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 Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya

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Message Sujet: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Mar 9 Juin - 11:16



Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas
"Léo & Anya o1."
68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f794966575454525a7459726a4f773d3d2d3435373334303434312e313464626263336233363261653963613134393531303935313532322e676966Ton mariage vol en éclat à cause de ta sincérité ! Tu l’as trompé. Elle ignore avec qui, tu n’as aucune envie qu’elle coupe les ponts avec Anya. C’est arrivé comme ça, vous n’aviez pourtant pas trop bu ce soir là. Vous êtiez sobre, consentant. Tu l’as aimé comme si tu souhaitais la marqué au fer rouge. Tu es partie, culpabilisant face à tes sentiments pour la rouquine. Tu as fuit à l’autre bout du pays, risquant ta vie pour en sauver d’autre. En rentrant, tu as demandé le divorce, la douche froide pour ta femme, qui espérait malgré tout arranger les choses. Pour le meilleur et pour le pire Tel était le pacte de ton mariage. Comment resté avec une femme que vous n’aimez plus ? Tu l’as aimé, d’un amour puissant, par ce qu’elle connaissait les moindres parcelles de ta vie. Elle connaissait les démons que tu traînes depuis des années. Tu as choisis la facilité, même si tu as été sincère lorsque tu lui confiais l’aimer. Tu as faillis mourir, à cause d’un obus ! C’est le visage d’anya qui t’es apparue. Non, tu n’avoueras peut-être pas avoir le béguin pour elle, peut-être que tu refoules des sentiments inévitable ! Tu te sens coupable de la mettre dans l’embarra, elle n’a rien fait pour mérité ça… Malgré ton allure de mauvais garçon, tu n’as jamais supporté faire du mal à tes proches…
Après avoir eu l’aval de ta nouvelle psy’, tu as le droit d’exercé à nouveau. Au fond, tu préfères te consacrer à ta carrière, à tes patients. Tu enfiles ta blouse, te faisant la promesse de laisser tes soucis aux vestiaires. Ta chevelure rouquine un peu longue, tu l’attache à l’aide d’un élastique. Non, tu n’as pas prit le soin de te rendre au coiffeur. Est-ce un signe du changement ? Tu en doutes, lorsque l’envie te prendra, tu iras te couper les tifs. Ce n’est pas ta priorité ! Ton stéthoscope autour de ton coue, tu prends le soin de fermé à clé ton casier, avant de rejoindre les couloirs d’ l’hôpital. Tu rends au service des urgences, faisant un point avec tes collègues pour la relève. La nuit à semblait agité ! Un poids lourd s’est renversé, laissant place à un carambolage. Tu prends notes, il faut t’occuper de la patiente au boxe numéro quatre. Cela fait déjà une petite heure qu’elle attend, suite à une cheville tordue. Tu entres dans le boxe de la patiente, appuyant sur le distributeur pour prendre la dose de gel hydro-alcoolique, répétant ses gestes que tu connais par cœur. Quel ironie sur la propreté ! Alors que tu peux opérer sur un champ de bataille, avec la poussière tout autour… -Bonjour, je suis le docteur Fra… Anya ?! en te retournant, tu ne peux finir ta phrase. Elle était là, sous tes yeux, celle qui a hanté tes pensés ! Que devais-tu dire ?! Faire ?! Tu n’as plus eu de ses nouvelles. Tu as foutu les voiles Fraser ! Ta conscience gronde ! Tu lui adresse un tendre sourire. -JE suis ravis de te voire. Tu confie naïvement. Mais c’est vrais. Tu avais envie de la revoir, mais que lui dire ?! - Que t’es-t-il arrivé ? Tu lui demandes, d’un ton sérieux, presque inquiet ! Tu espères qu’elle ne se l’ait pas cassé. Seul la radio pourra en dire plus. Avant de te concentrer sur le véritable problème, tu prends ses constantes. Tel est la procédure. Tu appréhendes la suite de la consultation, tu ignores son vécus, en revanche, tu sens ce regard remplit de haine. Pourquoi ? Pour avoir demandé le divorce ?! Après tout, elle a toujours été proche de sa cousine.


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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Mar 16 Juin - 18:11

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le hasard fait bien les choses (ou pas) ;
Anya & Léo


Il est loin le temps où elle était en mesure d'enchaîner les nuits au bar sans jamais être fatiguée. Anya approche désormais dangereusement de la trentaine et elle le sent. Elle a comme l'impression d'avoir perdu toute son énergie depuis le début de sa dépression, et c'est encore pire maintenant qu'elle a le sentiment de remonter la pente peu à peu. La rousse en a marre de ce boulot de merde qui lui permet uniquement de payer ses factures et de remplir son assiette tous les jours, mais auquel elle se rend avec des pieds de plomb. Elle, tout ce qu'elle voudrait, c'est vivre de sa passion, vivre de la musique, passer sa vie à chanter et donner des concerts. Mais pour l'instant, ce n'est pas possible, alors elle mord sur sa chique, ravale sa fierté et va travailler sans râler, même si elle est épuisée, même si elle en a aucune envie. Perchée sur ses sandales noires compensées, elle arpente la salle avec son plateau à bout de bras, se dirigeant vers la terrasse du bar pour apporter leurs consommations aux clients qui profitent de ces températures presque estivales. C'est quand elle pose un pied sur les pavés de la ruelle que sa cheville se tord douloureusement sous son poids et qu'elle s'effondre sur le sol, brisant tous les verres au passage. Elle pousse un gémissement de douleur, celle-ci irradiant dans tout son pied et déjà, les clients se penchent vers elle pour lui demander si tout va bien. Elle a envie de leur répondre que rien ne va plus depuis un moment mais ça ne les concerne pas vraiment. Sa collègue, Iris, déboule dans la seconde pour voler à son secours et pose un regard peu encourageant sur sa cheville gonflée. Sans doute une entorse... Mais pour en avoir le coeur net, il faut qu'Anya aille passer des examens plus approfondis à l'hôpital. Au début, elle veut pas, prétend qu'elle a sans doute trois fois rien, mais au moment de se relever et de poser le pied sur le sol, la douleur lui arrache un nouveau cri. Il n'y a pas plus de discussions possible, Iris la prend dans ses bras, la portant comme si elle ne pesait pas plus lourd qu'une brindille, et la conduit jusqu'à sa voiture, ou elle la dépose délicatement sur le siège passager. La rousse a les larmes aux yeux et bien du mal à se retenir de pleurer. Sa cheville a doublé de volume désormais et elle espère que c'est rien de grave, parce qu'il est hors de question pour elle d'annuler le concert qu'elle doit normalement donner samedi prochain. Iris se met en route, veillant à ne pas donner trop de coups de volant pour que le trajet ne soit pas encore plus douloureux qu'il ne l'est déjà pour Anya. Au bout de plusieurs minutes de route, Iris gare la voiture dans le parking de l'hôpital et aide la rousse à rejoindre le service des urgences, où Anya doit s'enregistrer avant de poireauter dans la salle d'attente jusqu'à ce qu'un médecin veuille bien l'ausculter. C'est une fois qu'Anya a le cul posé sur une chaise qu'Iris lui annonce qu'elle va devoir l'abandonner pour retourner bosser. La Russe affiche une petite moue triste mais puisqu'elle n'a pas d'autres choix, elle fera avec. Et à partir de cet instant, les secondes semblent durer des minutes. Les minutes semblent durer des heures. En plus, elle est super mal installée dans cette minuscule chaise en plastique. Puis enfin, c'est la délivrance. Une infirmière prononce son nom de famille et lui annonce qu'elle va bientôt être prise en charge. Le soulagement. On lui amène une chaise roulante pour lui éviter la torture de devoir marcher en boitant, sans béquilles, jusqu'à la salle où elle sera examinée. C'est dans une pièce minuscule que l'infirmière l'abandonne, où il n'y a rien à regarder, rien à observer à part ces murs d'un blanc passé qui ont dû voir défiler un sacré paquet de personnes. Anya espère sincèrement que le médecin va pas tarder à ramener sa fraise, et va lui prescrire un anti-douleur qui pourra enfin la soulager un peu. C'est à cet instant que la porte s'ouvre en grand et que le type en blouse blanche prononce quelques mots, puis s'arrête sur son prénom, comme s'il la connaissait. Elle se décide alors à relever la tête et là, son coeur se brise. À nouveau. Pour la deuxième fois. Par sa faute. Léo. articule-t-elle sèchement, absolument pas ravie de le voir là, de savoir que c'est lui qui va s'occuper d'elle. Elle se revoit s'effondrer en réalisant qu'il l'a prise pour un pigeon, qu'il s'est foutu de sa gueule dans l'unique but de la mettre dans son pieux. Clairement, ça n'aurait pas été honnête, pour Roksana, qu'ils continuent à se voir après ce qu'ils ont fait, mais de là à la ghoster comme il l'a fait... Il n'aurait pas pu prendre une décision plus cruelle, la laissant livrée à elle-même dans un moment où tout était confus dans sa vie. Le plaisir n'est pas partagé. lâche-t-elle sans déserrer la mâchoire, le toisant d'un regard plein de mépris alors qu'il s'approche pour faire tous ces trucs débiles que les médecins font et dont elle n'a jamais compris l'utilité. Face à lui, elle se sent vulnérable, incapable de fuir à cause de sa cheville foulée, incapable de lui foutre une gifle, alors qu'il l'aurait clairement bien mérité. À chaque geste qu'il pose, elle se montre toujours plus tendue, sur ses gardes, prête à l'insulter au premier faux pas qu'il commettrait. Accident de travail. se contente-t-elle de répondre sans donner les circonstances exactes de sa chute, parce que ça ne le regarde pas, et qu'après lui avoir accordé un silence radio de plus d'un an, ce qui lui est arrivé ne doit pas grandement l'intéresser. Et toi ? De retour de ta cavale ? qu'elle demande sur un ton méprisant, agressif, à tel point que le son de sa propre voix la choque, tant elle est sèche et abrupte. Mais c'est tout ce dont Léo aura droit venant d'elle : de la colère condensée, à l'état brut.

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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Sam 20 Juin - 11:14



Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas
"Léo & Anya o1."
68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f794966575454525a7459726a4f773d3d2d3435373334303434312e313464626263336233363261653963613134393531303935313532322e676966TTu souhaitais lui envoyé un message, la prévenir de ton retour Si ta femme ne l’avait pas encore fait. Tu voulais lui présenter tes excuses, partir comme un voleur au réveil suite à culpabilité n’est pas digne d’un gentleman. Tu aurais pu lui donner signe de vie, mais tu t’es éclipser de sa vie et celle de ta femme. Lâche tu es ! Tu as fais ce que tu savais de mieux, partir sur les champs de guerre pour sauver des vies à des personnes innocentes, victimes de nombreux conflits politique désastreux. Si tu n’avais pas été touché par un obus, peut-être que tu n’aurais jamais remis les pieds ici… Espérant fuir encore et toujours l’inévitable. Le hasard fait bien les choses, ou pas… Tu finis par pousser les portes du box afin de t’occuper de ta patiente. Appuyant sur le boutons laissant le gel désinfectant atterrir sur ta main, tu tes les frottes tout en te présentant. Tu t’arrêtes net, reconnaissant le doux visage de ta rouquine, t’aillant hanté sur la table d’opération. Un petit sourire se dessine, oui tu es ravis de la voire ici. Tu aurais pourtant préfère que votre rencontre se fasse autrement. Le plaisir ne semble pas partagé, ta conscience soupire… Sentant une rancunière non prête à être désamortie. J’vois qu’on est repartie au point de départ… C’est tellement mature de votre part. Digne d’une cours de récréation. Tu risque de lancer une tornade, prête à tout dévasté sur son trajet. Tu devrais appeler un médecin, te faire remplacer, après tout tu es proche de ta patiente, loin d’être l’étique de l’hôpital… Tu n’en feras rien, tu pourras peut-être t’expliquer, t’excusé. Tu attrapes son bras, afin de lui prendre sa tension. - Tu es tombé ? Tordu la cheville ? A première vu, cela semble être une entorse, rien de bien grave. Une anhèle et du repos il faudra. Ton diagnostique sera confirmé par une radio. En attendant, tu souhaite écarter tout autre hypothèse lier à une chute. Tu te place face à elle pour examiner sa cheville. - Depuis une semaine. Décidant de couper court à la conversation. Sa froideur te fait frissonner, elle dont la chaleur de son corps peut être si brûlante… Ta vie avait changé, tu as demandé le divorce, mais cela, anya dois déjà le savoir. Peut-être qu’elle a coupé les ponts avec sa cousine… Peut-être… Tu te concentres sur sa cheville, bleuté et gonflé. As-tu mal si j’appuie ici ? Et là ? Tu n’es pas ici pour la torturer, non…. C’est la dernière des choses que tu souhaites. A ses remarques tu notes sur son dossier. - Ok, je vais demander un radiographie de ta cheville. Cela ne me semble pas casser. Je pense que t’es fais une entorse. Si c’est la cas, anhèle et repos te sera infligé. L’infirmière entre dans le boxe. - Dès qu’il y a de la place en radiologie, faite moi signe, je la monterais. Il me faudrait une poche de glace et du doliprane pour les douleurs. L’infirmière acquiesce d’un oui de la tête, avant de s’éclipser de la pièce. Tu essaieras de réduire ses douleurs. Tu rempli son dossier sur la tablettes, rapidement la blouse blanche revient avec la poche de glace et les médicaments. - Tien, avale ça ! Ca te soulagera la douleur. Tu confies en lui tendant le verre avec ses cachet. Tu poses la poche de glace avec délicatesse sur sa cheville. - j’ai demandé le divorce à Roxsanna. Tu sais que se sera un long combat, elle qui n’est pas prête à signer les papiers. Aveuglé par ses sentiments, elle désire faire une sorte de thérapie de couple….


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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Lun 29 Juin - 22:58

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Anya & Léo


Elle a la boule au ventre et la mâchoire serrée. Comme si la douleur qui irradie dans sa cheville n’était pas suffisante, il faut désormais qu’elle se prenne une balle en plein coeur. Encore. Et par sa faute, en plus. Il y a quelques mois, elle aurait tout donné pour qu’il revienne, pour qu’il cesse de l’ignorer sans cesse, pour qu’il ne la laisse pas affronter les ombres de la dépression seule, les cauchemars qu’elle faisait chaque nuit sans avoir personne contre qui se blottir, parce qu’elle avait décidément tout perdu en couchant avec lui. Et voilà qu’il débarque à nouveau dans sa vie, comme si de rien n’était, le sourire aux lèvres, pas du tout terni par l’impact du chagrin et de la solitude. Si elle n’avait pas eu de contacts avec Roksana, elle ne saurait même pas ce qu’il a fait de sa vie au cours de ces derniers mois. Et dans un sens, il aurait peut-être mieux valu qu’elle ne sache rien, qu’elle se désintoxique complètement de lui. Sauf qu’elle pouvait pas faire taire sa cousine sur un sujet qui n’était pas censé la brusquer, elle. Alors elle a dû jouer les oreilles attentives, pendant que son coeur saignait à grosses gouttes. Soupçonne-t-il seulement tout ce par quoi elle est passée depuis qu’il est parti comme un voleur ? Et elle peut pas supporter cette phrase qu’il lui balance comme une sorte de reproche, comme si elle en faisait décidément trop. « Mais tu t’attendais à quoi, aussi ? Un accueil en fanfare et une accolade chaleureuse suivie d’un ’tu m’as trop manqué” ? » qu’elle balance sans être capable de garder son calme, de rester de marbre face à lui et tout ce qu’il représente. La main qu’il pose sur son bras lui fait l’effet d’une horrible brûlure dans les chairs. Elle a envie de s’arracher à son emprise quand elle constate qu’il veut simplement prendre sa tension. Elle pousse un soupir fumant de colère en détournant les yeux, pas capable de le regarder. Elle se résigne à devoir subir ce contact physique sans rien pouvoir y faire, se convainquant qu’il vaut mieux garder son calme. Moins elle se montrera pugnace, plus vite passera l’examen et au plus tôt elle sera débarrassée de cet infâme insecte qui la rend si vulnérable en une fraction de seconde. « Ouai, j’ai glissé comme une gourde sur le trottoir… » qu’elle veut bien lui accorder, miettes d’informations qu’elle estime fournir uniquement dans le cadre de l’examen médical, repoussant l’éventualité qu’il puisse s’inquiéter un tant soit peu pour elle. Ca le rendrait plus humain, moins détestable. Et ça, elle pourrait pas le supporter. Il s’abaisse pour ausculter sa cheville et elle, du haut de son trône en frigolite, elle peut le toiser avec tout le dédain qu’il est possible de placer dans un regard. Elle ne répond rien quand il lui fait savoir qu’il est de retour depuis une semaine. Elle veut qu’il pense qu’elle en a rien à faire, qu’elle s’en moque, que ça lui fait ni chaud ni froid de le voir là, devant elle, à lui tâter la cheville. La dernière fois qu’il a placé ses mains là, elle était nue face à lui, sur le point de commettre un péché mortel. Qu’est-ce qu’elle s’en veut aujourd’hui. Si elle le pouvait, elle ferait machine arrière, effacerait l’ardoise, mais c’est impossible. « Bien sûr que ça m’fait mal, j’serais pas là sinon ! » qu’elle geint en retirant brutalement sa cheville, la douleur devenue soudainement bien trop intense pour être soutenable. « Du repos ? Combien de temps ? » qu’elle demande alors qu’un voile de panique traverse son regard. Elle peut pas se permettre de rester chez elle pendant des semaines sans aller bosser. Comment elle payerait son loyer ? Et ses factures ? C’est pas avec les vidéos de ses chansons qu’elle publie sur Youtube qu’elle sera capable de remplir son assiette tous les jours. Loin de là, même. Une personne fait alors son entrée dans la pièce. Par la tenue qu’elle porte, Anya déduit qu’il s’agit d’une infirmière. Léo lui adresse quelques instructions et la femme repart aussitôt d’où elle était venue, laissant la rouquine avec celui qu’elle considère comme son bourreau. Elle revient finalement un instant plus tard avec des médicaments et une poche de glace avant de repartir aussitôt. Léo tend les cachetons à sa patiente, qui a pas d’autres choix que de devoir les avaler si elle veut soulager un peu sa douleur. Elle pousse un soupir, roule des yeux mais obtempère. Elle fait glisser les médocs dans le fond de sa gorge pendant qu’elle le laisse lui appliquer la poche de glace sur sa cheville. Ca lui fait presque bizarre qu’il se montre aussi prévenant. Délicatement, elle repose le verre vide sur la tablette juste à côté d’elle, tentant de manifester le moins de réactions possible quand il évoque le divorce. Elle est au courant, évidemment. Roksana lui dit tout. Absolument tout. « Ouai, je sais… Roks m’a dit. » répond-t-elle d’une voix monocorde, pas un seul vibrato ne trahissant la moindre émotion dans ses paroles. « Désolée. » Elle sait pas exactement si ce sont les bons mots, comme la demande vient de lui à la base. Sans doute qu’il voit davantage ça comme une libération qu’un véritable échec mais un divorce, c’est jamais une épreuve simple. Enfin, sauf peut-être pour Léo, qui n’a jamais fait preuve d’une grande empathie - envers elle en tout cas - depuis ces derniers mois. « T’en avais marre de ta p’tite vie de mari modèle ? » qu’elle demande avec un sourire narquois posé sur les lèvres, elle qui cherche à blesser, à remuer le couteau dans la plaie, et pas du tout à adoucir les moeurs.

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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Ven 3 Juil - 8:29



Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas
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Une bonne demi-heure plus tard, tu reviens avec un fauteuil roulant. -Je t’emmène en radiologie. Une infirmière pourrait e faire, cependant tu souhaites t’assurer que tout se passe bien. Tu déposes la poche de glace sur la tablette. -Appuie toi, sur moi. Tu confies avec bienvaillance,n faisant attention à tes moindre fait et geste. La sentir au plus prêt de toi est troublant. Tu ne l’as plus été, plus depuis ce soir-là. Que se serait-il passé si tu était resté. Serait-elle devenue une amante à temps plein ? Aurais-tu mentit à ta femme pour t’envoyer en l’aire avec sa cousine ? Avec des si on changerait le monde. Vivre l’instant présent tu as décidé. Adviendra ce qui pourras. Tu pourras peut-être retrouver cette amie qui te manque tans derrière cette colère.



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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Ven 24 Juil - 19:28

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le hasard fait bien les choses (ou pas) ;
Anya & Léo


Elle est soufflée par son insolence, preuve qu'il y a des choses qui ne changent jamais, même en l'espace de quelques mois, même lorsqu'on part à l'autre bout de la planète. Léo est un  sale con et il le restera. Du moins, c'est ce dont Anya est convaincue alors qu'elle le dévisage avec cet air attéré, la bouche entrouverte, se demandant s'il a réellement osé proférer les paroles qu'il vient de balancer sans la moindre pointe d'ironie ou d'humour, histoire de détendre un peu l'atmosphère.

- Tu manques pas de culot, qu'elle répond sèchement, la langue qui vient claquer contre son palais.

Le constat, formulé à voix haute est quelque peu inutile, car il ne fera pas en sorte que Léo gagne en maturité. Mais ça lui fait du bien de s'exprimer, de balancer ce qu'elle pense, de se décharger de ce qu'elle garde pour elle depuis des mois. Soulagement illusoire.

- C'est le gars qui se barre pendant près d'un an pour échapper à ses responsabilités qui me traite de gamine ?

Rire amer qu'elle lâche alors qu'elle détourne le regard, le mur étant bien plus intéressant à regarder finalement. Puis, elle n'a pas envie qu'il remarque les larmes qui sont en train d'embuer ses prunelles, elle qui pensait avoir laissé cette histoire derrière elle et qui se montre pourtant encore si fragile et vulnérable à sa simple évocation.

- Tu déconnes ? s'exclame-t-elle, folle de rage, alors qu'il vient de lui annoncer la durée de sa convalescence.

Mais c'est évident qu'il ne plaisante pas, et ça, ça l'arrange pas le moins du monde.

- Fait chier…

C'est qu'elle avait des concerts de prévu, Anya. Et avec cette putain d'entorse, c'est pas sûr qu'elle puisse les maintenir. Sauf que chaque concert annulé, ça représente une chance de moins de se faire repérer par un agent, dans une salle, et ça l'éloigne encore plus des étoiles.

L'infirmière fait un passage éclair dans la salle avant de disparaître de nouveau, laissant la Russe seule avec l'homme qui a brisé son cœur et sa vie, sans ressentir la moindre culpabilité. Et cet isolement n'est qu'un prétexte de plus pour lui rappeler qu'elle le déteste, qu'elle ne compte pas se comporter avec lui comme s'il n'avait rien à se reprocher.

- Peut-être mais toi, tu t'es barré après.

Il s'est barré, s'est déchargé de toutes ses responsabilités et lui a laissé porter seule le poids de leurs conneries communes. Elle lui en voudra toujours pour ça, ne sera plus jamais en mesure de lui faire confiance. Mais s'en doute-t-il seulement ?

C'est le retour de l'infirmière qui les empêche de s'entre-tuer, met un terme à la conversation avant qu'elle ne s'envenime. Léo quitte la salle et la rousse ne répond même pas à ses affirmations. De toute façon, même si elle voulait s'enfuir, ce n'est pas dans son état qu'elle y arriverait. Alors elle attend, sagement, en ruminant malgré tout, redoutant le moment où la porte s'ouvrira de nouveau sur son visage à lui, qu'elle trouve plus agaçant que jamais. Et quand il revient, c'est exactement ce qu'elle ressent, de la colère, encore et encore. Elle aimerait en être débarrassée, pourtant. Elle s'étonne presque que son stock n'ait pas été complètement épuisé au cours des dernier mois. Mais il faut croire que cette source est intarissable.

- Quand tu m'auras fait passer cette foutue radio, je pourrais rentrer chez moi ?

Elle sait pas encore comment, parce qu'elle est pas sûre de trouver quelqu'un qui soit en mesure de la ramener chez elle à cette heure, mais elle est certaine d'une chose : elle a aucune intention de passer sa soirée aux côtés de Léo.

Quand il lui propose son aide pour grimper dans le fauteuil roulant, elle est d'abord tentée de refuser mais face à l'ampleur de la tâche qui se dresse face à elle, elle ne se sent pas de taille pour lutter. Alors docilement, elle accepte son aide et se retrouve dans ce fauteuil, comme si elle était la prisonnière d'une tour d'argent.

- J'espère que tu manœuvre pas les fauteuils roulants comme tu conduis parce que je tiens à ma vie, moi.

Elle a rien à reprocher à Léo quant à sa manière de conduire, mais chaque opportunité devient le prétexte idéal pour lui balancer une vacherie supplémentaire au visage. Mais sans doute qu'Anya s'épuise pour rien, parce que peu importe ce qu'elle dira, il pourra jamais se faire la moindre idée de la souffrance qu'elle a enduré pendant son absence.

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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Ven 31 Juil - 8:01

Le bonheur des draps souillé à laissé une atmosphère amer se tisser entre vous. Jamais tu n’aurais du partir comme un voleur. Tromper ta femme, celle que tu pensais aimé, la seule avec qui tu était lié. Jamais tu n’aurais voulu lui causer du mal. Mal tu as fait, celui d’être attiré par Anya. Tu as fuis, entre les champs de batailles. Gérer une telle adrénaline est tellement plus simple que tes sentiments. Ce soir, tu fais faces. Tu restes dresser, laissant la tornade tout dévaster sur son passage. Sa haine te perse les entrailles, ça t’affaiblie, laissant une nouvelle blessure à ton égo. Ta conscience soupire, ne réagissant point. Tu ne peux lui en vouloir. Pourtant, tu  te montres arrogant. Un sourire forcé à sa réponse. -J’essayer de me mettre à ton niveau. Tu soupires. T’aurais préféré la voire dans d’autre circonstance. L’avantage ?! Elle ne peut pas fuir, peut-être qu’elle acceptera de t’écouter ne serait-ce qu’un peu ?!  L’espoir fait vivre mon gars ! Un rire, certainement nerveux s’échappe de ta bouche. T’es plus que ravis de la voire, mais elle te déstabilise.- Je dois bien te l’accorder, tu marques un points. Tu confie sérieux, en laissant un sourire apparaître sur ton visage. Oserais-tu l’accompagnés d’un clin d’œil ? Tu n’as pas le temps de finir de penser que tu agis, tel un gamin arrogant, sur de lui. Tu pourrais presque te détester… Tu n’as pas brisé une femme, mais deux…  Tu as agis digne d’un adolescent en pleine crise… Digne de l’homme immature que tu es… Tu te concentre sur sa blessure. Elle ne semble pas grave, avec un peu de repos tout devrais rentrer dans l’ordre. Tu confirmeras ton diagnostic lors d’une radio. La nouvelle ne semble pas lui plaire. Secouant la tête de gauche à droite en guise d’une réponse négative, pendant que tu notes des instructions sur son dossiers.  - J’aurais bien aimé. Avec du repos, ça pourrait se rétablir plus vite. Essayant de te montrer rassurant. Rien est perdu, ce n’est qu’un premier diagnostique. Attendons la radio, nous en serons plus à ce moment là. T’as le flaire pour ce gendre de chose. Tu trompes rarement, pourtant pour son bien-être t’espère te planter ! Une infirmière intervient, t’appelant de toute une urgence. Tu t’éclipses, laissant la jolie rouquine pour exercé ce que tu fais le mieux : être médecin ! Tes qualités que le terrain fait de toi un bon médecin. Une approche peut-être différente, certes… Mais efficace lors des moments de paniques. C’est au bout d’une bonne demi-heure, voire trois quart d’heure que tu retournes dans le boxe d’anya, accompagné d’un fauteuil roulant pour l’emmener en salle de radiologie.   Tu pourrais laissé une infirmière s’en charger, c’est ce que tu fais à tes habitudes. Tu as ce besoin de t’assurer que tout se passe bien. Protecteur malgré toi envers des personnes que t’aime… - Je te laisserais repartir. Tu affirmes en douceur, venant proposer ton aide pour l’aider à s’installer. Installé, tu commences à poussé le fauteuil. Souriant à sa phrase, tu t’abaisses légèrement, afin d’atteindre son oreille. Ton souffle chaud vient caresser son lobe pour lui chuchoter : - J’te promets de ne pas casser ta seule et unique cheville valide. Tu essaies de faire dans l’humour pour détendre l’atmosphère. Tu doutes que cela marche… Ce qui est fait et fait. La vie n'est que cruauté! Elle te mène à l'épreuve continuellement. Rester sur les faiblesses du passé t'empêchera de grandir. Vivre avec tes démons t'empêcheras de t'épanouir. Peu importe les erreurs, il faut se relever, garder la tête droite et affronté les blessures afin de les atténué. T'avait-elle dit, lors d'une de tes séance. Elle seule à réussis à ouvrir la boite de pandore, laissant les blessures marquante de la guère s'adoucir. Et pourtant, du mal tu lui as fais... Ses conseils, ne sont jamais bien loin, il raisonne en toi comme ton cœur vibrant dans la poitrine. Appuyant sur le bouton, tu appel l'ascenseur laissant les portes s'ouvrir assez rapidement. Poussant le fauteuil, tu t'enfonces dans la cabine, appuyant sur le bouton, afin d'accéder à l'étage de radiologie.
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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Jeu 13 Aoû - 23:51

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Anya & Léo


L’insolence avec laquelle il lui répond la chamboule complètement, elle, la russe à qui personne n’ose jamais répondre de travers, parce qu’elle a le sang chaud. Elle hésite jamais à démarrer au quart de tour quand on la provoque, la bouscule avec un peu trop de véhémence. Mais Léo aura au moins eu le mérite de parvenir à lui clouer le bec, cette fois. C’est avec un air bête qu’elle le fixe sans rien dire, parce que sans doute que cette fois, il a pas complètement tort. Elle se comporte comme une enfant capricieuse, plutôt que comme l’adulte qu’elle est censée être. L’air de rien, elle a déjà trente ans, Anya.

Elle jubile intérieurement, et a presque envie de le gratifier d’un je sais conquérant lorsqu’il lui accorde enfin le point qu’elle n’espérait plus, comme si c’était tout ce qui comptait, comme si elle n’avait rien de mieux à espérer de sa part, car elle n’attend plus rien finalement. Elle se réjouit simplement de le faire souffrir, de lui renvoyer la monnaie de sa pièce pour tout ce qu’il lui a infligé sans même présenter ses excuses une seule fois, comme s’il n’en avait jamais rien eu à faire d’elle après tout. Et en même temps, Anya aurait dû se douter de cette tournure dès l’instant où Léo a semblé commencer à s’intéresser à elle. Leur histoire n’aurait jamais pu bien finir, était vouée à l’échec avant même d’avoir commencé. Que s’était-elle imaginé au juste ? Qu’il quitterait sa femme pour elle ? Et que Roksana leur transmettrait toutes ses félicitations en plus de ça ? Elle a été stupide, trop naïve.

Elle jubile jusqu’à ce qu’il lui adresse ce clin d’oeil farouche, qui lui prouve que Léo n’a pas changé. Qu’il est toujours aussi arrogant et prétentieux que dans ses souvenirs. Ou du moins, dans ceux qu’elle a essayé de construire de lui afin de mieux le détester alors qu’il l’avait lâchement abandonnée.

- Ok… souffle-t-elle, déçue, alors qu’il vient de lui apprendre que la radio pourrait leur apporter des conclusions moins dévastatrices à ses yeux, ce qui n’est pas non plus garanti.

Elle soupire quand Léo disparaît un vague instant en dehors du box de consultation. Durant ce lapse de temps - bien trop court -, elle envisage même de trouver un moyen de s’échapper d’ici, de s’éclipser avant le retour de l’homme qui a troublé nombre de ses nuits, mais elle se résigne finalement. Elle se contente de rester assise là, à l’attendre sagement, pour ne pas aggraver cette blessure qui risque déjà de l’handicaper lourdement pour les semaines à venir, si cet idiot ne se trompe pas du moins.

Quand il revient, il l’aide à se hisser dans le fauteuil roulant qu’il traîne à ses côtés, afin de la conduire en salle de radiologie. Il se montre tellement prévenant qu’elle a presque du mal à lui trouver d’autres défauts pour faire persister sa haine à son égard. Elle a pas envie de baisser les armes, de lâcher prise, de foutre au placard toute la douleur qu’il lui a fait endurer en disparaissant du jour au lendemain, mais le détester, ça l’épuise comme jamais elle ne l’aurait cru.

- D’accord mais j’fais comment pour rentrer chez moi, du coup ? J’dois acheter des béquilles ? Ca va être chaud de grimper dans un taxi avec ces merdes…

Elle s’est jamais rien cassé, Anya. Elle est même jamais allée aux urgences avant aujourd’hui. La dernière fois qu’elle est venue dans cet hôpital, c’est pour se faire retirer le parasite qui s’était implanté dans son utérus juste après sa partie de jambes en l’air avec le gars qui est en train de la pousser dans les couloirs de l’hôpital. Un douloureux souvenir qui lui revient en tête et qu’il vient interrompre de sa voix chaude et susurrante, alors qu’il approche ses lèvres du creux de son oreille pour lui faire savoir qu’il ne compte pas lui exploser sa deuxième cheville. Brutalement, elle tourne la tête dans la direction de sa voix, les muscles se crispant alors qu’elle est complètement sur la défensive.

- Arrête ça tout de suite, Fraser ! Tu me fous les pétoches... qu’elle feule en s’enfonçant un peu plus dans son fauteuil, le menton contre les clavicules, réprimant le frisson qui vient de lui parcourir l’échine.

Lui ferait-il encore bien plus d’effet qu’elle ne l’aurait cru ? Elle garde le silence durant tout le reste du trajet, se cramponne aux accoudoirs de la chaise quand les portes de l’ascenseur se referment sur eux, les isolant du reste du monde. Va-t-il tenter quelque chose de complètement débile sur ce lapse de temps, alors qu’ils sont à l’abri des regards ? Ce serait bien son genre… Avec appréhension, elle garde les yeux rivés sur les boutons de la cabine, s’éclairant un à un à chaque fois qu’elle gravit un étage, jusqu’à ce qu’elle atteigne enfin celui où se trouve le service de radiologie.

- Tu seras là pendant la radio ou j’vais être toute seule ? qu’elle demande pour rompre le silence, la voix un peu fébrile à l’idée de devoir affronter ce moment un peu effrayant seule, sans personne pour lui tenir la main. La sienne, ce serait clairement pas l’idéal, mais ce serait mieux que rien.
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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Ven 28 Aoû - 10:13



Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas
"Léo & Anya o1."
68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f794966575454525a7459726a4f773d3d2d3435373334303434312e313464626263336233363261653963613134393531303935313532322e676966La retrouver entre ses quatre murs, dans les couloirs de ton emploie, permet, peut-être de garder une atmosphère courtoise, du moins, tu ignores si tu peux qualifier l’ambiance régnant dans ce boxe de courtois… Peu importe tes actes, peu importe les apparences, tu t’es mis en tête de t’occuper de ta jolie rouquine comme il se doit. Par ce que tu tiens à elle. Te repousser, te permet de t’accrocher, digne d’une sangsue accroché à sa proie, dans l’espoir qu’elle te pardonnera, peut-être un jour. Elle ta marqué au fer rouge cette nuit remplit de sensualité. Peut-être que tu ne pourras plus jamais la touché, peut-être vous êtiez fait seulement et uniquement pour savourer la chaire de l’un et de l’autre pour une seule et unique nuit. Mais, son amitié te manquera, tu le sais. Même si cela te parait difficile, tu mets tes sentiments de côtés, tu ne prête en aucun cas à la colère déversé comme un tsunami dans la pièce. Sa cheville ne semble point en bon état. Tu soupçonnes une entorse. La radio confirmera tes soupçons. Du repos elle devra faire. Tu t’éclipseras, suite à une urgence avec un de tes patients, évitant certainement une dispute qui éveillerait la curiosité malsaine de tes collègues passant à côtés. Tu reviendras au bout d’un certain temps, accompagné d’un fauteuil roulant. Protecteur et bienvaillant, tu l’aideras à s’installer, pour prendre la direction de la radiologie. Le timbre de sa voix, se fait toujours aussi sec, comme dégoûté de te voire. Que s’est-il passé durant ton absence ? Est-ce la confrontation avec sa cousine ?! Au fond, vous n’êtes pas si différents, tous les deux lâches. Ta vie à basculé cette nuit-là, malgré la culpabilité qui t’avais envahis au petit matin, tu n’as pas regretté cette nuit enflammé. La nouvelle de pouvoir partir, aurais-du la réjouir, hors elle semble s’agacer à chaques mots sorties de sa bouche. C’est bien une femme, elles sont toutes aussi compliqué et bien souvent difficile à suivre. Ta conscience soupire, un peu perdu par ce qu’elle désire. Tu attrapes ton bippeur dans la poche, afin de l’observer quelques instants. - Ces merdes te permettrons de tenir debout. Tu t’y feras à ta troisième jambes. Je finis ma garde dans une heure. Si tu veux, je te ramènerais. Tu ne l’obligeras en rien, seulement elle semble être dans une impasse. Tu sais, tu passeras dans les jours à venir s’assurer qu’elle se porte bien, s’assurer qu’il n’est aucune complication avec sa cheville. Impulsif, tu n’écouteras point son désaccords, tu lui tiendra tête jusqu’à qu’elle accepte de se faire soigner. Tu viendras lui chuchotter ces quelques mots à l’oreille, espérant la rassurer, espérant peut-être mettre en place ce jeu de séduction. C’est tous l’inverse qui se passe, tu souris derrière son dos. Se convaint-elle d’avoir la trouille ? Celle de pouvoir te retomber dans les bras ?! Tu es certain, Anya est plus sensible qu’elle ne souhaiterait l’admettre. Appuyant sur le bouton pour appeler l’ascenseur, vous rentrez da ns la petite cabine, pour vous amenez à l’étage souhaité. Tu t’adosses contre le mur, respectant son voeu de silence. L’ascenseur finit par se stopper, enlevant les freins du fauteuil, tu reprends ton chemin, poussant Anya jusqu’au service de radiologie. Sa question te surprend. Depuis des heures, se serait certainement la chose la plus douce dite. - Je peux rester si tu le souhaites. Tu n’as jamais passé de radio ? Tu marques une pause,reprenant sans lui laisser le temps de lui répondre. - C’est plus impressionnant que flippant. Tu seras allongé sur une table. Nous te passerons un gilet de plombs que tu enfileras. Cela ne prendra que quelques secondes. Je serais à tes côtés. Non, tu ne l’as laissera pas seul, si elle le désires. Tu seras à ses côtés, pour la rassurer dans ses doutes, dans ses questions. Tu lui dois bien ça.


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Message Sujet: Re: Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya   Le hasard fait bien souvent les choses. Ou pas l Anya Empty Dim 13 Sep - 12:43

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Anya & Léo


Il propose de la ramener, en homme attentionné qu’il est - et elle aurait aimé qu’il fasse preuve d’autant de délicatesse quand elle lui avait donné une partie de son coeur et de son âme. Si elle n’avait pas été aussi vulnérable, sans doute qu’elle aurait refusé son aide de la manière la plus agressive qui soit, mais la douleur adoucit sa colère, sa combativité, et la contraint à courber l’échine face à lui. Maudite cheville !

- Merci… se contente-t-elle de ronchonner en baissant le menton, agacée de devoir dépendre de lui à ce point, comme si ce n’était pas suffisant d’être à son entière merci depuis qu’elle est entrée dans cet hôpital.

Le sort semble prendre un malin plaisir à s’acharner sur elle et elle ne parvient pas à se dépêtrer de cette fâcheuse situation. Elle espère simplement être en mesure de garder son sang-froid jusqu’à ce qu’il la dépose chez elle. Ne pas faire de vague : ça sera son mot d’ordre jusqu’à ce qu’elle pose enfin le pied sur le sol de son appartement. Quitte à se mordre la langue afin de se passer l’envie de parler et de la ramener.

Elle le laisse la conduire à travers les couloirs de l’hôpital sans trop râler. Elle est même plutôt fière d’être (presque) parvenue à s’abstenir de tout commentaire, jusqu’à ce qu’il pousse son lourd fauteuil à l’intérieur de la cabine de l’ascenseur. Se retrouver dans un endroit aussi exigu avec Fraser, ça la met plus mal à l’aise qu’elle ne l’aurait imaginé. Sa respiration commence à s’accélérer, son rythme cardiaque s’emballe et une délicate goutte de sueur vient rouler le long de sa colonne vertébrale, pour venir finir sa course sur le bord de son pantalon. Heureusement, Léo ne peut rien voir de tout ça car si c’était le cas, sans doute se ferait-il un malin plaisir à la charrier, à lui demander pourquoi elle se retrouve soudainement dans tous ses états. Les lourdes portes métalliques se rouvrent enfin et le fauteuil se remet à glisser sur le sol blanc, pour le plus grand soulagement d’Anya.

- Non, figure-toi que je ne me casse pas la gueule tous les quatre jeudis.

Réponse plus sèche qui contraste avec la vulnérabilité affichée timidement un instant plus tôt. Mais Anya ne peut pas se permettre de baisser complètement la garde face à lui. Elle ne peut pas se permettre de le laisser croire qu’en quelques mots, il est parvenu à la reconquérir après tout le bordel qu’il a foutu dans sa vie.

- Un gilet de plomb, carrément ?

Elle ne relève pas toutes les petites attentions qu’il lui adresse même si, dans le fond, ça la touche. Parce qu’elle ne veut rien laisser paraître. Le fauteuil s’arrête finalement devant une porte déjà ouverte, un autre infirmier - elle suppose - lui adressant un sourire. La rousse jette un coup d’oeil vers la fameuse pièce, s’apparentant à un vestiaire, ce qui la fait aussitôt grimacer.

- J’suis quand même pas censée me foutre à poil… Si ? lâche-t-elle alors qu’un voile de panique traverse soudainement son regard, elle qui n’avait pas prévu de retirer ses vêtements et de se retrouver à moitié nue face à Fraser.

Et déjà, elle se demande comment elle va faire pour retirer seule ce pantalon bien trop moulant, qu’elle regrette déjà d’avoir enfilé ce matin.
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