Sujet: Don't worry, be happy ? (Warston) Mer 13 Mai - 21:55
Don't worry, be happy ?
Isabella Kingston
Fermant la fermeture de son sac, Nick jette un dernier coup d’oeil dans la chambre pour s’assurer qu’il n’avait rien oublié. Jetant un coup d’œil à l’heure, le médecin venait tout juste de sortir de la chambre après qu'il ait enfin signé les papiers de sortie parce que oui, c’était le grand jour. Après des jours passés dans cette maudite chambre d’hôpital, Nick avait enfin la permission ou plutôt l’accord du médecin de sortir pour rentrer chez lui. Bon, il avait négocié autant qu’il pouvait afin de sortir le plus rapidement possible, c’est à dire à la seconde même ou sa main sera de nouveau fonctionnelle. Bien entendu, il a le droit de sortir uniquement parce qu’il a dit qu’il avait quelqu’un avec lui pour l’aider si jamais il avait des difficulté. Ce qui est vrais … mais connaissant son tempérament, il est évident qu’il ne compte pas déranger qui que ce soit pour l’aider. Après ce qui c’était passé, physiquement il avait réussi à s’en remettre, tant bien que mal. Il avait encore quelques douleurs et il devait également passer prendre des médicaments, suivre son traitement. Soigner des blessures physique c’est facile mais pour ce qui est du reste … durant son séjour il avait eu droit à la visite d’un psy pour s’assurer qu’il allait bien, il avait eu quelques séance de rééducation pour sa main, des séances qu’il devait continue dès sa sortie. Le médecin lui avait fait toute une liste de recommandation à suivre à la lettre. Seulement, une fois seul chez lui, Nikolaï risquait surtout de ce laisser aller. Ici il avait tout le personnel soignant pour veiller sur lui, le forcer à ce soigner alors qu’il n’en ressentait pas forcément l’envie. Obligé de suivre la marche à suivre mais en réalité, il ce n’était jamais senti aussi mal que maintenant. Le fait de ce retrouver seul chez lui ne l’angoissait pas vraiment mais il risquait surtout de repenser en boucle à tous ce qui c’était passé. Il n’avait pas oublié, il ne pouvait pas oublier et la souffrance n’était plus vraiment physique mais mentale.
Cassey était venue le voir et avait promis de veiller sur lui dès sa sortie. Inquiète pour lui, sa cadette tenait à rester présente pour lui, au point de vouloir venir le voir tous les jours pour s’assurer de sa santé. Il lui était reconnaissant mais il n’avait pas parlé de quoi que ce soit avec elle. Il ne lui avait pas parlé de cette nuit horrible et le problème c’est qu’il n’en n’avait pas reparlé avec qui que ce soit depuis. Le psy n’avait pas réussi à obtenir quoi que ce soit, Cassey non plus. Depuis leur déposition, Nick n’avait pas reparlé de cette histoire, sauf avec Isabella. En réalité, elle était la seule avec qui il pouvait en parler. La seule avec qui il pouvait ce délivrer et pourtant il ne faisait que la briser d'avantage en parlant de ça avec elle. Alors il ce tait, il ne dit rien et essaie d'avancer en gardant tous ça au fond de lui. Il tente surtout de garder en tête qu'aujourd'hui il peut sortir de ce maudit hôpital et reprendre un semblant de vie normal. Assis sur le lit il finit surtout de préparer ses affaires avant de ce lever pour attraper son sac et sortir de la chambre sans regret. Il traverse le couloir pour rejoindre le hall d'entrée puis passe la porte principale pour ce retrouver devant l'hôpital. Un grand bol d'air frais, ça fait un bien fou. Il inspire profondément, comme pour chasser les mauvaises pensées de son esprit tentant de garder à l'esprit qu'il est un tout nouvel homme aujourd'hui. Garder l'horreur derrière lui et essayer de ce concentrer sur le présent même si ... il ignore ou il vas. Il attend surtout l'arrivée d'Isabella puisque c'était elle qui venait le chercher, il avait essayé de lui faire comprendre qu'il pouvait parfaitement prendre un taxi pour rentrer, histoire de ne pas la déranger plus que ça. Mais la Latina avait insisté pour le raccompagner, pour s'assurer sans doute qu'il n'allait pas faire n'importe quoi dès sa sortie. Alors il attend, debout, son sac à ses pieds mais c'est toujours plus agréable ici que dans cette chambre, soulagé de pouvoir enfin sortir.
C’est le jour qu’elle a tant attendu mais tant redouté à la fois. Le jour où Nikolaï peut quitter l’hôpital. Si elle sait que le temps est passé relativement lentement pour lui, tout est allé bien plus vite pour l’écorchée vive. Peut-être même un peu trop vite. La belle torturée connaît suffisamment bien son ex petit-ami pour savoir qu’il vaut mieux, pour lui, qu’il ne se retrouve pas seul alors qu’il va si mal. Que se retrouver seul dans cette grande maison vide risque de le plonger dans des noirceurs encore bien plus abyssales. Dans cette chambre, il n’était pas aussi libre qu’il le désirait, mais le jeune homme bénéficiait des soins dont il avait besoin. Il devait garder un certain rythme, il était poussé à se battre même quand il n’en avait pas envie. Mais, chez lui…
Chez lui, il sera seul, pensée qui te fait bien trop peur.
Isabella ne serait pas Isabella si elle n’avait pas songé à rester à ses côtés. Prendre quelques affaires et emménager dans cette maison qu’autrefois ils partageaient. Elle serait plus à l’aise, plus rassurée, de pouvoir garder un œil sur lui. Mais l’âme en perdition est en proie à ses propres démons. Ses propres ténèbres dans lesquels elle a déjà trop de mal à ne pas s’enliser. Elle maintient la tête hors de l’eau car elle se retrouve auprès de sa famille. Auprès de sa sœur qui est là pour l’alléger de tout ce qui devient trop difficile à gérer. Trop douloureux à confronter. Elle ne sait pas, Isa, si elle a la force d’en faire de même pour Nikolaï. Elle ne sait pas si elle a encore la force de faire quoi que ce soit. Depuis cette nuit affreuse et tout ce qu’ils y ont vécu, la tourmentée subit en permanence tous ces cauchemars. Qu’elle soit éveillée ou endormie, elle continue encore et encore de revoir ces images. Elle vit à nouveau toute cette horreur, elle souffre encore beaucoup trop de tout ce mal.
Comme si tout venait chaque fois de se passer, comme si tu te retrouvais enfermée, prise au piège d’un enfer damné.
Elle ignore comment elle peut l’aider à aller mieux si elle souffre elle-même. Elle ignore, en réalité, si elle peut réellement lui apporter quelque chose de bien. Meurtrie par ses propres blessures, elle n’en devient plus vraiment utile. Pourtant, pour le jour de sa sortie, elle n’a pas hésité à venir. L’enquêteur était prêt à rentrer tout seul, mais il en était hors de question pour la latine. Elle a insisté pour le déposer chez lui. Peut-être aussi pour entendre elle-même les recommandations de son médecin à sa sortie. C’est pour cette raison que, une fois sa voiture garée, elle le découvre avec surprise. Elle se dirige vers lui, étonnée de le voir déjà dehors, alors qu’elle l’imaginait encore dans sa chambre d’hôpital. Debout, le sac contenant ses affaires à ses pieds, il l’attend avec patience. – Bonjour. le salue-t-elle avec un faible sourire, l’air encore assez surprise. Elle n’ose pas s’approcher beaucoup de lui. Ils n’ont jamais reparlé de leur relation, ni de ce qu’ils sont l’un pour l’autre à présent. Les sentiments ne devraient plus être source d’hésitation, et pourtant… pourtant. Ils ne sont pas ensemble. – Tu n’as pas eu la patience d’attendre que j’arrive dans ta chambre ? elle demande, même si la réponse est évidente. Elle aurait préféré être là pour ses papiers de sortie, s’assurer, juste, qu’il n’a pas seulement choisi de s’enfuir. – Rassure-moi, le médecin est bien d’accord, tu ne t’es pas échappé ? elle ajoute, un petit sourire en coin sur les lèvres. Elle est heureuse de le voir, Nikolaï, heureuse de le voir debout, prêt à quitter les lieux. Mais elle appréhende davantage son retour à la vie normale… car la sienne, elle ne l’est toujours pas, normale.
Sujet: Re: Don't worry, be happy ? (Warston) Dim 17 Mai - 20:34
Don't worry, be happy ?
Isabella Kingston
Si Isabella avait redouté ce moment ce n'était pas du tout le cas pour Nikolaï. Lui, ça faisait déjà des jours qu'il attendait ce moment, le besoin de sortir de cette chambre et essayer de reprendre un semblant de vie normale. Bien qu'il ce doute déjà que ça risque d'être cruellement difficile de reprendre le court de sa vie. Après de tel horreur il ignore encore si il va réussir à reprendre sa vie mais ça ne peut pas être pire que fermé dans cette maudite chambre. Au moins chez lui, oui il sera seul mais au moins il sera libre de faire ce qu'il veut. A condition qu'il écoute les conseils de son médecin, chose qu'il compte bien essayer de faire ... ou presque. Mais il est tellement impatient qu'il n'attend pas plus longtemps, il ne veut pas attendre Isabella ici, préférant sortir du bâtiment pour l'attendre devant. Il avait écouté les conseils du médecin. Non, il n'était pas vraiment pour sa sortie, il trouvait que c'était un peu trop tôt mais Nick avait très bien mené la conversation pour le convaincre. C'était à ses risques et péril mais il était persuadé qu'il allait parfaitement s'en sortir sans l'aide de qui que ce soit. Ce qui l'effraie un peu plus en revanche c'est la solitude, pour la première fois depuis longtemps Nikolaï avait peur de ce retrouver seul chez lui, un certaine angoisse qu'il ne montre pas parce qu'il est hors de question qu'il soit un poids mort pour ses proches. Il ce contente de sourire et de dire qu'il va bien, suffisamment pour rester seul, qu'il prend suffisamment de recul pour réussir à passer outre. Malheureusement c'est loin d'être le cas. Mais bon, il verra bien, il lui tarde surtout d'être enfin à la maison après ... advienne que pourra.
Il n'avait pas perdu de temps pour préparer son sac et rejoindre la sortie, Isabella devait passer le prendre et il avait surtout hâte qu'elle arrive. Depuis leur déposition, ils n'avaient jamais reparlé de cette nuit, ni de leur sentiments ou de quoi que ce soit en réalité. Isabella venait pourtant le voir souvent, ils parlaient de choses et d'autre mais c'était comme si leur relation était mise sur pause en ce moment. Les complications, ils ne savent plus du tout ce qu'il sont l'un pour l'autre, amis, amants, ex ... toujours aussi ambiguë. Les sentiments sont bel et bien toujours présent. Malheureusement c'est trop difficile d'exprimer quoi que ce soit en ce moment, il l'aime encore c'est certain mais il y a aussi ce côté brisé entre eux, cette nuit qu'ils sont vécu ensemble mais qui a finit de les achever. Lâchant son sac, il tombe à ses pieds alors qu'il prend une bonne bouffée d'air alors qu'il plie soigneusement ses papiers de sortie pour les ramasser dans sa poche intérieur de veste. C'est lorsqu'il relève les yeux que son regard ce pose sur Isabella, un sourire vient tout de suite illuminer son visage alors qu'il ce baisse pour attraper son sac. - Hey, salut. Il ce rapproche d'elle mais s'arrête à une distance très raisonnable, comme si l'un comme l'autre ils n'osaient pas franchir la limite. Encore en équilibre entre l'amour et l'amitié. - J'avais hâte de sortir. Je suis sorti une fois que j'ai pu voir le médecin, j'en avais assez de rester cloitrer dans cette chambre. Mais comme si elle ce doutait de quelque chose, elle demande tout de même la confirmation qu'il ne c'est pas juste enfuis de l'hôpital, mais qu'il a bien l'accord du médecin. - Oui ! Bien sur qu'il est d'accord ! Il ne m'aurait pas laissé sortir sinon ! Je serais déjà loin sinon. Il ce serait évadé bien avant surtout. - C'est gentil d'être venue me chercher, mais tu sais j'aurais pu prendre un taxi. Est ce que tu vas bien sinon ? Demande t'il malgré tous, un léger sourire sur le coin des lèvres alors qu'il marche avec elle en direction de la voiture.
Il y a, comme, une petite pointe d’angoisse inattendue qui la submerge quand elle le retrouve. Car il est là, face à elle, debout. Il paraît en forme, tout du moins, en bonne santé, alors qu’elle sait qu’il est comme elle… meurtri de l’intérieur. Mais il n’y a pas seulement la détresse tortueuse dans laquelle ils sont plongés. Il y a aussi cette appréhension, toutes ces hésitations sur leur relation. Allongé dans son lit d’hôpital, elle a tendance à mettre de côté tous ses sentiments pour se concentrer sur lui, uniquement sur lui. Mais, maintenant qu’il sort de cet établissement, elle ne vient pas seulement lui rendre visite. Elle ne vient pas s’assurer qu’il va bien… elle vient, peut-être aussi, parce qu’elle en a besoin. Besoin d’être à ses côtés, sans pour autant savoir où se placer. Toutes ces frontières qu’elle ne sait plus comment dépasser, ni même si elle doit les dépasser. Elle est allée à son secours, pourtant, comme il l’a sauvée à son tour. Elle lui a dit aussi qu’elle l’aime. Elle commençait à le retrouver, lentement, à son rythme, avant qu’il ne disparaisse… et maintenant, elle n’a aucune idée de ce qu’elle est censée éprouver. Si c’est la peur qu’il lui arrive malheur qui a primé, ou bien, si c’est l’amour qui a guidé chacun de ses gestes. De la tendresse partagée alors qu’elle le savait en danger, de l’amour avoué quand il était encore blessé.
Et tu ne sais plus, Isabella,
si c’est ton cœur que tu lui as donné, ou ton âme que tu lui as sacrifiée.
Dans la confusion, perdue dans ses émotions. Elle le rejoint, un peu fébrile, incapable de s’approcher trop près au risque de franchir la limite. Elle lui adresse un doux sourire quand elle voit le sien sur son visage. Il s’illumine, Nikolaï, et, tout de suite, il a tout l’air d’un ange. L’âme en perdition ne tarde pas toutefois à demander quelques précisions. Car elle le connaît, elle sait qu’il ne fait pas attention à sa santé. Ni à lui-même de manière générale. Comme si, jamais, rien ne pouvait lui faire du mal… si seulement. Le jeune homme lui assure qu’il a vu le médecin, que celui-ci est d’accord avec sa sortie. Elle aurait aimé, tout de même, être présente auprès de lui. – Hum, je vois. Tu dois être content de rentrer. déclare-t-elle avec un faible sourire alors qu’ils commencent à retourner jusqu’à la voiture. Elle lui fait signe de le suivre avant de récupérer ses clés pour la déverrouiller. – Est-ce censé me rassurer ? elle lui demande, d’une voix qui se veut légère, même si elle n’y a pas le cœur. C’est difficile, en ce moment, d’assurer la moindre conversation. Elle ouvre le coffre pour qu’il puisse y installer son sac avant de faire le tour pour aller s’asseoir derrière le volant. – Je n’allais pas te laisser rentrer en taxi… précise-t-elle comme une évidence. Il est encore en convalescence… il doit faire attention. Ses proches également. Et elle… elle aussi. Même si elle n’est plus réellement avec lui. – Je vais bien… mais, toi, raconte-moi ce que le médecin t’a dit avant que tu t’en ailles…? elle lui demande, pas seulement parce qu’elle n’a pas envie de parler de son propre état. Non, surtout parce qu’elle veut savoir ce qu’il en est pour Nikolaï.
Sujet: Re: Don't worry, be happy ? (Warston) Mer 20 Mai - 23:00
Don't worry, be happy ?
Isabella Kingston
Elle lui a dit qu'elle l'aimait, un vague souvenir avant qu'il ne tombe dans un profond sommeil mais elle lui avait dit ! Oui, elle lui avait dit qu'elle l'aimait et depuis, ils n'avaient plus vraiment abordé le sujet pas du tout même puisque c'était devenu LE sujet à éviter, comme ce qui c'est passé pendant cette nuit horrible. Il s'en souvenait maintenant, les souvenirs lui revenait doucement, ceux de cette nuit horrible mais également ce "je t'aime" qu'elle avait sans doute laissé échapper un peu prématurément. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui il devait sortir de ce maudit hôpital et c'est elle qui devait venir le chercher. Elle s'implique énormément, elle veut toujours être présente auprès de lui et veiller à ce qu'il aille bien. Seulement la question reste toujours la même, qui est ce qui veille sur elle ? Sa famille, ses amis ? Evidement qu'ils sont tous là pour elle mais il connait la latina, il la connait bien trop pour savoir qu'elle garde certainement tous ça en elle, tout comme lui il le fait afin de ne pas inquiéter qui que ce soit. Mais ils avaient vécu le même enfer tous les deux et peut être que pour s'en sortir, ils avaient juste besoin l'un de l'autre ... parce que qui d'autre pouvait comprendre ? C'était encore terriblement difficile d'en parler, rien que d'y songer ça lui donnait froid dans le dos. Il refuse s'en parler mais pourtant ses pensées sont constamment envahie par les souvenirs horrible de cette nuit. Tant de violence marqué sur son corps à jamais. Il en gardera à jamais des séquelles, tout comme elle.
Patiemment, Nick attend qu'elle vienne le chercher. Incapable d'attendre dans sa chambre d'hôpital, il c'était empressé de signer les papiers pour sortir le plus rapidement possible de cette maudite pièce. Bien trop impatient surtout de pouvoir retrouver le grand air ainsi que sa liberté. Un liberté qui n'en est pas vraiment une puisqu'il est censé faire attention lui, bien qu'il soit rétabli il n'est pas totalement au top de sa forme mais c'est un petit détail qu'il préfère mettre de côté. D'autant plus lorsque son regard ce pose enfin sur elle, approchant doucement dans sa direction. Un petit sourire ce dessine sur ses lèvres bien que l'un comme l'autre ils conserve cette distance, incapable de savoir comment agir l'un avec l'autre. - Tu n'imagine même pas combien oui ! Content ? Le mot est tellement faible comparé à ce qu'il ressent, cachant parfaitement cette légère angoisse qui l'envahi rien qu'à l'idée de ce retrouver seul chez lui. Attrapant son sac, il la suit jusqu'à sa voiture. - Tous va bien ! J'ai signé mes papiers de sortie et le médecin est passé me voir. Tous est ordre ! Et il dit vrais ! Sinon pourquoi est ce qu'il l'aurait laissé sortir ? Oh ... avec quelques petits mensonges oui mais ce n'est qu'un détail. Déposant son sac dans le coffre, son regard ce repose sur elle. Il tenait aussi à la remercier d'être venue le chercher alors qu'elle n'était pas obligé de venir. - J'aurais pu ... mais merci. Montant de l'autre côté pour s'asseoir devant, à côté d'elle, il boucle sa ceinture. Seulement, avant de démarrer elle veut surtout savoir ce que le médecin lui a dit avant qu'il ne s'échappe de sa chambre. - Il a dit que je pouvais partir ! Dit il en souriant l'air innocent, tournant doucement la tête vers elle. - Rien de spécial tu sais ! Je dois juste continuer à prendre mes médicaments. Il m'en a prescrit juste au cas ou et je dois revenir d'ici quelques jours pour m'assurer que tous va bien. Sa blessure à l'épaule reste la plus grave et la plus douloureuse. Mais c'est également pour son état psychologique que le médecin était inquiet. Il ne devait pas rester seul et il avait dit qu'il était avec quelqu'un ... ce qui est faux. - Il faut juste que j'évite de trop forcer physiquement et que j'évite les ennuis ... ça va ! Tente t'il pour la rassurer bien qu'il dise la vérité. - D'ailleurs, si ça te dérange pas ... il faut qu'on fasse un petit détour par la pharmacie, j'ai quelques petites choses à prendre. Ajoute t'il en sortant la prescription du médecin.
Des confidences échappées, envolées. Ils n’ont jamais tenté d’en reparler. Ni de sa déclaration d’amour, ni même, de la nuit qu’ils ont partagée. Dans les bras l’un de l’autre, retombés, comme dans une addiction à laquelle ils ont si longtemps résisté. Elle a replongé, Isabella, avec lui comme avec ses cachets. Mais elle essaie fébrilement encore de garder ses distances avec lui. Se sevrer de lui mais pas de ses anxiolytiques. Pas en état de réfléchir sur ses aveux confessés quand elle était à son chevet, murmurés alors qu’elle était tremblante de peur et traumatisée. Alors qu’il était lui-même, encore, entre la vie et la mort. Non, l’âme torturée n’y a même pas songé. Elle ne s’y est pas risquée, déjà trop bousillée, pour oser encore davantage s’abîmer.
Peut-être que c’est là ton erreur, vivre dans la terreur, au lieu de lui ouvrir ton cœur.
Car il est la seule personne qui sait tout ce qu’elle a vécu. Il est le seul qui sait précisément tout ce qu’elle a subi pour y avoir aussi survécu. C’est vers lui qu’elle devrait se tourner, plus qu’auprès de n’importe qui. Lui qui la comprendrait mieux que n’importe qui. Mais c’est la noirceur qui se met peu à peu à ronger l’âme de l’écorchée vive. Elle se laisse consumer, elle tend à se refermer, comme elle l’a toujours fait. Parce qu’elle a appris à garder la tête haute, le menton relevé, le regard assuré. Même, quand, tout en elle est en train de s’effondrer. Il n’y a qu’ainsi qu’elle a appris à affronter les pires instants. C’est encore ainsi qu’elle réagit maintenant. Pas prête à se confier, même pas à lui, la tourmentée est seulement soulagée de constater qu’il va de mieux en mieux… ne serait-ce que physiquement. Elle le contemple, de son ébène voilé de tendresse, alors qu’il paraît soulagé d’être enfin sorti. Il a presque l’air paisible… libre. Comme si l’hôpital était la seule chose qui l’en empêchait, quand elle se sent encore prisonnière partout où elle se trouve. Prise au piège d’un enfer qui n’a pas de mur. Heureuse de le voir de bonne humeur, Isabella n’en est pas moins attentive à son état physique. Il tente de la rassurer alors qu’elle le fixe toujours avec un certain scepticisme dans ses prunelles assombries. – D’accord, je te crois. dit-elle avec un faible sourire juste avant qu’il ne la remercie. Il lui semble reconnaissant d’être venue le chercher, mais il n’a pas à l’être. C’est tellement instinctif, tellement évident, tellement… naturel. La belle secoue la tête négativement comme pour balayer son remerciement. – Tu n’as pas à me remercier. Elle l’a fait de bon cœur, elle l’a fait parce qu’elle aurait été incapable de le laisser rentrer tout seul. Le laisser… tout seul.
Tu n’y arrives pas, tu ne t’y résous pas, c’est plus fort que toi.
Elle a besoin d’être à ses côtés. Prête à le raccompagner, l’âme en perdition entre à son tour dans la voiture. Mais elle ne met pas longtemps pour tenter d’avoir plus d’informations sur son état de santé. – Nikolaï… elle le rappelle à l’ordre, comme elle le ferait avec un enfant, avant qu’il ne consente à lui donner quelques bribes de son entretien avec son médecin. – « Au cas où » ? Au cas où quoi ? l’interroge-t-elle, peu satisfaite par sa réponse beaucoup trop imprécise. Elle se demande s’il a réellement écouté les recommandations du médecin avant de s’enfuir. – D’accord… on y va. elle accepte simplement avant de démarrer la voiture. Ils ne mettent pas longtemps avant d’arriver devant la pharmacie la plus proche. À peine garée, Isa récupère la prescription du médecin des mains de son ex. – J’y vais, tu restes ici. déclare-t-elle avant de quitter le véhicule, munie du papier et de son sac à main. Elle veut qu’il fasse le moins d’effort possible… ce qui est un leurre, sachant qu’il va vivre seul. Mais, à cet instant, elle est là, Isabella. Et elle ne bouge pas. Rejoignant l’entrée de la pharmacie, elle profite de la petite file d’attente pour décortiquer les médicaments recommandés par le docteur. Elle y découvre essentiellement des antidouleurs… sûrement pour sa blessure à l’épaule. Après quelques minutes, vient son tour. Et la voilà rapidement de retour auprès de Nikolaï. – Voilà. lui dit-elle avec un doux sourire en lui tendant le petit paquet. – Tu ne dois pas dépasser les doses recommandées, ils sont relativement forts… Et elle a la désagréable sensation d’être une usurpatrice en redoutant que ces médicaments ne lui deviennent addictifs.
Sujet: Re: Don't worry, be happy ? (Warston) Jeu 21 Mai - 21:34
Don't worry, be happy ?
Isabella Kingston
Ils sont en équilibre, si précaire, si difficile de ce maintenir droit alors qu'ils ne savent pas ou ils en sont tous les deux. Ils ne forment pas un couple, ils ne sont pas ensemble mais pourtant ils ne peuvent pas ce passer l'un de l'autre. Isabella est incapable de le laisser seul tout comme lui est incapable de ne pas s'inquiéter pour elle. Depuis ce qui c'est passé, ils ne ce parlent plus du moins ils ne parlent pas des choses qui fâchent. Ils devaient pourtant, Nick aimerait bien savoir ou ils en sont tous les deux, leur histoire ... leur avenir ... malheureusement après tous ce qui vient de ce passer c'est trop difficile. Pas la tête à parler sentiments alors qu'ils sombrent tous les deux sans parvenir à ce retenir. Peut être qu'être ensemble leur ferait du bien, peut être qu'affronter cette épreuves ensemble ne pourrait que les aider à ce relever plus facilement ? Rejoignant la voiture de la jeune femme, Nick essaie surtout de lui expliquer qu'il va bien et surtout qu'il avait eu l'accord du médecin pour sortir. Il avait hâte que ce jour arrive et enfin c'était le cas ! Hâte de retrouver sa liberté, son chez lui, sa vie tout simplement. Dans ce lit d'hôpital, les mauvais souvenirs lui revenait bien trop facilement à l'esprit et c'était cruellement difficile d'oublier. Il ne pourrait pas oublier plus facilement une fois chez lui mais c'était loin d'être pareil. Il tenait surtout à la remercier d'avoir prit le temps pour venir le chercher. Après tous, elle n'était pas obligé de le faire et après ce qui c'était passé, ce serait plus que normal qu'elle décide de ne plus trop le fréquenter. La culpabilité était toujours bel et bien présente en lui. Il ce sent responsable de tous ce qui a pu arriver à la jeune femme et rien ne pourra effacer cette désagréable sensation.
Après avoir déposé son sac dans le coffre, il s'installe à côté d'elle dans la voiture alors qu'elle le questionne déjà sur l'avis du médecin. Il avait l'autorisation de sortir oui ! Mais avec quelques petites conditions. Son épaule n'était pas tout à fait remise et bien qu'il perdait parfois la sensation au bout des doigts, le médecin tenait quand même à le garder sous la main juste au cas ou ça ne lui passe pas. Il ne veut surtout pas qu'elle soit inquiète mais il a toujours aussi mal c'est pourquoi il lui avait également prescrit toute une liste de médicament. Il tente bien de garder son sens de l'humour mais elle le rappelle à l'ordre. Il peut comprendre qu'elle soit inquiète alors il tente de lui expliquer au mieux ce que le médecin lui avait dit seulement il arrive surtout à lui faire peur avec son "juste au cas ou" au cas ou quoi ? Oui elle était en droit de ce poser la question seulement elle n'avait pas de raison d'être inquiète ! - Au cas ou la douleur ne passe pas mais ça va ! C'est normal, il faut juste un peu de temps et que j'aille au séance de rééducation. Il faut que je bouge un peu histoire de m'habituer à nouveau. Il m'a prescrit tout un tas de médicaments à prendre su jamais ça me fait mal et je dois retourner le voir d'ici quelques jours pour une visite de routine. Il devait avoir un suivit tout comme la police qui lui avait proposé ou plutôt imposé des séances avec un psy. Parce que oui, il refusait de parler de cette nuit alors qu'il le devait, pour son bien. Sortant le papier que lui avait fait le médecin, il lui demande juste de faire un petit détour par la pharmacie la plus proche avant de le déposer chez lui.
Le trajet est assez court, pendant ce temps, Nick tente surtout de la rassurer sur son état. Et une fois devant la pharmacie elle ne lui laisse pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit qu'elle lui attrape la note des mains pour sortir. C'est un ordre. - Euh ... je peux y aller ... Mais elle est déjà loin alors qu'il réagit seulement maintenant. Au travers la vitre de la voiture, il la regard s'éloigner en direction de la pharmacie, il sait qu'elle veut bien faire, veiller sur lui et le préserver. Seulement il devait gérer ça seul ... il ne voulait surtout pas être un poids mort pour elle, surtout pas pour elle. Elle ne met pas longtemps avant de revenir auprès de lui munie du petit sac contenant les médicaments prescrit pas le médecin. - Merci. Jetant un bref coup d'oeil, le médecin lui avait parlé des antidouleurs. Il ne devait pas en abuser, il en avait conscience mais il ne comptait pas ce shooter aux médicaments. - Oui je sais ... c'est vraiment en cas de grosses douleurs. Posant le petit sac à ses pieds, il la laisse reprendre la route pour finir d'arriver chez lui. - Et toi ... est ce que tu as eu rendez vous chez un psy pour ... enfin ... tu sais quoi. En parler ... parce qu'il sait qu'elle est aussi difficile que lui lorsqu'il faut parler de choses qui font mal ! Elle n'avait pas vraiment eu de blessure physique. Vince l'avait malmenée un peu trop mais il ne lui avait pas fait de mal sauf cette légère coupure. Mais c'était surtout pour le reste que Nick était inquiet pour elle. A la voir comme ça, elle semble bien mais il fait que ce n'est qu'une façade. Une allure qu'elle ce donne pour cacher les apparences.
Elle n’imagine plus sa vie sans lui. Mais leur relation ne tient pourtant plus qu’à un fil. Dans un équilibre fragile, ils se maintiennent encore péniblement en vie. La force de ses sentiments pour Nikolaï est incontestable, immuable. Seulement c’est un amour ravageur qui détruit tout sur son passage. Car, à trop l’aimer, tu es en permanence en train de te dépasser. Te surpasser. Et, parfois, tu franchis des limites dont les conséquences deviennent trop difficiles à supporter. Réfléchie dans ses choix quotidiens, l’écorchée vive devient bien plus téméraire quand il s’agit des siens. Son amour, à Isabella, il est sa plus grande force mais sa plus grande faiblesse à la fois. Il la rend vulnérable, imprudente, irréfléchie. C’est cet amour pour les autres qui lui a permis de survivre. Mais c’est aussi lui qui peut, lentement mais sûrement, la détruire. Elle n’a pas hésité à suivre Nikolaï dans les abysses d’un enfer qu’elle n’imaginait pas. Elle est partie le retrouver, sans savoir dans quoi elle s’embarquait. C’est maintenant qu’elle se retrouve désemparée par des horreurs qu’elle n’était pas prête à endurer.
Mais t’es forte, Isabella, tu t’en sors chaque fois,
jusqu’au jour où tu n’y arriveras pas.
C’est peut-être lentement en train d’arriver. Les calmants absorbés, enchaînés, démultipliés. Isolée de ceux qui peuvent l’aider. Celui qu’elle ne fuit pas, assurément, c’est Nikolaï. Elle veut être présente pour lui, en dépit de tout ce qu’elle a subi. Elle veut être à ses côtés, même sans savoir quel rôle elle pourrait jouer. Les deux âmes en perdition, aucun d’eux n’évoque leur relation. Comme s’il était devenu trop difficile de parler sentiments. Trop difficile de livrer ce qu’ils ressentent. Elle se contente d’être là pour lui, sûrement comme il serait là pour elle. Si seulement elle laissait entrevoir son mal-être. Le jeune homme ne s’ouvre pas davantage sur ses états d’âme, il garde pour lui aussi tout ce mal… mais il sort de l’hôpital.
Alors il lui semble normal, à Isabella, d’être là.
Elle sera toujours là.
Les opales qui se tournent en permanence sur lui, elle est plus concentrée sur son discours que sur la route. La torturée l’écoute avec la plus grande attention, comme pour ne manquer aucune information. Il semble deviner qu’elle a besoin d’être rassurée, il trouve les mots pour l’apaiser. Elle prend le temps d’assimiler tout ce qu’il lui apprend, avant de reprendre. – Mais tu ne devrais pas attendre… pour la rééducation ? Il est sûr que c’est le bon moment ? elle ne peut s’empêcher de demander, comme elle ne peut se retenir de s’inquiéter. Elle voudrait être certaine que Nikolaï ne risque plus rien. Mais la belle ne peut pas tout contrôler, elle est bien forcée de l’accepter. Ce qu’elle peut faire, en revanche, c’est l’alléger autant qu’elle en est capable. À peine garée sur une place, elle détache sa ceinture de sécurité pour se saisir de son ordonnance. Elle quitte la voiture sans laisser le temps à son ex de réagir, la voilà déjà à l’entrée de la pharmacie. Quelque peu songeuse, elle revient auprès de lui au bout de quelques minutes. – Je t’en prie. elle le laisse observer les médicaments achetés, alors qu’elle reprend rapidement le trajet. Mais elle ne s’attend pas à l’entendre évoquer ses séances conseillées, exigées, par son médecin chez un psychologue. Les iris rivés sur la route, la tourmentée avoue distraitement. – Non, je… n’y suis pas encore allée. Pourtant pas du genre à mettre les choses à plus tard, étrangement, elle n’est pas pressée de remplir ses obligations cette fois. Pas prête à parler, pas prête à te confier. Incapable d’avouer ta détresse, tu repousseras ce moment tant que tu pourras le faire. Il lui aurait été tellement plus facile de guérir, si ses blessures avaient été physiques. Mais elles atteignent ton cœur, elles écorchent ton âme, un peu plus brisée que tu ne l’étais déjà. Ils approchent de la villa de Nikolaï, celle qu’ils partageaient autrefois. Elle sent son cœur se serrer comme à chaque fois. – J’ai eu plusieurs contacts par le médecin. Je dois encore choisir parmi eux. dit-elle, comme si c’était la seule chose qui l’empêchait. Comme si c’était ce qui l’embêtait. Mais il n’est pas dupe, Nikolaï, il te connaît. Il te connaît trop bien, que vous soyez ensemble, ou séparés. Rien n’a changé.
Sujet: Re: Don't worry, be happy ? (Warston) Jeu 28 Mai - 20:27
Don't Worry, Be happy ?
Isabella Kingston
Relation qui ne tiens plus qu'à un fil oui mais pourtant les sentiments restent inchangés. Ils s'aiment toujours éperdument et bien qu'ils ne soient plus ensemble tous les deux, ils seront toujours liés l'un à l'autre. Isabella avait prit une place importante dans sa vie, certainement la plus importante. C'était difficile de rester éloigné d'elle mais aussi tellement difficile d'être auprès d'elle alors qu'il a besoin qu'elle soit plus ! Plus qu'une simple amie, plus qu'une simple oreille attentive sur qui il peut compter ! Isabella sera toujours plus pour lui, quoi qu'il puisse ne dire. Seulement depuis ce qui c'était passé, les deux amants ne parlaient plus de sentiments, ni de leur relation si complexe soit elle. Ils étaient comme ... en roue libre, incapable de ce séparer mais incapable d'être ensemble. Il n'arrive même plus à ce souvenir pourquoi ils ce sont séparés tous les deux, ou peut être qu'il avait simplement prit un trop gros coup sur la tête pour s'en souvenir. Ou peut être qu'il en avait juste assez d'être séparés d'elle alors qu'ils avaient besoin plus que jamais d'être ensemble ! Elle refusait de l'abandonner tout comme lui refusait de la voir s'en aller. Elle n'avait pas hésité un seul instant avant de ce jeter face au danger pour venir le sauver ... comment pouvait elle prétendre ne plus l'aimer ? Ou ne plus avoir de sentiment ? Chose qu'elle n'avait jamais fait mais ça lui échappe, tant de chose qui lui échappe.
A sa sortie d'hôpital, Nikolaï ne s'attendait pas vraiment à ce que ce soit elle qui vienne le chercher et pourtant, elle avait insisté pour venir le retrouver. Il ne voulait pas s'y opposer parce qu'il avait besoin d'elle ! Besoin de sa présence et en ce moment il n'y avait qu'elle qui lui faisait du bien ! Parler avec elle c'était beaucoup plus facile parce que justement, elle avait vécu le même enfer que lui, elle était présente au moment du drame, présente au moment ou il a basculé ... mais absente de toute la violence qu'il avait subit. Il s'en sortait bien en fin de compte. Physiquement, il n'allait pas vraiment garder de séquelle sauf peut être une cicatrice à l'endroit ou Vince l'a poignardé mais sinon il n'avait rien eu de grave. Et pourtant, il avait bien faillit y laisser sa peau. Non, physiquement il allait bien mais à l'intérieur il était complètement bousillé. Tout comme son ex petite amie, il aurait aimé plus de souffrance physique que mentale. Au moins, le corps peut guérir avec le temps alors que les souvenirs eux restent intact. Assis dans la voiture auprès d'elle, Nick tente néanmoins de la rassurer parce qu'il ce doute qu'elle a besoin d'entendre les bons mots pour retrouver son calme. Sa sortie était sans doute un peut prématurée c'est vrais ! Il avait insisté pour sortir avant et ce n'était pas forcément une bonne idée ... mais évidement il ne peut pas lui dire une chose pareils ça ne ferait que lui faire peur d'avantage. - Je suis simplement ses conseils. Il m'a dit de prendre mon temps alors c'est ce que je fais. Tant fait pas tous va bien ce passer. Tente t'il pour clore la conversation. Elle ne doit pas savoir qu'il a faire avancer sa sortie, sinon elle risque d'être inquiète. - Ils m'ont laissé sortir, ça veut dire que tous vas bien non ? Sinon pourquoi le laisser partir ?
Rentrer chez lui fait plaisir, il commençait vraiment à devenir dingue dans cette chambre. Privé de sa liberté, de son espace, de sa vie en générale. Alors retrouver son indépendance lui plait ... seulement il craignait un peu plus de ce retrouver seul. Bien entendu il ne compte pas montrer son malaise mais l'idée de ce retrouver seul avec lui même l'effraie un peu. Il ignore comment il va gérer cette situation ni si il va réussir à la gérer. Pour le moment, la présence de son ex petite amie lui fait du bien mais elle allait forcément le quitter un moment ou l'autre et il redoutait le moment. S'arrêtant dans une pharmacie avant de rentrer chez lui, elle ce charge d'aller chercher ce qu'il lui faut puis revient vers lui pour terminer le trajet jusqu'à chez lui. Maison qu'ils partageaient il n'y a pas si longtemps, une maison qu'il avait lui même abandonné pour le travail. C'était la première fois depuis longtemps qu'il rentrait chez lui, c'était à la fois étrange et agréable, comme renouer avec un passé, un ancien lui. Déposant le paquet de médicament à ses pieds, Nick change subitement de sujet pour essayer d'en savoir plus sur elle. Elle devait prendre rendez vous avec un psy mais visiblement elle n'avait pas encore trouvé le temps de le faire, ou l'envie peut être. Il la connait ... il ce doute qu'elle redoute ce moment, qu'elle le repousse sans doute aussi longtemps qu'elle le peut. Elle n'est pas le genre de femme qui remet les choses à plus tard, c'est même surprenant de sa part, sauf qu'il la connait et qu'il comprend qu'elle n'ai pas envie de ce confier au premier inconnus. Mais comme pour ce justifier, elle explique tout de même qu'elle n'avait pas encore eu le temps de s'y pencher. Trouver le bon psy ... - Je vois ... mais tu n'as pas l'air décidée ... Non pas par le psy mais plutôt sur sa décision. Y aller ou pas. - Je dois y aller moi aussi, si je veux reprendre le travail ils m'oblige à aller en voir un mais tous comme toi ... l'idée ne m'enchante pas, mais c'est peut être bénéfique d'en ... parler. Conclu t'il en détournant le regard alors qu'ils arrivent finalement dans sa rue. Isabella ce gare devant la maison et les voilà enfin arrivé à destination. - Tu vas entrer quand même ! Tu n'es pas juste venue me chercher pour me déposer et repartir aussi vite ! Attrapant son sac de médicament, il ce dirige vers le coffre pour y chercher son sac et fouiller à l'intérieur pour y trouver les clés de sa maison. Devant la porte, il met un certain temps avant d'ouvrir et pénétrer dans l'entrée. C'était si étrange de revenir ici. Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'avait pas mit les pieds dans cette maison. - C'est ... étrange de revenir ici. Reprendre sa vie d'avant s'avère être plus compliqué qu'il ne le pense. - Je t'en pris viens ! Entre ! Il ce décale pour la laisser entrer. Il rejoindre le salon pour y déposer son sac ainsi que les médicaments. - Ça fait du bien de rentrer à la maison !
Elle ne sait pas ce qu’il ressent. Elle n’a aucune idée de ce qu’il ressent. Car ils n’ont pas parlé, pas un seul instant. Les événements récents, les tumultes dans lesquels ils avancent, tout ce qui leur arrive, prend le pas sur leurs sentiments. Sur ses sentiments, à Isabella, si forts mais à la fois si précaires. Plus intenses, plus violents qu’un cataclysme, mais aussi fébriles qu’un battement de cils. Ils sont, tous les deux, en permanence sur cet équilibre fragile. Elle pourrait flancher, elle pourrait tomber, elle pourrait… le laisser. Mais elle ne parvient pas à s’y résoudre, elle ne parvient pas à décrocher.
C o m m e u n e c a m é e ,
t’es vouée à l’aimer, vouée à t’y raccrocher, même quand t’es en train de filer,
surtout quand t’es en train de filer.
Elle ne sait pas comment se positionner. Vis-à-vis de lui, de tout ce qu’ils ont partagé. D’une seconde à l’autre, elle a la sensation que tout pourrait déraper. Chagrin d’un amour passé, passion consumée, flamme inoubliée ou nouvelle amitié, elle ne sait plus où le situer. Elle ne sait plus dire comment, elle peut l’aimer. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle a besoin de rester à ses côtés. Besoin de le soutenir, besoin de l’épauler. Besoin, aussi, de sa présence pour l’apaiser. Car tu ne l’avouerais pas facilement. Tu n’en as sûrement pas tout à fait conscience. Mais t’as besoin de lui, Isabella, besoin de sentir sa présence. Besoin de lui pour te comprendre. Seulement, tout cela, elle ne le dit pas, n’y songe même pas.
Tu te contentes, Isabella, d’être là.
Mais ses mots ne la rassurent pas. Pas assez. L’âme trop inquiète, le cœur trop abîmé. Elle l’écoute, incapable de se persuader qu’il va bien. Que tout va bien aller. Peut-être car au fond, rien n’ira plus jamais. Le poids de la vie devient de plus en plus lourd sur ses épaules trop affaiblies. Elle continue de le porter, Isa, jusqu’au jour où il finira par l’écraser. C’est certainement normal de craindre toujours le pire, pour ses proches, car c’est ainsi que la vie se révèle… toujours plus cruelle. – Mais tu commences la rééducation à partir de quand…? Il aura beau lui dire qu’elle n’a aucune raison de s’en faire, elle sera toujours inquiète. Toujours terrorisée à l’idée de le perdre. Alors même qu’elle l’a déjà perdu, Nikolaï, depuis qu’elle est partie. L’âme en peine prend une profonde inspiration tandis qu’il lui fait comprendre, une fois encore, qu’elle ne doit pas redouter le pire. Qu’elle ne doit pas s’inquiéter pour lui… Car, après tout, le médecin a bien voulu le laisser sortir. – Oui, je suppose… je suis désolée, je suis inquiète pour toi. confie-t-elle en secouant légèrement la tête, comme pour évacuer les idées sombres qui la submergent.
Mais elles se raccrochent à toi, elles font partie de toi, chaque jour davantage.
Mais l’écorchée vive réalise vite qu’elle n’est pas la seule à s’inquiéter. C’est sur elle que son ex finit par détourner le sujet. Elle, et le psychologue qu’elle doit rencontrer. Elle devient bien plus vague dans ses paroles soudain mais Nikolaï la connaît, il sait combien elle est torturée. Elle ne répond pas tout de suite à ses paroles, comme pensive, le temps de quelques secondes. – J’ai l’impression qu’en parler ne changerait rien. Ni à ce qui s’est passé, ni à ce qu’elle peut éprouver. Il n’y a peut-être qu’avec lui qu’elle pourrait trouver le courage d’en parler. Mais la conversation s’estompe assez vite alors qu’ils arrivent à destination. Le moteur de la voiture coupée, elle est invitée par son ex à rejoindre la maison. – D’accord, je viens avec toi. elle accepte avec un tendre sourire. Sans tenter de résister, car elle en a envie, elle aussi. Ils quittent le véhicule pour rejoindre l’intérieur de la demeure.
Demeure dans laquelle tu n’as pas mis les pieds depuis une éternité, les opales noires contemplent les lieux comme si tu les redécouvrais.
– Oui, c’est… étrange. elle avoue, sans savoir quel autre mot employer. Mais elle est déroutée, Isabella, elle est surtout troublée. Elle se souvient, la dernière fois qu’elle est venue. Elle était terrorisée à l’idée qu’il arrive quelque chose à Nikolaï… jusqu’à faire une crise d’angoisse. Peut-être aurait-elle dû écouter son instinct. Peut-être qu’elle aurait pu empêcher toute cette horreur, si seulement elle l’avait fait. La tourmentée finit par s’approcher jusqu’à l’une des fenêtres pour l’ouvrir et laisser l’air frais envahir la pièce. – Tu ne dois pas avoir grand-chose dans ton réfrigérateur… tu voudras que j’aille faire quelques courses ? lui propose-t-elle, pour alléger le poids sur ses épaules. Peut-être aussi parce qu’elle ne sait comment combler l’instant maintenant qu’ils se retrouvent, seule à seul, en tête à tête chez lui.
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Sujet: Don't worry, be happy ? (Warston) 
Mer 13 Mai - 21:55
