arrestation injustifiée | Djawny

Jour de repos. Rien à faire et pourtant tant de choses à faire à la fois. Alors, pour ne pas perdre de temps, Dillon il ne fait pas trop attention aux limitations de vitesses, tout en évitant les excès tout en faisant attention. Il a l’habitude de la vitesse dans les rues du Queens avec son métier, il ne risque pas de coincer des criminelles en respectant la loi. Sauf que là il n’est pas en service, ce n’est pas correcte et il le sait donc quand une voiture de police lui demande de s’arrêter, il s’exécute sans broncher. Il ne s’attendait juste pas à ce ça parte en cacahuète. En quelques secondes seulement, alors qu’il montrait ses mains en évidence à leur demande, Dillon se retrouvait projeter contre son capot alors que le flic lui hurlait dessus alors qu’il était calme extérieurement tandis qu’à l’intérieur il bouillait. En toute logique, ils devraient prendre sa plaque, vérifier qu’il n’a pas d’anciennes contraventions, et vérifier ses papiers. Une amende et un possible retrait de point, c’est tout ce qu’il devrait recevoir pour une si petite infraction. Rien de plus. On ne sort pas les armes pour un excès de 3 points de vitesse. Il le sait, il a commencé par là avant de se faire un nom et finir aux commandes du fbi. Il aurait pu sortir son nom, il aurait pu leur faire taire en leurs donnant le nom de leurs chefs mais non. Il ne veut pas jouer à ça Dillon, il veut faire cesser toute cette violence gratuite émanant des forces de l’ordre pour une raison qui émane très certainement de la couleur de sa peau. Alors il les laisse faire, tout en restant sur ses gardes, car une seule seconde ça peut être grave. L’arrestation n’est même pas faite dans les règles de l’art, pas le bon discours, il ne lui cite pas ses droits alors Dillon prononce un « Je connais mes droits, j’ai droit à un coup de fil » Tout à un autre nombre de droit mais pour le moment il veut juste un coup de fils, qu’il passera normalement une fois arrivée au poste. Il sait très bien qui contacter. Y a un grand lapse de temps entre le moment où on le fait avancer dans le poste pour le mettre en cellule et le moment où on lui passe un téléphone pour son appel. Non il ne contacte pas un avocat mais son meilleur ami Djawny « Salut, tu devineras jamais ce qu’il se passe. Tu peux venir je suis au poste de police ! » Dillon pourrait s’en occuper seul, mais étant donné que c’est pour sa propre personne c’est plus délicat. Djawny par contre, il sait qu’il ne laissera pas passer ça non plus. Les deux flics qui l’ont arrêté ne sont vraiment pas prêt avec ce qu’il leur attend.

@Djawny Arganza

L’esprit tranquille, le cœur soulagé d’être occupé, ne plus penser, déconnecté de ce monde. Quand tu es en entraînement avec ton équipe, tu n’as pas à songer, tu es comme robotisé, ne songeant pas à de possible sentiment, à de possible emmerde dans ta vie. Une équipe rodée, se déployant à merveille quand il s’agit de rompre une prise d’otage, ces âmes encore choqués après votre intervention. T’aimes ce job, tu apprends à l’aimer encore plus, depuis que tu peux profiter de ta fille, que tu songes à le faire. Avant tu n’avais pas compris que tu ne rendais pas justice à Mila quand tu agissais comme un robot créant un néant entre meg et toi. le myocarde qui éprouve cette envie de s’enticher à nouveau de ta fille, différente de la première fois où tes opales s’étaient déposés sur elle. Tout a changé, mila n’était plus là, disparu prise par la cupidité humaine. C’était complexe parfois de ne pas y penser, toi qui vivais pour elle, ce coup de foudre qui avait emprisonné ton cœur, à tout jamais. l’amour ne s’était jamais essoufflé, on l’avait étranglé le privant de cet amour qui consumé vos deux cœurs, seul le tien continuait à lutter.  Ton téléphone qui sonne ce n’est jamais une bonne chose, celui-ci étant dédié aux missions, alors ta surprise est assez grande quand tu entends la voix de Dillon à l’autre bout du fil. Imaginant le pire, sans doute trop rapidement. Plus aucune foi dans ce monde. Tu as perdu l’espoir que ce dernier finisse par voir toutes ces choses que tes opales observent jours après jour. La violence noyant les myocardes de bon nombre de personne comme la pauvreté. T’es loin d’imaginer ce que tu auras le malheur de voir de tes opales quand tu arriveras à ce lieu de rencontre plutôt étrange malgré vos boulots que Dillon t’avait donné. T’avais pris congé pour au moins une heure de ton boulot, laissant ton équipe continuer l’entraînement avant qu’une mission ne finisse par vous tomber dessus. Encore en uniforme quand tu pénètres dans l’enceinte du poste de police. Les opales cherchant ton ami, mais tu ne le vois pas. Alors les hommes que tu croises te salut, sans doute un peu surpris par le fait de te voir ici . «   Excusez-moi, vous n’auriez pas vu monsieur Stylinson, il m’a demandé de venir le retrouver ici . » t’es même pas sûr que ces hommes savent exactement qui est ce Stylinson en question.  Ton téléphone en main, tu l’appels, attendant qu’il réponde, c’est son téléphone qui retentit sur un bureau qui te surpris, cherchant de tes iris ce dernier, tu ne le voyais toujours pas. «   C’est son téléphone ! » que tu lâches à l’homme installé à son bureau. «   Il est où ? » tu perçois son visage se froncer un peu. «   votre ami est en cellule, pour outrage à agent. » tu fronces les sourcils, demandant à qu’on te laisse aller le voir, pas ravi de ta demande, il t’y emmène. «   alors, t’as fait quoi pour être là ? » que tu demandes, même si tu trouves ça louche de le voir derrière les barreaux, t’attends ses explications.

Pas la première fois qu’il fait face à ce genre d’injustice mais première fois que ça le mène jusqu’à derrière les barreaux. Tout cela est tellement un sujet sensible qu’il n’en parle pas souvent, sauf quand il veut démontrer une bonne fois pour toute dans quel pays il peut vivre. Alors c’est pour cette raison qu’il n’a pas montré sa plaque, il ne veut pas que ça se termine seulement par une excuse dans un rire, les agents déclarant qu’il s’agissait juste d’une erreur. Il peut faire monter cette histoire, que toutes ses arrestations injustifiées cesse mais pour cela, il a dû mettre sa fierté de côté le temps de l’arrestation. Il sait très bien qui appeler, même s’il aurait pu composer le numéro de son avocat, son ami, son frère, Djawny le sortira de là. S’il y a bien quelqu’un en qui il peut avoir confiance c’est bien lui. De toute façon il ne veut pas mêler son équipe à tout ça, ce n’est pas une histoire du boulot, c’est personnel, ça va même beaucoup plus loin que ça. Il ne sait pas combien de temps il a attendu. L’ennui se fait ressentir mais les pensées se cogitent tellement dans sa boite crânienne que le temps passe quand même relativement vite. C’est lorsqu’il entend la voix de Djawny qu’il s’extirpe de ses pensées. Alors que de dernier lui demande des explications, c’est à la fois avec un calme mais pleine de reproche qu’il explique avec ces quelques mots « Excès de vitesses, pour trois kilomètres heure » Il lui lance un regard plein de sous-entendus. Ils savent très bien que ce n’est pas une question de code de la route, ni même que Dillon ait pu être agressif avec les agents sans raison quelconque. Pour certain avoir la peau coloré est un crime, comme si sa simple naissance l’était. Outre le mal qu’on peut faire à sa famille ou à ses proches, c’est ce qui le met le plus en rogne. Si lui connait ça alors qu’il est chef du fbi et qu’il peut s’en sortir au bout du compte, qu’est-ce qu’un citoyen lambda sans grand moyen de défense pourrait faire pour s’en sortir. « Bien entendu je n’ai pas sorti ma plaque » dit-il avec une voix assez basse pour être sûr qu’on ne l’entende pas même s’ils verront la réalité en face quand ils comprendront à qui ils ont à faire. L’idée de se mettre à dos des hommes aussi haut placé que Djawny et Dillon n’est clairement pas l’idée du siècle. Lançant un regard noir à l’agent de police, il rapporte son attention sur son ami, son frère « Ils t’ont dit quoi ? » Oui parce que ça l’intéresse de savoir quelle connerie ils ont pu lui dire en le voyant débarquer. Tout ça il l’enregistre bien dans son crâne, tout comme tout ce qu’il s’est passé depuis qu’on lui a dit de sortir les mains en l’air de son véhicule. Tout ça il l’enregistre bien, il ne risque pas de l’oublier pour bien pouvoir le ressortir.

@Djawny Arganza

Un homme droit et bon, tu ne voyais que par ça, oubliant que tu fautais. Oubliant les promesses faites à ta bien aimée, comme une balle en plein cœur quand tu t’en étais aperçu. Perdant le contrôle, te noyant dans le flot d’interrogation, te demandant si tu avais encore une chance de rattraper cette relation souillée avec ta fille, meg. Oublier, dans le feu de l’action de cet entraînement, la gestuelle identique aux autres, une équipe rodée. Ton équipe, un peu plus d’un an que tu écumes les missions, les dangers avec ces hommes et ces femmes. Tu ne pensais pas couper court à cette brève bulle de paix avec toi-même, ta vie actuelle étant totalement chaotique avec le retour inattendu de la nymphe de tes cauchemars, de ton passé. Lâche et briseuse, déesse des nuits passés d’antan, te voilà à courir à toute vitesse dans un commissariat du quartier. Tu ne sais pas pourquoi ton frère t’appelle, pour te demander de le rejoindre. Loin, si loin de te douter de ce qui va te donner envie de tout exploser. Confronter à l’impensable, à ce passé qui viendra te briser, la mort de ta femme. En cellule, t’aurais jamais imaginé, voir ton ami derrière les barreaux, tu n’attends pas plus d’explication de ce petit nouveau dans le milieu, le regard un peu noir, tu t’efforces de passer outre l’envie d’en savoir plus. Tu le sais que Dillon n’est pas du style à s’emporter, pas sans provocation, et encore. Sans doute que tu étais le plus calme des deux, mais il savait être raisonnable, surtout au vu de son rang, bien plus élevé que le tien. T’avais jamais voulu gravir les échelons, demander à être au même endroit, tout le temps, le besoin d’échapper à ta réalité, entre tes rêves et tes doutes. Entre ce rêve d’un jour revoir ta femme, tu courrais après la mort, mais les balles fusaient autour de toi, te rappelant sans doute que tu devais être là pour ta fille, sans vraiment être celui que tu t’étais promis d’être. Les iris se posant sur ton ami à travers les barreaux, interrogant ce dernier. Première phrase, seconde et tu commences à serrer les dents, ça t’avait toujours débecter de croiser ce genre de comportement dans les rangs des bleus, toi qui était autant noir que bleu, te voilà confronter à nouveau à ce monde, qui n’était qu’une épave à vrai dire, devoir te battre contre toi, contre ces deux dualités qui ne devraient pas être en confrontation. Tu le sentais que tu allais vriller, allant directement sur l’homme à tes côtés, les clefs à la main que tu captures. [color:96da=#black] « Il n’a pas droit de sortir, peu importe que c’est votre ami ! » les clefs en main, opales contre opales, ce bleu allait voler. « j’espère pour vous que vous êtes bien ici à gratter le papier, car vous risquez peut-être de pas retourner sur le terrain si vous êtes un danger pour la population que vous êtes censé protéger. » tu ouvres la porte à Dillon. « Je vous présente le chef du fbi, alors, il a été violent ? Insultant ? dites mois, maintenant. » que tu lâches, le ton prêt à fuser dans les tours. « ils m’ont dit que tu avais été outrageant ! Alors, tu respectes plus les collègues ? » que tu demandes amuser, tu le connais et dans le fond, tu sais très bien que certains suivent les anciens. « Qui était avec vous durant votre arrestation, jeune homme ? » le ton d’un père, d’un chef, le regard qui le brise quelques instants, étrangement tu n’avais pas envie de lâcher la moindre chance à ce petit, pour lui faire comprendre que ce style de comportement était à bannir. Il te montre un autre jeune, deux jeunes ensemble ça te paraît bien étrange. « depuis quand êtes-vous dans la police ? » tu donnes un coup d’œil à Dillon, qui lui-même va te dire s’il ment, mais tu le sens. Les codes de la police c’est d’être unis, mais parfois, tu préfères ne pas l’être, tu préfères remettre tout le monde à sa place, tout comme toi. Tu le sais que son badge comme le tien, vous sortirez de ce style de comportement , mais pas les autres, parfois tout aussi innocent que vous.