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 we are animals.

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Message Sujet: we are animals.   we are animals. Empty Sam 15 Fév - 16:29

montre-moi tes plaies,
je les ferai saigner.

max & cahal ☽ février deux mille vingt.

sérieux j’en ai plein l’cul cahal. il m’casse les couilles ton flic. pas de colère dans son silence. pas de haine et pas de rancoeur. pas d’agitation et certainement pas de peur. mais cahal savoure. cahal jubile. y’a cette plaie qui ressemble à un presque-sourire qui lui tranche les mâchoires. sa poitrine vide pourrait s’mettre à trembler si elle était animée d’une quelconque sentimentalité : mais il s’nourrit des autres car sur sa propre carcasse, y’a rien à bouffer. tu devrais l’supprimer une bonne fois pour toutes, frangin. dans le capharnaüm du nid de poulets, il entend lonàn qui s’agace. ses dents crispées, ses pulsions de tout vouloir flinguer. je sais ce que j’ai à faire, et cahal accepte l’invitation à danser. le corbeau entre dans le jeu de celui qui voudrait le plumer.
☾☾☾
t’es pire qu’un vautour, mcgrath. t’es perché tout là-haut, sur tes grands airs de mégalo. tu n’perds pas une miette du spectacle de la rue. tu épies chaque brique qui heurte ta vue. de ce monde qui t’es dévolu. de leurs vies décousues.
mais il y a une chaire que tu aimes, des saveurs qui te possèdent. il y a le goût de ses tripes nouées, le bruit dans sa gorge enragée, l’odeur de sa haine coagulée. tu entendrais presque, en bas de cette fenêtre, les râles bestiaux de cette autorité que t’aimes violer. tu ressens presque, planqué dans l’ombre d’ses restes, ces coups d’reins qu’il croit animés d’intimité.
tu le rongeras, jusqu’à c’que la vacuité l’prenne dans ses draps.


et c'est à la nuit à peine tombée que l'ours daigne enfin se montrer, dévaler la pente des escaliers, cogner sa lourde carcasse vidée contre les murs bétonnés. chacun de ses pas lourds fait résonner la cage dorée dans laquelle il aime tant tringler sa poupée. et ça remplit la panse de l'irlandais, celle dans laquelle il digère tout ce poison qu'il peut dégueuler.
la porte s'ouvre lentement et en sort l'énorme silhouette courbée du type qui voudrait bien s'faire oublier. tu dois te sentir plus léger, craven, le croassement lancinant de l'oiseau émane de la fumée qu'il dégage. il souffle une énième bouffée et la nicotine danse sur quelques mètres pour le laisser apparaître. mcgrath se décolle du mur qui soutenait ses plumes impeccables et s'approche du flic abîmé, du flic cassé. d'cet homme de loi qui n'a plus rien à protéger.

je ne me doutais pas de tes goûts pour la chaire très fraîche, ses rétines glacées s'élèvent jusqu'à la fenêtre où à l'instant, les ombres dansaient. et à travers les rideaux, toujours, il y a la succube qui aime à se montrer de quelques reflets suggérés. millstone, c'est ça ? le corbeau revient à terre, et colle son savoir dans les mirettes de l'austère,
cette fois tu le sais, personne ne viendra vous séparer : il n'y a que la nuit pour vous raisonner. et craven qui a préféré l'ivresse d'une paire de cuisses plutôt que la quiétude de côtes armées. trop tôt pour l'achever. trop tôt pour l'arracher. toi, cahal, toi tu veux jouer. tu veux te brûler. tu veux être l'auteur de sa transe.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: we are animals.   we are animals. Empty Ven 21 Fév - 13:23

quand il est sorti du plumard. il a hésité un instant. partir ou rester. a posé ses yeux sur l’corps nu d’la belle. sur ses courbes qui lui appartenaient quelques minutes plus tôt. sur cette peau qu’il avait frôlée d’ses sales pattes. l’appel d’la chair, d’la sienne, est fort. y voudrait y goûter encore et encore. passer la nuit aux creux d’ses cuisses, là où il retrouve une jeunesse perdue. mais sa nature d’fuyard l’rettrape. son instinct d’survie qui lui hurle d’se tirer. d’surtout pas rester là. n’pas écouter l’animosité. résister à la chair tendre d’ses hanches. alors l’ours a détourné l’regard. a préféré s’rhabiller. fuir ensuite laissant l’corps d’la poupée au milieu des draps maltraités. ils ont échangés quelques mots. pas d’gestes tendres, juste des mots. et elle a refermée la porte. l’max s’est soudainement retrouvé seul dans l’couloir froid d’l’immeuble. est resté là un instant d’vant cette porte qui venait d’claquer. d’sa poche il a sorti sa fiole d’whisky. a bu l’poison avant d’se tirer d’là. les escaliers qu’il a dévalé. la porte qu’il a ouvert. et dans la nuit, l’croassement d’la charogne a raisonné.

cow, cow. putain d’corbeau. y l’reconnaîtrait par millier. ce foutu piaf qui l’suit partout. au dessus d’sa tête qu’il plane. l’nargue d’ses grandes ailes. attends son heure pour venir l’dévorer. il a la chair meurtri du flicard pour préférence. s’délecte d’la putréfaction d’ce corps. picore entre ses côtes pour mieux atteindre l’palpitant. les serres et l’bec pour arme, la charogne sait où et quand piquer. timing impeccable. tombe au moment où l’animal baisse sa garde. où son esprit est encore avec elle. moment d’égarement. relâchement d’sa part et bam. cow, cow. l’bec du volatile qui pique son attention. l’flic en sort presque son arme. s’ravise ensuite comme s’il avait peur d’extirper d’leur sommeil les êtres qui dorment entre les murs. la fumée entoure l’oiseau d’noir vêtu. entre dans l’champs d’vision d’la brute d’façon théâtrale. y’a pas à dire c’salopard sait soigner ses entrées. cow, cow. siffle ses sarcasmes. donne l’impression d’prendre son pieds devant la surprise du condé. « c’ton truc d’regarder les autres baiser? ta blonde t’fait plus bander? » qu’il grogne, amer. rentre dans l’jeu d’celui qui aura la plus grosse. avec lui, ça s'passe comme ça. leurs virilités qui s'affrontent. à celui qui sera l'plus crade. celui qui ira l'plus loin pour atteindre l'autre. mais l'cahal est vicelard. broyer les autres, pour lui c'est un art. entre ses lippes, l’nom d’la poupée danse. coup d'bec bien placé. ça pique la carcasse du flic qui serre les dents, les poings. soudainement, l’flic lève les yeux vers la fenêtre. espère qu'la silhouette qu'il voit restera loin d'la fenêtre. qu'elle viendra pas baisser les yeux sur l'spectacle morbide qui pourrait s'produire. dans l'ignorance qu'elle doit rester. n'pas savoir qu'elle est devenu un moyen d'pression. l'talon d'achille d'un flic qu'y croyait avoir tout perdu. « qu’est-ce qu’tu veux, charogne? pas l’temps pour tes conneries. » réponse sifflante entre ses crocs et les yeux qui reviennent sur lui. l’max change d’sujet. éloigne la belle d'ses pensées. veut pas parler d’elle, encore moins avec lui. mais s’doute bien qu’la poupée va revenir sur le tapis. qu’le corbeau n’en a pas fini avec elle. nouveau moyen pour lui d’torturer l’écorché. d’le ronger un peu plus. d’creuser dans la carcasse pour atteindre l’coeur qui battra bientôt pour elle.
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