hands to myself (mason)

hands to myself ★ mason
le rêve n'en était pas un. il l'a peut-être compris trop tard wyatt. gémissements honteux mais qui ont dépassé la barrière des pulpeuses délicates de mason. et s'il avait été à sa place, il se serait sûrement excusé avant de disparaître. parce qu'il le peut. mais mason n'a pas la chance de le pouvoir. jambes qui peinent à suivre, même s'il le désirait au plus profond de lui. wyatt le sait et le comprend. yeux verts qui fuient les siens et il semble mourir de l'intérieur, sans qu'il ne puisse l'en empêcher. stop. répété plusieurs fois, comme pour faire cesser le tout. et la voix se casse un peu plus à chaque syllabe. rien n'est répondu, il n'y a que le plaid qui est déposé sur lui. c'est une réponse comme une autre, la seule qui puisse réellement aider un peu. it can't. surprise masquée aisément, wyatt qui a peur de comprendre quelques secondes. et il le voit qui craque, perles salées qui ne font plus qu'illuminer ses orbes. elles dévalent ses joues rosées et wyatt, il se sent désolé.

coeur serré face à cette scène, il hait ce que mason traverse et sa propre impuissance. la colère, la honte dans sa voix. il ne l'a jamais ressentie, ni n'a vécu cette situation. et il n'ose pas le couper, préférant entendre sa voix que ses silences. s'il parlait, c'est qu'il était là avec lui. pas comme cette fois là. immobilité des lippes et du battant, accroché à celles de mason. il voit le garçon disparaître sous le plaid et son premier réflexe est de l'enlacer, après quelques secondes d'un silence lourd et d'un mason disparu. grands bras qui serrent le plaid et son occupant. il ne cherche pas à le lui enlever, il se contente de caresser ses cheveux et de laisser des shhh tenter de combler le vide. « won't you look at me in the eye ? » qu'il souffle après de longues minutes à tenter de calmer mason et surtout l'âme en peine. il n'était pas certain que se rapprocher de lui aidait mais que faire d'autre, il n'en savait rien. il ne pouvait pas (ne voulait) le laisser seul. wyatt a peur au fond, que cet incident ne le mène qu'à ce chemin déjà emprunté. il veut que mason vive. « i wanna see you. » soufflé la voix plus faible, presque un murmure. mille mots ne valaient sûrement pas la chaleur de ses bras, peut-être aussi qu'il n'avait jamais été de ces poètes aux bons mots.

@mason king

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hands to myself ★ mason
Il se sent prisonnier et vulnérable, entre le souvenir de ses gémissements et son état fiévreux, son incapacité à bouger d’un pouce alors que ses jambes se font encore plus capricieuses qu’à l’habitude. Etait-ce là son corps qui se vengeait des sévices qu’il lui a causé, une revanche des membres sur leur maitre parce qu’il leur avait ôté toute vigueur ? La fuite était impossible et bien que l’homme face à lui n’avait rien d’un prédateur, Mason a le sentiment d’être une proie incapable de faire quoi que ce soit, si ce n’est courber l’échine face à son funeste sort ; celui de se laisser consumer par la honte et la rage, ses faiblesses mises à nue comme jamais et les larmes qui s’échappent des émeraudes humides, les rougeurs se pavant autant sur ses pommettes hautes et creuses que les contours de ses yeux. Comme fuir est impossible, Mason se contente de disparaître sous le lourd plaid, reconnaissant de ce voile qui lui offre un semblant d’intimité. Wyatt est toujours à ses côtés, sa présence plus imposante que jamais. Ses bras l’entourent et c’est différent des autres fois où le but est de l’aider à se déplacer d’une pièce à l’autre, à cet instant c’est dans une étreinte qu’il le submerge et Mason peut entendre son souffle de là où il est terré. « Why, so that could laugh at my face ? » persifle-t-il sous un sanglot. Mais Wyatt ne se moquera jamais de lui, au contraire, ce n’était pas un de ces camarades de classe qui ne connaissait aucune pitié, pas un de ceux qui l’avaient traité de bon à rien, pas même à se tuer. Il n’était pas un enfant comme lui, il ne lui rira pas au nez. Il en avait conscience, seulement, se laisser amadouer était une bien plus difficile tâche.  
La paume réfugiée contre ses cheveux est tendre et chaude, elle le rassure autant que les murmures bas de cette voix grave. Les larmes ne tarissent pas pour autant,  peut-être même qu’elles sont plus bruyantes parce que c’est un exutoire qui lui permet enfin de relâcher une pression qui date de bien plus longtemps qu’aujourd’hui. « It’s not normal, i’m so ashamed. » bredouille-t-il contre le torse de Wyatt, sans avoir réalisé que son corps s’était penché contre le sien, que son poids reposait un peu plus sur lui. Il n’y avait rien de normal à se sentir ainsi aux côtés de l’homme de sa sœur, qu’importe ce qu’ils auraient pu partager pour un instant, des années de cela. D’autres minutes passent avant qu’il n’ose révéler son faciès ravagé à l’homme, le levant vers lui telle une offrande. « What do you want to see ? » Son malaise, son dégoût, sa peur, son désir également, tout était limpide dans ses yeux clairs. Qu’est-ce que Wyatt voulait voir en lui ?



@wyatt reed

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hands to myself ★ mason
il le voit qui s'écroule peu à peu. mason si vulnérable pour ses seuls yeux. il ne pourra jamais se dissimuler entièrement, seulement sous le plaid qu'il pose sur lui. seule échappatoire, la situation qui ne devait pas durer. et wyatt entend les larmes. triste mélodie qu'il n'aime pas. humidité des perles contre lui, du moins c'est l'impression qu'il a. tout semble plus bruyant qu'il y a quelques secondes, mason qui cède totalement face à lui. forte étreinte dont wyatt ne veut pas se défaire. pas maintenant que son esprit crie. il devrait pourtant s'éloigner parce qu'à trop se rapprocher, il pourrait s'accrocher. à mason et aux minces espoirs qui ont terni sa belle vie de couple. il n'a pas le droit de tout gâcher, wyatt. briser des coeurs, pas le sien mais celui des autres. souffle qui se pose contre mason, à travers le tissu. et la question est sonnée, wyatt il ne répond pas. il sait que c'est la colère qui le fait parler, peut-être même une expérience passée. à vrai dire, il n'est même pas certain de connaître l'ampleur des dégâts. ce qu'on a pu dire à mason ou lui faire ressentir. il ne se moquera pourtant jamais de lui. jamais sur ça.

nul besoin de le dire à voix haute, mason le sait. c'est une évidence à ses yeux. regard adulte posé sur le garçon et surtout le fait que ce n'était pas dans son caractère. gestes doux, des caresses abandonnées contre les cheveux du plus jeune. des chuchotements qui se veulent rassurants, couverts par le bruit des larmes et d'un château de cartes qui s'effondre. et wyatt, il ne peut s'empêcher d'être heureux quelques secondes. c'est lui qui l'a dans les bras alors qu'il craque. c'est lui qui pourra essuyer les perles salées, l'aider. il a tellement envie de le voir sourire qu'il en crèverait. et la voix de mason résonne à nouveau, troublant le silence déjà bien installé ; hormis les pleurs. « don't. » voix grave qui se veut délicate. les corps qui se collent sans qu'ils ne réalisent au début. réactions naturelles qui prennent le dessus, eux qui se complètent. aiguilles qui tournent et finalement, mason s'offre à lui. visage relevé et ses yeux qui rencontrent les émeraudes devenues un peu rouges. question qui résonne. que voulait-il voir ? la réponse était simple. « you. » ambiguité des mots, autant que du coeur. il ne sait pas ce qu'il ressent à l'instant présent. peut-être valait-il mieux faire taire les pensées et battements traîtres. ses pouces se ruent sur les joues de mason. larmes qui sont essuyées d'un revers. « much better. » qu'il souffle, défaisant un peu leur étreinte pour le laisser respirer, aussi pour dissimuler le battant troublé.

« what do you see ? » qu'il se prend à dire après que la contemplation ait duré. les yeux dans les yeux, puisqu'il avait regardé mason pour tout voir de lui ; il pouvait le faire aussi. tension du myocarde qu'il essaie de faire taire, ses lèvres ne souhaitant que former un sourire compréhensif. wyatt, il doit rester ce monsieur parfait crée depuis longtemps.
 
@mason king

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hands to myself ★ mason
Dans leur silence, il n’entend plus que ses sanglots étouffés, il tente de les embaumer sous le plaid mais tout est vain, Wyatt est bien trop proche de lui pour qu’il ne l’entende pas, ses bras le retiennent en une étreinte robuste et Mason s’y écroule avec désespoir, parce qu’il est incapable de mieux. De plus. Il entend tous les bruits, jusqu’au plus imperceptibles, la respiration de Mason, les battements erratiques de son propre cœur, même la douleur de ses jambes semble avoir une voix à présent. Sa peur aussi est assourdissante, elle témoigne de l’appréhension ressentie à la pensée de déceler un rire moqueur dans le ton de Wyatt, il avait beaucoup avoir conscience que ça ne viendra jamais, il l’attend malgré tout. Wyatt était bien trop mature pour ce genre d’agissements, il ne devait même pas y penser, mais ça n’empêchait pas les flots de son esprit de se déchainer horriblement.
Wyatt se fait de plus en plus tendre et rassurant, et au final, les fruits de ses efforts sont récoltés et Mason finit par immerger sa tête bouclée de sa cachette et lui faire face, du mieux possible. Il était incapable de soutenir son regard trop lentement, bien que ses yeux soit trop voilés pour que sa vision soit des plus claires, presque une bénédiction, il ne pouvait pas détailler ainsi le beau faciès devant lui et l’éventualité d’y lire la moindre expression d’horripilation. Seulement, si Mason avait pris la peine de porter une attention sur ce visage avenant, il n’aurait voulu que la chaleur irradiante, pas une once de moquerie ou de sentiments négatifs.
You.
Ça n’avait rien d’une réponse, ça ne voulait rien dire. Et les émeraudes se font plus confuses face à l’océan calme. Une éternité depuis qu’ils se sont permis d’être aussi proches, bien que ça n’ait pas entièrement été fait par choix. La main de Wyatt est fraîche et réconfortante contre le derme rougi de son visage, elle lui ôte quelques perles et il se retrouve hypnotisé par chaque geste. Un son d’agacement plus enfantin et fidèle à sa personne lui échappe au souffle de Wyatt, levant les yeux au ciel un instant. Le froid revient quand l’étreinte se fait moins ferme. « I see that i have a boner ‘cause of my sister’s husand and there’s nothing normal about that. » commence-t-il, le ton plus sec et acerbe, les mots de Wyatt n’y changeront rien. Il ne pouvait pas prétendre que c’était des choses naturelles, encore moins quand ses sens ne s’étaient plus ainsi éveillés depuis sa tentative raté. « I see a man who’s trying to be helpful but, really, he’s just making things worst. » continue-t-il, ses paupières humides se fermant pour une seconde, le temps pour lui de ravaler ses larmes et les poussières de sa fierté.

« I’m tired of being like this, and of everything. And you’re just making me feel more like shit, fuck. » Ses doigts remontent jusqu’à ses cheveux, les phalanges entourent fermement les mèches bouclées sur lesquels il tire douloureusement, dans l’espoir de faire oublier celle de sa honte. Non, Wyatt ne faisait rien pour aider, tout n’était que pire à cause de lui. Il s’était détaché de la vie et Wyatt la lui refaisait apprécier, autant que détester davantage, et son gosier craque en un énième sanglot, visage dissimulé sous ses bras alors que la pression de ses doigts se fait plus fort. Ses jambes traîtresses décident enfin de lui offrir un semblant d’autorité, se laissant traîner jusqu’à lui, pour qu’elles ne reposent plus sur Wyatt.

@wyatt reed

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hands to myself ★ mason
tendresse qu'il mettra sur le dos des pensées envers son épouse. mason était son frère et il se devait de le protéger. version officielle dans sa tête, qui calmera son coeur. et il voudrait tellement que ce soit vrai. wyatt, il continue pourtant de se mentir. c'est lui qu'il voulait voir. confession faite, aussi vague soit-elle. il n'était même pas certain du sens de ses propres mots. il essuie les larmes avec douceur, ne voulant plus les voir ravager ce si joli visage ; pourtant si triste. il ne pouvait pas lui en vouloir. évidence même parce que sa vie avait changé et que cet embarras, il ne l'aurait pas connu avant. mille facteurs l'en auraient empêché. mason, pris au piège. lui qui ne désire que calmer la tempête mais il fait pire, wyatt. et les faits sont répétés. ton sec. nothing normal about that. pouvait-il le contredire ? mason ne semblait pas enclin à accepter qu'il le rassure. wyatt était pourtant incapable de s'offusquer ou de s'énerver face à cela. et le second flot de paroles se fait plus assassin. vérité pourtant et il le sait. making things worse, contre son gré. wyatt aux bonnes intentions mais peut-être que s'approcher mènerait plus à leur perte qu'autre chose.

« i'm sorry, i probably should've left you alone. » soufflé après que les émeraudes se soient refermées un instant. mason essayait de garder son calme et il le sentait. il ne fallait plus rien dire pour dédramatiser, ni minimiser les choses. pourtant, mille idées hantaient son cerveau. wyatt, il voulait tellement que tout soit normal entre eux. les mots de mason le brisent, comme cette première fois où il l'avait vu amaigri sur son fauteuil. l'effet lui paraît d'autant pire qu'il n'y a pas d'autre bruit. la voix du garçon prend le dessus sur le reste, il n'entend que lui. depuis longtemps. « i know you're tired. » simples mots alors qu'il le regarde tomber, encore. larmes qui coulent encore et finalement, mason réussit à déloger ses jambes loin des siennes. silence de quelques instants. « but mason, you don't have to handle everything on your own. » réflexion d'adulte, lui aussi avait appris à ses dépens que c'était impossible. le sourire se fait plus résigné. il ne pourrait jamais changer les choses avec des simples mots et du réconfort. il voulait lui donner plus. faire disparaître ces viles sensations, faire taire les voix qui lui disaient qu'il était inutile. parce qu'à ses yeux, mason était unique ; grand soit le sens qu'il pouvait donner à ce mot.


@mason king

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hands to myself ★ mason
« No kidding. » persifle-t-il plus sèchement qu’il ne voudrait, plus froidement que ses pensées, mais c’était ainsi, depuis ses premiers jours dans la grande maison, il n’avait cessé de répéter à quel point il n’avait qu’une seule envie ; celle d’être seul. Mais on n’a jamais accédé à ses nombreuses requêtes, jamais écouté, parce qu’il était dangereux de le laisser seul et qu’on ne savait pas ce qu’il pourrait faire s’il était laissé sans surveillance. La solitude était la seule chose qu’il avait supplié d’avoir sans jamais y arriver, si ce n’était pour les rares nuits de sommeil parce que sa sœur et Wyatt avaient aussi besoin de dormir, bien que parfois il se demandait s’ils n’avaient pas les oreilles collés aux murs, alertes du moindre bruit suspect. « I’m sorry. » balbutie-t-il malgré tout sous les larmes et son visage caché, presque une plainte qu’il a du mal à murmurer. Au final, Wyatt ne voulait que bien faire même s’il faillait magistralement. Tout n’était que bonne intention et il n’était pas fautif de l’émoi qu’il causait, pas directement. C’est lui qui avait des pensées malaises, lui qui se retrouvait troublé par ce regard trop bleu jusqu’à s’en sentir vaciller.

Le silence ne se trouble que des paroles de Wyatt et il l’écoute comme il peut, tente de préserver ses pensées sous les larmes et les sentiments conflictuelles. « I don’t trust people, not anymore. » Pas complètement un adulte, mais il ne se voit plus tendre la main vers quiconque, il ne se fait même pas confiance, alors accorder cette chance à d’autres était impossible. « Help me get back to my room. » murmure-t-il finalement après avoir essuyé d’autres relents humides de son visage, le crâne tout aussi douloureux que ses jambes. Journée à oublier, comme tant d’autres.



@wyatt reed

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