Sujet: ((tout pour le risque. ) ft addison. Jeu 26 Mar - 19:04
T’as toujours énervé les gens. Quand tu fouines, quand tu laisses ton nez trainer dans des endroits qui ne sont pas fait pour ça. Pour ton blog, toujours. On ne sait pas trop qui tu es, tu aimes écrire pour dénoncer, ouvrir les yeux ou encore informer, alors écrire sur les sorties à faire absolument, ça te saoule, mais tu as autant besoin de cet argent que de l’adrénaline se mélangeant dans tes veines. Bossant sur ton ordinateur, loin du qg que tu avais trouvé dans un vieil entrepôt, où tu ne pouvais plus aller à n’importe quelle heure de la nuit ou du jour. Car la petite était là, maintenant. Elle régissait ta vie, cette petite fille, ton cœur encore angoissé, ne sachant pas comment se débrouiller avec toutes ses interrogations qui frémissent dans ta cervelle. Tu n’arrives pas à trouver le bon tempo avec elle, ce mutisme dans lequel elle s’était bloquée, toi inquiètes, tu t’en voulais, mais tu ne pouvais rien y faire. Tu n’avais pas tué ses parents adoptifs, même si maintenant a te permettait de reprendre le rôle de maman, qui t’avait été pris de force par des parents trop catholique. Tu ne sais pas quoi dire et c’est bien le premier sujet où tu es complétement incapable de trouver les mots, toi qui parviens pourtant à répondre à tous, en temps normal. Du matin jusqu’au soir, tu serais capable de blottir tes iris sur son être, attendre un sourire, un mot, plus que quelques mimiques qui se positionnent sur son visage d’ange. La petite enfin réveillée, c’est la même routine, elle se débrouille, pourtant tu voudrais l’aider, alors tu la surveille du coin de l’œil. Tu finissais d’écrire le début de ton nouveau coup de gueule, de dénonciation, ce qui se passe sur le port, tu le sais tu vas te jeter dans la gueule du loup, te faire bouffer un jour, mais t’as été confronté à l’enfer petite, à croire que ça t’avait vacciné de la merde dans laquelle tu commençais à te fourrer. Puis tu te chargeais de Maheen, parlant, échangeant, sans retour. Restant dans un silence parfois qui torsionnait ton cœur. T’aurais envie de la secouer, de lui faire dire un mot, ou même un geste. Elle est toi, tout simplement. Renfermée, ayant vécut le pire pour une enfant. Tu te souviens de tes moments avec Zeke avec elle sous tes yeux, t’es si désireuse, de créer une relation, mais tu ne peux pas la forcer, juste t’accrocher, comme l’avait fait ta sœur, tes parents adoptifs. Tu sais ce que c’est d’être-elle. L’emmenant à l’école, tu allais assez vite, avec le cœur lourd, la peur qu’elle ne parvienne pas à s’ouvrir, à créer avec les autres enfants. Déposée à l’école, tu prenais de café à ton gout, mais aussi un pour pour Addison, qui devait te rejoindre chez toi, pour que tu lui parles, il ne sait pas encore de quoi, mais tu sais déjà que les nouvelles ne vont pas forcément le rassurer. Tu l’aperçois au loin, sonnant à ta porte. Te hâtant vers lui tu manques de passer sous les roues d’une moto. « Hey , tu vas bien Addison ? » Tu vas pour lui faire la bise, tout en sortant les clefs de ta poche. « Tu es là depuis longtemps, j’ai dû emmener, ma ... » t’as du mal, car addison n’est pas au courant que tu as une fille, t’as jamais parlé d’elle durant vos longues conversations à pouvoir refaire le monde, car le sujet était douloureux. « J’ai dû emmener une petite à l’école … » Tu souffles laissant entrer le jeune homme chez toi, refermant. « Tu vas bien ? » demandes tu, en retenant azur de sauter sur lui, ton dalmatien. @Addison Abrams
Un matin comme les autres chez les Abrams. Addison soupire, alors que son aînée monopolise la salle de bain principale. Quant à la plus jeune, elle refuse de porter autre chose qu’une robe de princesse. Une tenue totalement inadéquate pour allée en classe. Et son grand garçon qui tente de profiter de la situation pour lui faire signer son dernier test désastreux en mathématique.
Plus que quinze minutes, avant de devoir quitter pour l’école. Le papa passe une main dans ses cheveux. Il tente de ne pas perdre patience, rappelant pour une dernière fois aux enfants le temps qu’il leur reste. En vain. Il enfile donc son costume de super papa, prenant les choses en main. Ruse et concession pour la cadette. La menace d’ajouter un minuteur et une alarme à la salle de bain. Ou pire, retirer toutes les portes de la résidence, pour son ainée qui n’en fini plus de s’admirer dans la glace. Et la promesse d’une épuisante dispute quant aux résultats scolaires de son fils. Conclusion. La journée vient tout juste de débuter, et déjà, Addi a une nouvelle migraine. Malgré cela, il parvient à être dans les temps. Et déposer les enfants à l’école.
Addison appuie donc tout juste sur la sonnette de la résidence, lorsqu’il entend klaxonner derrière lui. Il se retourne machinalement. Et il secoue la tête, en apercevant son amie. Un sourire à la fois amusé et exaspéré étire ses lippes. « Noam ! » qu’il s’écrit, simplement, alors qu’elle traverse. « Tu veux bien regarder c’que tu fais, s’il-te-plait... » Mais, c’est peine perdue. Il est bien trop tard pour la changer. Et c’est bien pouro cela qu’il s’inquiète autant pour elle, qui le rejoint enfin sur le seuil de sa porte d’entrée. En toute sécurité. Il passe une main dans ses cheveux. « Respire. Respire » qu’il la taquine, en accueillant sa bise. Le trentenaire profite également de cette proximité pour débarrasser la jeune femme, des cafés qu’elle a prise pour emporter. « Je viens tout juste d’arriver, t’inquiète pas. »
Le romancier entre, la suivant de près. « Ce serait plutôt à moi, d’te demander ça... » qu’il lance en se penchant légèrement pour caresser Azur, permettant ainsi à Noam, de le lâcher. « Mais, sinon, oui, j’crois. Enfin, tu sais ce que c’est... » Ou pas. Bien que ce soit à présent la normalité, le romancier ne souhaite à personne une rupture aussi douloureuse, et un divorce médiatisé, voir controversé. Le dalmatien quitte Addi qui se redresse, pour rejoindre la journaliste un peu plus loin. « Et toi ? Rassure-moi, tu ne t’es pas encore mise dans le pétrin ? » Encore quelques pas. Il lui tend l’un des cafés et s’empare du sien. « Merci d’avoir pensé à mon addiction ! »
Sujet: Re: ((tout pour le risque. ) ft addison. Lun 25 Mai - 10:55
les mots qui terrassent. Toujours le mauvais ton, celui qui a pour but de buter la personne que tu vises. Dénoncer le pire pour ne plus supporter l’hypocrisie de ces grands journaux dont les capitaux sont bien plus importants que les personnes les lisant. Une fouille merde que de nombreuse personne aimerait achever avant que tu ne découvres quelques choses d’important sur eux. Tu devrais le savoir qu’à chaque nouvelle enquête tu commences à tirer la corde sensible qui pourrait te faire glisser dans les méandres de l’oubli, de la mort. Heureusement tu t’efforces d’être un peu plus responsable pour Maheen. Ce prénom qui coule dans tes veines ramenant toujours un peu plus ton esprit à cette enfant brisée. Tu ne sais que faire ou même comment gérer ces souvenirs qui viennent à te hanter sans laisser un instant de répit. Heureuse de retrouver Addison, peut être bien trop au vu de cette moto ayant manqué de te tuer sur le bitume. [color=#c5556e] « Je ne pouvais pas je te regarder toi, je ne peux pas tout faire … » Que tu dis surtout pour essayer de dédramatiser ce qui aurait pu se passer. T’as pas conscience que ta vie peut être plus importante à présent, Mah’ n’a pas besoin d’une mère en moins, à nouveau. Le sourire s’imposant à tes lèvres, tu viens embrasser ton ami, très ravie de le retrouver, malgré les histoires que tu dois lui raconter, pour avoir son avis. Reprenant ton souffle à sa demande, t’avais presque oublié de le faire. Vivre à mille à l’heure ce n’est pas simple quand une enfant vient à chambouler exactement toute ta vie, mais tu l’as tellement voulu, tu ne savais juste pas que tu allais autant batailler pour réussir. Contente de pas l’avoir fait attendre trop longtemps tu ouvres la porte de ton appartement, laissant addison entrer en premier se faisant directement happer par la joie attendue du dalmatien qui est toujours heureux quand on rentre, que ce soit cinq minutes après ou bien une journée après. Tu refermes ta porte, souriant un peu plus quand tu peux déposer tes affaires sur le porte manteau. « [b] Oh pourquoi tu devrais me demander si ça va ? » Tu ne sais pas trop pourquoi il pense que te demander si tu vas mieux toi que lui. Tu commences à te demander si tu n’aurais pas oublié une conversation à propos de ta fille ? Non, tu es persuadée que non. Sans doute prend il juste soin de toi ? « Oui je pense qu’on sait tous ce que c’est … » Les cœurs brisés ça découlent dans chaque veine, les artères du myocarde en sont pleines, à pouvoir prouver que cupidon est un con. « Juste un peu … » Un petit sourire aux lèvres que tu finis par déposer sur les bords de ton café, buvant quelques gorgées. « Toujours bien traité son ami le plus proche ! » Clin d’œil amusée. « Sinon tu te souviens de cette histoire de trafic d’animaux qu’on avait découvert au port ? » Que tu lui demandes, les yeux rivés dans les siens, alors que les opales d’azur te demandent à manger, en finissant par japper pour te rappeler à l’ordre. « Pardon, je ne t’ai pas oublié … » il a pas l’air de te croire quand tu déposes sa gamelle à ses pieds lui disant qu’il pouvait manger. « Et sinon tes enfants ils vivent tout ça comment ? » Que tu finis par ajouter, sans doute aussi pour noyer le pétrin dans lequel tu risques de te mettre.
Noam. La seule, l’unique. Personne ne lui ressemble. Noam, jeune femme attachante. Impulsive. Distraite, parfois. Et maladroite. Le quadragénaire ferme les yeux et soupire. Il secoue ensuite doucement la tête, à la fois exaspéré et soulagé qu’elle n’ait pas été happé. Évidemment, Addison lui fait la remarque. Seulement, la belle la chasse, prétextant qu’elle n’a pas pu, qu’elle ne peut pas tout faire. Les lèvres de son ami finissent pas s’étirer, puis, il s’esclaffe bien malgré lui. « Qu’est-ce que j’vais bien pouvoir faire de toi ? » qu’il lance, la main dans les cheveux, replaçant quelques mèches derrière son oreille. La journaliste ignore ses commentaires et vient simplement embrasser sa joue.
Ils tentent ensuite d’entrer sans se faire renverser par l’animal de la jeune femme. En vain. Heureusement, qu’ils ont aussi l’amour des animaux en commun. Addison se penche et caresse le chien. « Oh pour rien... » Les yeux au ciel. Le papa espère sincèrement que ses enfants font plus attention qu’elle, lorsqu’ils quittent le domicile et s’aventurent dans les rues passantes de la grande ville. Compatissante,Noam l’interroge par la suite au sujet de ces derniers, relativement à la séparation. Il hausse les épaules. Il n’y a rien à ajouter. Il faut l’accepter.
L’auteur lance finalement le sujet fâcheux. Noam est une passionnée. Elle a la vocation et elle n’abandonne jamais. Le grand brun n’est donc pas étonné lorsqu’elle lui répond, un sourire malicieux sur le visage. « Sinon tu te souviens de cette histoire de trafic d’animaux qu’on avait découvert au port ? » Il hoche la tête, se remémorant aisément l’affaire. Noam l’avait convaincu de la suivre en pleine nuit, afin d’épier les faits et gestes des employés suspectés. « Noam ! Ne change pas de sujet » qu’il lance, avant de se lancer dans une réponse aussi brève que possible « Ça va mieux. Ils boudent encore un peu leur mère, mais, ils s’adaptent plutôt bien à notre nouvelle dynamique familiale. Surtout depuis que j’ai arrêté de m’obstiner avec les deux plus vieux concernant les droits d’accès... Après tout, dès 14 ou 15 ans, les enfants peuvent légalement prendre cette décision par eux-même... Leur mère comprend, maintenant. »
Le romancier se dirige ensuite vers la table de la cuisine, son café entre les mains. Un dossier y est déposer. Quelques documents sont éparpillés autour de celui-ci. Addison fronce les sourcils. Il prend une nouvelle gorgée de sa boisson chaude, puis se retourne vers la journaliste. « Qu’est-ce que t’as fait, Noam ? T’as trouvé quelque chose ? » qu’il s’inquiète.
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Jeu 26 Mar - 19:04
