need to know if we continue our little game | Chelzko

Pour une fois, Kory ne travaille pas trop tard. Vu les heures supplémentaires qu’elle s’est coltinées ces deux dernières semaines c’est bien normal. Ca ne tombe pas le bon jour pour Koko puisque son fils Maddox est comme par hasard chez l’un de ses camardes de classe pour la nuit. Pour une fois que la jeune maman aurait pu profiter de son rôle de mère s’est loupé. Elle ne passe pas assez de temps avec son fils à son gout mais elle n’a pas bien le choix, il faut bien qu’elle ramène de l’argent même si elle a de la chance que Keziah ne lui demande pas beaucoup d’argent pour le loyer. Kory compte bien profiter de ce temps libre pour ne pas oublier son rôle de femme. Elle est maman mais il ne faut pas non plus oublier qu’elle est encore jeune et qu’elle mérite de profiter de son célibat ou bien même de ses copines. Alors, après être passé chez elle pour se changer, prendre une douche et se faire jolie, elle fait défiler son fil d’actualité sur FB et sur Instagram pour voir les soirées proposées en ce moment ou bien si certaines de ses copines avec qui elle a l’habitude de sortir peuvent lui proposer une bonne soirée sans prise de tête ce soir. Tout en se bouclant les cheveux légèrement, elle tombe sur une nouvelle qu’elle ne s’y attendait pas : Chelzko est de retour dans le Queens depuis quelques temps. Kory l’aurait bien remarqué si la jeune femme avait reçu le moindre message comme c’est dans leurs habitudes. Quand l’autre brune est dans le coin, elle la prévient et si toutes les deux sont libres pour s’amuser alors elle en profite. Peut-être que Chelzko a quelqu’un en ce moment, peut-être que leur petit arrangement ne lui va plus mais Kory aurait voulu être au courant. Si c’est sans attache entre elles, elles s’entendent assez bien pour se dire les choses pour ne pas risquer que l’une en souffre. Alors, au lieu de lui envoyer le moindre message ou bien de l’appeler directement, Kory décide de passer directement chez Chelzko. Au moins elles pourront discuter et au moins se voir. Kory n’est pas énervée, ni déçue d’après ce qu’elle se dit, elle veut juste être fixée. Kory ne se dit même pas que peut-être que Chelzko ne veut pas la voir ou est bien occupée avec quelqu’un d’autre. Ou tout simplement elle n’est pas chez elle. Kory est du genre à agir avant de réfléchir alors elle avisera sur le coup, ou s’excusera selon la situation. Une fois arrivée vers chez elle, Kory se regarde une dernière fois dans son rétroviseur, se remet une dernière couche de rouge à lèvres et se remercie d’avoir prévue de sortir ce soir car elle se trouve charmante. A peine a-t-elle appuyée sur la sonnette qu’elle se demande si elle a bien fait de venir, si ce n’est pas trop, mais une fois que la porte s’ouvre, il n’est pas question de faire marche arrière. « Salut ! » Dit-elle avec sa petite voix suave, en passant une main dans ses cheveux sans même s’en rendre compte « Je ne te dérange pas au moins ? Tu as peut-être de la compagnie ! » Pas de la jalousie, juste le désir de ne pas déranger, c’est dans leurs règles. Quand elles passent pas du temps ensembles, elles sont totalement libres.

@Chelzko Wilkerson

Comme un lion en cage. Ça te manque de ne pas être dans une petite chambre parfois que tu partages avec une autre femme de l’équipe. Autant dire que les femmes sur le porte avion c’est rare. Ta maison circulant pendant que tu dors te manque, mais pas que. Le fait de voler aussi. Le fait d’approcher les nuages de plus prés. Alors, tu essayes de faire de ton mieux pour guérir de ta jambe, de retrouver ta motricité comme tu dois l’avoir et puis tu continues les simulations de vol, pour continuer l’entraînement. C’est dur, bien trop douloureux que d’être loin des autres. Tu ne pensais pas être ainsi, être du style à t’accrocher et t’engager autant. Car de base, t’es incapable de faire ça toi. Incapable de vivre sans les airs, sans la nature. Alors, que tu es juste coincée, totalement coincée dans la ville, coincée, car tu ne peux pas aller escalader avec ta jambe encore fragile. Tu ne fais pas grand-chose de tes journées, les jours s’écoulent radicalement lentement, bien trop. Aucune envie de voir le monde, de voir du monde, sauf ta famille, forcément sans eux tu ne serais même pas si tu aurais un minimum de courage. Tu traînes dans ta caserne aussi, mais t’as pas vraiment d’utilité et on te le fait comprendre, font chier. Alors, tu retournes chez toi, regardant les séries, les films que tu n’as pas eu le temps de voir, car c’est ainsi que tu peux occuper ton temps. T’aimerais bien être en Octobre rapidement, t’aimerais pouvoir repartir en mission, tu donnerais tout pour la mission, toujours. Tu pensais déjà à aller te coucher quand on sonna à ta porte, une heure pas trop tardive, mais l’ennuie faisait que dormir était sans doute la meilleure des choses à faire. T’aimerais partir à la recherche de tempête, mais tu ne peux rien faire dignement, handicap à la con, encore heureux que celui-ci s’en aille à un bon moment. Étonnée quand t’ouvres la porte, tu tombes nez à nez avec Kory. Un songe qui t’avait tant tenté, mais tant donné aussi de rester en arrière. Autant dire que cette relation avec la jeune femme est étrange, complétement à l’opposé que les autres désires. Un coup d’un soir, une charmante compagnie quand l’une et l’autre êtes libre de vos corps, de vos désirs. Pas de femme, pas d’homme chez toi, personne, sauf ta solitude. « Non je suis seule ! » Tu es suspicieuse dés la question de la belle brune, les opales qui se plongent dans ses noisettes. « Et toi, que me vaut cette visite ? » Une visite charmante, le désir en toi monte alors que tu imagines déjà ta soirée bien autrement. T’as pas voulu ruiner son couple, t’as jamais parlé des préférences de Kory, comme des tiennes. Tu aimes tout le monde, sans doute pas difficile et tu t’es dit en la voyant avec cet homme quand tu avais décidé d’aller la voir que ce serait la même chose. Et qu’elle n’était pas disponible. « Enfin, entre si tu veux ! » Que tu lui dis en t’écartant de la porte d’entrée.

Cela fait bien longtemps que Kory n’a pas eu de relation sérieuse. Elle n’est même pas certaine d’en avoir eu une véritable par le passé. Des histoires plus ou moins longue ça c’est certain ? Mais ont-elles véritablement eu un impact sur sa vie ? Avec un garçon à charge, les histoires avec des femmes sont plus compliquées. Et même si ça l’était, Kory est une femme libre, pas prête pour un sous à se mettre en concubinage ou tout autre nom qu’on peut donner à ces relations qui lui donnent le tournis. Sa vie actuelle lui va très bien. Son fils, le travail, les sortis, c’est déjà beaucoup. Elle n’a pas le temps à accorder à une femme qui lui en demanderait trop. Par contre, en ce qui concerne s’amuser, elle a du temps, bien moins qu’avant mais quand même de temps à autre. Et aujourd’hui, c’est en quelque sorte pour le faire. Ou alors pour mettre des choses au clair avec la brunette du nom de Chelzko. L’un ou l’autre, ou peut-être même les deux. Pour mêler l’action à la discussion car c’est ça qui est le plus amusant non ? Pas de relation sérieuse entre elles, juste du bon temps lorsqu’elles sont libres. Du moins si leur petit jeu marche toujours. « J’ai appris que tu étais de retour en ville, j’ai voulu en profiter pour une petite visite ! » une petite visite intéressée, car même si elles peuvent parler, Kory n’est pas là pour enfiler des perles. Même si elle n’est pas sûre qu’elles soient encore toutes les deux sur la même longueur d’onde. « Si j’avais su plus tôt que tu étais dans le Queens, on aurait pu se voir plus tôt ! » Ça sonne comme un reproche. Pourtant, Chelzko ne lui doit rien, du tout. Kory serait la première à lui signaler si les rôles étaient inversés. Mais avec un sourire aguicheur tout passe non ? Ça passe pour de la curiosité plus qu’autre chose. Attendant la moindre réponse de sa part elle la regarde de haut en bas, se mordant la lèvre. Elle ne lui a pas manqué, manqué est un grand mot mais elle est quand même contente de la voir. Elle lui offre un grand sourire, son regard toujours aguicheur alors qu’elle joue avec ses cheveux, telle une adolescente mettant son grappin sur quelqu’un, tandis qu’elle entre chez la jeune femme. « Enfin, si on souhaite toutes les deux se voir ! » Kory met tout de suite les pieds dans le plat, au moins elle sait à quoi s’attendre, au moins elle saura sur quel pied danser alors que certaines envies montent en elle en la regardant ; Des tas d’idées lui traversent l’esprit mais Kory sait se tenir sans lui sauter dessus sauvagement, attendant de savoir si elles sont toutes les deux consentantes. Attendant sa réponse, Kory se rend compte qu’elle est ridicule d’attendre quoi que ce soit, c’était ça l’avantage entre elles, s’amuser sans rien attendre en retour et pourtant, la mère célibataire se pose trop de question à cet instant précis.

Tu y penses tout le temps, retourner en mission. Pourtant tu ne t’imaginais pas aimer autant ça quand tu as commencé juste pour prouver aux hommes que les femmes savent parfaitement gérer. La preuve malgré un accident, tu étais toujours là, toujours autant acharné. Être dans un cockpit autre que pour une simulation te manque, t’aimerais que tout cela soit déjà fini. La rééducation terminée, pour reprendre le court de ta vie. Tourner en rond comme un animal en cage, c’est un peu ton passe-temps du moment, malheureusement. Tu n’as pas le choix, tu dois faire avec, continuer de faire des efforts pour pouvoir retrouver tes coéquipiers, ta petite couchette sur le porte avion, tes missions, les entrainements. Tout te manque, même les connards, car y en a clairement au sein de communauté des armées. Moins qu’avant, mais toujours présent. Tu étais seule, attendant zéro visite, concentré sur toi, car il te faut bien ça pour te remettre totalement de tout cela. Quand tu ouvres la porte à laquelle on vient de frapper, tu ne pensais clairement pas déposer tes opales sur Kory. Une surprise et un petit bonheur qui venait d’envahir ton être. La surprise était surtout bien présente, car tu aurais dù aller la voir depuis un moment, mais t’étais concentrée sur ton rétablissement, ne visant qu’une chose t’en sortir et retrouver ton monde. Tu l’aimes la ville de New York, encore plus ton Queens, mais tu as besoin vaguer dans les airs, dans l’eau, tout ça te manque bien trop vite. Surtout que tu ne peux même pas songer à aller chasser les tornades ou autre tempête avec la jambe qui traîne ainsi. Donc t’es coincée, coincée dans l’idée de ne rien pouvoir faire pour te sortir de ce merdier. « Comment tu as appris ça ? » le besoin de savoir comment Kory peut avoir ce style d’information, car tu n’as clairement pas posté cela sur tes réseaux sociaux. Puis tu y songes à cette soirée qui sera bien différente, qui sera plus captivante que celle que tu t’imaginais avant l’arriver la brune dans laquelle tes opales se noie. Plaisant l’idée, pourquoi tu n’étais pas allée la voir, comme à votre coutume ? Tu n’avais pas la motivation, pas l’envie sans doute de te perdre dans ses bras, car ton âme était meurtrie de t’avoir aussi mal loin de ton porte avion, de ton monde autre que celui de la ville. Une fille de la nature, une fille de large et libre. « J’étais débordée pour ça que je ne t’ai pas prévenu ! » demi-mensonge. Débordée à broyer le noir , à te battre pour retrouver tes capacités et clairement pas d’humeur joueuse, pourtant la voir éveille en toi cette étincelle de jeu que tu as d’habitude. « T’as fait toute la route pour juste savoir si je voulais te voir Kory ? » Que tu lui demandes, comprenant bien que dans le fond la belle brune veut en découdre. « T’as quelques choses à me demander , dis-moi ? » Tu lis clairement en elle, ce n’est pas compliqué, sans doute même que tu aurais eu la même question si la situation était inversée.

Kory se prend bien trop la tête pour une histoire qui n’en mérite pas. Leurs petits jeux, ça lui plait, mais les prises de tête sont proscrites dans cette relation qui n’en n’est pas une. C’est ce qui est bien entre elles : l’amusement sans la prise de tête ; le bon temps passé sans la cage que représente toute relation. Kory a l’âge de se poser, mais elle ne considère pas qu’à un âge on doit avoir une vie amoureuse rangée. Sa vie à elle, l’est en quelque sorte avec son fils et son boulot, mais quand ça concerne le reste, elle veut être libre de ses choix, libre d’agir ainsi. Pourtant, les questions qu’elle se pose vis-à-vis de Chelzko ne lui font pas fuir, pas encore en tout cas, car elle accuse juste l’envie de la voir, rien d’autres. « J’ai entendu des ouïes dire, ici et là » New York est peut-être grand, mais quand on commence à connaitre du monde en trainant dans les mêmes endroits, ce n’est plus si grand que ça. Surtout qu’avant d’être des amantes dans l’ombre, elles passent pour des amies aux yeux du peu de monde qu’elles connaissent en commun. Alors, Kory voulait vérifier qu’elle était bien de retour malgré le silence entre elles. « D’accord je comprends ! » Kory sourit doucement, elle a très souvent ce sourire doux sur ses lèvres ; mais ce n’est pas pour autant que cette réponse lui suffit. Pourtant elle ne dira rien Kory. Sauf si elle insiste mais Kory l’espère guère. « Je ne vais pas te mentir et dire que je passais juste dans le coin » dit-elle ironiquement, reprenant de l’assurance. « Je voulais juste te voir c’est tout » puis avec le regard interrogateur que Chelzko lui lance, Kory se met à souffler, il n’y a pas que ça et la seconde brune s’en doute très bien. « Je voulais juste savoir si notre petit jeu… si ça… ça fonctionnait toujours entre nous ! » Savoir si elle ressentira son parfum dans un souffle si elle lui retire son haut, savoir si elle l’entendra de nouveau gémir sous ses propres caresses. Savoir si la dernière fois, ce n’était pas la dernière fois qu’elle voyait le corps dénudé de la jeune femme. Se trouvant ridicule de n’être que celle qui attend des réponses et n’étant pas non plus du style a d’abord discuter toutes les deux, elle prend certaines choses en mains. Déboutonnant son propre chemisier en ne la lâchant pas de son regard de braise, elle lui offre le début d’une vue agréable à regarder « Car moi ça m’intéresse toujours ce petit jeu » Maintenant elle lui laisse les cartes en mains, alors que dans sa tête c’est l’implosion alors qu’elle l’imagine elle, dans la même posture qu’elle. S’approchant de la jeune femme, ses intentions sont claires comme de l’eau de roche mais elle patiente toujours de la réponse à ses questions, elle a toutes les cartes en main même si Kory tente de tourner sa réponse vers celle qu’elle désire, celle dont elle a besoin pour continuer à prendre du bon temps.

Ta vie tu ne l’as jamais vu main dans la main avec quiconque sauf l’adrénaline. Le mariage et tout
ce qui va avec ce n’est pas pour toi, tu n’as jamais songé à être une petite princesse au grand damne
de ta mère. Tu n’avais pas prévu que tes opales croisent celle de la belle brune, elle avait manqué, certainement mais beaucoup moins que le fait d’être dans les airs où en mission et là était sans doute la raison de ce silence qui avait fini par atterrir par magie dans les oreilles de la belle. « On dirait que new york n’est pas si grand que ça à t’entendre … comme ci on était un petit patelin où tout le monde se connaissait. » t’aimes pas ces histoires, les personnes parlant sur les autres, t’as toujours été franche, sans doute trop causant parfois l’émois, mais tu t’en fichais, car tu étais fidèle à toi-même, peut être juste composé des vérités moins direct et dur. Certainement que tu n’es plus en âge à apprendre cela, même si en réalité quiconque pourrait l’apprendre même à un âge avancé, faut juste l’envie. Tu ne l’as pas vraiment pour le coup. T’es du style à pas avoir besoin de voir les autres, la solitude, la nature, ton boulot et tu es bien. Tu pourrais limite être jugée d’antisociale, mais c’est bien plus complexe que ça, tu n’as juste jamais une réelle envie de blesser les autres, tu veux juste te protéger ce qui est bien le cas là. Tu le sais que ça fait un peu partie d’une coutume que vous avez toutes les deux de vous retrouver quand tu es là et que le célibat cogne à votre porte. Mais cette fois tu étais désespérée prise par les entraînements et la rééducation. Tu ne veux pas perdre la main sur ta carrière, sur ton monde, même si à bien y regarder Kory en fait parti de ton monde. Pas d’avenir, pas de passé, tu essayes de vivre pour le présent, ce présent qui ne te convient pas au vu de ces passages à vide que tu as. Tu souffres fasciné par cette facilité qu’on peut ruiner sa vie à cause d’autrui. Le sourire qui se glisse sur ton minois, heureuse à vrai dire de l’aveu de la jeune mère. « Mentir ne sert à rien … » Les opales qui s’installent dans les siennes. « Je te manquais c’est ça ? » Tu la cherche de tes yeux en souriant un peu plus, car à vrai dire son aveu te fait un bien fou, te rappelant que tu peux compter pour les autres et que parfois il te faut le rappeler que tu dois prendre soin des autres avec cette carrière qui te bouffe, anesthésiant ton manque de rencontre avec les gens que tu aimes, comme kory. « toujours assez étrange que tu appels ça un jeu … » Oui ça se résume comme un jeu, mais parfois t’as le manque et peut être que ce mot ‘jeu’ qu’elle utilise ainsi te donne l’impression que ce n’est pas important. Te voilà, à ne pas savoir sur quel pied danser où non. Des questions qui sont vite négligé quand tes opales se noient sur les gestes de kory. Tout te frappe à nouveau en pleine face, vos amusements et les non-questions que tu te posais pas avant. Pourquoi ton esprit rendait il tout ça complétement étrange, alors que c’était aussi simple qu’une caresse échangée avec la belle brune ? Pinçant tes lèvres, tu t’approchais d’elle, le sourire joueur s’imposant sur visage qui était un peu anxieux avant de la voir se dénuder. Oubliant tout, tu attiras Kory contre toi, le front contre le sien, vos lèvres se jonchant, sentant son souffle mourir sur tes lippes, tu l’as poussé contre le mur tout en faisant valser son haut après que les boutons soient tout défait. Tes lèvres quémandant les siennes, tu te laisses tenter, te rappelant le bien fait qu’elle avait toujours eu sur toi. Sa présence, sa solitude venant rencontrer la tienne dans un moment de mouvance vous redonnant un nouveau souffle à toutes les deux.

New York, l’une des plus grandes mégalopoles, des habitants en veux-tu en voilà et pourtant, Kory qui est là depuis de nombreuses années se comporte comme si c’était une petite ville, où tout le monde se connait au moins de vue. Foutaise. Mais il est vrai qu’elles ont quelques connaissances et amies en commun. Faut dire en même temps qu’elles se connaissent et se côtoient depuis un moment maintenant. Kory rigole de la remarque de la brune. Grillée. Elle n’est pas toujours subtile apparemment. Des personnes qu’elles connaissent toutes les deux. Bien moins nombreuses qu’autant où elles étaient encore colocataires, partageant l’appartement avec Maddox et le père de celui-ci. Ça remonte tellement maintenant. Mais les contacts ont été gardés, entre elles en tout cas, car elle ne parle plus vraiment au géniteur de son fils qui ne demande pas de nouvelle n’étant pas vraiment dans le schéma d’une petite famille entre eux. Alors elle a su son retour, même si elle a tardé avant de venir la voir. Son égo voulait attendre qu’elle l’appelle en premier, mais elle n’a pas attendu jusque-là. Trop faible sans doute. Des jeux de regards sont lancés, comme à leurs habitudes. « On peut dire ça comme ça oui » dit-elle en ne la quittant pas des yeux. Le manque est un mot fort pour Kory, qui n’est pas du genre à être en manque de qui que ce soit, et pourtant c’est en partie vraie et elle l’admet d’une certaine manière. Elle préfère appeler ça un jeu, car au final elle a peur de se bruler les ailes, elle a peur de se souffrir alors elle préfère parfois y mettre une barrière, pour ne pas avoir mal quand elle partira. Mais avec tout ce qu’elles ont vécu, étiquette et pas d’étiquettes, n’est-ce pas trop tard pour ça ? « Tu sais très bien ce que j’en pense » En réalité pas tant que ça. On dit souvent que les femmes parlent beaucoup, qu’elles sont les championnes pour passer du temps à parler plutôt que d’agir mais ce n’est à priori pas le cas de tout le monde. Ouvrir ses sentiments aux autres, ce n’est pas quelque chose que Kory a l’habitude. Elle n’a jamais vraiment eu de grandes histoires, la peur, l’ennuie de la routine à deux et le blocage émotionnel dont elle peut ressentir parfois. Elle est douce Kory, mais elle peut aussi être tigresse. Le feu et la glace se mélangent en elle alors qu’elle retrouve le corps de la brune. Elle se retrouve vite contre le mur, vite avec un vêtement en moins et c’est tout ce qu’elle demande. Vite elle abandonne ses lèvres pour embrasser sa joue, son cou, descendant petit à petit pour venir par lui retirer à son tour son haut alors que ses mains s’attaquent déjà à retirer son pantalon. Elle ne perd pas de temps. Remontant, elles se regardent dans les yeux le temps d’un un instant et juste avant de reprendre possession de ses lèvres, elle lui glisse un « Ça fait du bien de retrouver tout ça ! » Ça, cette relation, pour ne pas dire carrément elle. La retrouver lui fait un bien fou, tout comme elle a l’impression de replonger droit dedans. Elle ne peut pas se contrôler bien longtemps en sa présence, lorsqu’elles ne sont que toutes les deux. Bien loin de l’image qu’elle peut donner en publique. C’est toujours bien d’avoir son petit jardin secret. Ses mains se baladant doucement aux parcelles de sa peau, elle l’attire à elle vers le canapé le plus proche. Moins confortable que le lit, mais ça fera très bien l’affaire. Kory était là pour parler, et pourtant ses esprits sont bien loin de tout ça. « il faudrait qu’on parle de tout… » elle ne finit pas sa phrase, ses esprits s’entremêlent au même moment que ses envies envers Chelzko.

On attend bien trop souvent des choses qui ne te définisse pas , tes proches, ta mère qui aimerait te voir marié, peu importe le sexe en face. Elle l’a bien fait comprendre elle voudrait juste des petits enfants, que ce soit par adoption ou voie naturelle. Alors que ta sœur lui a déjà offerte une magnifique puce, mais tu ne cherche plus à comprendre ta mère. Définitivement. T’as qu’une envie c’est de repartir en mission, observer le ciel, affronter vent et tempête. Que cette jambe ne te fasse plus défaut, tu n’attendais pas grand-chose actuellement de la vie. Pourtant ce fût surprenant d’ouvrir la porte à Kory. Les yeux qui ne peuvent mentir sur cette envie de la plaquer contre un mur, mais ce petit jeu est lassant, tu ne serais expliqué en quoi, mais tu le ressens pourtant ainsi. Tu le sais que t’as le manque de sa présence parfois, puis ça s’estompe avec son absence, jusqu’à la prochaine. C’est toujours ainsi, toujours comme ça que tout se déroule. Un cercle vicieux que tu voudrais stopper le plus rapidement possible, pourtant la renvoyer tout juste et quasiment impossible à espérer faire. Tu veux la provoquer et ça te fait du bien d’entendre sa voix, de pouvoir t’imaginer qu’il y aura ou non quelques choses. « Alors autant le dire … » Que tu murmures presque te rapprochant un peu d’elle. « Faut être capable de dire les choses parfois … » les opales dans les iris de Kory, tu pourrais t’y perdre dans la profondeur de son âme, elle en a vécu des choses, comme toi. Tu la regardes, le sourire étiré sur ton visage. Cette chaleur se dégageant de sa peau, vos peaux se caressant tu n’arrivais plus à arrêter la machine, tu voulais juste plonger pour ne pas perde l’occasion de la retrouver. Ses lèvres contres ta peau ont raison de toi, tu fermes les yeux laissant tes mains caresser chaque parcelle encore atteignable de son être. Tu te replies dans cette envie de la retrouver entièrement sans laisser aucune pensée venir endetter le moment. « Je suis d’accord … » La ramenant à toi, capturant ses lèvres contre les tiennes, la tendresse se blottissant dans chacun de vos gestes. Adieu les soucis, il ne reste plus que le moment délicieux que tu peux partager avec elle, vite sur le canapé, oubliant l’aspect confortable du moment, juste envie de se retrouver, de ne plus songer à l’absence de l’autre. Le cœur chantonnant aux mêmes titres que ces envies passant à toute vitesses dans ton être. « On a le temps de parler … » les lèvres glissant avec délicatesse le long de son cou, jusqu’à sa poitrine, tandis que tes doigts glissés sur kory jusqu’à sa fleur, laissant le plaisir de retrouver le corps de l’autre, les souffles et les gémissements.

Fuir, faire foirer les choses, c’est souvent son crédo. Car en faisant ça, ça évite tout risque de souffrir d’une autre manière. C’est lâche, elle s’en rend compte mais c’est plus fort qu’elle, c’est sa stratégie de protection. Alors avec Chelzko, elle ne met pas de vrai nom sur les moments ensembles, quand aucune d’elles n’a quelqu’un dans sa vie, préférant appeler ça un jeu plutôt que de se faire de fausses illusions et finir par souffrir. C’est ridicule, elle le sait, elle est attachée à la jeune femme même si elle ne sait pas bien à quel point alors qu’importe comment on pourrait appeler le lien qui les unis, ça ne changerait rien à cet attachement. Elle se mord la lèvre, la regardant droit dans les yeux c’est pas toujours facile de réfléchir dans ces moment-là, ses envies prennent souvent le dessus. « Ouais mais parfois il n’y a pas de mots adaptés pour ça » tout comme il n y’a pas de nom pour ce qu’elles partagent. C’est difficile parfois de baisser ses armes, même face à une personne comme Chelzko qui la connait depuis des années maintenant. Elles ont toutes les deux grandies, muries et pourtant, cet attachement est toujours présent. Elles ont toutes les deux leurs propres vies maintenant, ne partageant plus le même toi ni même certains moments du quotidien, mais lorsqu’elles partagent plus qu’un moment entre amies, elles semblent se retrouver. Les regards laissent places aux caresses, aux baisers chauds. Tout est tendre mais aussi assuré. Alors qu’elles se retrouvent sur le canapé, elle ne lui répond pas, se content de gémir légèrement, comme pour lui montrer son accord, pas le temps de parler, de toute façon sa tête ne veut plus réfléchir alors qu’elle gémit sous les caresses sensuelles, alors que chaque parcelle de son corps est en émoi. Son pouls s’accelère, tout comme son envie de la jeune femme. Très vites toutes dans sans sous-vêtements, une danse sensuelle prend les devants, chacune prenant chacune tour à tour les devants de cette danse endiablée. Kory se laisse totalement aller, avant d’elle aussi lui offrir les mêmes délices, les mêmes plaisirs pour ce partage mutuel. Se retrouvant sur elle, c’est après avoir entendu un énième gémissement qu’elle se détache légèrement. « Waw » elle ne peut s’empêcher de rire, c’est comme ça, après chaque moment de plaisir, son rire cristallin prend le dessus, alors qu’elle reste là, un instant, reprenant ses esprits tout en caressant doucement le ventre puis la poitrine de la brune. « Je vais avoir besoin d’une bonne douche froide après ça ! » Elle a chaud, elle dirait même qu’elle est en feu et la chaleur du corps de Chelzko n’aide pas mais c’est trop agréable cette proximité pour qu’elle la casse aussi rapidement. Car comme à chaque moment échangé, elles ne savent pas si ça sera le dernier, avant de replonger tête la première dans ce délicieux échange.

@Chelzko Wilkerson