En apnée sans lui. Tu survies dans ce monde, sans cet amour qu’il te donnait. T’as du mal à ne pas regretter son absence. Les coups pleuvent sur ta carcasse, les mots lacérant ton myocarde, lui pénétrant en toi. Rien n’a le même goût sans lui. T’aimerais passer à autre chose, oublier que la violence c’est ce qui te procurait du bonheur. Incompréhensive, tu ne sais pas comment tu arrives à supporter ta carcasse, ces envies de mains bien trop serrées contre ton fin cou, ces pulpes de doigts, s’accrochant à toi. Prunille bien trop habitué à la violence, à l’amour faisant écho à ces douleurs, à ces maux qui ne se sont jamais envolé. Princesse est pourtant douce et tendre, seulement quand elle avait les opales s’imposant sur l’être de son frère. Pas sa chair, pas son sang, mais pour lui, elle pourrait déployer mille et une guerre. Culpabilité noyant ton être, tu te souviens que trop bien de ces jours à t’occuper de lui, d’eux. Ta souffrance n’était rien par rapport à cette peine faisant écho à ton myocarde. Les larmes glissant durant la pénombre étoilée, tu cherchais encore des excuses. Trop jeune, tu n’avais pas le bon rôle dans cette maison, tu étais une mère, avant même d’être une enfant. Parfois l’impression d’être de trop, d’aimer tellement tate et ariel, que tu n’aurais jamais su les abandonner. Tout abandonner jusqu’à ta vie pour eux, mais celle de tate avait glissé entre tes frêles doigts. Ta mission était de tout donner pour ariel, tu réussissais ta mission, jusqu’à croiser sa route, luttant beaucoup moins, subissant les abus, juste pour subvenir à la vie d’Ariel, qui lui s’épanouissait et c’était la meilleure des récompenses. Ce sentiment de honte pourtant était constant dans ton être quand tu passais des moments avec celui qui était ton cœur, qui l’est encore. Il est la bouffée d’air frais dont tu avais besoin pour survivre et tout oublier. Oubliant que tu devenais accroc à cette violence à laquelle tu étais habituée depuis que tu étais gosse, des moments d’accalmies, étaient rare, beaucoup trop entre ces deux êtres étant vos parents. Main dans la main avec ton frère, le voir grandir, son sourire était ton soleil, les joies et les peines ont toujours entouré de coton ton myocarde, laissant le poison s’échapper de ton être. Le retrouver aussi fort que n’importe quelle autre personne, était ton plaisir. Il affrontait avec brillance les soucis, pas sans peine. Ton frère, mais parfois tu te demandes si ce n’est pas l’amour d’une mère que tu lui portes, le regard empli de tendresse à son égard. Les animaux hurlant, les rayons du soleil réchauffant ton être, tu n’attendais pas patiemment qu’il arrive, tu étais en avance, d’au moins trente minutes, il était réglé comme une horloge ariel, toujours à l’heure, alors, tu t’efforçais à pas le faire attendre. Le sourire illuminant ton visage, tes opales flirtant avec les personnes pénétrant dans le zoo. De bonne nouvelle à annoncer, tu étais fière de toi, fière de commencer tes stages en médecine animal. T’avais donné de ton corps, de ta personne pour payer tout ça, t’étais plutôt heureuse que ce Orlando accepte de te prendre chez lui, d’avoir une chance de réussir, maintenant, aprés toutes ces années à lutter. Pourtant, l’ombre de sloan volait encore au-dessus de ta tête, car son retour, promettait de te faire glisser dans ses méandres, retourner dans ses bras, oubliant ton coeur saignant par sa faute. Tes iris s’imposant sur l’être arrivant au loin, ton sourire capturant ton visage de tendresse, tu partais à sa rencontre. « hey ! » le prenant dans tes bras avec douceur, chaque geste était minutieux, ne jamais brusqué ton frère, les lippes posant un léger baiser sur sa joue. « comment tu vas ? »
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Sujet: ( amour infini) ft ariel. 
Mer 22 Juil - 10:49
