hands to myself (mason)

hands to myself ★ mason
matinée solitaire. le réveil n'est pas sentimental, le lit vide de toute présence hormis la sienne. il n'y a que ce parfum qu'il connait trop bien, les draps froissés de l'autre côté. les yeux sont ouverts sereinement, wyatt il ne travaille pas. plaisir d'avoir du temps pour soi, même s'il ne savait pas forcément quoi en faire. la vie est étrange depuis qu'ils ne sont plus qu'à côté. situation qui tord son coeur, peut-être vibre t-il. wyatt, il ne sait pas. grand corps relevé et puis le breakfast est cuisiné. roi de la cuisine, le bacon grillé qui révèle sa délicieuse odeur. les oeufs et les toasts viennent rejoindre la sublime danse. et wyatt, il pense à faire une seconde assiette. il ne sait jamais sur quoi tomber avec lui. mason est un trouble. du quotidien, de sa vie de couple et de son coeur. il n'explique pas ces implosions qu'il ressent.

et c'est en abandonnant les assiettes sur le comptoir qu'il va toquer délicatement contre la porte. évidemment, wyatt l'entre-ouvre pour vérifier que mason est bien là. le regard qu'il croise l'intrigue, comme toujours les orbes du garçon le fascinent. « made breakfast, you're in ? » mais ce n'est pas une réelle interrogation. il pousse le fauteuil en sa direction, quémande silencieusement qu'il vienne prendre le petit-déjeuner ; ou brunch avec lui. délicates attentions sûrement étouffantes, wyatt qui prend ses distances et le laisse venir à lui. persistance insupportable, il le sait. mais si mason ne venait pas, il irait le chercher lui-même. et alors qu'il termine d'installer la table, que la poêle refroidit ; il l'attend. sa voix ne tarde pourtant pas à retentir dans la maison vide et entièrement masculine ce matin. « right, you have this massage thing this morning. » qu'il commence à dire, ses yeux ayant rencontré les feuilles aimantées au frigo. et l'idée lui vient, parce qu'aujourd'hui sa femme ne pourra pas aider mason. il n'y a que lui, lui et sa trop grande bonne volonté. homme mensonger mais sincère à la fois. « i'll do it for you. » qu'il se prend à dire, ne demandant pas la permission. sourire fleurissant sur ses lèvres alors les questions s'amassent dans son esprit. la proximité était meurtrière.

@mason king

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hands to myself ★ mason
C’est une douleur familière qui le force à quitter le monde des songes, son corps qu’il désire tourner dans son sommeil mais ses jambes qui refusent d’obéir, le mouvement un peu trop brusque et directement, ses membres crient leur agonie. Mason ouvre les yeux, il a l’impression que c’est à peine l’aube en remarquant les rayons encore timides et frais du soleil derrière les grands rideaux. Sa main descend doucement le long de sa jambe, il essaie d’en tapoter doucement la surface comme pour faire oublier la douleur, avec plus ou moins de succès. Ce soir encore, il n’avait pas bien pu dormir. Ce qu’il donnerait pour une bonne nuit de sommeil, une dont il ne se réveillerait jamais serait tellement idéal. Il resté ainsi éveillé un moment, avant que la fatigue ne dépasse la douleur et qu’enfin il close de nouveau les yeux. Il ne sait pas combien de temps passe avant que la voix de Wyatt ne vienne perturber le silence ; rauque et grave, le frisson est presque inévitable et il ouvre lentement les yeux pour tomber sur le regard océan. Wyatt est toujours sur une ligne fragile, entre le respect de son intimité et l’envie de franchir toute distance, lui semble-t-il. Comme à cet instant où il se permet de passer la tête à travers l’embrasure de la porte, sans pour autant s’approcher de lui avant de le voir réveillé.

« I don’t want to eat. » Et ses longs doigts viennent cacher son visage, il ne veut pas d’un petit-déjeuner copieux, pas même penser aux délices dont sont capables les mains de Wyatt, il a seulement envie de disparaitre. Il entend le rouleur révulsant du fauteuil qu’on approche de lui et de nouveau, les yeux se retrouvent derrière l’espace entre ses doigts. Mason soupire, presque résolu. Wyatt lui tourne le dos, retour en cuisine et il a du mal à détacher son attention de la silhouette qui s’éloigne, fasciné comme au premier jour par ce qui lui était interdit. Injustice. Il se lève avec difficulté et l’une de ses jambes, plus valide que l’autre, repousse avec violence le fauteuil au plus loin. A la place, il s’accroche à sa béquille et son autre main tient la rambarde. Toute la maison avait rapidement été sujette à quelques modifications afin de lui faciliter un peu plus l’existence. Le trajet jusqu’à la cuisine est aussi infernale qu’interminable et Mason s’écroule sur la chaise haletant, il tente malgré tout de préserver sa respiration saccadé le plus bas possible. « Don’t bother, i can do it myself. » murmure-t-il en trempant les lèvres dans le jus d’orange, c’est tout ce qu’il se sentait apte à prendre et ça lui évitera les regards emplis d’une inquiétude dégoulinante de Wyatt. « Is it really going to be to just you and i, today ? » Il n’est pas certain d’apprécier la perspective, il n’aimait pas qu’ils soient seuls.

@wyatt reed

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hands to myself ★ mason
il ne sait jamais quoi penser de leurs moments à deux. il y a toujours le danger qui guette, sans qu'il ne puisse faire disparaître cette impression. et mason ne semble jamais ravi de sa compagnie. comme un fossé entre eux qui persiste ou simplement ce que le silence tait. il dit ne pas vouloir manger mais wyatt n'en écoutera rien. il le devait, évidence à ses yeux. il essaie d'aider et ça ne marche sûrement pas mais un jour, l'équilibre existera. retour dans la cuisine, derniers préparatifs. époux presque modèle, si seulement des pensées particulières ne hantaient pas son esprit. si seulement, tout était vrai. et wyatt entend un bruit familier. les roues du fauteuil ne grincent pas, c'est la canne avec laquelle mason continue de se déplacer qui rentre en collision avec le sol ; à mesure qu'il avance difficilement jusqu'à la table. il ne dit rien, non il ne commente pas le choix du garçon. wyatt, il poussera toujours le fauteuil en sa direction ; en espérant que mason arrête de se compliquer la vie. il comprenait tout de même son entêtement. accepter n'a jamais été facile.

souffle un peu plus fort qu'il ignore, tant mason fait tout pour qu'il ne s'entende pas. offre refusée, pour une raison qu'il ignore. évidemment, wyatt ne cédera pas. sa femme lui ferait sûrement une réflexion si elle l'apprenait. « it's not as if i have something else to do. » qu'il réplique simplement, ses yeux azurs se posant sur mason. café qu'il déguste et la vision de mason lui fait se verser du jus d'orange à son tour. assiettes bien garnies, même s'il doutait que le nouvel occupant soit aussi enthousiaste que lui. « yeah, i'm afraid. » léger rire qui s'échappe. « do you mind ? » questionne t-il, entre deux bouchées de bacon. peut-être que d'un côté, cela ne l'arrangeait pas non plus. il fallait contrôler ses attentions, ignorer l'évidence. « i can take you out if you want to. » loin de la maison, là où leur solitude n'existerait plus. compromis qu'il cherche, ses yeux ignorant mason quelques instants pour se concentrer sur la table.

@mason king

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hands to myself ★ mason
Mason n’est jamais ravi d’avoir de la compagnie, ce n’était pas contre Wyatt personnellement – ou peut-être que si, parce que les souvenirs de ce qui auraient pu être une dérive entre avant le jour de mariage persiste parfois dans l’ombrage de ses pensées, mais il préfère simplement la solitude au bruit autour de lui. Il aurait préféré en profiter un peu aujourd’hui, loin de Wyatt et de sa sœur, de leur affection étouffante, à sans cesse être là à s’inquiéter et lui faciliter la vie, comme s’il était un enfant. C’est surement ainsi qu’ils le voient tous, un enfant indésirable qu’on a imposé dans leur routine déjà bien rangée. Sa sœur a beau assuré qu’elle aime l’avoir à ses côtés, il pense parfois deviner un pli agacé au-dessus de son front. Tout n’est que fruit de l’imaginaire, mais Mason ne voit que ce qu’il souhaite. Après tout, il n’a toujours été que la pièce rapportée, pas une dont on avait réellement besoin pour le puzzle. Il était complet sans lui.
Mais Wyatt sème parfois le doute, et il déteste ça. Dans le regard océan, il ressent de la sincérité, seulement, il peine à le soutenir. Il ne pouvait pas laisser son cœur pulser pour un autre, pour un homme ; celui de sa sœur. Il ne pouvait pas fermer les yeux et imaginer ce qu’ils auraient été s’il avait accepté plus qu’un verre ce fameux soir.
Cet anneau aurait-il orné son doigt aujourd’hui ? Ses jambes seraient-elles fonctionnelles ?
Tais-toi.
Qu’importe, réellement. Il n’y avait rien à défaire.
Il n’était plus le même de toute façon, les pommettes creusées, le visage livide et le corps chancelant. Plus rien pour lui.
Mason trempe finalement les lèvres dans un verre de jus d’orange, espérant ainsi ne pas subir les remontrances de Wyatt, c’était au moins ça. « Whatever. » souffle-t-il finalement, ne se sentant pas l’envie de s’opposer davantage, pas de si bon matin. Il continue en un haussement d’épaules, il n’avait pas tant le choix s’il n’y avait plus qu’eux dans les lieux. Il ne pouvait décemment chasser l’homme de sa demeure. « No, it’s okay, i don’t like being outside. » Reniflement perceptible, presque dédaigneux alors qu’il pique les morceaux de bacon du bout de sa fourchette sans que les mets ne trouvent merci contre son palais. Il déteste être dehors, les regards des autres. « And i don’t mind that it’s just us, don’t worry. » souffle-t-il finalement en reposant sa fourchette sur la table, sans avoir touché quoi que ce soit. Tentative de psychologie inversée, peut-être que s’il se persuade qu’il n’était pas dérangé par cette présence trop imposante, alors tout deviendra réel. « Thanks for the meal. » murmure-t-il par la suite, la politesse nécessaire alors qu’il se redresse tant bien que mal de la force de ses bras et se traine jusqu’au canapé.

@wyatt reed

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hands to myself ★ mason
doit-il être heureux ; question qui résonne dans son esprit. peut-être qu'il devrait se réjouir d'avoir mason à ses côtés pour une simple journée, l'intimité permettant de lui demander tout et n'importe quoi. sa curiosité quant à lui ne semble pas être limitée. wyatt, il se demandera toujours ce qui se passe sous les boucles châtains. air blasé quotidien, dans la voix et les gestes. mason qui ne respire pas la joie de vivre mais personne ne peut lui en vouloir. poussé vers la sortie, vers ce foyer dont il ne connait rien. ils n'ont partagé qu'un peut-être il y a plusieurs années. aujourd'hui, les possibilités sont réduites. il y a l'anneau majestueux qui trône autour de son doigt. et il assure ne pas aimé être à l'extérieur. il est différent de lui mais quand était-il avant ? wyatt et lui auraient peut-être pu s'entendre, dans une autre vie.

la nourriture est tout de même consommée, de quoi le faire sourire. wyatt, il se satisfait du peu que mason lui offre. il s'apprête à répondre lorsque la voix du garçon s'élève à nouveau dans la pièce ; troublant la dégustation du bacon qui croustille contre les palais. « i got afraid for a minute. » qu'il confesse, même si ce serait légitime. il y avait entre eux des choses si évidentes que personne n'oserait les dire à voix haute. « anytime. » un simple mot renvoyé face aux remerciements, qu'il n'espérait même pas. autant que quelqu'un profite de ses talents aujourd'hui. il voit mason qui s'avance jusqu'au canapé, force des bras seulement. et il ne peut s'empêcher de haïr cette vision pour lui. de vouloir lui rendre sa mobilité, même s'il en est incapable. ce n'est pas de la pitié, juste un garçon brisé dans son champ de vision. c'est étrangement intolérable. et wyatt, il le laisse seul quelques minutes. il débarrasse et range un peu ; nettoyage succinct avant qu'il ne le rejoigne. netflix on. il se pose sur le canapé, à ses côtés et frôlant les limites. « what are you watching ? » qu'il demande, ses mains osant se poser sur les jambes de mason. il ne demande pas son avis, sachant qu'il doit s'occuper de lui ainsi. massage qu'il a vu sa femme faire autant que les docteurs. il est certain d'y arriver. « just watch, you won't even notice me. » ironie puisque ses mains semblent gigantesques contre ses jambes et que malgré sa bonne volonté, son imposante stature ne lui permettrait jamais de disparaître.


@mason king

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hands to myself ★ mason
Journée solitaire, à deux, il n’avait pas réellement le choix et il ne pouvait que s’en contenter, accepter parce que c’était bien plus facile que de s’agacer de la présence dans l’homme dans les lieux et du silence dont il ne profitera pas vraiment. Ce n’était pas une si mauvaise chose, quand on y pensait. Entendre les paroles de Wyatt, c’était oublier un tant soit peu toutes les pensées moroses qui lui accaparaient l’esprit, et plus que tout, l’évidence qu’il ne pouvait en exaucer aucune dans sa situation. Ses jambes ne le porteraient plus jusqu’au haut d’un toit pour retenter l’expérience de la chute libre, et tous les médicaments ou objets dont il pourrait user était hors de son atteinte. Mêmes les pilules de son traitement lui étaient accordées au goutte-à-goutte, la confiance n’était pas à mettre entre ses paumes. Il ne leur en voulait pas, au fond, Mason, ils avaient raison. Parce qu’il sait qu’il ne reculera pas devant la moindre opportunité.
Il grignote à peine le petit-déjeuner préparé avec attention, et rejoint difficilement le canapé après un dernier remerciement. Mason n’avait que cette forme de politesse à offrir, parce qu’il était incapable d’aider à faire quoi que ce soit d’autre, encore moins à ranger. Et il entend le bruit de la vaisselle et les pas de Wyatt dans la cuisine alors qu’il tente de se concentrer sur l’écran. Application netflix qu’il ouvre et son regard qui dérive sur les nombreuses possibilités, sans qu’aucune ne fasse réellement vibrer son envie.
Les minutes passent alors qu’il a choisi une série fantastique et rapidement un poids tombe à ses côtés, le parfum musqué de Wyatt vient l’embaumer. Et il déteste son parfum.
Il déteste la manière qu’à son corps de vouloir se pencher vers lui et en humer davantage. Il n’en avait pas le droit, encore moins le désir.
Mason s’en persuade.

« I’m not sure, i just put the first show that didn’t seem too bad. » réplique-t-il, le détachement de sa voix devenu familier sans qu’il n’ose tourner le visage vers l’homme. Mais la main sur sa jambe le surprend, la paume chaude entoure sa cuisse et c’est une sensation étrange, en désaccord avec son épiderme glacé. « I will most likely notice the pain. » murmure-t-il presque ironique, pourtant il aide Wyatt, fournit un bref effort pour lever les jambes et les poser au-dessus de ses genoux pour lui faciliter la tâche. Il se décide à garder les yeux fixés sur la télévision et utiliser la série comme distraction. La douleur vibre légèrement mais ça ne dure pas, rapidement le confort de sentir ses muscles se détendre s’impose et son regard traitre se décide à glisser sur son beau-frère. Il tombe sur les paumes imposantes qui semblent engloutir ses jambes à chaque mouvement. Wyatt bien trop grand, Wyatt qui éveille en lui ce qu’il pensait à jamais endormi. Ce n’était pas encore perceptible, lui-même ne s’en rendait pas compte. Il y’a juste la télévision d’abandonner, parce que Wyatt était plus magnétique que la moindre onde. Il y’a juste ses lèvres qui s’entrouvrent en un gémissement à peine coupé, quand les mains remontent le long de ses jambes. Un bien-être inavoué alors qu’il se laisse aller.



@wyatt reed

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hands to myself ★ mason
pas d'ambitieux projet pour aujourd'hui. rien de particulier à faire, si ce n'est voguer. aller là où le vent l'emmène. wyatt qui suit le mouvement, le crée peut-être plus lorsqu'il s'agit de mason. l'autre n'initie rien, se laisse vivre ou mourir. il n'en savait pas grand chose. mystères qui se dissimulent aisément derrière les yeux verts sous sa lumière. et il ne cherche pas à comprendre lorsqu'il le remercie avant de s'éloigner. il laisse faire wyatt. il s'occupe, presque homme abandonné avec vaisselle et restes à ranger. il finit toutefois par s'en sortir et il le rejoint. que mason le veuille ou non, il sera à ses côtés. l'immense corps assis à côté du sien, semblant minuscule même si c'était loin de la réalité. il se fait imposant, persistant et sûrement ennuyant. cela n'a toutefois aucune importance. wyatt, il préfère être une nuisance qu'un simple fantôme. il n'aime pas l'idée de l'abandonner à son triste sort, de le traiter différemment parce qu'il est devenu différent. il n'a plus le regard qu'il a croisé il y a bien longtemps. la flamme n'étincelle plus, tout semble terne et mort ; égoïstement, il voudrait raviver le brasier sans s'avouer la raison.

mains qui se posent sur le corps du garçon, jambes prises d'assaut puisque les muscles doivent être massés. pas de permission à demander, il sait que le garçon serait capable de dire non. il s'évertue à refuser l'aide. il faut forcer les choses et wyatt l'a compris après avoir essuyé de nombreux refus. « i thought you'd be more picky. » réponse rieuse, son visage s'illuminant d'un sourire à moitié moqueur. il regarde les premières images avec lui. wyatt, il promet qu'il se fera discret. c'est pourtant faux mais ils le savaient tous les deux. et les mots de mason sont étrangement drôles. ironiques certes mais note d'humour bien présente. wyatt se trouve pourtant fier. « i'll be gentle, no worries. » que les pulpeuses soufflent avant que les mains ne se mettent au travail. attention triplée, la concentration aussi. massage qui commence, muscles qui se ravivent sous ses doigts. et les minutes défilent, il se prend lui aussi à écouter la série et à jeter des coups d'oeil rapides sur l'écran. il évite le visage délicat de mason, conscient que cela ne devait pas être des plus agréables. il est pourtant bon au niveau des gestes. et il croit entendre un son familier qui force un frisson sur sa peau. il n'arrête pourtant pas de masser la peau tendre, cela ne devant être qu'une illusion due à la série. wyatt, il le croit. il ne réalise pas le chaos qu'il crée par sa proximité. « you don't seem to hate it. » qu'il dit, n'ayant entendu aucune plainte. ses yeux se posent finalement sur mason. « i guess i'm pretty good at it. » rajouté, un sourire aux lèvres et l'innocence dans les yeux. il n'avait pas encore réalisé la situation, ni même son ampleur.

@mason king

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hands to myself ★ mason
« I’m really not, there’s noting much that interests me. » réplique-t-il, le ton le plus nonchalant possible, comme pour faire sonner les paroles comme un simple échange et non le témoignage qu’il s’était déjà fait à l’idée de tout laisser derrière lui au moment du saut de l’ange il y’avait quelques mois, et depuis, le temps n’avait pas été suffisant pour qu’un intérêt pour la vie renaisse, pour les choses ou les personnes. Evidemment, il y’avait sa sœur, il y’avait Wyatt, mais après ? Est-ce qu’ils valaient le coup de continuer d’exister, simplement pour être à leur côté ? Et les pensées poussent son regard à tomber sur l’homme à ses côtés, à sentir un peu plus ses larges paumes engloutir ses membres sous leurs pressions.
Plus que tout, Wyatt ne lui donnait qu’envie de disparaitre un peu plus, de se transformer en un réel mirage ou souvenir, parce que l’interdit faisait battre son cœur et qu’il ne l’aura jamais.
Pas qu’il le voulait.
Pas que ça change grand-chose à leur situation.
« Alright. » le murmure s’échappe face aux rassurances du plus âgé et il glisse son attention sur l’écran, comme pour se préparer d’avance à la douleur qui surviendra rapidement dès qu’on le touchera. Peut-être aussi pour taire le flot de pensées et d’images qui le taraudent irrépressiblement, étaient-ce les mêmes mots qu’il soufflait à l’oreille de sa sœur le soir quand il amenait son corps vers le sien ? Mason s’en déteste, il tente de tout taire, tout oublier, tout effacer. Le cœur traitre envers les siens. Les paumes continuent leur labeur, elles font revivre les muscles sous la pression des doigts qui les entoure et Mason se surprend de la douleur quasi inexistante, Wyatt étant aussi doux qu’il l’avait promis. Il s’oublie dans le contact qui perdure des secondes et des minutes. La voix de Wyatt vient de nouveau percer le silence et Mason ne sait pas quoi en penser, parce qu’il y’avait de l’innocence dans le regard mais les mots semblent là pour narguer. « Just stop talking please. » Yeux levés au ciel pour signaler son agacement et le massage continue. Les mains de Wyatt ne cessent de monter et descendre, palper les muscles affaiblis, la série ne l’intéresse plus, il n’y a que cette sensation, les frissons qu’il n’avait plus connu depuis des mois, certain de ne même plus en être capable. Seulement, c’est bien là, la chaleur se propage jusqu’au creux de son bas-ventre, et un son plus bruyant que les autres se déverse de ses lèvres, mélange étrange entre un hoquet de surprise et un gémissement rauque. « Fuck. l’injure est mordillée contre sa lippe. I’ve had enough, you can stop now. » balbutie-t-il sans pouvoir réprimer les relents honteux de sa voix, il tente de ramener ses jambes vers son corps pour dissimuler son trouble apparent mais c’était peine perdu. Ses jambes ne lui obéissent pas, encore plus récalcitrantes que d’habitude après avoir été autant détendue et les rougeurs marquées de ses pommettes témoignent de son inconfort, incapable de porter le regard sur le plus âgé. Son cœur continue de bourdonner douloureusement dans sa cage osseuse, il entend son souffle hachuré sous les larmes de rage qui menacent de tomber.


@wyatt reed

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hands to myself ★ mason
réplique qui le peine, s'il pouvait se l'avouer. wyatt, il n'aime pas le manque d'intérêt dans la voix de mason. la façon nonchalante qu'il a de dire les choses, comme si quelqu'un d'autre vivait dans son corps. qu'il n'était plus rien, qu'une étoile qui ne brille plus dans le ciel noir. et à cela, il ne trouve rien à redire. il se concentre sur ses gestes. la peau délicate n'est pas à briser, ni à agresser. wyatt allie douceur et fermeté, esprit concentré et à la fois détourné à cause de la télévision. il écoute les dialogues autant qu'il les ignore. homme qui n'avait pas ce talent d'être trop multitâche. il croit entendre des bruits familiers mais c'est sûrement dans l'histoire ; ou une illusion créée par son esprit hanté. il brise le silence de lui-même après que la réalisation lui soit venue. talent découvert, peut-être aussi qu'il aime trop malgré lui la proximité. mason, être qui l'intriguera toujours. et un peu plus chaque jour où il semble se révéler, comme l'arc-en-ciel après la pluie. nouvelles couleurs que ses yeux captent.

le temps continue de défiler, après que le garçon ait répliqué. « as you wish. » qu'il a simplement soufflé en réponse, toujours le visage rieur. ses ressentis se trahissant aisément dans son sourire stupide. celui-ci disparaît pourtant lorsque wyatt se remet à masser les muscles oubliés. et il se laisse sortir de ses mille pensées par un son. différent des autres, déjà entendu auparavant. nul doute sur la nature de ce dernier, plaisir qui en émanait. puisqu'il n'en est pas l'auteur, il s'agit forcément de mason. il n'ose pas le regarder, pas à l'instant même. il entend l'injure, faible mais audible et les balbutiements désastreux qui s'en suivent. instant de flottement, il sent la honte du garçon et remarque finalement la cause. ses mains restent toutefois sur les jambes avant qu'il ne réalise finalement la situation. il les retire et se confronte aux pommettes rosies du jeune homme. impossible de se cacher ou de s'enfuir, peut-être que c'est lui qui devrait partir. l'atmosphère devient soudainement lourde et la série inaudible. mason évite son regard et il le sait. yeux qui retournent sur tout mais pas lui. et il n'a pas bougé wyatt. « it's okay, you don't have to be awkward. » qu'il tente, sourire sur les lippes avant qu'il n'attrape un plaid et ne le pose délicatement sur le corps de mason ; recouvrant alors la source de ses problèmes et ses jambes. « i mean, it can happen to anyone. » les mots se veulent rassurants mais ils ne suffiront sûrement pas. wyatt se trouve pourtant incapable de bouger, comme aimanté à mason pour une raison inconnue. ses yeux ne croisent pourtant pas les émeraudes du garçon.

@mason king

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hands to myself ★ mason

Les mains acheminent les sillons de ses jambes, elles causent des frissons silencieux sur l’épiderme sensible, et aucun n’est causé par la douleur. Wyatt est aussi tendre qu’il l’avait promis, sans surprise, chaque toucher n’était pas là pour être source de mal, au contraire, c’est un réel bien être qu’il ressent au cours des minutes. Et il s’y perd, Mason, sans vraiment le réaliser. Parce que Mason ne se souvient pas de la dernière fois où il s’était senti aussi bien, son ainé prenait soin de lui et il n’était pas obligé de le faire, au contraire de sa sœur ou de ses médecins, ce n’était pas une tâche qui lui incombait et pourtant il s’était proposé. Cela suffisait à propager la chaleur dans le battant étiolé, mais aussi la faire glisser plus bas sur son corps. Ce sont des sons honteux qui s’extirpent de la lisière de ses lèvres, des frissons traites et une sensation d’inconfort qui se fait soudainement souveraine de tout le reste.
Il aimerait creuser si loin, un gouffre sans fond dans lequel il pourrait se terrer.
Il aimerait disparaitre, il aimerait ne pas avoir survécu. Pourquoi, si c’était uniquement pour faire face à ce genre d’affront. Comment pourrait-il regarder Wyatt dans les yeux après ça ?
Il n’en était pas capable.
Ses jambes décident évidement de ne plus se soumettre à lui, toute aussi traitresses que les battements de son cœur, elles se dérobent à lui et refusent d’obéir. Il ne peut que fixer le mur et le plafond, tout ce qui n’était pas Wyatt et que le malaise et le dégoût de soi continue de l’englouti jusqu’à le consumer entier en un brasier ardent. « Stop, stop, stop. » répète-t-il, la voix si tremblante qu’elle en devient cassée, il est trop concentré sur les pensées assassines pour réaliser le geste de réconfort de Wyatt à travers se plaid qu’il repose sur lui. Fuck, fuck, fuck. Il voudrait se rouler au sol, ramper s’il le fallait jusqu’à sa chambre et s’y emprisonner pour ne pas sentir plus longtemps les yeux scruteurs de Wyatt sur lui, encore moins écouter ses conseils et ses rassurances. Il n’en voulait pas. « It can’t….it doesn’t…balbutie-t-il déjà hors de lui, la voix montant de plus en plus haut, craquant de plus en plus fort, alors que les larmes de rage qui ne faisaient que menacer ont finalement éclatés le long de ses joues empourprées. It never happens…not since… » les paroles restent en suspens, il n’a jamais ressenti ça depuis sa tentative ratée, il ne pensait plus que c’était possible. Et il n’en avait que faire, ce n’était qu’un détail auquel il ne s’accrochait pas plus que le reste. Que Wyatt, d’entre tous, soit celui qui lui cause de tels émois était impensable. Il remonte le plaid contre son visage, s’y cache entièrement à défaut de pouvoir faire autre chose.





@wyatt reed

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