Pour gagner ce jeu, il faut une jolie boîte, une jolie copine, et le reste on s’en fout…

traits de caractère / Les sentiments enfouis qui sortent parfois dans certaines colères. Il a le sang chaud, s’énerve souvent pour des futilités. Mais à côté de ça il n’est pas quelqu’un de mauvais. Il est du style tête brûlé, à agir avant de réfléchir, il agit ainsi parfois sur des pulsions. Sans regard en arrière. Il est aussi très rancunier, il a une très bonne mémoire, ce qui n’arrange en rien les personnes ayant pu lui faire des choses. Malgré ça, il est quelqu’un de bonne foi, qui comprend les erreurs, si ces dernières ne sont pas graves de son point de vue. Il essaye de se mettre dans la situation des gens, pour comprendre, mais il ne comprend pas toujours. Il a besoin de la nature pour se canaliser, pour se calmer. S’il n’est pas casanier et ne fuit pas les gens, il est souvent en colère contre la connerie humaine comme il dit, et les villes trop peuples l’étouffent parfois. Il ne parle pas, voire jamais de son passé, rien d’être bien glorieux. Quand il évoque des souvenirs, ce sont des histoires qui ne remontent jamais avant sa vingtaine ; quand il a l’impression d’avoir commencé une toute nouvelle vie. Il est quelqu’un de relativement discret, qui ne rit pas à pleins poumon dans la rue, mais il est bon vivant en outre mesure. Il ne fait pas attention aux que dira-t-on, il en a assez bouffé dans sa jeunesse et pourtant au fond, il n’est pas tout à fait honnête avec les gens qui l’entoure, il cache certaines choses, comme les disputes dans son couple. Il ne se rend pas compte de sa complexité que ça inclut par rapport à ses envies de fuir sa famille pour ces raisons-là. Joueur, il aime les défis, se sentir vivant et dépasser ses propres limites.

L’incompréhension. Les désaccords.
Dix-huit ans, dix-huit année à vivre dans une maison avec des personnes qui n’ont pas la même vision de la vie que lui. Nuallán ne sait pas exactement depuis quand il a senti un aussi grand fossé avec ces parents. Quand il était petit il ne se posait pas toutes ces questions. Puis il a grandi, et il s’est senti différent. Différent de son frère, qui écoutaient à la lettre les dires des parents. Différents de ses parents qui ne jugeaient bon de faire les choses que par rapport aux apparences.
Lui il voulait profiter de la vie, vivre au jour le jour sans penser aux que dira-t-on. Lui il voulait allait jouer avec ses camarades quand il était petit plutôt que d’assister, en figuration, à des fêtes loin d’être festives. Il en reprochait des choses à ses parents, essayant de les faire changer, de les rendre plus flexibles. Puis il a compris, compris qu’ils ne changeraient jamais, compris que c’était exclusivement à lui de faire avec. La goutte d’eau qui avait fait déborder le vase : le fait qu’il ne veuille pas faire ses études une fois le lycée terminé. C’est un manuel Nuallán, pas un intellectuel. Mais ça, ses parents l’ont jamais accepté. Nouvelle cassure dans cette famille dont les liens étaient déjà fragiles.
Il aurait pu partir n’importe où, se faire héberger par des amis, se trouver un boulot payant assez pour se payer son premier appartement. Mais il a fui, loin. Il a dû laisser des gens dont il était proche, les quelques-uns qui ont essayé de le retenir de peur de le perdre, il a tout quitter pour rejoindre l’armée. Changement capital dans sa vie, dont il avait besoin.


De retour. Des cauchemars pleins la tête et les souvenirs à gogo. Il aurait pu se laisser aller, laisser ses cauchemars avoir raison de lui. Il est revenu à New York s’il allait y rester ou y repartir. Les ponts coupés avec ses parents et son frère qui était son opposé, qui était l’exemple même de ce que ses parents attendaient d’eux.
Mais il était de retour.
Il avait le besoin de la voir elle Scottlyn, la seule qui réussissait à obtenir un sourire en un seul regard. Celle qu’il disait considérer comme une femme autrefois malgré les insinuations de tout le monde. Elle était devenue une délicieuse jeune femme. Et il n’avait pas fallu longtemps avant qu’il ne craque. Pour toujours. Mariage jeune mais pas mariage précipité. Mariage amoureux. Une évidence. L’envie d’être heureux avec quelqu’un qu’il lui correspondait.
L’amour c’est beau, l’amour c’est doux, mais parfois l’amour rend fou. Les sentiments envers celle qui était désormais sa femme étaient tellement puissant qu’il vivait tout ce qu’il ressentait envers elle à mille pourcent. Les rires, mais les disputes aussi. Mais ils sont plus puissants que tout ça, toujours accrochés, et l’amour triomphe toujours.

Ce n’était que le début de leur vie à deux, mais Nuallán savait qu’il n’y aurait pas de fin. Pour toujours et à jamais. Une promesse qu’il comptait bien tenir.


Tranquillité, c’est exactement ce dont il avait eu besoin. Avec Scottlyn la décision avait été pris d’un commun accord : rester près de New York tout en se mettant à l’écart. Ils avaient trouvé la maison parfaite, celle qu’ils avaient retapé, ensemble, comme ils le voulaient. Nuallán a toujours eu besoin de s’éloigner de la ville, bien qu’il ne se résignait pas à quitter la métropole. C’était donc l’idéal. Lui ayant son petit atelier pour faire des meubles, et du temps aussi pour être garde forestier.
Le grand air, ce dont il avait toujours eu besoin. Ça lui permet de se canaliser, de contrer ses colères passagères. Le calme qui en résulte est un besoin vital pour Nuallán. Même si sa omniprésence sur les réseaux sociaux montre qu’il n’est pas non plus un casanier voulant se couper de tout.
Scottlyn n’est pas toujours là pour le canaliser, ni même pour le sortir d’affaire. Quand la passion ne les fait pas monter en l’air justement en présence de l’autre.
Il en a fait des erreurs dans sa vie, certaines pires que d’autres. Mais ce mode de vie l’aide parfois.
Parfois non.
Surtout quand il rechute dans certains travers. Les problèmes de jeux d’argent et de hasard par exemple. Un travers qu’il avait promis par le passé à sa femme d’arrêter, travers qu’il cache alors. Pas sûr d’y arriver seul.