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 your violent overnight rush (aayat)

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Message Sujet: your violent overnight rush (aayat)   your violent overnight rush (aayat) Empty Lun 31 Aoû - 17:19

“Vous allez où?”
Le froissement des bombers fomente l’excitation des mâles,
et, un peu à l’écart, l’attention du poupon.
“Personne t’a dit? Aayat est sorti, on fête ça au rade.”
Elle maugrée dans sa gueule,
le regard anémié de toute extase:
quel connard.
Et souffle ses divagations excédées,
contrariée d’être la dernière sur les événements,
se mêle toutefois au cortège d’animaux qui se bidonnent dans les sous-sols du cabaret,
de bousculades absurdes en rires obscènes.
Elle, fourre sa clope dans la crevasse entre ses lippes,
cloue ses mains gelées dans le fond de ses poches.

Ils débarquent,
leurs ombres léchent la lumière des réverbères sur le bitume craquelé,
au milieu du grondement des motards qui friment en cascades autour des nouveaux arrivants.
On a enflammé une portion de terrain que les lampadaires n’atteignent pas,
juste des mômes qui veulent s’éviter l’angoisse de l’obscurité.
Les mauvais paradoxes: dealer des putes et du shit, et continuer d’avoir peur du noir.

Aayat semblait pas avoir peur lui,
la carcasse bien à l’abri de tous jets de lumière.
La prison ou l’isolement, ça l’a poli pour toute sorte de ténèbres.
Ça l’empêche pas de saluer gaiement le convoi,
claque dans le dos, coup d’épaule, poignée d’main.
Dans ce cosmos, ça inspire le respect de sortir de taule fringant;
personne pour lui d’mander ça fait quoi d’se sentir pourrir lentement,
ou évoquer les chatouillements d’une matraque, pour peu qu’il y ait échappé.

Amour a bifurqué avant pour trouver son breuvage.
Bière bas de gamme qu’elle savoure du bout des lèvres
comme une putain le fait avec le champagne prépayée.
L’ivresse comme gage de qualité, pour assoupir les consciences.
La blonde s’enfonce enfin parmi le troupeau,
sans ovation,
elle se plante dans le décor des blagues salaces et de la gaieté des retrouvailles.
“Elle fait la gueule parce qu’personne l’a mise au courant”,
qu’on murmure à l’oreille d’Aayat.
“Ta gueule Tom. Aayat tient un harem des pétasses qu’il préfère, et c’est vous plutôt que moi.”
Haussement d’épaules provocateur,
la finesse du sourire,
Amour s’hydrate dans l’insipide.

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Message Sujet: Re: your violent overnight rush (aayat)   your violent overnight rush (aayat) Empty Lun 31 Aoû - 22:17

l’bruit court, t’as été libéré pour bonne conduite.
l’gamin, l’prince de rien.
l’sourire factice sur la gueule, tu t’montre enfin.
au milieu d’ta cour, d’ces rats prêts à tout pour un shot, une dose d’une substance illicite qui s’finit en -ine, ou juste en quête d’adrénaline. ou mieux d’amnésie. recherche constante du plaisir de l'oubli dans la cocaïne.
dans la poudre de toutes tes envies qui a réussi à apaiser tes insomnies pour t’donner de l'énergie.
de la vie dans c’cœur qui pulse du sang acide, du liquide putride qui altère tes organes en faillite.
la nécrose d'une âme qui contient trop de défauts, comme si ta fabrication avait échoué dans l’ventre d’maman qui écarte encore les jambes pour quelques billets froissés.
quelque part, tous les mêmes, ces êtres qui se sont déchirés dans l'espérance d'un rêve surfait, dans des sourires un peu trop parfaits. tous des cons paraît-il, des déchets même pas bon à être recyclé à ce qu’on dit.
mais tu ne montres rien, arborant toujours c’sourire de con. tu pourrais gagner un putain d’oscar, parce que personne ne voit, que merde y a plus rien qui va.
aayat qui tombe en ruine, ton univers à l’agonie,
en perte d’repères, vivant des jours amers depuis la mort d’ton frère.
tu fumes clope sur clope, ça n’a aucun sens comme ta putain d’conscience, qui elle, part dans tous les sens.
t’enchaînes la pisse d’chat, bien moins amère que ta vie d’merde.
elle fait la gueule parce qu’personne l’a mise au courant. qu’on te marmonne.
l’sursaut du corps suite à la surprise. tu t’retourne.
l’sursaut du cœur. tes yeux qui tombent sur elle.
ta gueule tom. aayat tient un harem des pétasses qu’il préfère, et c’est vous plutôt que moi.
s i l e n c e.
suspendu.
car c’est le putain de retour en arrière. c’est le putain de frémissement qui t’atteint sous son regard bien trop prédateur qui coule sur toi. c'est ça, regarde moi.
ça te fait frémir la complicité, l’appréhension. la peur, peut-être qu’elle est bien là. ou peut-être qu’elle excite les démons. ceux cachés aux quatre coins d’la pièce, attendant l’signal.
le tien.
mangemorts pour bien te bouffer, aayat.
encore.
ça flotte entre vous. le connu inconnu qu’à trop changer. à ton tour, tes yeux partent en cascade contre elle, détaillant son renouveau. la gamine qui n’est plus en regardant la lueur transformée dans ses yeux, en analysant trop appuyé, trop lentement le physique changé pour remonter afin de suivre le moindre d’ses mouvements. à l'affût.
t’es bien trop silencieux, traffy. bien trop.
dangereux.
tout comme elle.
bah alors vaughn, t’serais pas jalouse ? pop. la bulle éclate presque, assourdissante comme une bombe t'explosant à la gueule. l’silence se brise sous tes premiers mots. l’timbre de voix saccadé, peut-être légèrement changé, mais comme doux rappel d’vos moments passé. doux ou exquis. cruels trop intenses. mortels. j’avais plus assez d’crédit en taule, alors j’ai pensé aux potes avant les folles. l’sarcasme pour voiler la vérité. parce que tout ça, c’est pas vrai. comme chien et chat, à s’bouffer la gueule, mais toujours près du cœur. tu t’souviens.
là, dans toutes ces nuits bien trop noires où plus aucune lumière n’arrivaient à t’illuminer.
là perdus dans les ténèbres où ta nature la moins humaine ressortait. tu brillais plus, traffy. scylla prenant l’contrôle.
la métamorphose révélant sa réelle apparence. y’avait plus rien pour faire briller le joyau. barque trop vide, y’avait plus personne pour t’accompagner sur le styx. sauf elle. amour. toujours.
alors, sur ces pensées, c’est là, marquant, trop visible, sur le coin gauche de tes carmins, l’sourire.
celui qui se forme doucement. trop lentement.
le mutin. souvenir des moments complices.
l’sourcil qui s’lève, la tête qui s’penche légèrement d’un côté alors que t’es resté planter là. les mouvements suspendus depuis son intrusion qui s’remettent en fonction. sympa d’être passé, tu peux t’barrer.

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Message Sujet: Re: your violent overnight rush (aayat)   your violent overnight rush (aayat) Empty Mer 9 Sep - 22:51

L’émotion des retrouvailles se pressent dans des atours mortifères, les yeux dilapidant leurs vieilles esquisses pour ne rien se concéder, pas même le manque qui aurait pu s’installer.
“... t’serais pas jalouse?”
La lèvre se déforme, fait la moue contre le métal de la canette, se dégoûte davantage des jappements soudains du garçon que du mauvais houblon. Elle a bien envie de claquer un rire de la fleur qu’il lui fait néanmoins, les mots troussés de véhémence qui rappellent qu’on s’est pas totalement perdus malgré les manigances. Ça hèle et ça vitupère, plus c’est mauvais et ça dit: où t’es passé? J’ai pensé à toi toutes ces années en m’demandant c’qu’il pouvait bien t’arriver quand j’étais pas là? C’était mieux ailleurs, dis-moi, est-ce que c’était pire que moi? Mais ça se verra jamais tout ça. Ils se fendent la gueule en choeur et en rires lointains, parce qu’il a bien piqué l’Amour et ses hystéries. D’ailleurs, elle aussi rigole bien.
“Les folles c’pour celles qui baisent des bouffons comme toi, et t’peux t’les garder tes MST”, les orbes creusées obliquent sur son museau insolent.
Les mots comme une profusion de coutelas raflant le corps de l’antagoniste. Aayat et Amour éludent la réalité du silence, parce que même s’il avait appelé, elle se serait gardée de répondre. Puisqu’il fallait toujours se taire pour être en mesure d’aimer un peu l’autre, comme on a envie de se haïr aux lippes qui s’ourlent et abattent la manne indigeste. En outre, quel monde pourri l’on entendait geindre sous les godasses défractées; les représailles sont des ombres qui enserrent leurs guiboles, sans pouvoir d’y réchapper. Le silence, l’absence, c’était une façon de dire dans un jargon plus subtil qu’une balle n’avait pas encore été logée dans le thorax. Ou au moins était-ce une façon d’installer le mobilier d’un deuil précoce si jamais la mort en avait pris l’un d’eux.
La peine serait la même mais celle-ci, la vengerait-il?
Les convoiteux distraits se sont progressivement détachés de ceux-là qui se narguent à tour de rôle, sans s’apercevoir du vide attenant qui les enrobe. Niant le jadis, le vide ne se précipite pas, n’envahit rien entre ces chiards qui s’assèchent en regards mesquins. Ils avaient baigné ensemble dans les crevasses délabrées que sont les rues au milieu des charpentes bétonnées. Des sauvages jetés dans les mauvais rangs de la pègre qui ont grandi en se frottant à leurs propres impostures, et que chacun finissait par flairer chez l’autre.

C’était pas faute d’en avoir rien à faire,
de ne prendre le temps d’aucune promesse,
on pouvait pas leur soutirer l’envie de s’abattre sèchement l’un l’autre.

D’un sourire qui n’en dit rien, le loup la somme de partir et elle s’invite à rester frottant ses plumes au plus près de son pelage. Elle s’est assise sur le bord du muret à côté de lui, a poussé d’un geste frivole la tête de Traffy.
“T’es vraiment qu’une tête de con”, l’Amour souffle et embrasse le goulot du breuvage, cette indélicatesse qu’on prête aux infâmes dans chacun de ses mouvements. “Franch’ment j’sais pas pourquoi t’es rev’nu, y a rien ici”, les azurs portés sur le garrot qui retient l’afflux ce soir, cèdera bien plus tard ou au lendemain.
À tous ces camés du vice qu’entameront jamais le sevrage.

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Message Sujet: Re: your violent overnight rush (aayat)   your violent overnight rush (aayat) Empty Lun 14 Sep - 9:41

aayat, les traits bien trop angéliques pour la saleté d’ton âme,
l’démon qui sème des ravages,
toi qui est bien plus doué pour détruire que pour construire,
ta carcasse n'ayant appris à marcher que sur des débris, l’cœur malhabile avec la tendresse même quand les nymphes que tu rencontres dans l’creux d’la nuit t’offre des caresses. aayat, t’es jonché d’trous causés par les balles des revolvers que tu manies d'une main d’maître, dans la détresse d'une déchéance qui assassine ton humanité.
les folles c’pour celles qui baisent des bouffons comme toi, et t’peux t’les garder tes mst.
et là, devant ses yeux dans lesquels tu te prends trop souvent à te noyer,
aayat, t’acceptes l'incendie de ses pupilles bien plus que son indifférence incisive. inverse pas les rôles bouton d’or.
tu la taquines cyniquement, t'armant fièrement dans c’rapport d’force où tu connais tes atouts,
elle qui partage la même arrogance,
les mêmes moyens d’défenses,
comme une épaisse poussière pour cacher la vérité qui bat dans l'obscurité. même si tu ne l'as pas formulé, intérieurement, t’as senti ton palpitant vriller quand elle posa son cul à côté d’toi. t’es vraiment qu’une tête de con.
aayat qui a soudainement peur d’voir l’amour s’défiler,
craignant qu'elle ne vienne s’réfugier
dans les bras d'un autre con pour la soirée.
franch’ment j’sais pas pourquoi t’es rev’nu, y a rien ici. devine blondie, y a qu’une seule meuf d’ton gabarit ici. y a toujours eu qu’ton ombre pour seul partenaire, et depuis que t’as trouvé cette cinglée, c'est comme si t’avais finalement trouvé un remède pour panser tes plaies, comme si dans l’bruit sourd des soupirs, tu réussissais à t’plaire dans l’vacarme d’ton cœur malade, tes rouages rouillés qui peu à peu se remettent à fonctionner, comme là en ce moment,
sous l’coup d’la rage qui teinte ta peau de chaleur,
qui remplit tes pupilles d'un voile de noirceur.
crois-moi, c’toujours mieux que d’être à l’ombre. tu tires trop fort sur la clope, les poumons remplis d’malheur, d’mort. c’est petit à petit que tu sombres alors que t’écrases la cancéreuse à moitié entamée sur le bitume sombre. les lippes qui s’abreuvent de cette bière insipide, allégorie d’ta vie.
y a rien qui t’donne du plaisir,
même pas une meuf pour t’faire jouir.
y a que l’adrénaline qui te donne un semblant de désir.
les pupilles aussi noires de la suie, aayat, t’as l'âme salie par la crasse d’ta haine critique. dis moi que t’as un macabé à enterrer c’soir. parce je m’ennuie, putain. un retour à la normale. elle. toi. elle et toi. vous. nous, amour. sept ans en arrière.
comme si rien n'avait réellement changé.
welcome back, bby.
welcome back to the struggle,
j'attendais plus que toi.


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Message Sujet: Re: your violent overnight rush (aayat)   your violent overnight rush (aayat) Empty Ven 18 Sep - 11:56

Ces gamins là se sentaient à l’ombre dans la lumière; dans l’entrelacs postiche de la bonté et de la candeur, et ses sentiments oisif et morose qui muent en maladie infectieuse. Sur son perchoir, le poupon écervelé fait mine de ressasser des souvenirs témoins de leur nature humaine, avec la certitude toutefois de ne rien y trouver.
Sept années en arrière se réunissent dans cet écrin minuscule qui les logera à trois: Amour, Aayat et le trépas. Dans le décor de leurs bagarres, leurs bacchanales et leurs responsabilités de truands. Un temps où on se bouffait nos colères et nos injustices, un temps à s’écharper, puis les autres. Et cette fois plus fort. Et ensemble.
Finalement à convoiter l’Enfer, Aayat avait fini par rôtir dans l’insalubre obscurité d’une caverne, puis elle s’était mise à maudire toutes les bribes d’Amour qu’elle avait raclé sur quelques personnages, et sans jamais en vouloir. Elle songe alors à l’ombre et sa quiétude, et l’acide de la bile grimpe parce que la môme est plus heureuse de crever dans cette folie qui s’amorce, ou s’est amorcée depuis longtemps. Elle a jamais eu les mèches blanches de l’enfance tirées sagement vers l’arrière, le visage propre, les ongles aussi, l’estomac franchement plein qu’elle pourrait se permettre de dégobiller de gourmandise. Le corps et ses organes sont marqués par la mémoire de l’instable, du déséquilibre, la démence -appelle-t-on le désir d’appartenir- nichée partout. À chaque instant néanmoins, le bleu. Sa vie s’était peinte de toutes ses nuances, en un camaïeu grandiose qui emporte l’émerveillement; on n’avait jamais vu autant de bleus sur la pâleur d’une enfant. C’était beau, qu’il marque sa peau, qu’il marque l’iris, c’était beau de le voir changer sous les violences et plus rarement sous les sentiments. Mais l’Amour n’était nullement fait pour être beau, il était fait pour être puissant, alors à ces teintes assoupies, sereines, elle avait préféré l’éclat du sang.
Désormais, il n’y a plus rien de faible, plus rien d’attardé. On peut raisonnablement crever après s’être dépecée de toute la pitié des regards inconnus et coupables.
Vaughn emploie son quotidien à faire valser cette constance et la traîne faiblarde qui l’accompagne et remue les graviers dans son sillage. Elle sait pas de quelle teinte il veut se débarrasser, lui. Mais d’un violent coup de main, de plomb, d’acier, les têtes brûlées fomentent l’art de tout foutre en l’air, l’orgueil fouettant le bitume jusqu’à la fissure. Des marmots en prise étroite avec la haine, les désirs dirigés vers cette manière de le faire: haïr.
Amour pouffe comme il a l’air de crier à l’aide ou famine.
“Ç’pourrait bien ouais”
Dans ses placards, quelques cadavres à chérir quand la putréfaction remplace les effluves de la moisissure. Elle a bien des membres rigides et blafards à lui offrir, contre lesquels il pourrait blottir sa contrariété. Ou sa douleur qu’Amour jurera de ne jamais relever, depuis que lui-même a décidé de ne jamais se dégoûter d’elle. Donnant-donnant, et au premier coup bas j’te crève.
“Mais faut qu’j’fasse profil bas”, elle balance les jambes dans le vide à côté de lui, mimant une mine contrite envers la censure, “enfin Ash n’a rien dit sur l’fait d’regarder... Mais j’veux pas mourir d’ennui, est-ce que tu comptes m’faire crever d’ennui? J’veux du sale et qu’il en reste pas une miette.”
D’un bond guilleret, la blonde s’échappe du muret pour lui faire face.
“J’espère qu’la taule t’as pas rendu soft, Traffy”
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