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 entre mer et terre › Chelzko

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Message Sujet: entre mer et terre › Chelzko   entre mer et terre › Chelzko Empty Mar 17 Sep - 12:04

Septembre 2018, Indonésie


@Chelzko Wilkerson


La nature se rebelle? C’est une évidence, comment pourrait-il en être autrement? Ils la saccagent parce qu’elle est porteuse de vie, et ils n’en veulent plus parce qu’elle les a abusés.
Elle ne saurait laisser leurs actes impunis, l’oracle a parlé, et c’est la mort qu’elle distille enfin. La mort de ces âmes qui pourtant la chérissent.
Cachée derrière une terre fêlée et des ondes menaçantes, elle rappelle à ses opposants qu’elle est injuste et qu’elle terrasse dans la misère comme dans l’allégresse. Grande prêtresse de ce bas-monde.


Un souffle chaud et humide erre dans l’atmosphère, des larmes salées glissent le long de sa nuque et de sa poitrine. Son corps peine à recouvrer l’oxygène parmi la bruine, mais son attention est ailleurs, piégée dans la déchéance du paysage qui continue de dépérir sous ses orbes. Les limbes d’un désastre ineffable, et les tribulations cadavériques murmurées à l’oreille de la faucheuse. Les vestiges entiers, communément, hurlent leurs suppliques. A chaque regard jeté, un dépôt du coeur. Elle flâne dans le panorama ensanglanté, largement entourée par un cortège belliqueux, traitement apostolique des mains d’or et des cervelles juteuses. Des complaintes éternelles oscillent dans l’air, un dernier râle quand la douleur surplombe. La ville revêt des allures de déserts dans ce décor éventré par les éléments et la détresse.

Dans ce doucereux chaos, le camp militaire a des allures luxueuses. Lui ne s’émiette pas malgré la brise, n’est pas remué par les secousses d’éclats de rire proférés quelque part sous une tente. Enfin, on lui annonce qu’au milieu des tranchées, ce sera là qu’elle trouvera le repos. Sous ce morceau de tissus, allongée sur un tapis, tandis que les nuits pansent ou qu’elles fauchent, elle attendra que l’aube verse sa lumière à travers la tenture, patiemment. Chaque jour, elle serait la première à découvrir ce visage mutin baigné dans l’éclat du levant, marqué par la fatigue, et sans doute par l’horreur.

Dors ma douce, le pire est à venir. Que la nuit puisse t’emplir de son hypocrisie envers le jour.

Ces deux filles d’Eve partageaient le même jardin, leur élan de vie placé au même endroit. Roseen, reine de coeur de l’équipe médicale en étroite collaboration avec l’équipe sécurité, armée  royale gouvernée par les ordres de Chelzko. Le matin alors, quand le jour poindrait, Roseen penserait inlassablement à cette fille qu’elle avait sous les yeux, qu’elle tenait presque entre ses mains. Elle y penserait comme une bombe à retardement. Comme un oiseau de mauvais augure. Elle songeait que quand Morphée la tenait au silence, le volcan ne pouvait disséminer sa lave.

Dors ma douce, le monde se meurt un petit peu moins sans tes prédictions.
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Message Sujet: Re: entre mer et terre › Chelzko   entre mer et terre › Chelzko Empty Dim 22 Sep - 11:55

Septembre 2018, Indonésie




@Roseen Akemi


Elle se rebelle, elle saccage l’humain dans l’espoir de les remettre à leur place. Irrespectueux humain incapable de respecter la mère nature. Ta vie pour les tempêtes, pour les éléments qui se déchainent sur les humains qui réalise qu’ils ne sont maitres de rien. Petite fille tu étais déjà dédié à la chasse à ces éléments, ton père fût l’homme te montrant tout ça. Homme manquant par la bêtise humaine, tu aurais sans doute préféré qu’il soit emporté par l’une de ces frivoles tornade, chasseur d’élément. Il méritait ça et pas de mourir durant un feu de boite de nuit, comme ton oncle avait laissé sa vie s’effondré tout comme les tours jumelles, faisant écho à sa vie. Une fin aussi désastreuse pour elle, que pour eux.
La faucheuse qui frappe avec jouissance en ces jours laborieux pour l’homme. Pour les êtres humains. Tes mains sont là pour aider, pour secourir, mais aussi pour laisser tes opales flirter avec le ciel, la météorologue en toi devrait être réjouie d’observer les éléments se déchainer, mais les pertes humaines te secouent toujours. Tu n’aimes pas forcément retrouver des inertes. Cœur qui brutalise ta cage, la mort dans l’âme que tu avances, que tu lambines dans cette brume constante qui rappelle les méfaits, qui laisse songeur aux nombreux démunies face à cette tempête. Le monde un et les locataires zéro, voir moins dix milles.
Elles ne sont pas systématiques, elles ne laissent pas toujours autant de trace, mais parfois la force s’écoulent de leur blessure, laissant aucun répit à ses locataires incapable de contrer le sort. Abusé et retourné. Les forces sont épuisés, et ils tiennent encore debout. Main dans la main, s’efforçant de ne pas s’effondrait à chaque sourire brisé, à chaque enfance terminée. Le monde qui laisse couler ses grains de temps, prévenant sans doute de son manque d’air, prévenant de son épuisement, de façon à tout remettre en ordre. L’émoi général est tendancieux, entre la peur et la joie d’être encore là, puis on songe à ceux qui n’ont pas cette chance. Tout est risible à quel point la vie ne tient qu’à un fil, un fin fil qui se déchire avec une aisance décadente. La mélodie qui est joué est une torture, les chuintements, les opales soulignant les perles salées sur les visages, les rictus parfois déconcertants, les retrouvailles qui se jouent au bout de trois heures. Puis le temps qui s’égrainent encore, prévenant que les chances s’mincissent.
Morphée qui devrait te bercer, assagir les imagines passés d’horreur de la journée. Une équipe de nuit, une de jour, bénévole déjà épuise après une journée, le corps qui tremble de fatigue et l’esprit qui toc jusqu’à l’éveil pour ne pas laisser le préambule de tristesse s’amoindrir. Impossible de te plonger dans une nuit pénombre qui pourrait rassurer, comme une soif d’envie d’aventure, mais surtout d’aide. Tu glisses sur le dos sur ce lit de secours au sol, les bruits des chuchotements sont encore là. Tu ne tiens pas allongée, t’aimerais juste bouger que tout ce monde électrisé par les émois de la terre cesse, complexe. Tu te replies sur toi et tes opales se glissent sur le corps à tes côtés. Inerte et silencieux, un écho à se que tu voyais dehors, sous les débris, dans l’eau stagnante. « je n’arrive pas à dormir putain … » Que tu jures, tu n’en peux plus de rester là, pendant des heures, alors que l’action est ailleurs. La fatigue est pourtant lourde mais tu peux la combattre. Tu te lèves puis tu déposes tes prunelles sur l’être que tu penses endormie.
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Message Sujet: Re: entre mer et terre › Chelzko   entre mer et terre › Chelzko Empty Dim 3 Nov - 7:00

Roseen croit savoir qu’à côté d’elle l’être de lumière est endormie dans la pénombre, pailletée de cendre et d’étoiles. L’enfant a le sommeil agité, la torpeur ardente, qui la consume tant elle est vive. Bientôt, elle vient briser le silence de ses soupirs éclairs de paroles orageuses. Elle ne sait pas dormir, croit que l’action est ailleurs et qu’il n’y a pas de place pour la fatigue. La joue posée contre le lit de camp, les cernes tournés vers le napalm qui brûle de s’incendier, Roseen observe les coutures de son visage illuminés par le crépuscule.

« Il faut savoir ralentir, réfréner l’effondrement, quelques mots déposés à mi-voix. Elle se tait. Collision des regards, la sensation de voir à travers l’autre, que le monde a cessé de se mouvoir alors que les derniers vestiges s’éclatent sur l’asphalte au même instant. Par moment, je me dis que cette révolte est inévitable, qu’il était effectivement temps pour la nature de reprendre ses droits, de faire cesser les feux que les hommes mettent à la vie. Je pense qu’on vit dans un monde de pyromanes. »

Sa voix cesse de résonner, elle s’est éteinte dans la nuit.

Endormie, tu nous rends l’ignorance délicate
Tes yeux clos, la létal réalité est embrumée
À côté du précipice, je ne veux pas savoir quand les rochers deviendront sable
Je veux être bercée d’ignorance, d’illusions
Encore un peu de chimères, si tu veux bien


Roseen glisse sa main à l’intérieur de celle de Chelzko, sans mot dire. Elle ne sait pas si c’est ce dont la gamine a besoin, d’une main, mais la rose se sent faner là où la vie est atteinte. Alors, à l’intérieur de cette main, elle entend les battements de coeur, sa sonate préférée. L’enfant ferme les yeux, accueille la paix qui se dissémine délicatement en elle. À une main de vaciller.
@Chelzko Wilkerson entre mer et terre › Chelzko 3227196488
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Message Sujet: Re: entre mer et terre › Chelzko   entre mer et terre › Chelzko Empty Lun 16 Déc - 11:28

Septembre 2018, Indonésie






@Roseen Akemi

T’as l’envie et pourtant le pouvoir de dormir. La tête qui est en pleine cacophonie, à te demander de te bouger, d’aller sauver, d’aider. Car tu te sens si impuissante face à la belle-mère nature, qui a tout dévoré sur son passage.  Le bonheur des humains dévalisé par leur propre inconscience. Ruiner la nature à coup de bulldozer, elle vous le rendra, la preuve sont sous tes iris, depuis ton arrivée. T’as toujours connu la nature, côtoyé les embuches que cette dernière laissait sur le chemin des êtres vivants de la planète. Pendant la tempête t’étais là, mais pas pour ici, pas le temps d’arriver, que tout était déjà fini, laissant la terre balayée par la mer. Incapable de dormir, t’aurais voulu qu’on te donne de l’accalmie, mais tu ne le pouvais pas.
Tes opales qui s’imposent dans celle de la belle brune, venant de prononcer à demi-voix quelques mots, un sourire qui se dessine sur ton visage tiraillé par la fatigue et le peu de courage te restant pour affronter le chaos vous attendant en dehors de cette tente. Des paroles qui font échos à tes propres émois, à tout ce que tes opales ont pu voir, toi qui a toujours caressé les émotions de la mère nature. Passionnée de ses états d’âme, ton père aillant laisser la graine qui s’est installé en toi. chasser ouragan, tornade avec grand plaisir, foudroyante réalité qui frappe à chaque fois que tes iris dévisagent les dégâts par la suite. Un rappel qu’elle était la reine et qu’il fallait bien se tenir.
Mais le monde brûle, alors elle éteint les feux comme tout être vivant, la terre. «    dans un monde incapable de prendre soin les uns des autres ..   » prendre soin des humains entre humains, des autres êtres vivant, puis de la terre, dans la logique. On ne laisse pas sa maison tomber en lambeau, mais les vivants ont oublié de ne plus être égoïste.   «    On va tous finir sous l’eau, sous le feu on finira tous par mourir …   » tes iris sont dans la pénombre et pourtant tu as l’impression d’être en dehors de cette maudite tente, dans l’action, à pouvoir revoir ces carcasses flotter comme des bûches dans l’eau qui a laissé de sacrer stigmate. sa main dans la tienne, signant un instant de douceur, dans cette débauche de vie. Prenant des vies, laissant des blesser et tant d’être vivant encore perdu. «    Je ne peux pas rester ici …   » Tu te lèves, tu trépignes poupée. Tu veux juste te donner corps et âme à aider. Toi aussi t’as dû aider mère nature à s’énerver, à déverser sa hargne sur vous tous. «    tu m’accompagnes ou tu dors ?   » Ou elle te retient, comme un miracle. Elle peut bien tenter de te résonner aussi, pour que tu n’y laisses pas ta sueur dans cette eau qui vous entoure.
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Message Sujet: Re: entre mer et terre › Chelzko   entre mer et terre › Chelzko Empty Ven 10 Jan - 15:44

Et la délicatesse de l’étreinte ne tarde pas à basculer en même temps que cette gamine qui darde le danger qui frappe l’extérieur de la tente. Poupée se redresse sur ses coudes, observe l’ombre qui s’agite, s’impatiente devant les minutes qui fauchent, sans relâche. Pour Chelzko, il n’y aura pas de sommeil qui sache se mériter, aucun repos pour l’âme et pour le corps.

Irréelle. C’est ainsi que lui apparaît la dévotion de l’enfant. Sur cette planète gangrénée par un manichéisme redoutable, la rose n’avait jamais rencontré que complaintes et sursauts. Elle ne comprend pas toujours pourquoi les visages s’empourprent, se noient, éclatent. Elle avait pu observer que le mal était toujours dominant dans le coeur de ces hommes, qui leurs était plus aisé de se détourner du bien ; elle s’était enquis de leurs prétentions pour le mal sans pouvoir les saisir, petits instincts au-delà de sa portée. L’humanité est un peuple posé sur des braises et la môme regarde l’incendie se propager avec regret.

Mais là, entourées de cette misérable toile, le tableau lui est presque spectaculaire. Les rayons d’un soleil divin ont parsemé la cervelle fertile de sa comparse, et Roseen sent qu’à son contact ses sens se sont échauffés. Alors elle se lève. Et les deux créatures nocturnes promettent de réhabiliter les décombres humains et de gravir les débris. « Je t’accompagne » un sourire qui scintille dans les milles lieux de l’obscurité.

Nichées dans cette tente, les deux femmes s’étaient écartées du paysage sanglant, de cette suie qui virevolte de toute part à cause du feu qui s’est emparé de certains lieux. Le médecin pose un oeil en marbre sur l’équipe de nuit qui s’époumone ici et là, plus loin. La terre s’est craquelée, les bâtiments effondrés, et on ne sait plus distinguer les cris des pierres qui continuent de tomber entre les gouttes de pluie. Aux yeux des homme, sans doute était-ce un aperçu de l’enfer, à ses yeux à elle, c’était la matérialité protéiforme du beau. Elle pouvait sentir la souffrance qui prêtait allégeance à cette nature, se sentait infiniment petite dans cet espace infiniment vaste.

« Je n’aurai jamais cru voir un désastre aussi majestueux que celui-ci » le vide chatouille ses rétines, elle s’est laissée aller à d’autres horizons, encore. Puis on entend les talkies-walkies pleurer, hurler l’urgence « un bâtiment en secteur 2 vient de s’effondrer, on a besoin d’une équipe médicale d’urgence ». L’enfant tourne son faciès vers sa camarade, inexpressive jusqu’à ce qu’un sourire fracture son visage. Elle s’enfuie subitement, prêtre à répondre à l’appel des martyrs, elle fuie, course effrénée.
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Message Sujet: Re: entre mer et terre › Chelzko   entre mer et terre › Chelzko Empty Dim 22 Mar - 14:55

Septembre 2018, Indonésie







› @"Roseen Akemi"

Le vacarme des tempêtes, le déchirement des découvertes qui brûle les iris, tu connais que trop bien tout cela. T’as été baigné petite dans le monde de la nature. Les ruisseaux deviennent torrent, les vents devenant tornade, tu connais ces effets de la nature, rappelant à l’ordre l’humanité qui continue de se perdre un peu plus dans les ténèbres, à chaque année qui passe, ces humains qui ont besoin d’un rappel à l’ordre. Des états d’âme tueur, comme à cet instant. Les corps inertes largués dans les eaux sombres, toi petite main ayant besoin de survivre à tout cela, tes émois qui t’encombre, il ne faut pas écouter ton âme, survivre sans elle dans cette bataille. La peine, la torture des âmes n’est pas finie, tu le sais que trop bien, tu ne peux pas continuer à rester ici, sans même chasser les idées noires qu’à glisser l’hécatombe dans ta cervelle. Ta caboche, n’arrivera pas à passer outre. Tu te laisses guider par les craintes de mère nature, cette belle femme qui ne fait que temporiser le monde.
Accompagnée de roseen, le sourire qui s'établit quelques secondes pour illuminer ton visage, le monde de chaos régnant autour de votre tente. Ta main dans la sienne, tu affrontes la réalité, la mort en face des opales. Les cris, les pleurs qui viennent jouer une mélodie effrayante, terrible, brisant ta propre complainte, si luxurieuse en temps normal. Les éléments se rencontrant sous vos iris, le feu, l’eau, la terre et l’air. Les quatre blottis ensemble pour rappeler la triste réalité. Petite. C’était ce que tu avais la sensation d’être, minuscule dans ce monde de chaos qui s’offrait à tes prunelles.
Les images défilent si vite, la première ligne, vous êtes des humains à la merci de la nature, à ces architectures capables encore de s’effondrer sur vos carcasses, pour tuer encore un peu plus. Désastreux et pourtant le paysage tu parviens à le trouver majestueux, mélodieux. A te demander si t’es pas un peu folle, si t’es pas brisé par ces voyages fait avec ton père, l’homme t’ayant présenté la vie d’une autre façon que celle que beaucoup la voit. Le cœur qui se brise contre ta paroi à chaque respiration, à chaque cri à l’aide. « c’est éblouissant … » Ta complice et toi, vous êtes sur la même longueur d’onde, jugeant sans doute être une bonne chose ce qui venait de se passer, détruisant tous les efforts des humains, portant en eux, soi-disant l’humanité, mais qui finalement n’était que tout autant destructeur que mère nature, un combat sans relâche, coup après coup, tout le monde est perdant dans cette bataille. Et l’urgence appel, tu n’as le temps de te laisser aller, que tu fonces, oubliant le reste. Plongeant dans un décor un peu plus poussiéreux que les autres, venant de s’écrouler, les pleurs, les cris, brisent ton myocarde.
Le fantôme de ton père qui te transperce, te pousse à foncer dans les décombres, cherchant à sauver le peu d’âme encore capable de pleurer, n’ayant pas laisser le dernier souffle s’échapper de leur carcasse. Si proche, beaucoup trop, que tu en oublies le danger, les cris qui veulent te happer, te demander d’être là pour tendre la main. Tes opales croisant celle de ta camarade. Un sourire , un espoir dans le ciel étoilé, donnant un ton magnifique à cette toile si unique. Puis te voilà recouverte de poussière, de liquide vermeille, une femme déposant sa chair et son sang dans tes bras, inerte. Petite merveille subissant le monde avant même d’être capable de vivre une vie devant être magique. Tu déposes la carcasse de l’enfant au sol, un peu éloigné de la folie, appelant à l’aide Roseen, commençant à tenter de la sauver, une infime chance, toujours viser les corps plus vivables que les autres, mais tu veux lui donner une chance, même si son myocarde avait l’air de s’être tue pour toujours.

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