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 les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.

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Message Sujet: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Lun 28 Sep - 13:07

il reste assis, comme un con. elle doit lui en vouloir, non ? c'était pas comme ça qu'elle voulait une fin. elle voulait que les cendres soient éparpillés au bord de la côte californienne, un voyage qu'il aurait fait en bateau. pour l'aventure. il se refait cette conversation qu'ils ont eu il y a quatre mois de ça. je suis désolé. il ne l'a jamais fait. d'avoir préféré l'option où il était égoïste, que l'option où elle était loin de lui, à voyager à travers les vagues pour découvrir d'autres continents, pour contempler la profondeur de l'océan. ce n'est pas les flammes que son corps a pu toucher. ce sont tous les insectes qui finiront par la transformer en cendre. alors oui, le choix est égoïste mais la pierre tombale est sous ses yeux, et c'est tout ce dont il a besoin.
il sent un peu l'alcool. il s'est laissé un peu aller ce soir. vraiment une première en deux semaines. il a bien le droit non ? de craquer ce soir, de revivre demain. même si son coeur est en arrêt brutal et qu'il a plus la sensation de flotter dans l'air. il retourne chez elle. là où il a emménagé parce qu'ils devaient être heureux tous les deux. il n'est pas assez bourré pour perdre ses moyens et parler comme de la merde ; juste assez pour être... entre deux mondes.
wes marche beaucoup. mais cette fois-ci, c'est pour retrouvé ambroise. un semblant d'ami proche, de meilleur ami. là où c'est drôle, c'est que le brun n'est pas au courant qu'ils connaissent toutes les deux une même femme. pour l'un, il veut la protéger contre le monde noir, pour l'autre, il désire l'aimer jusqu'à son dernier souffle.
wes devrait la contacter, non ? elle lui avait dit qu'elle voulait être là pour lui quand il le fallait. sauf qu'il ne veut pas qu'on soit là. il veut être seul. il veut souffrir de son côté, le temps qu'il lui faudra. alors non, il ne va pas la contacter. il va rester dans cette impasse, sans savoir à quel moment il finira par s'en remettre. jamais hein ? un peu comme la perte de cette petite soeur. celle qui a vu son état empirer en quelques mois avant de rejoindre les étoiles. c'est triste, mais il n'est pas en mesure de refaire le court de la vie pour changer la balance. peut-être qu'il mérite juste de souffrir encore un peu. peut-être qu'il a mal fait quelque chose.
on saura probablement jamais.
il fini par arriver jusqu'à ce vieil immeuble. il met du temps, avant de passer la porte et de monter les quatre étages qui séparent son appartement. wes fini par toquer, le coeur lourd, la peine visible sur son visage. porte qui ne met pas longtemps avant de souffrir, face à un homme qui a les vestiges de l'hôpital sur le visage. je veux pas en parler. pas maintenant, en tout cas. pas là. il rentre, accolade. wes fonce jusqu'au canapé, le regarde, se tait.
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Lun 28 Sep - 14:01

Il l’attendait, depuis le tout premier message. Messages bulldozer. Nouvelles fracassantes et bouleversantes. Il l’attendait, comme un sombre abruti. Un peu vide – non, pas vide, son amour à lui allait bien. Il avait peur pour elle régulièrement, mais la certitude de la retrouver dès le lendemain ou guère plus tard, profiter de son sourire indispensable et goûter à ses lèvres addictives. Evidemment : car sans elle ça n’aurait plus aucun sens, alors il ne pouvait en être autrement. Ca n’avait plus aucun sens, sans son amour. Sans l’amour. Les messages de Wes l’avaient touché droit au cœur, parce qu’il lui avait suffisamment fait confiance pour lui parler du crabe de sa douce, parce qu’il savait l’amour inconditionnel qui lui portait (qu’il lui avait porté)... Parce que cela faisait deux semaines. Deux semaines déjà, il arrivait une éternité plus tard, urgentiste plus qu’en retard après la tempête, là pour ramasser les débris irréparables. Il l’attendait alors, Wes. Comme un con. Peu importe l’heure, il n’était pas encore franchement prêt de reprendre le travail (les cicatrices physiques trop fraiches, mais le cœur sain et sauf et l’âme intègre dans les mains de sa moitié à lui), et quand bien-même : il l’aurait attendu peu importe la situation. Son canapé ne présentait pas un luxe infini mais jamais il n’hésitait à ouvrir sa porte, aussi longtemps qu’il le faudrait. Semblait-il qu’il ne pourrait pas faire mieux. Il était bon pour faire parler les autres habituellement, Ambroise : mais il respecterait les silences du disquaire, surtout quand il n’y avait plus rien à faire. Il était bon avec ses mains aussi, le médecin habitué : action réaction. Mais il n’y avait plus rien à faire. Rien qu’un cœur meurtri pour toujours, pas de pansement adapté pour cela. Des plaies béantes et un ami laissé deux longues semaines dans son chagrin immense. Au moins il avait un canapé : et jamais d’hésitation à le recevoir.

Il frappa, tard dans la nuit déjà froide. Interrompant ses réflexions graves pour ouvrir la porte sur un visage livide. Livide et vide : vide de chagrin aussi, ce qui marqua aussitôt Ambroise. Vide tout court. Vide de colère ou de rage, vide de larmes sans doute pleurées si fort les jours précédents : vide. Vide, la carcasse. Le néant. Il n’était pas tactile Ambroise mais cette fois-ci il le serra dans ses bras, fort mais pas longtemps, laissant l’amant moribond se défaire rapidement de l’accolade. Je suis là tu n’es pas tout seul : le silence respecté, bien-sûr que si à présent il était seul au monde. La porte se referma derrière eux deux dans l’appartement chaleureux – sans doute pas assez pour réchauffer l’âme assassinée, suffisamment néanmoins pour les corps.

Rien ne pressait plus. Y compris d’en parler : surtout d’en parler. Puisque cela ne changerait rien. Il respecta le calme, le vide, les silences. Sa voix à lui calme et assurée pourtant, l’urgentiste habitué aux drames, empathique toujours, pas de pitié infantilisante. « Tu es ici chez toi », il prit soin de rappeler ce qui était pour lui une évidence sans demander confirmation ; il ne jugea pas bon non plus de faire visiter les lieux qu’il connaissait déjà ou de préciser qu’il pouvait se servir de tout sans se déranger. « Tu as faim ? soif ? »
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Lun 28 Sep - 15:26

il ne sait pas tellement à quoi s'attendre. il a choisi l'option de ne pas rester seul, c'est déjà pas trop mal n'est-ce pas ? peut-être qu'il devrait parler, se confier. mais dire quoi ? qu'il souffre ? pas la peine d'être devin. wes a changé, de tout au tout, en un instant. il n'a plus eu envie de sourire. la lueur dans ses yeux s'est éteinte, et son âme par la même occasion en a fait de même. il a surtout la sensation que sa vie entière est mise sur pause, attendant probablement la fin de sa propre vie pour retrouver la paix. l'amour. son âme retrouvera celle de sa chère. celle qui l'a quitté pour le préserver d'une maladie qui a fini par l'enlever pour de bon. il devait s'en douter ; il était préparé. mais bon sang, ça fait quand même si mal. pendant un seul instant, il aurait préféré ne pas l'avoir rencontré. mais ça veut dire renier les mois d'amours qu'ils ont partagé. il le savait ; elle était la femme de sa vie et maintenant... maintenant, il ne reste en lui que des souvenirs par des mots, des gestes, ou des photos. il n'aura probablement plus envie d'aller à boston. vis à vis de ce dernier voyage qu'ils ont fait tous les deux. il n'aura plus envie de mettre un pied dans l'océan ; lui, déjà si peureux de l'eau. alors... alors voilà. il doit juste apprendre à vivre, à nouveau. il doit juste accepter le court du temps, tant pis s'il s'en mord les doigts à un moment ou à un autre. il n'est plus vraiment à ça prêt.
trouver asile chez ambroise, ça lui semble la meilleure solution à l'heure actuelle des choses. la porte qui s'ouvre si vite, il n'a pas franchement envie de savoir ce que pense son ami de lui. il est conscient que son état fait pitié, conscient qu'il ne donne pas franchement le bon exemple mais... il ne va pas le juger. il le sait. et wes n'est plus seul, c'est sans doute ce qui compte là. quelques pas, après un rappel à l'ordre qu'il avait déjà fait par message, il s'empresse de s'asseoir sur le canapé sans rien faire d'autre à côté. il connaît cet endroit pour être venu ici bien trop souvent. mais à l'époque, il avait un pack de bières, il avait des pizzas, vingt milles anecdotes et une bonne soirée en perspective. là ? rien de bien beau. le noir a brûlé son âme pour un temps indéfini. se retrouvant seul. ayant fermer toutes les portes de son esprit pour que personne ne puisse s'infiltrer. non merci. il ne mange pas beaucoup, et il pourrait boire quelque chose de fort mais... il n'a pas envie de s'offrir en spectacle à ce point là. alors, il préfère rester sur ce canapé, les mains vides, ça lui semble être la meilleure des choses à l'instant précis. racontes-moi, toi. pour son accident, ou, il n'en sait rien. se faire opérer des suites à un coup de couteau, ce n'est pas rien. et quand bien même, il reste fidèle de ses propres valeurs.
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Lun 28 Sep - 16:29

Plus rien à faire. Plus rien à dire. Quoiqu’il pense, quoi qu’il décide lui. Pour l’instant du moins. Plus tard il espérait montrer à Wes qu’envers et contre tout la vie continuait, que les cicatrices resteraient indélébiles mais ne seraient pas un frein définitif à tout ce que l’existence peut encore parfois avoir de beau. Mais cette nuit l’éternel optimisme se taisait : minuscule qu’il était face à la seule chose dont le jeune homme puisse avoir besoin, c’est-à-dire du temps. Il faudrait laisser du temps au temps. Le temps engloutirait la souffrance vive et criante pour laisser s’installer quelque chose de plus sourd et discret, peut-être... C’était ce qu’il pensait. Espérait. Mais, après tout : il n’avait pas la moindre idée de tout ce qu’il pouvait avoir mal – ou simplement être anesthésié. Il n’était pas à sa place. Aurait préféré prendre des coups encore plutôt que d’imaginer son amour se vider de son sang entre ses doigts. Préférait ne jamais avoir à s’imaginer à sa place : car cela n’apporterait rien à la situation sinon une inquiétude à la fois démesurée et inutile. Alors pour une fois, tais-toi donc l’optimisme : et laisse du temps au temps.

Pas faim pas soif : et Ambroise n’insista pas. Malgré les larges cernes trahissant l’épuisement, et un poil de déshydratation peut-être. Ne demanda pas depuis combien de temps il n’avait pas fait un repas complet (au moins deux semaines, supposait-il), ça n’était pas franchement important. Il ne cuisinait pas si mal, ou bien même le fastfood en bas de la rue n’était pas si mauvais : mais il n’était pas question d’insister. Tout ça n’était pas important, même les traits plus que tirés, le visage épuisé, amaigri peut-être. Tous les deux dans le salon, la lumière plutôt tamisée (il était trop tard pour se faire agresser par des éclats blancs), il lui laissa seul le canapé, récupéra une chaise en face.

Comme lui, Wes avait la fâcheuse tendance à s’oublier pour les autres. Faire passer l’univers tout entier en premier, puis soi-même très largement derrière. Il s’oubliait, le grand dadet au grand cœur. L’altruiste s’oublierait encore si personne n’était là pour veiller un peu sur lui par les temps glaciaux qui couraient et courraient encore des mois. Pas surprenant qu’il commence à vouloir le faire parler lui en premier. Alors qu’Ambroise ne savait pas bien faire ça : parler de lui. Il ne savait pas raconter sa vie, son quotidien, ses pensées profondes ; Ella savait le rendre bavard, pour les autres c’était plus difficile. Ce soir il ferait un effort. Il eut un sourire pourtant tout sauf amusé. « On s’est fait agresser l’autre soir en sortant d’ici. Si tu vois quelqu’un avec un couteau il vaut mieux courir, c’est moins idiot que d’essayer de se battre. » Banalités sur un ton léger, qui ne duperaient personne toutefois. Il ne voulait pas se faire plaindre. Si maintenant tout allait bien alors il clamait que ça n’était pas important. Il ne voulait pas qu’on s’inquiète pour lui, c’était vrai pour le commun des mortels parmi ses connaissances et Wes avait mille autres chats à fouetter. Son cœur blessé à prendre en charge. Il ne savait pas parler de lui, Ambroise. Il avait une chance monstrueuse. Il avait toujours été plutôt chanceux, depuis tout petit : cette fois encore il avait été chanceux. Ella à elle seule représentait une chance monstrueuse – l’amour et la chance de sa vie. Il ne savait pas parler de lui... et il voulait tout sauf lui étaler largement son bonheur en pleine figure. Ni ça, ni trahir ses cauchemars depuis l’autre jour. C’était au tour de Wes qu’on prenne soin de lui. Rien qu’à son tour à lui. Le brun chercha ses mots un bref instant. Il tut aussi l’avalanche de sentiments qu’il pouvait ressentir pour sa muse, quoique sans doute trahi par son visage mauvais menteur. « J’étais avec la femme dont je t’ai parlé il y a quelques temps... je crois ? Il y avait quelqu’un avec un couteau et j’ai eu peur pour elle. Elle n’a pas été blessée Dieu merci, moi si, au ventre. » La femme. Pas la fille. Ella était au-dessus de tout. Il effleura son flanc, à droite, le pansement séparé de ses doigts par le tissu de ses vêtements. Comme si ça avait une espèce d’importance, là. Mais non. Il ne le pensait pas. « Mais ça va maintenant alors ce n’est pas vraiment important. » Ella lui arrachait la tête à chaque fois qu’il disait cela – inconscient, irresponsable.  Ca n’était pas important. Vraiment pas. il avait eu de la chance... Encore une fois. Il avait toujours été chanceux. Et là il était surtout tellement désolé d’avoir loupé Wes. Wes et Sally. Wes pour Sally.
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Mar 29 Sep - 9:19

il est conscient que le malheur qu'il est en train de vivre est visible sur son visage. il n'est cependant pas capable de faire grand chose pour changer ça. il n'en a pas envie. et personne peut le blâmer pour ça. à ses souvenirs, la perte de sa soeur était autant douloureuse, mais pas tant difficile. sans doute parce qu'il était encore trop jeune pour avoir son indépendance à ce moment là et qu'il était toujours là, proche de ses parents. il a vieilli maintenant, bientôt la trentaine et une remise en question sur les raisons de sa propre existence. sans savoir où l'avenir va le porter. wes ne supporte pas d'être dans le flou, mais il n'a plus envie de se battre pour trouver un semblant d'équilibre dans sa vie. rassuré, d'ailleurs, que son ami n'insiste pas pour un léger casse-croûte, ou en le forçant avec un verre d'eau dans la main, l'incitant à boire. il ne fait rarement les choses en se sentant forcer de toute manière ; encore plus dans cet état là.
il pourrait sourire, à ce semblant de blague sur le récit de son ami, de ce qu'il a vécu. mais wes n'en a pas envie. le monde est moche. voilà. c'est comme ça qu'il voit les choses actuellement. lui, qui se battait pour que les gens soient heureux au point de s'oublier ; lui, qui s'est sacrifié un nombre incalculable de fois. tout ça pour quoi ? pour rien ? alors à quoi bon continuer, si le karma s'acharne à lui enlever les personnes les plus importantes dans sa vie. il n'a pas pu obvier à ce qui est en train de se passer. c'est sûr que si t'es sans défense, ça va être difficile de faire front. mais ça montre à quel point ambroise est bienveillant dans ce monde si noir. ça explique pourquoi ils sont aussi proches, l'un et l'autre. deux copies similaires. cet homme qui a préféré prendre une chaise et être en face de lui, sans doute pour ne pas déranger son espace privé, au risque d'être trop proche s'il s'installe sur le canapé. wes lie ses deux mains ensembles, contre sa jambe. il pourrait fumer deux, ou cinq cigarettes pour occuper ses mains et, ou, son esprit. mais non, il ne fait rien. il n'est pas chez lui. même si à ce stade là, il n'en a plus vraiment, de chez lui. tu m'en as parlé. il acquise, devrait être heureux ; mais faut croire qu'il ressent presque un semblant de la jalousie. c'est pas juste de penser ainsi, il culpabilisera pour sûr plus tard. du coup t'as joué au super-héros. et les supers-héros finissent à terre. il regarde son ventre, même s'il ne voit rien vu que le tee-shirt d'ambroise cache le massacre de cette attaque. plus grand chose l'est, à mon sens. alors que c'est faux. un autre wes serait intéressé, proposerait même ses services. je l'ai pas fait incinéré. alors que c'est ce qu'elle voulait. elle voulait vivre au milieu de l'océan. lui, qui ne voulait pas en parler... c'est finalement raté.
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Mar 29 Sep - 19:26

Il avait joué au super-héros. Non. Il n’avait pas eu le choix. Il avait été idiot, c’était différent. Ca n’était ni du courage ni un sens surdéveloppé du sacrifice... Il avait eu peur. On était forcément un peu stupide, quand on avait peur. La panique ne menait à rien : ça fonctionnait pour tout. Encore plus quand la poitrine de votre amour était pointée tout droit par une lame bien aiguisée. Il haussa les épaules rapidement, il ne savait pas trop ce que ça avait été (pas un coup de super-héros à son sens), mais ça avait été comme ça. Ambroise ne s’acharnait pas sur ce qui s’était passé, pensait droit et logique. C’était fini : et tout allait bien maintenant, comme il n’en finissait pas de le répéter. Pour le reste il n’avait strictement rien à ajouter, parce qu’il ne trouvait toujours pas sa propre histoire captivante, parce que parler de sa petite personne n’enlèverait rien à la tragédie que vivait le disquaire. Il l’avait mentionnée, très rapidement. Pas son prénom, juste le plus rapidement possible. Quand le cocon de bonheur de Wes venait d’être arraché à la planète Terre, le leur commençait à peine. Aurait pu commencer bien plus tôt peut-être : mais commençait à peine, c’était un fait. Et ils étaient heureux, du moins quand les démons d’Ella la laissaient tranquille il sentait toute la confiance qu’elle avait en lui, cadeau inestimable ; et lui l’aimait comme un fou, et lui ne voulait plus ne pouvait plus se passer d’elle, plus jamais ; et lui vivait enfin les couleurs et les rebondissements quand tout jusqu’alors était si pâle, lisse, fade. Pas Wes. Plus Wes. Leur cocon de bonheur commençait à peine et le sien s’était écrasé à toute allure : c’était injuste. C’était comme cela mais c’était injuste et cruel. Ambroise voulait juste faire de son mieux pour l’en préserver : faute de pouvoir fournir d’avantage.

Wes confirma que plus rien n’était important. Les larmes ne montaient pas, la voix n’était pas en colère : simplement vide et monotone, lasse et comme extirpée très loin de toute sorte d’émotion humaine. C’était probablement pire – mais là encore l’optimiste pensait que quand le chagrin inconsolable serait passé, l’anesthésie se lèverait. Un peu. Laissons du temps au temps.
Il y eut un silence, qu’il choisit volontairement de ne pas meubler, l’urgentiste. Les banalités étaient futiles, en temps normal déjà il les exécrait. L’autre brun non plus n’était d’ordinaire pas dans les piaillements futiles... Et puis le silence avait quelque chose de reposant. Pas vraiment réassurant, mais pas loin. Les volets n’étaient pas fermés, alors on entendait encore un peu les voitures au loin, les klaxons parfois, les sirènes pour les oreilles habituées. Ca n’était pas le silence complet lourd et pesant.

Comme promis Ambroise n’en parla pas. Ne le brusqua pas. Ils n’étaient pas pressés après tout. Ca aurait pu prendre des jours avant de mentionner l’amour défunt, ça aurait pu être très long et ça n’aurait absolument pas été un problème. Mais voilà. Elle était déjà là. Pendue à ses lèvres comme elle était pendue à sa poitrine béante. « L’océan... » Il reprit, divagua, songeur, grave pourtant. L’océan avait quelque chose d’immense et cruel, poétique et glacial à la fois. Le jour l’océan il le trouvait hypnotisant, bourré d’envies de voyages quand les effluves marines parvenaient aux narines. La nuit l’océan était impénétrable et vertigineux. Effrayant. « C’est un voyage qu’elle voulait pour elle ou pour toi ? » La question était réelle. La question souvent soulevée à l’hôpital dans l’antre des mourants. Pas si souvent dans son service à lui, mais quand même. La question si importante de l’ultime demeure : pour les vivants et pour les défunts, pour les vivants peut-être même plus que pour les défunts finalement.
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Dim 4 Oct - 17:36

wes a besoin d'un ami, et il ne savait juste pas où il pouvait se tourner. maintenant, il sait. il avait besoin de se sentir... bien. et soulager. et même s'il ne ressent ni l'un, ni l'autre, il peut au moins avouer qu'il ne regrette pas le fait d'être ici, dans un endroit connu, loin de la solitude et du fantôme qui se balade encore et encore dans chaque recoin de son esprit. il ne voulait pas en parler ; il ne voulait pas attirer l'attention sur lui mais... ça devient difficile, quand même. il a l'impression qu'on n'attend que ça, de lui. et... il aimerait vraiment beaucoup effacer cette partie là de sa vie pour ne pas ressentir la souffrance, sauf qu'on peut pas. et qu'il ne veut pas ; surtout pas, effacer l'amour de sa vie de la mémoire.
alors oui, au beau milieu d'un long silence, il fini par briser le morceau. celui de l'angoisse qui le ronge, au plus profond de ses organes. il a fait quelque chose qu'il n'aurait pas dû. il a choisi d'être égoïste au lieu de respecter son unique demande de vivre parmi l'océan profond. et de là où elle se trouve ; elle doit probablement lui en vouloir d'un tel acte mais... qui est-il ? il est personne. il a juste eu à gérer sa propre tristesse, et tant pis pour le fait qu'il ai probablement fait n'importe quoi. pas pour moi. j'ai peur de l'océan. de l'eau. il ne sait pas nager. refuse presque à toutes les occasions de mettre un pied, dans l'eau d'une piscine ou au bord de la plage. c'est quelque chose qu'il n'explique pas, et qu'il devrait corriger mais... il n'en fait guerre. restant dans ses principes. et s'il était prêt à corriger ce bout là de sa vie, il n'en a plus du tout envie maintenant. avant que je sache pour... sa maladie, on en avait ri. on était censé aller à los angeles, en bateau. faire le tour du nord, mais... on devait le vivre à deux. et elle m'a juré qu'un jour, si elle était plus là, moi j'devrais faire ce but là pour elle. mais j'en ai pas envie. parce que ça n'a pas la même importance, de le vivre à deux. de le vivre sans elle. wes était prêt. à passer son permis pour pouvoir naviguer. à faire le plein de provision pour un aussi gros voyage. des pulls chauds quand ils traverseront le nord et le froid jusqu'au maillot de bains dès qu'ils arriveront sur le sable brûlant de los angeles. ça aurait dû être beau, mais rien ne l'est. rien, si ce n'est cette peine, là. je vis chez elle. j'ai rendu mon bail, t'sais. on était censé être que tous les deux. et c'est pas l'cas. alors... ses yeux se relèvent, ils étaient focalisés sur ses propres poings serrés. son coeur est lourd, mais c'est sans doute la meilleure chose qu'il puisse faire à l'heure qu'il est. je peux... vivre ici ? pas longtemps. je dormirai sur le canapé.
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Mar 6 Oct - 15:20

Le superficiel il le balayait assez facilement. S’était souvent arraché la tête, plus jeune, sur des sujets futiles : que les années et la maturité l’avaient aidé à faire passer très loin derrière toutes les choses que la vie pouvait avoir d’importantes. Les drames, il les côtoyait tous les jours. Essayait de ne pas les laisser l’atteindre, mais ils l’avaient indéniablement aidé à grandir d’une façon ou d’une autre. Il savait qu’une fois la maladie, les accidents passés : le superficiel n’était pas ce qui restait. Ne comptait plus. Ne représentait plus rien d’important, quand l’essentiel parfois était passé à la trappe. C’est là-dessus qu’il essayait lui de se focaliser : quelques valeurs immatérielles indispensables. Et dire pour de vrai qu’il était là en cas de besoin, que sa porte était toujours ouverte, le dire un jour de légèreté peut-être, dans le magasin plein de musiques dont il ne connaissait pour la très grande majorité ni les accords ni les artistes, autour d’un verre d’alcool, entre deux rires partagés très fort. Sa porte était ouverte. Toujours et en grand.

Pour le reste il n’avait pas les solutions : les émotions il savait les écouter et les entendre, les comprendre, mais pas les atténuer d’un claquement de doigts. Il n’avait pas cette prétention-là. Il savait la plupart du temps rafistoler les corps en deux temps trois mouvements, pas les cœurs. Il n’aurait pas la prétention de sauver celui de Wes, il pensait que sur des ruines fragiles et éclatées rien de solide ne saurait être déjà reconstruit, écoutait, ne forçait rien. Il n’était rien par rapport à l’amour démesuré mais peut-être qu’il arriverait à adoucir un peu la solitude glaciale : ce serait déjà bien.

« Et puis tu avais besoin d’un lieu pour te recueillir », il supposa doucement, sans jamais le juger, comprenant plutôt qu’une pierre froide et hostile serait mieux venue que rien d’autre que des souvenirs de cendres éparpillées, le temps d’admettre d’être passé de ses bras à plus rien du tout, de la promesse d’un toujours à deux à une éternité à aimer, toujours oui mais dans le vide. « Tout est différent à présent... Essaie de ne pas trop t’en vouloir pour ce que tu as pu dire ou promettre. » Tout avait changé en un claquement de doigts. Le temps de passer de vie à trépas. Lui n’était personne pour dire que Sally ne lui en aurait pas tenu rigueur, qu’elle voulait qu’il vive, il supposait, doucement toujours, que personne ne pouvait en vouloir à l’amour de sa vie de ne pas respecter ses toutes dernières volontés parce que son autre était malheureux à en mourir aussi.  « Aussi longtemps que tu voudras », il assura sans hésitation et sans compassion dégoulinante, il avait déjà dit que Wes était ici chez lui et le pensait. « Tu te sers de ce que tu veux, d’accord ? » Sans attendre la réponse qu’il exigeait positive (il était hors de question que Wes se gêne pour quoi que ce soit, vu qu’il ne pouvait rien faire de mieux), il l’abandonna le temps de fouiller dans un placard plus loin dans l’appartement. Il en revint les bras chargés d’un oreiller et surtout d’une épaisse couverture qu’il déposa à côté de la carcasse inerte sur le canapé. « Si tu as froid malgré ça dis-le moi »
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Mar 6 Oct - 15:48

la vérité sort de sa bouche, la culpabilité se lit dans chacun de ses gestes. ayant fait quelque chose qu'il n'aurait pas dû, briser l'une des plus ultimes promesses. son âme ne reposera jamais en paix, n'est-ce pas ? car ce n'était pas ce qu'elle voulait. ce n'était pas dans ses convictions. elle voulait vivre digne, comme une sirène, et à cause de lui, elle n'est qu'une personne morte parmi tant d'autres dans un lieu conçu pour ça. son regard, vide, jongle entre ses mains liés, entre le visage de son meilleur ami. deux personnes qui se ressemblent, beaucoup. deux personnes qui veulent la même chose ; celle d'être là pour les proches, celle d'être là pour les amis, peu importe le prix qu'ils ont a payé.
wes hoche la tête. approuve les mots ; oui. oui, il a besoin de ça. il a besoin de s'accroupir face à cette pierre tombale et avoir l'impression qu'elle est proche de lui, encore et encore. il a besoin de ressentir son sourire, il a besoin d'imaginer un avenir heureux, avec elle, pas un avenir malheureux sans elle. son coeur est lourd. il est fermé comme une huitre, donne la sensation, sans doute, qu'ambroise parle à un mur, même si ce n'est pas le cas. qu'il l'écoute. qu'il est ouïe. mais qu'il ne sait juste pas comment faire, comment être le wes d'avant. là où il était capable d'avoir un certain équilibre. comment ne pas s'en vouloir, ambroise ? elle avait une seule volonté, je ne l'ai pas respecté. la voix tremblante, mais les larmes ne montent toujours pas. rien. pas même une lueur brillante. comme si on avait aspiré toutes ses émotions, d'un seul coup. alors, le voilà. assis sur le canapé, réclamant l'aide d'un ami, n'étant plus capable de vivre seul. il fait un premier pas, c'est déjà assez gros. il hoche la tête, entend, même s'il n'est pas certain qu'il se servira. boire, peut-être. à la limite. mais manger ? non. il n'a pas envie de se nourrir de quoi que ce soit. il aimerait la rejoindre, ou retourner déjà auprès de sally, lui raconter à quel point la vie est nulle sans elle. ce n'est pas ce qu'elle voudrait, il le sait. sally respirait la vie, à la même échelle qu'wes alors... non. elle aimerait qu'il vit. son regard vient suivre les mouvements, et à ses côtés, se posent une couette et un oreiller. je crois que toutes les couettes du monde ne me réchaufferont pas. toujours là, en train de mettre du noir dans quelque chose de blanc. il ne bouge pas, il devrait, se dégourdir un peu les mains qui sont liés, ou se lever, marcher. mais non. toujours rien. tu devrais pas être assis toi ? limiter les déplacements ? il essaye de changer de sujet, puis ça lui semble important. il n'oublie pas que son ami a vécu une agression et un séjour à l'hôpital. il n'oublie pas cette fameuse fille, l'inconnue, pas si inconnue. celle qui va finir par les lier, jusqu'au bout.
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Message Sujet: Re: les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre.   les souffrances s'en iront à un moment ou à un autre. Empty Mar 6 Oct - 17:20

« Laisse-toi du temps » Il n’avait d’abord pas répondu puisqu’il s’était éclipsé dans le placard à la recherche de couvertures pour recouvrir son lit de fortune, il ne souhaitait pas hurler depuis l’autre bout du duplex comme on braille tout fort une vulgaire liste de courses. Ambroise avait prit le temps de le retrouver, l’écouter, briser son cœur à lui encore au rythme de sa voix tremblante mais incapable de mouiller ses grands yeux fatigués. Solide comme un roc, comme l’appui dont Wes aurait sans doute besoin pour un bout de temps, il avait marqué une pause. Sans précipitation aucune. Il pensait très fort que Sally le voulait lui, vivant. Que peut-être le voyage était pour lui plutôt que pour elle, quoiqu’il ait répondu. Pour eux d’abord, pour lui tout seul s’il lui survivait plus tôt que prévu. L’éternel optimiste, romanesque sur les bords, croyait en la beauté des choses des mots des gestes, à l’abandon total de soi au profit de l’être aimé. Il pensait très fort que sa dernière volonté, à Sally, c’était lui. Lui et rien d’autre. Lui plus que les eaux glaciales passés quelques mètres de profondeur, lui plus que les abysses poétiques d’un océan au fond impénétrable, lui vivant sur les eaux mouvementées plutôt qu’effondré devant une pierre tombale dont il avait désespérément besoin. Il pensait que Sally avait voulu qu’il lui survive oui, et qu’il vive tout court. Il idéalisait, peut-être. Ne se trompait pas si souvent... Mais c’était trop tôt, les balafres étaient encore fraiches et sanguinolentes sur le myocarde sans carapace, alors il l’implora juste, tout doucement, de s’accorder du temps. Laisser du temps au temps, être patient, ne pas être trop dur avec lui-même en attendant.

Si le regard vide ne trompait personne, le sujet changea rapidement – en apparence du moins. « En principe si, il avoua, encore que les cicatrices n’allaient pas craquer d’un seul coup d’un seul parce qu’il avait traversé quelques mètres avec un oreiller sous le bras, mais rester en place, je ne sais pas faire. » Il ne disait pas ça pour se faire plaindre ou réprimander comme un enfant, il savait ce qu’il faisait – il n’aurait qu’à laisser porter Wes porter les sacs de courses pendant quelques jours si besoin était, cela suffirait à le ménager. « Et puis j’ai besoin d’une cigarette. » Il attrapa le paquet presque vidé abandonné sur la table basse et le briquet en plastique tout à côté, en tendit une au grand blessé sans lui demander son avis, glissa la seconde entre ses lèvres à lui.

Sur le balcon en métal rouillé gisait une plante en état de décomposition avancée, c’était tout. Il se perdit longtemps dans la contemplation du paysage du Queens pas franchement endormi. L’air déjà froid de la nuit de septembre mordait les visages fatigués, les doigts autour du bâton plein de goudrons. Dans l’air, des volutes de fumée échappés à intervalles réguliers. Le tableau devant ses yeux, il le connaissait par cœur : c’était laid, dévalé, sale et pollué, bruyant et brouillon. Et pourtant curieusement il ne s’en lassait pas.

Ca n’est qu’après une éternité qu’il interpella la silhouette inanimée, qu’il surveillerait longtemps pour qu’elle ne tangue pas trop au-dessus du vide : « Wes ? » Il attendit non pas que les yeux se posent sur lui, non pas qu’ils donnent un signe de vie, plutôt rien qu’un mouvement jusqu’à ce qu’il devine qu’il avait son attention : « J’te laisserai pas tomber. »
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