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 songe-malice (max)

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Message Sujet: songe-malice (max)   songe-malice (max) Empty Jeu 27 Aoû - 16:12

premières lueurs du jour. le soleil levant s'insinue entres les grattes-ciel, conquérant. le souffle d’une brise matinale effleure la nuque découverte de la procureure. crinière relevée un chignon bas, sans être trop sophistiqué. tu es tombé du lit aujourd’hui, jean. bien que le chat occupe l’espace, tu te sens d’humeur sociable. moins taciturne qu’à l’accoutumée, tu as décidé de te lever plus tôt et de prendre ton petit-déjeuner à l’extérieur. côtoyer les new-yorkains pas encore pressés de rejoindre les tours. pour une fois, ouvrir ton regard au monde qui t’entoure. il tombe bien, un avocat de la cour t’a parlé de ce établissement, pas si loin du palais de justice. les talons qui foulent le sol, l’allure assurée que l’on te connaît. à peine le pas de la porte passé, un nouveau monde s’offre à toi.

il n’y a pas foule, en ce bon matin. pourtant, les baristas s’activent. balais de tasses et effluves de caféine fraîchement moulue. l’odeur des vainqueurs, des travailleurs qui se lèvent de bonne heure. tu t’assois à une table près de la baie, retire ton blazer avant de reporter ton attention sur l’extérieur. happée par les silhouettes qui défilent sous tes yeux, tu mets un certain à remarquer le serveur. tu t’excuses promptement et décider pour un grand latte accompagné de pancakes au sirop d’érable. une valeur sûre auquel tu es certaine d’adhérer. l’instant d’après, tu sors ton agenda professionnel et un stylo. plongée dans l’organisation de ta journée, le visage de cette blonde que tu connais bien. elle vient d’entrer dans le café, le teint radieux et l’oeil malicieux. tu griffonnes sur le papier, le regard papillonnant entre l’agenda et l’écran de ton téléphone. concentrée, tu n’as pas encore remarqué ce qui se prépare. là, juste à côté de toi.

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Max Fyres;

-- pandemonium --
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Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

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Message Sujet: Re: songe-malice (max)   songe-malice (max) Empty Mer 9 Sep - 23:55

Songe-Malice - ft. @Jean Leicester songe-malice (max) 3227196488
Des vitres de la fenêtre dont la peinture blanche sur le cadran s'effrite, les premiers rayons du soleil caressent la peau laiteuse. Les prunelles s'ouvrent délicieusement sur le verre transpercé par les armes de l'astre qui se lève en même temps que toi. Le corps s'étire, dans un plainte légèrement endormie, maugrée contre le sommeil interrompu. La récente frivolité des nuits a éclipsé tes insomnies. Sous les draps fins, les membres s'agitent, les peaux s'effleurent furtivement. L'amante d'une nuit froisse les tissus quand elle se relève, sourire sur le coin de ses lèvres. Il y a un merci dans le fond d'une voix rauque qui s'élève et sonne comme un étrange réveil. L'ombre ramasse ces vêtements qui virevoltaient encore quelques heures auparavant, lorsque tu l'invitais à sombrer avec toi dans l'effusion ardente des plaisirs charnels. Max, tu lorgnes sur la cambrure féminine, le visage à moitié enfoui dans l'oreiller. Tu imagines tes doigts se balader le long de ses courbes voluptueuses, empoignant la crinière de la belle brune sulfureuse. Son patronyme t'échappe pourtant, car dans les tempes, le bruit est assourdissant. Infernal est ce rythme qui assomme ton crâne. L'encéphale implore qu'on l'abreuve d'un liquide pur. Celui qui apaise les flammes d'une gorge maltraitée par les liqueurs et les cigarettes enchaînées. Quand les pieds touchent le parquet gelé, la grimace déforme le visage appesanti. La main sur le front cherche à calmer le vacarme du concert qui s'époumone dans la tête. La léthargie, doucement, s'enfuit, lorsque tu te diriges vers la porte d'entrée. La brunette est toute affrétée, comme si cette nuit n'avait été qu'un énième fantasme. Derrière les grincements indiscrets d'une porte qui nécessiterait d'être huilée, elle se faufile, la nymphe, laissant la trace d'un baiser volé sur des lèvres gercées. Seulement, ses traits se dissipent aussi vite qu'on oublie les promesses d'une première et dernière cuite. Les orbes se rivent sur le téléphone posé sur la table de nuit. Quand les mains s'en emparent, tu sais déjà que t'es en retard, Max. Alors t'attrapes ce qu'il te faut. Un gros pull vert qui te rappelle la douce chaleur de la couette et dans lequel tu t'enveloppes aussitôt, un jean droit que t'avais repassé la vieille. Les cheveux se placent naturellement, quelques mèches se rebellent mais tu n'y prêtes pas attention. Du tiroir fermé à clé, tu pioches plusieurs billets verts. Ceux qui s'empilent et qui menacent de déborder du meuble, tu les loges dans un sac de luxe avant de déguerpir pour le lieu de rendez-vous.
Lunette de soleil sur le nez, collée à la vitre teintée du taxi qui venait de s'arrêter, tu observes la normalité se mouvoir sur les trottoirs. C'est une valse chorégraphiée dont les âmes concentrées retiennent les pas sur le bout des doigts. Car les prunelles sont rivées sur les écrans et leurs vibrations frénétiques. Dans la masse qui se presse, chacun s'étonne des présences humaines. Celles qui importunent souvent par la lenteur de leurs gestes, par leurs regards hagards et les mains encore frêles. Dans la folie impitoyable du quotidien, le train bouleverse plus d'une carcasse. A eux de s'écarter des rails, de rentrer dans le moule pour que l'encéphale ne surchauffe pas. Max, tu observes les fourmis et leurs antennes qui ne cessent de gesticuler, bien trop heureuse de ne pas faire partie de cette cohue générale. Toi tu le provoques, ce chaos infernal, d'un coup de pied dans la fourmilière imposante toujours en prétendant que t'as trébuché devant.
En sortant de la voiture au jaune éclatant, l'odeur du café fraîchement moulu vient torturer l'estomac vide. Les effluves flattent les commissures légèrement roses. Celles qui s'agrandissent en un franc sourire lorsque la silhouette de la procureure apparaît parmi les quelques clients matinaux. Les papillons emportent la poupée, comme si l'esprit s'envolait, impatient de retrouver la femme penchée au-dessus de son calendrier. Max, tu redeviens cette gamine. Celle aux grands yeux curieux. Des nimbes fascinantes, tu réclames qu'elle t'encercle. Une simple étreinte pour la môme dans son rêve éveillé.
« J'croyais que les affaires c'était jamais avant le petit-déjeuner ! »
Les sourcils se froncent sur le visage qui se pare d'un chagrin imaginaire, les mains croisées sur la poitrine avant que tu ne t'installes en face d'elle. Les ridules amusées trahissent cette légèreté qui te berce, Max, dans ces rares moments où les artifices s'effacent. Le menton dirigé vers le serveur qui s'approche. C'est un double expresso qui s'invite en haut de la liste, accompagné d'un de leur croissant exquis, digne de ceux qui se dégustent en France, puis d'une coupe de fruits frais.
« Je meurs de faim, pas toi ? Et j'suis tellement contente de te voir, Jean ! »  
Les timbres de la voix tirent vers des notes aigües. La gamine est insouciante, se moque de toutes les conséquences. Mais, Max, les dégâts causés finiront par te rattraper. Ils viendront t'enterrer quand les anges auront fini de te sauver.    

_________________
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- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
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