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 Gardiens de nuit (Léo)

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Message Sujet: Gardiens de nuit (Léo)   Gardiens de nuit (Léo) Empty Ven 12 Juin - 16:05

GARDIENS DE NUIT
@Léo Fraser

Minuit et des poussières, énième garde de nuit pour le Docteur Marshall qui n’en était ni à sa première (loin de là), ni à sa dernière nuit blanche. A l’hôpital une vieille maxime disait : quand tu as le temps de prendre une pause casse-croûte, n’attends pas – sinon c’est sûr et certain, tu vas te faire déborder par une avalanche de patients et tu n’iras jamais. Dans les séries télévisées médicales que Marshall portait en horreur totale ils n’en pâtissaient pas tellement... Mais lui ne se faisait plus avoir, maintenant. Aussi se contenta-t-il d’un coup d’œil rapide à l’écran sous son nez qui résumait les patients à la fois en cours de prise en charge et en attente d’une voix haute : « Décompensation cardiaque, c’est fait. Le TC on le garde encore une heure en observation et puis il sort. La morsure de chien, on attend les chirurgiens. Ca, ça et ça c’est géré aussi ; ça ce n’est pas pour moi... Très bien, je m’éclipse un quart d’heure, j’ai mon téléphone sur moi si besoin. » Le temps de s’étirer la colonne et d’attendre l’approbation de l’équipe avec qui il travaillait cette nuit-là, il abandonna les lumières aveuglantes et ce fichu néon qui n’en finissait pas de grésiller depuis des jours maintenant, prenant soin d’éviter de passer côté salle d’attente – pour éviter de se faire alpaguer puisque son stéthoscope rangé dans l’une des poches de sa tenue blanche hurlait docteur disponible tout de suite. Dans le réfrigérateur de la salle de pause il récupéra un sandwich à l’allure miséreuse d'une main (il n’espérait plus rien de franchement potable depuis tant d’années), un café à un dollar à la machine juste à côté, et emprunta l’instant d’après une porte de sortie sur laquelle il était inscrit en lettres rouges et capitales : « RESERVE AU PERSONNEL ».
L’air frais de la nuit contrasta immédiatement avec la chaleur presque étouffante qu’il faisait toujours dans les boxs des urgences, et les bruits du Queens mais bien éloignés avec ceux omniprésents dans son travail. Au loin, des ambulances, des klaxons, la vie nocturne de New-York qu’il devinait plus qu’il ne percevait dans l’immédiat, la lueur blafarde des gratte-ciels et la nuit noire sans étoiles, étouffées sous un nuage épais de pollution. Sa ville. Imparfaite, mais la maison quoi qu’il en soit. Le calme, enfin. Pour dix minutes top-chrono. Il inspira, expira. Et reconnut, tout sourire, la seconde d’après la silhouette masculine exposée de profil sous la lueur pâle des réverbères de l’hôpital, assise sur un banc : « Docteur Fraser ! ça alors mais quelle surprise, mon docteur préféré ! » Cela faisait si longtemps à présent qu’il n’était nullement question de lui demander poliment l’autorisation de le rejoindre. « Je ne savais pas que tu étais de nuit aussi ? » Capitaine obvious. Il attaqua aussitôt son sandwich aux allures suspectes – le goût était tout aussi indescriptible, mais ça n’était finalement franchement pas si mal. Et revint aussitôt à son acolyte : « Comment vas-tu mon grand ? »
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Message Sujet: Re: Gardiens de nuit (Léo)   Gardiens de nuit (Léo) Empty Sam 13 Juin - 10:16



Gardiens de nuit
"Léo & Ambroise o1."
https://66.media.tumblr.com/c0b9ebf7022a3741c0df1f64572fe8ce/tumblr_p8jdclpVTC1vu24nio1_r1_500.gifTon château de carte, vient de s’écrouler ! En vérité, il s’est écroulé il y a un an, goûtant au fruit interdit, goûtant au corps d’une autre femme autre que celui de ton épouse. Tu as fuis, sur les champs de batailles, prêt à sacrifié ta vie pour sauver les plus démunies. Les villages prirent d’assaut, sans soin, sans défense. C’est dans ta nature ! Tu as souhaité resté réserviste pour savourer cette adrénaline ! Tu as dois bien l’avouer, être dans un monde moins barbare, te fait le plus grand bien ! Même si ton mariage bat de l’aile, même si tu es sur le point de demandé le divorce. Cette nuit, les patients défilent, les urgences sont ne cessent de se remplir. Tu enchaînes sans vraiment réfléchir : Un grand brûler, un patient présentant de nombreuses collisions suite à un accident de voiture, une appendicite… Bien loin de tes grands blessés de guerre ! Te concertant avec le médecin qui te seconde et l’infirmière, confiant avoir besoin d’une pause caféine. Tes patients sont stables, si changement il y a, ils pourront te bipper ! Tu passes récupérer un long café serré dans la machine. Portant ton gobelet à tes lèvres, tu avales une gorgée. Il est loin d’être bon, mais il conviendra. Tu longes les couloirs, finissant par pousser la porte pour sentir l’aire frais te gifler en pleine figure. Respirant à plein poumon pour décompresser un peu, tu t’avances jusqu’à un banc pour t’y asseoir. Sortant ton téléphone de ta poche, tu lis désespérément le dernier message de Roxanna… Tu soupires, préférant ne pas y répondre. Cliquant sur l’onglet nouveau message, tu tapes le prénom d’anya. Que lui dire ?! T’es partie pendant quasiment une année Fraser ! Ta conscience soupire. Une voix familière vient titiller tes oreilles, te sortant de ton cercle infernal. Rangeant ton mobile dans la poche, tu souris de plus bel en voyant ton ami. Tu te décalles, pour lui laisser une place à tes côtés. - Docteur Marshall ! Quel plaisir de te voire mon vieux ! Tu n’as pas pris le temps de prévenir de ton retour… Personne ne le sais, mais tu as faillit y rester ! Tu as été rapatrié pour une grosse opération. Par la suite, tu as enchaîné les rendez-vous médicaux de contrôles, sans oublier tes rendez-vous avec un psy’. Il a mit longtemps avant d’accorder son aval. Tua s enfilé ta blouse, sans prendre la peine de prévenir tes proches. Tu l’avais croisé, entre deux consultations il y a quelques jours, sans prendre le temps de prendre de ses nouvelles. Vous coulez sous les dossiers des patients. Peut-être que tu avais peur, est-ce une façon de fuir face à tes problèmes ?!  - Tu dois bien avouer, que les urgences ont du mal à se vider ! Tu confies simplement en buvant une gorgée. Comment allais-tu ? Malgré tes séances chez la psy, tu n’en as aucune idée. Après une courte hésitation, tu lui confies. -Plutôt bien ! Avoir des outils avancé est certainement plus facile pour pratiqué la médecine. Et toi ? J’espère que mon remplaçant n’a pas fais trop de misère ! Tu as entendu des bruits de couloirs, mais au fond tu n’en sais rien ! Et tu te fiches pas mal des rumeurs. C’est une façon d’éviter les sujet à plaie encore bien trop ouverte !


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Message Sujet: Re: Gardiens de nuit (Léo)   Gardiens de nuit (Léo) Empty Sam 13 Juin - 21:48

« Tu t’ennuierais, si nous avions vidé les urgences une bonne fois pour toutes en ton absence » argumenta-t-il rapidement face à la remarque de son vieil acolyte, tout sourire. Un peu de douceur avant d’affronter une énième longue nuit. Et Marshall non plus d’ailleurs, ne pourrait pas supporter de rester des heures à se tourner les pouces. Il avait besoin de cela : aller vite mais faire bien, jongler mentalement d’un patient et d’une pathologie à l’autre loin de toute autre forme de monotonie, laisser ses automatismes parler pour lui assez souvent.
Il attaqua à nouveau son sandwich d’une bouchée décidée, les yeux contemplant le morne paysage nocturne que constituait l’esplanade devant l’hôpital mais l’attention tout droit tournée sur les mots de Léo.
Et Léo de lui résumer en à peine une petite phrase des mois d’absence. Combien de temps, au juste ? Un an ? Ce devait être ça, approximativement.

« Ta remplaçante, rectifia-t-il le temps de terminer une nouvelle bouchée, une doc' tout à fait compétente. » Ses remarques s’arrêtaient-là, car il estimait ne jamais avoir besoin d’entremêler vie professionnelle et ressentis personnels – et donc il n’était pas question d’avoir à apprécier plus que cela un collègue ou un autre... C’était comme cela que les choses s’étaient déroulées avec ladite urgentiste de remplacement pendant l’année écoulée : très professionnellement. Et puis ils étaient nombreux à travailler ici... « De mon côté rien à signaler, aucun changement notable, (nouvelle bouchée du sandwich énigmatique) tout va bien » C’était assez court comme réponse, Marshall n’était pas du genre à s’étaler en mots futiles pour expliquer que son année n’avait pas été franchement extravagante. Il appréciait (encore heureux) sa propre existence – mais objectivement, son histoire n’avait vraiment rien de palpitant. Lui n’avait pas prévu de se marier dans un futur proche – encore aurait-il fallu pour cela rencontrer la douce avec laquelle il souhaiterait partager plus de quinze jours d’existence en commun – et encore moins de sauter dans le premier avion pour s’engager auprès des forces armées de leur pays. Le champ de bataille, Seigneur, très peu pour lui... Mais attention ! il admirait pourtant véritablement le courage du bonhomme assis à ses côtés. « Enfin c’est plutôt à toi que je devrais poser des questions ; tu penses rester ici pour de bon ? » Nouvelle bouchée, histoire de terminer ça rapidement et de profiter un peu plus de la pause café-cigarette qui suivrait si son téléphone avait la douce idée de ne pas sonner. Il hésita un instant à enchainer en lui demandant de lui raconter rapidement comment s’était passée l’année écoulée, puis se ravisa. Léo glisserait tout seul comme un grand dans ce genre d’explications si l’envie l’en prenait : possiblement n’avait-il pas envie de s’étaler sur le sujet dans l’immédiat.
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Message Sujet: Re: Gardiens de nuit (Léo)   Gardiens de nuit (Léo) Empty Ven 19 Juin - 8:18



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"Léo & Ambroise o1."
https://66.media.tumblr.com/c0b9ebf7022a3741c0df1f64572fe8ce/tumblr_p8jdclpVTC1vu24nio1_r1_500.gifL’aire frais de la nuit, vient te gifler au visage. Tu te laisses bercer par tes penser. Refaisant un point sur ta vie, peu glorieuse. Tu ne fais souffrir personne lorsque tu es sur les champs de bataille. Peut-être tel est ta destiné ?   Tu ne te pose point la question. A l’heure d’aujourd’hui, tu essaies de remettre un peu d’ordre dans ta vie. Malgré tes emmerdes, tu apprécies de te retrouver dans les couloirs de l’hôpital. Un peu de confort dans ton métier, loin de la poussière, loin des tentions sur le territoire. Appréciant de retrouver tes collègues dont certains sont devenues des amis au fil du temps. Tu le salue chaleureusement, tout en te décalant afin qu’il puisse s’asseoir.  A ses mots, tu lâche un petit rie : - Tu marques un point ! Pourtant, tout te semble plus calme, plus apaisant qu’en Irak…  De nature quelque peu curieux, tu as envie d’entendre son histoire avec ton remplaçant. Portant ton gobelet de caféine à tes lèvres, tu l’écoute avec attention.  -Je vois.  Une remplaçante. Il suffit qu’elle ait été un temps soit peu mignonne, certain on du se rincer l’œil. Tes pensés vont vers ton amis, loin d’être quelqu’un avec une vie sentimental stable Un peu comme la tienne… - Compétente, dans tous les domaines je suppose… Confiant pour le taquiner. Le contraire t’étonnerais, toute au fois, tu t’en ficherais un peu. Tans que ton ami semble être heureux, le reste n’a pas d’importance. Tu devrais te renseigner, il semble calé dans sa vie célibataire : Toi qui n’a quasiment jamais vécu seule… Après une trêve de plaisanterie, tu t’avise à prendre de ses nouvelles. Une année c’était écoulé, une longue année, loin de tes proches, loin de tes patients.  Heureux de l’entendre. Tu n’iras pas chercher plus loin, tel est son choix, tu respectes ! Il viendra à toi si besoin. Il finit par te retourner la question. Que dire ? Lui conter toute l’histoire, ton infidélité, ta culpabilité t’aura envoyé à l’autre bout du monde… Ton mariage battant de l’aile ? Ta demande de divorce ? Les champs de bataille ? Tu en as des choses à dire, pourtant tu ne fais pas partie de es types s’acharnant sur ton sort. Côtoyant souvent la mort, tu essais de te relever pour avancer. -J’en sais rien, on avisera au moment. Tu confies en haussant les épaules. -C’est un passe temps comme les autres, ça m’aide à faire le point, à réfléchir A recentrer tes priorités… C’est peu commun tu en as conscience, l’adrénaline tu l’as dans le sang. Rosxanna l’avait compris dès vos premières rencontres. Elle avait cerner le personnage, au fond tu as apprécier, avoir une personne qui te comprenne, une personne connaissant les démons du passés t’aura permis de te reposer sur son épaule, sans la sensation d’être jugé. Tu t’es certainement précipité trop vite. Un homme amoureux, ne tromperait point sa femme, même avec quelques gramme d’alcool dans le sang…


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Message Sujet: Re: Gardiens de nuit (Léo)   Gardiens de nuit (Léo) Empty Lun 29 Juin - 17:51

« Oh, tout de suite ! » Marshall poussa une fausse offuscation à la remarque de son camarade avant de rire de bon cœur : « Allons Docteur Fraser ne soyez donc pas si jaloux, je jure solennellement que mes intentions étaient purement professionnelles » Il accompagna la parole du geste, une main en l’air. Marshall ne s’étendait pas sur sa vie privée, jamais, encore moins sur ses relations éphémères, sa capacité à tomber sous le charme aussi vite qu’un courant d’air et puis se lasser le week-end suivant... Mais ses collègues n’ignoraient pas qu’il était en passe de battre des records de célibat (trente-quatre ans, officiellement) et qu’il avait le sourire charmeur beaucoup trop facile dès qu’une jolie paire de jambes passait dans le coin. Même discret, les rumeurs le précédaient. Pour l’instant. Ce serait sans doute une autre paire de manches quand il aurait vingt ans supplémentaires, qu’il serait toujours célibataire puisque beaucoup trop attaché à sa solitude, quatre chats avec lui à la maison, sérieusement bedonnant et avec un bon début de calvitie. Passons. Quant à Léo, la dernière fois, il lui avait soufflé qu’il y avait sérieusement de l’eau dans le gaz avec sa douce. Cela remontait à des mois à présent et depuis il ignorait complètement si les choses s’étaient arrangées ou si elles s’étaient plutôt défaites pour de bon : aussi évita-t-il respectueusement d’aborder le sujet.

Il termina (enfin) le sandwich qui lui servirait ce soir-là de piètre diner (une fois de plus, il s’en contenterait) ; roula en boule l’emballage, le jeta en direction de la poubelle à quelques mètres de là, jura, se leva pour ramasser le papier qui évidemment avait ricoché sur le rebord, retourna s'asseoir en se faisant la réflexion qu’il avait bien fait de se lancer dans une carrière de médecin plutôt que de basketteur. « Un passe temps comme les autres, un passe temps comme les autres... Tu aurais pu te mettre au tricot ou au VTT le dimanche, venir avec moi à la boxe, c’était moins risqué » Il rit discrètement à nouveau, alors qu’il vidait la principale poche de sa blouse. « Mais c'est tout à ton honneur, il en faut, c'est important » commenta-t-il dans la foulée. De ladite poche, il dégaina son briquet et paquet de cigarettes, coincés entre son stéthoscope bleu marine, des feuilles volantes, un tube de vaseline et un abaisse-langue. Pire qu’un sac-à-main de gonzesse. « Cigarette ? » Il glissa un bâton de nicotine entre ses lèvres et rangea son attirail d’urgentiste, le briquet à la suite. Son café dans son autre main commençait à peine à refroidir. « Tu as eu le temps de voir du pays ? Il tira une première taffe. Voilà, ça, c’était le moment qu’il préférait quand il travaillait de nuit, que la garde commençait tout juste à se calmer avant, c’était cousu d’avance, de repartir de plus belle. Tu ne t’es pas blessé au moins là-bas ? »
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Message Sujet: Re: Gardiens de nuit (Léo)   Gardiens de nuit (Léo) Empty Ven 7 Aoû - 9:49



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https://66.media.tumblr.com/c0b9ebf7022a3741c0df1f64572fe8ce/tumblr_p8jdclpVTC1vu24nio1_r1_500.gifLes urgences bondées, digne d’une fourmilière courant dans tous les sens pour soigner les patients. Malgré l’agitation, tout te semble plus tranquille ici. Loin de la panique des citoyens, loin des sons des bombardiers. T’apprécies de revoir tes proche, savourant la bouffer d’aire frais, te permettant de te vider l’esprit, essayant de chasser les pensées se bousculant dans ton esprit. La présence du Docteur Marshall t’apaise. Vous avez déjà collaboré ensemble sur quelques cas, finissant toujours par trouver un diagnostique. Puis t’apprécie ce type, pas pris de tête, bien dans ses baskets. Sans aucune hésitation, tu le mets en boite. T’espères qu’il aura prit du bon temps avec ta remplaçante. A ses mots, tu hausses les épaules, en riant. Je ne suis jaloux de rien. Les infirmières t’ont collé une étiquettes. Tu serais mal placé à faire des leçon de morals. Ta vie s’émiette, ton couple s’envole. Seul ton métier te permet de garder la tête hors de l’eau. T’es certain qu’il a conscience des rumeurs. Peu importe les pensées des individus, au fond tu t’en contre fiche. Tans qu’il fait du bon boulot, tans qu’il est bien peu importe comment il décide de vivre. Tu ries, laissant le gobelet en plastique atteindre tes lèvres afin de boire une gorgée de cette délicieuse drogue : la caféine. Être loin du pays, ta permis de mettre les points sur le i. Une situation délicate, sachant le nombre de personne que tu feras souffrir. Tu détestes cette sensation amère… Alors, tu préfères fuir, réclamant le divorce, pour lui laisser une chance d’avoir un homme digne à son bras. Roxsanna, ne l’entend pas de la même façon… Rien de simple n’est prévu dans les semaines, peut-être les mois à venir…. Tu ne souhaites pas y penser, préférant te rabattre sur ton escapade en Irak. Rien ne m’empêchera de venir boxé avec toi. J’espère que tu t’es entrainer, car si j’étais toi, je serais sur les gardes . T’as besoin de cette douce adrénaline brûlant les plaies meurtrie de ton cœur. Elles t’auront permis d’oublier ce retour à la réalité. C’est devenue une sorte de drogue. T’sais, c’est comme une de ses merdes qui te permets de te sentir vivant. Tu confies en guise de justification. La vie ne tient qu’à un fil, elle te le rappelle constamment. Tu hoches la tête de haut en bas, en guise d’une réponse positif Non, tu n’es pas un accroc à la clope, mais de temps à autre, tu savoures les bien faits de la nicotine. Tu le remercies, attrapant une cigarettes. Empruntant le briquer, tu glisses le bâtonnet entre tes lèvres pour l’allumer. Rendant le briquet, tu savoures la bouffé de la première taffe. -Si tu parles des peuples isolée alors oui. Contrairement à mes collègues, je n’ai pris le temps. Je n’étais guère présent pour voire du pays, mais essayé de sauver, d’aider un semblable de population défavorisé en plein champs de bataille. Tu rie, nerveusement à sa question. - J’ai gagné quelques cicatrices. Ca devrait plaire aux demoiselle.. Essayant de détourner la question. Au fond t’a vu pure, tu as été torturé dans le passé, et t’aura vu la torture sur ce gamin, impuissant tu n’auras rien pu faire. Noyade sèche il sera mort… Tu voit son visage chaque nuit… Pourtant, t’a faillit y resté, t’es revenue à cause de tes blessures… Non, la vie ne t’a point gâtée, pourtant t’es encore ici, sur cette terre maudit. -Tu devrais venir à l’occasion histoire de voire comment ça se déroule.


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Message Sujet: Re: Gardiens de nuit (Léo)   Gardiens de nuit (Léo) Empty Mar 18 Aoû - 22:34

Ah, les rumeurs, les étiquettes... Les inévitables rumeurs qui lui collaient évidemment à la peau, il était sage pourtant, la plupart du temps. Au travail du moins. N’estimait jamais nécessaire d’étaler sa vie privée (et encore moins sentimentale) sur la place publique entre deux urgences, craquait en revanche assez facilement à coups de sourire Colgate (et ça ce n’était plus un secret), mais cela n’allait pas plus loin, promis. Il sourit doucement à la taquinerie, profitant de la retombée de l’effervescence d’une énième nuit de garde chargée, sachant pertinemment que l’instant de paix ne serait qu’éphémère, la peau nue du visage doucement bercée par la brise de la nuit et les doigts occupés par la cigarette qu’il déconseillait pourtant régulièrement à ses patients.

Il l’aimait bien, Léo. Il savait respecter ses besoins de tranquillité, lui qui détestait les piaillements futiles. Il était direct : allait droit au but quand ils discutaient tous les deux, tout en sachant que jamais Marshall ne serait immiscé dans son intimité. « Viens, avec plaisir ! Comme tu peux le constater, je suis en pleine préparation physique. » Sandwich mal défini, trop de café, trop de goudrons et de nicotine, pas suffisamment de sommeil. La passion du métier éclipsait le reste. Pour l’instant, probablement.

Puis la discussion vira un peu plus au sérieux, sa fumée disparaissant silencieusement dans la nuit trop polluée par New-York pour qu’y apparaissent des étoiles, et lui fronça doucement les sourcils en écoutant attentivement les réponses. Les mots utilisés, mais également l’intonation qu’il y mettait, qu’il devina plus grave que le Docteur Fraser ne l’imaginait sans doute. Le bonhomme l’impressionnait et méritait son respect : le Queens n’était pas un champ de bataille, mais il s’acharnait à y faire de son mieux sans distinction parmi sa patientèle, des véritables accidentés jusqu’aux blessures stupides alcoolisées, en passant par les très jeunes et les très vieux, les patients qui imaginaient avoir la berlue, venaient pour un bête coup de soleil ou pour un peu de fièvre, tous. En principe il risquait d’avantage de se faire vomir dessus que de recevoir une balle perdue dans la poitrine, d’attraper la grippe plutôt que le choléra... Mais si ici leur travail à tous n’était pas indispensable, les patients ne défileraient pas si nombreux, pas jusqu’à si tard. « Je suis fait pour rester là. C’est ici, mon élément. » Il éluda tranquillement la remarque en tirant à nouveau la cigarette : l’enfant de New-York y resterait sans doute toute sa vie, imaginait sans difficulté l’importance de ces missions à l’étranger et les lourdes implications que cela représentait... Mais il n’était tout bonnement pas fait pour cela, quoi que dise Léo, peu importe comment il présentait les faits. A son sens son métier ici, s’il était différent de la médecine artisanale sans moyens électriques par exemple, n’en était pas moins important. Lui-même n’était pas irremplaçable, c’était clair : mais le métier pour lequel il s’était destiné était, lui, très important. « Et puis ici il y a tant à faire, tous les jours. »

Le mégot pas tout à fait terminé, c’est la sonnerie plus qu’habituelle du téléphone de garde qui le tira de ses réflexions. Il la connaissait par cœur. L’entendait parfois dans ses insomnies. « Docteur Marshall oui ? ... Il y a combien de temps ? Les constantes sont correctes ? ... La voie est déjà posée ? ... Parfait, j’arrive tout de suite. » Il abandonna le combiné dans une des poches trop remplies de sa blouse blanche, le mégot, la tranquillité des lieux. « Le devoir m’appelle semble-t-il. Intoxication médicamenteuse », il commenta sans paniquer, puisque c’était toujours comme cela qu’il travaillait, Marshall. Vite mais sans crier, sans se précipiter, dans un calme olympien qui le caractérisait au moins autant que les sourires charmeurs trop faciles. Et avant de retourner au travail, il jugea bon, tout à fait sérieux, de préciser : « Viens boxer un soir. Et si d’ici là tu as besoin de parler, vider ton sac... Tu n’hésites pas, d'accord ? » Car ils étaient bien placés tous les deux pour savoir que certains traumatismes, que Marshall percevait très discrètement à travers le visage fermé de son collègue, faisaient mieux de ne pas être tus éternellement.
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