ft. cosima Empty Mer 27 Jan - 0:28

désenchantée
FT. @COSIMA BLACK
corps brasier dans lequel les cendres des âmes écorchées s'évaporent. les condamnées s'effritent sans se brûler, la pulpe des doigts goûtant à ces sulfureuses géhennes qui sévissent aussi sur leur peau meurtrie. faisandée, la chair n'est que plus tendre, presque juteuse pour les ongles qui se plantent sur les reliefs rugueux de ce derme que les obsidiennes ont tant de fois vu être malmené. de ces flots d'extase injectés à petite puis grande dose qui se fracassent contre les parois de ces veines tuméfiées, l'esprit amorphe se laisse emporter par les mers déchaînées. celles dans lesquelles l'encéphale se noie sûrement, épouse les limbes qui font voeux de mettre un terme aux tremblements capricieux d'une carcasse à l'abandon, rongée par la rouille des os désagrégés sous les coups de langue vicieux de la gangrène érigée au rang d'héroïne. vilaine sibylle aux contours alléchants qui dissimulent l'esquisse des têtes de l'hydre greffée au bout de l'aiguille. celle dont elle est le pantin, cosima, marionnette condamnée à constater l'érosion de ces fils défoncés qui fléchissent et se brisent parfois, enfermant la camée entre les murs de ses funestes illusions dont la sortie ne peut être que fatale. les organes esquintés par la came supplice à laquelle les épaves se plient, s'infligent la peine macabre de cette démence salvatrice. les pupilles fouillent les cavités striées de ces filaments rouges du sevrage forcé, scrutent les vibrations d'un myosis fuyant les acrimonies lancés contre lui. mais les billes sont inertes, voilées des larmoiements secs qui troublent la cornée.   
« tellement défoncée qu't'es même plus capable d'te rappeler hein ? putain mais comment ils veulent encore de toi dans cet état-là. »  
comme un couperet, la langue s'abat, siffle les furieuses acrimonies sur celle qui n'existe même plus sous l'enveloppe meurtrie. sous la pression des phalanges, les morsures des crocs enflammés se dessinent comme ces fresques antiques sur lesquelles s'amassent les vestiges des vies oubliées. la promesse enragée de ces fioritures ravinées qui s'incrustent sur les toiles que personne n'ose plus regarder. alors elles se réfugient, ces oeuvres raturées qui dégueulent leur grossièreté aux pupilles trouées des aveugles de ce monde, dans les chambres elles s'accumulent, s'agglutinent et rampent sur la moquette vétuste. dans les jupons de l'épine, les bourgeons orphelins accourent, implorent la madone d'une délivrance. celle qui ne tient qu'à une minuscule note, une effluve éphémère de l'ambroisie divine, barbie, pour que leurs lamentations périssent sous l'effet du corps qui ondule sur le fleuve de l'oubli. peut-être qu'elle n'espérait que ça, cosima. dans sa sempiternelle chute, couler, sans s'évertuer à nager à la surface pour ne jamais plus ressentir ces brûlures qui infestent la caboche de leur affreuse remembrance. celle qui, au contact de ces abîmes que les doigts se languissaient de toucher, s'éparpillait dans un lointain nébuleux qu'elle voulait éternel. il y avait cette étrange fascination qui intriguait la poupée quand la carcasse peu à peu retrouvait l'âpreté de la réalité, extirpée de force de son coma homérique comme ces mômes réveillés en sursaut en plein milieu d'une aventure onirique qu'ils oublient aussitôt. mourante d'envie d'y retourner, de creuser davantage la fosse dans laquelle elle se jetterait volontiers si c'était pour quelques minutes, voire juste des secondes, de ce silence où l'écho des bleus de l'âme se taisait à jamais. aux caprices du désenchantement du monde, les pantins s'y sont soumis. autant elle que toi, barbie, sans que ne s'esquisse, sur les traits abîmés, ce même reflet que tu ne saurais voir.
« joue pas à la conne avec moi, cosima. t'attendais l'bon moment pour faire ta putain de descente c'est ça ? pour montrer à tous tes connards de potes flics qu't'as fait autre chose qu'baiser ton boss pour en devenir un. »
de cette même folie insufflée par les souffles qui se croisent, le venin est craché, sur ces effluves gangrénées qui sillonnent ses lippes, il se déverse lorsqu'elle renverse l'alcôve et s'empare de ton col. mais les babines ne font que s'agrandir, grisées par la furie serpentine qui cultive cette rage effrénée qui nourrit la cupidité du myocarde méphitique. elle frémit, la poupée, de sa haine sinueuse qui déploie les carnassières dans un rire glacial.
« oh mais vas-y, plante-moi j'ten prie. prends ton flingue tant qu't'y es, j'suis pas à ça près. tu veux pas me l'montrer, ton beau petit flingue dans ta boîte à gants d'mes deux ? qu'on s'amuse un peu. »
la vilaine est mauvaise, enfonce ses griffes dans l'avant-bras dont elle a toujours l'emprise, brise les restes de fibre jusqu'à ce que l'ichor lèche le bout de ses serres putrides avant de balancer un coup de genou dans l'abdomen de la vaseuse. de sa main tu te libères, barbie, les pulpeuses toujours étirées de leur éminente impétuosité. sans attendre, vers le côté passager de la voiture tu te diriges, contournant l'épave de ferraille aussi corrodée qu'elle. de l'incendie ténébreux tu t'enivres barbie, avant que les mains ne s'emparent d'un barreau de fer que tu balances à toute vitesse contre la vitre qui explose. ils grésillent les tympans, sous le vacarme de l'alarme qui se déclenche. mais tu n'en a que faire, aveuglée par le fiel et ses flots acharnés qui saccagent l'intérieur.
« toujours la mémoire qui fonctionne plus très bien ou faut que j'te fasse bouffer ton insigne une fois que je l'aurais trouvé ? »    

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