Quelques verres. De trop, sans doute. Quelques parties de billards gagnées. Une dernière, quitte ou double. Une victoire de plus, pour Jules et son acolyte. Sujet de discorde entre ce dernier, fidèle partenaire de billard, et l’un des types de l’autre équipe. Le brun a détourné le regard, un court instant. Juste ce qu’il faut pour qu’un premier coup soit donné. Juste ce qu’il faut pour être entrainé dans une bagarre impliquant quatre hommes.
Il n’est pas certain de la manière dont tout à commencé, Julius. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il est à présent menotté à l’arrière d’une voiture de police, la pommette gauche déjà marquée par le coup. La lèvre en sang. Les jointures enflées. Pour une énième fois. Il ne ressent pas réellement la douleur. Pas encore. Il n’y a que l’ivresse, l’adrénaline. Alors que Nikolaï, le copain policier de sa soeur est à l’extérieur. Il s’entretien avec un collègue pour lui sauver la mise. Mais, il a rien demandé, Jules. Il ne sait même pas ce qu’il fait là, Nik. En fait, il préfèrerait presque qu’on l’emmène au poste, Jules. Pour éviter les reproches sans fin de ce dernier, puis d’Isabella, ensuite. Il ignore si son beau-frère a déjà mis son ainée au courant, mais, tout vient toujours aux oreilles d’Isa. Même lorsque l’hispanique tente de l’épargner. Elle fini toujours pas tout savoir. Il ignore comment elle fait ça, comment elle sait tout. Il soupire, en y réfléchissant. Elle va l’tuer. L’assommer à coup de discours, sa morale irréprochable.
« Nik !? » qu’il s’impatiente, le front contre la vitre fraiche. Et embuée.
Sujet: Re: trouble maker (nikolaï) Sam 25 Jan - 22:34
Trouble maker
Julius Cooper
Ce n'était pas dans ses habitude d'intervenir dans les bagarres de bars. Nick était plutôt sur les grosses affaires, sur le terrain. En règle général qui s'occupait plutôt des affaires de drogue, meurtre, mais en ce moment avec ses heures sup il avait tendance à s'occuper un peu de tous et son statut d'inspecteur lui offrait la possibilité de mettre son nez un peu partout. Ce soir justement, il était au bureau. Il tournait surtout en rond à classer les archives dans cette petite pièce. C'est sans doute la partie qu'il déteste le plus dans son métier. La paperasse ! Il est bien trop désordonné pour ça mais malheureusement ça fait également parti du travail. Mais il y avait eu cette intervention dans ce bar. Un bagarre qui avait explosé. Bien trop imbibé par l'alcool pour ce rendre compte de ce qu'ils faisaient. Ce n'était pas l'éclate comme intervention mais c'était toujours mieux que de rester enfermé aux archives toute la nuit.
Mais en arrivant sur place, il ne s'attendait pas du tout à tomber sur Julius Cooper, le frère d'Isabella. Une véritable surprise, seulement il fallait à tous prix qu'il le sorte de là avant qu'il ne s'attire des problèmes. Julius ... le frère turbulent d'Isa et par conséquent ils étaient un peu de la même famille tous les deux désormais. Même si sa relation avec Isa c'était quelque peu détérioré ces derniers temps. Son parvenait ne fait pourtant aucunes différence, une fois les hommes séparés, Julius ce retrouver menotté à l'arrière de la voiture. Il était le plus turbulent des quatre. C'était une très bonne méthode pour le calmer seulement Nick devrait certainement trouver des arguments pour le faire sortir sans qu'il n'ai le moindre problème. Après une longue conversation avec le gérant du bar ainsi que son collègue flic, Nick rejoint enfin la voiture et monte à l'avant pour rentrer au poste. Il était avec l'autre flic donc il n'avait pas vraiment la possibilité de parler tous les deux. C'est une fois arrivé au poste qu'il le prend en charge. Il l'installe dans l'une des pièces, utilisé pour les interrogatoires normalement, mais ils seraient mieux ici pour discuter. Il le laisse seul quelques instant avant de revenir avec un café ainsi qu'un sac rempli de glaçon. - Tiens ... met ça. Je t'ai apporté un café. Il lui retire les menottes avant de s'asseoir en face de lui sans ajouter quoi que ce soit de plus.
Cette fâcheuse manie qu’à Julius, de s’attirer des ennuies, a atteint des sommets, ce soir. Une nouvelle bagarre. Une visite de plus, au commissariat du coin. Ça va, encore. C’est presque la routine du week end. Mais, être conduit au poste pour un interrogatoire mené par son beau-frère, Nikolaï. Le conjoint d’Isabella. Cette soeur qui se fait bien trop de soucis pour son idiot de frère, rien qu’à songer au fait qu’il vive sa vie, à sa manière. À toute allure, et sans réfléchir. Et elle n’a peut-être pas tort, lorsqu’on pense au fait qu’il soit actuellement en état d’arrestation. Quelle ironie du sort, quand on sait que tout ce qui inquiétait le gamin de trente ans, c’est que cette nouvelle vienne aux oreilles de sa soeur. Seule figure maternelle, et même parental, de la fratrie.
Jusqu’ici, Nik n’avait donné aucune raison au trentenaire de ne pas l’apprécier. Plutôt sympathique, pour un policier. Il rendait sa grande soeur heureuse. Il y avait donc une bonne entente, entre eux. Jules aurait tout de même préféré le revoir dans d’autres circonstances. Éviter un possible malaise. Éviter surtout d’avoir à lui demander une faveur, ou encore de garder ça pour lui. Parce que ce n’est pas son genre, à Jules. Il aime se débrouiller seul, faire à sa tête. Il n’aime pas qu’on lui dise quoi faire. Même en accord, il fera inévitablement l’inverse, si on lui ordonne quoi que ce soit. Il n’y a qu’Isa, qui puisse lui apporter son aide. Il n’y a que vers elle, qu’il se tourne, Jules. Et surtout, il n’y a que son opinion, à elle, et Peyton, qui comptent.
En attendant Nik, le délinquant pose sa tête contre la table et ferme les yeux. Il se relève et ouvre doucement les yeux lorsque l’inspecteur entre dans la salle. Il dépose un café sur la table, puis un sac de glace pour ses blessures. « T’as sorti ta réserve de cognac, pour l’occasion ?» qu’il demande, désireux de continuer la soirée en sirotant un délicieux café alcoolisé. « Manquerait plus que la crème chantilly, un filet de chocolat, et ce serait l’bonheur ! » Il attrape malgré la déception la boisson chaude, dès ses mains libérés et en prend une grande gorgée. Le sac de glaçon dans l’autre, il le dépose délicatement sur sa pommette qui enfle à vu d’oeil. Il grimace. « De quoi j’ai l’air ? » Il n’attend pas, et reprend immédiatement. Sourire carnassier. « T’aurais du voir l’autre type... J’l’ai bien amoché, ce salaud... » Il rigole, même s’il n’y a pas de quoi.
Il passe ensuite une main dans ses longs cheveux bruns et bouclés. Jules n’a pas la notion du temps. Et les émotions aussi à vif que ses plaies, il s’impatiente, soudainement. « Bon... On fait quoi, maintenant ? J’vais devoir passer la nuit ici ou tu me laisse sortir ? »
Sujet: Re: trouble maker (nikolaï) Ven 31 Jan - 22:35
Trouble maker
Julius Cooper
Julius. Le frère, la tornade Cooper. Isa lui avait parlé de son frère et de son penchant pour ce genre d'altercation. Il avait le chic pour ce mettre dans des situations dans ce genre mais une bagarre dans un bar n'était pas forcément la chose la plus grave qu'il puisse faire et si c'était le cas ... c'était loin d'être un délinquant. Ils ne ce connaissaient pas beaucoup tous les deux. Nick ne l'avait vu qu'une ou deux fois mais il n'avait rien contre le jeune Cooper et il le considérait un peu comme sa propre famille bien qu'il ne soit pas proche, c'était surtout pour Isabella. Il savait qu'ils avaient une relation très soudée tous les deux, tout comme il l'était avec Cassey. Les liens du sang, la famille. Julius ce tourne toujours vers sa grande soeur, sa seule et unique figure parental. Il avoue ne pas trop comprendre ce genre de lien parce qu'il n'a pas perdu ses parents mais il avait toujours veillé sur les siens en tant qu'ainé alors si il peut venir en aide au jeune homme il compte bien le faire.
Cependant sa risque de poser quelques problèmes. Tous le monde est au courant que sa relation avec Isabella et c'est très facile de comprendre que Julius est le frère de cette dernière donc ... Nick est concerné par cette histoire, indirectement. Il n'était pas certain de pouvoir le faire sortir ce soir mais il pouvait au moins essayer et dans le pire des cas il pourrait faire en sorte que sa nuit ce déroule agréablement. Il pourrait aussi appeler Isabella pour la mettre au courant mais il préfère garder ça pour lui, du moins attendre de s'entretenir avec lui pour savoir ce qu'il en est. Il était installé dans l'une des pièces d'interrogatoire, pour lui laisser le temps de ce calmer mais aussi de retrouver ses esprits. C'est quelques minutes plus tard que Nick débarque enfin avec un café et un sac de glace pour l'hématome qu'il avait au visage. Déposant le gobelet et le sac devant lui, l'inspecteur le débarrasse des menottes puis s'installe sur la chaise en face de lui. - Je crois que tu as suffisamment bu comme ça et puis je suis en service. Tu es dans un poste de police je rappel. Dit il sans la moindre animosité, un petit sourire sur le coin des lèvres. Croisant les bras contre son torse il reprend. - Désolé, on dispose que d'une machine ici et le café reste ce qu'il y a de moins pire. Il est infecte mais avec beaucoup de sucre ça passe. Relevant les yeux vers son visage meurtri, Nick le regard, il le fixe. Il attend une explication, de comprendre comment il c'était mit dans un tel état. - Tu as vraiment une sale tronche ... Dit il en souriant un peu plus. - J'imagine oui ... mais n'en soit pas fière. Il est dans la pièce à côté et il compte bien te le faire payer. Il dit que tu l'a attaqué le premier. Joignant ses mains, il ce penche vers la table comme si il espérait des aveux. - Vu ton état ça m'étonnerais qu'ils accepte de ne laisser sortir. Après tous dépend de toi. Si tu accepte de coopérer ou non. Si tu explique pourquoi tu t'en est prit à lui. Il n'était pas forcé de le faire mais c'était dans on intérêt. - Je verrais ce que je peux faire pour toi en fonction. Ajoute t'il avant de reprendre. - Ta soeur n'est pas au courant j'imagine.
Le policier entre dans la salle, un café et un sac de glace entre les mains. Il pose le tout sur la table, avant de retirer les menottes aux poignets de Julius qui plaisante. Il est comme ça. Rien n’est jamais bien grave à ses yeux. Rien, sauf peut-être l’opinion de sa grande soeur. Et le fait de se retrouver face à l’amoureux de cette dernière, risque de compliquer légèrement les choses. Mais, le latino ne s’en fait pas encore. « Tu as vraiment une sale tronche ... » Le policier sourit. « Alors, ça va. Rien d’nouveau. » Jules rigole, un peu, avant de venir déposer le sac de glace sur son visage pour diminuer l’enflure, ou au moins éviter qu’elle ne prenne plus d’expansion.
L’instant suivant, le beau-frère laisse sa place au policier. Nik annonce ce qu’il en est. La colère et la rancune de l’autre homme, qui a pourtant causé la bagarre. Les options qui s’offrent à lui. Et son envie de l’aider, s’il le peut. « J’voudrais bien t’dire ce que tu veux entendre, Nik. C’que tout le monde pense, sûrement. Mais, j’y suis véritablement pour rien. » Pour une fois. Pour la seule fois, peut-être, bien. « C’est son pote, qui a attaqué le mien. » Il n’en dit pas plus, Jules. Déjà qu’il en a trop dit. Il en a trop dit, parce que Nikolaï, est policier d’abord et avant tout. Il n’est pas seulement le copain de sa soeur. Et Jules, il ne parle pas à ces types. Il baisse donc simplement les yeux vers ce café qu’on lui a apporté et saisit le verre en styromousse d’une main. Le porte à ses lèvres et prend une nouvelle gorgée. Il grimace. « C’est pas du café, ça. C’est pour me punir, que tu m’as apporté ce drôle de liquide brunâtre ressemblant à de la caféine ? »
«Isa dit que t’es inspecteur ou détective, j’sais plus... J’veux pas t’dire comment faire ton boulot, mais, plutôt que de me jouer une vilaine blague et de remplacer mon café, par cette boisson répugnante, t’as pas eu envie de vérifier si y avait une caméra de surveillance dans ce bar ? Ou alors, vérifier les portables ? On est en 2020, mon capitaine. Y a sûrement un ou deux clients qu’y ont filmé ou, au moins vu la scène. J’parierais la main de ma soeur, là dessus » qu’il lance, plus moqueur qu’autre chose, malgré son impatience flagrante. D’ailleurs, qui est le crétin qui a téléphoné aux cochons, aux cops ? Ils avaient qu’à les foutres à la porte. C’est à se demander Où va le monde ?
Une main dans ses cheveux aussi indiscipliné qu’il ne l’est. Il dégage son visage puis soupire. « C’est bon, ça va. C’est tout bête. On les a battu au billard. Ils ont refusés d’payer et mon pote à offert un quitte ou double. Et on les a battu une fois de plus. Ils se sont avérés être de mauvais perdants. C’est tout ! » Un haussement d’épaule. Il se fait peut-être trop vieux, le marin parce qu’il n’a pas pris plaisir à prendre ou rendre les coups, cette fois. Ils n’ont pas cherché la bagarre non plus. Pas réellement. Ni lui, ni son ami. C’est arrivé tout bonnement. Ils ne se sont pas montrés plus arrogants, qu’il ne le fallait. C’était une soirée tranquille, entre gars. Une table de pool. Quelques bières. Un peu de téquila. C’est tout ce que ça devait être. Mais, faut croire qu’il attire réellement le pire, Jules. Même quand il ne cherche pas les ennuis, ils viennent à lui. Elle ne serait pas fière, Isa. Y a longtemps, même, qu’elle n’a pas dû l’être. Il ne lui a jamais donné de raisons de l’être, en fait. Mais, il ne veut surtout pour lui donner une raison de plus, de s’inquiéter. Ou d’en avoir honte. « À moins que tu lui ai dit, non. Elle ne sait pas. Et j’préférais que ça reste comme ça... » qu’il admet, finalement. Et à quelque part, ce n’est pas pour lui, qu’il lui demande cette faveur. Mais, pour Isabella.
Sujet: Re: trouble maker (nikolaï) Mer 12 Fév - 20:46
Trouble maker
Julius Cooper
La soirée risque d'être longue pour lui. D'autant plus qu'il était déjà grisé par l'alcool et qu'il avait prit des coups. Nick ne pouvait pas faire grand chose pour l'aider sauf lui offrir un café dégelasse de la machine dans le couloir ainsi qu'un sac de glaces pour poser sur ses hématomes. Malheureusement il ne pouvait pas faire plus pour lui rendre les prochaines heures plus agréable. D'autant plus qu'il ne pouvait pas le laisser partir alcoolisé. Posant le gobelet et le sac devant le jeune homme, l'inspecteur le débarrasse de ses menottes puis s'installe en face de lui. Même après ça, Julius n'avait pas perdu de son mordant, ce qui le fait doucement sourire alors qu'il avoue qu'il à quand même une sale tronche. Il était plutôt compatissant avec lui et il comptait surtout faire preuve de beaucoup de patience, tout comme avec sa soeur. Croisant les bras contre son torse, Nikolaï le fixe sans ajouter quoi que ce soit de plus. Le beau frère laisse peu à peu place au policier désireux de comprendre ce qui c'était passé pour qu'il en arrive aux mains. L'autre homme subissait le même interrogatoire, peut être un moins sympathique que pour Julius mais Nikolaï tenait surtout à entendre la version du jeune Cooper. - Je ne pense rien ... et je ne te pense pas non plus coupable de quoi que ce soit. J'essaie juste de comprendre rien de plus. Il n'était pas forcément impartiale puisque Julius est un peu comme un frère, un beau frère ... enfin ils étaient liés par la même femme et très franchement il ne ce voyait pas du tout accuser le frère de sa petite amie de quoi que ce soit. Et même si il l'était, coupable, Nick ferait sans doute son possible pour lui éviter les ennuis. Hochant doucement la tête, il prend note. - D'accord ... je te crois. Est ce le policer ? Ou le beau frère qui y crois ? Il sait que Julius est le genre à s'attirer des ennuis mais il voulait croire que ce n'était pas forcément le cas ce soir. - Non ... c'est juste le café dégelasse de la machine dans le couloir ! Crois moi c'est le seul truc buvable. Dit il l'air désolé alors qu'il ce penche doucement sur la table. Il attendait surtout qu'il lui parle, mais Julius refuse. Il boit une gorgée de son café en grimaçant. Souriant légèrement, Nick hoche la tête l'air entendu. - C'est un cours, mais ça ne ce fait pas malheureusement comme ça. Y'a toute une procédure et tu n'imagine pas la paperasse qu'il faut pour ça. Mais on aura la réponse d'ici quelques heures. La nuit ça tourne au ralenti ici faut juste prendre son mal en patience. C'est aussi pour cette raison qu'il déteste bosser la nuit. Les cas ne sont pas souvent intéressant. Bagarre dans un bar, conduite en état d'ivresse ... bref même si sa reste New York c'est plutôt relativement calme les nuits.
- Crois moi, ça irais bien vite si tu me disais toi même ce qui c'est vraiment passé. Et puis qu'est ce que tu risque ! C'est l'autre qui à commencé non ? C'est ce qu'il venait de lui dire. Donc de toute façon il n'avait pas de crainte à avoir. Enfin, Julius ce décide à passer à table, Nick écoute son récit avec beaucoup d'attention, il avait enfin ce qu'il voulait savoir. - Oh je vois ... le genre qui ne supporte pas la défaite. Manque de chance, l'alcool n'avait certainement pas aidé à calmer le jeu. - Ils n'ont pas supporté la défaites et ils ont frappé les premiers. Je comprend. Il n'avait fait que ce défendre après tous ... même si il ne cautionne pas ce genre de violence et puis il était là pour faire respecter l'ordre donc ce n'était pas vraiment le policier qui comprenait mais plus l'homme derrière l'uniforme. - Merci de ta coopération. Il ne devrait pas y avoir de suite si tous ce passe bien mais je peux pas te laisser partir quand même. Tu es sous l'emprise de l'alcool sauf si quelqu'un vient te chercher. Et il doute sérieusement qu'il souhaite mettre Isabella au courant. Secouant doucement la tête il reprend. - Tu m'oblige à lui mentir ... Souffle t'il doucement. - Mais je tiens pas à l'inquiéter non plus. Je ne dirais rien ... et je te raccompagnerais chez toi dès demain.
Julius aurait préféré que la soirée se termine autrement. Dans un monde idéal, il aurait empoché l’argent. L’aurait séparé en deux parts égales avec son ami, qu’il n’a pas revu depuis l’arrestation, d’ailleurs. Et ils auraient atterris devant une grande pizza toute garnie au petit resto d’en face, avant de finir la nuit dans les bras de ces deux femmes, assise au bar. Seulement, les choses ont dérapées. Comme elles le font, bien trop souvent, avec lui. Peut-être a-t-il malgré tout de la chance, dans cette malchance, cette fois. La présence de Nikolaï les mets dans une situation délicate. Il n’y a pas de doute. L’incident de ce soir viendra inévitablement aux oreilles d’Isabella. Cependant, il y a cette complicité entre les deux hommes. Le policier semble empathique. L’inspecteur se montre plus objectif. Il évite de se fier aux apparences. À tout le moins, c’est ce qu’il laisse penser au brun. Et Jules se plait a y croire. C’est aussi pour ça, qu’il fini par accuser l’autre homme. L’ainé hoche la tête. Il fait encore preuve de patience, alors que Julius refuse d’en dire plus, pour l’instant.
Le policier regarde le marin boire un gorgée de sa boisson. Se penche vers lui, l’encourageant implicitement à continuer, malgré les bêtises que lui sort Julius. Et il prend le temps de lui expliquer comment fonctionne les choses, précise tout de même que ce serait plus simple et plus rapide s’il lui racontait ce qui s’est passé. Il touche un point. Jules n’est pas particulièrement patient. Il fini donc par tout lui dire. « Merci de ta coopération » que Nik lance, avant de lui annoncer officiellement qu’il devra passer la nuit au poste. Et le barbu sourit. Réalise qu’il n’est peut-être pas si bien entouré, soupçonnant ses amis de ne pas être endormis, bien plutôt bien trop ivre, pour le prendre en charge. « J’ai compris. Réserve moi une chambre avec vue sur la mer. Et promet moi qu’on finira pas allongés l’un contre l’autre, en cuillère, s’teplait. »
Nikolaï secoue ensuite la tête. « Tu m'oblige à lui mentir... » Julius sourit, espiègle. « Oh, tu sais, y a une différence entre lui mentir, et ne rien lui dire. » La nuance est bien mince, mais elle est là. Et ça arrangerait bien le trentenaire, s’il pouvait y consentir. Pas seulement pour lui, mais pour le bien de cette femme, qu’ils aiment tous les deux. Le marin est, certes, trop impulsif. Irréfléchi. Irresponsable. Inconscient. Nonchalant, il sait toutefois se montrer raisonnable, parfois. Et il n’a pas envie de décevoir Isabella, cette femme qui lui a tout donner, qui a tout fait pour lui. Il n’a pas envie de la blesser, de lui donner une raison supplémentaire de s’inquiéter. Jules passe une main dans ses cheveux. Son ton change radicalement. « J’veux pas que tu lui mente. J’veux seulement... J’veux pas lui faire de mal, qu’elle s’inquiète, qu’elle ait honte. Tu vois ? » qu’il lâche, cette tendresse dans la voix, comme chaque fois qu’il mentionne ses soeurs. Son beau-frère soupire. Il abdique. « Mais je tiens pas à l'inquiéter non plus. Je ne dirais rien... et je te raccompagnerais chez toi dès demain. » Le bagarreur lui offre un autre de ses sourires. Un bien différent. Il fait moins le malin, il est reconnaissant. Et il réalise, que sa demande est délicate. « Merci... Si tu peux omettre de le lui raconter, ça serait bien. Si tu ne peux pas. Si elle te pose des questions, alors, dis-lui. J’veux pas créer de problème non plus entre vous ! »
Seulement, il lui est difficile d’être sérieux très longtemps. De se montrer vulnérable. Et il l’est, dès qu’il est question de sa fratrie. Julius hausse les épaules. Un sourire espiègle remplace le précédent. « Mais, si c’est l’cas, n’oublie pas d’lui dire que j’ai rien fait. Que j’suis innocent, une pauvre victime dans toute cette histoire. En plus, j’ai pas revu la couleur d’mon argent » qu’il blague. « Et y a mieux comme fin d’soirée, que de se faire emmener au commissariat par son beau-frère. J’ai rien contre les menottes. Mais, t’es pas vraiment mon type. J’aurais préféré que la jolie brune aux yeux clairs du bar, m’les passent. » Il porte le gobelet à ses lèvres, à défaut d’avoir autre chose à boire. « Ou la blonde, d’tout à l’heure. C’est une policière, elle aussi ? Tu pourrais m’arranger le coup ? »
Est ce qu'il accuse Julius ? Non ... Nick espérait surtout qu'il lui donne sa version des faits et après ça il pourrait ce faire une idée. Bien entendu, c'était difficile dans ce genre de cas, il était le frère de sa petite amie donc forcément il ne voulait pas le voir comme quelqu'un de coupable. Julius était pas mal amoché mais ce n'était pas non plus un mauvais bougre. Tout comme avec la soeur, l'inspecteur fait preuve de patience, il attend dans l'espoir que Julius accepte de coopérer avec lui. Il ne demande rien de plus que sa version, la vérité il l'espère. Il tente surtout de le ménager dans l'espoir qu'il accepte de parler en échange. Il avait surtout beaucoup de compassion pour lui, navré de le voir dans un tel état et surtout il voulait faire son possible pour l'aider afin de rendre ce moment un peu moins pénible. C'était toujours plus agréable de passer ce moment avec lui plutôt qu'avec l'un de ses collègues flics, il n'aurait pas la même patience que Nick.
Mais si ill refuse, la nuit risque d'être longue pour lui ... surtout ! Le café ne semble pas du tout à son gout. Normal ... il était infecte mais idéal après une cuite. Il était tellement dégueulasse qu'il aider à retrouver les l'esprits en moins de deux. Il lui expose les faits mais surtout lui faire comprendre que si il suit toute la procédure, ça risque de durer très longtemps, trop longtemps pour que ce soit supportable. Et l'inspecteur ce doute que la patience n'est pas une qualité première chez le jeune Cooper. Une intuition qui s'avère juste puisque il lui explique enfin sa version des faits. L'écoutant avec beaucoup d'attention, Nick hoche doucement la tête, l'air entendu. Au moins il était rassurer d'entendre qu'il n'avait pas provoqué quoi que ce soit. Une simple partie de billard qui avait mal tourné à cause de mauvais joueurs. Malheureusement, même avec toute sa bonne volonté, Nick ne pouvait pas le laisser partir comme ça. Pas dans cet état et pas maintenant. Il aimerait bien mais il risquait de s'attirer des ennuis et il ne voulait pas non plus qu'il lui arrive quelque chose. Au moins, en la gardant ici il pouvait toujours garder un oeil sur lui. Riant légèrement, il ce laisse retomber contre le dossier de sa chaise. - Vue sur la mer ça risque d'être compliqué, mais je peux te trouver une cellule rien que pour toi et la garanti de te réveiller dans quelque heures sans surprise à côté de toi. Une traitement de faveur oui, il en avait le pouvoir et il comptait bien l'utiliser. Ce serait toujours mieux que de ce retrouver avec les autres dans une cellule beaucoup trop petite.
Seul petit détail à régler, c'était Isabella. Bien entendu elle ne devait pas être mise au courant et Julius espérait vraiment que cette histoire reste entre eux. Nikolaï n'avait vraiment rien contre l'idée seulement c'était lui mentir et il lui avait promis de ne plus lui cacher quoi que ce soit ! Il s'agissait de son frère, elle risquait de lui en vouloir à mort si il ne dit rien. Il légère grimace ce dessine sur le visage de l'inspecteur, il n'approuve pas vraiment l'idée. Une impasse, entre mentir ou cacher la vérité à la femme qu'il aime et garder le secret pour Julius. Difficile mais pour le moment Isa n'était pas là et Julius allait bien donc il n'y avait pas vraiment de raison d'inquiéter la jeune femme ? Il accepte, pour l'instant ... Julius n'avait pas vraiment causé de problème et puis il comprenait le point de vue du jeune homme. Il ne voulait pas décevoir sa soeur. - Tant fait pas je comprend. Je m'arrangerais pour qu'elle ne sache rien et qu'elle ne pose pas trop de question. Il savait comment détourner une conversation avec Isabella mais ce n'était pas un sujet qu'il voulait lancer avec Julius.
- Je lui dirais ce que tu viens de me dire ! Je te crois tu sais quand tu me dis que tu as rien fait, pourquoi refuserait elle d'y croire ? C'est son frère après tout ! Enfin, ils avaient quand même réussi à ce mettre d'accord. - Je veux bien te rendre le moment moins difficile mais là ... pour ton argent je peux rien faire désolé. Dit il l'air navré. - J'imagine oui et encore t'as pas testé le lit d'une cellule ! Dit il en grimaçant rien que d'y penser. - Désolé de te décevoir mais tu devra te contenter de moi. Une blonde ? Sérieusement tu as eu le temps de reluquer les femmes à l'entrée ? Dans l'état que tu étais ? Il est pas croyable, il venait de ce faire taper dessus, il avait trop bu mais il avait quand même eu le temps de remarquer une blonde. - Et crois moi tu n'a aucunes chances avec elle ...
Dans d’autres circonstances, le marin aurait fait le malin. Il leur aurait offert de longs monologues improvisés. Des questions existentielles, comme celles dont a droit sa grande soeur, à l’occasion. Ou bien, il aurait tout simplement gardé le silence. Jamais, il n’aurait délaté quoi que ce soit. Bien au contraire. Seulement la situation est ridicule, sans grande importance et Julius s’impatiente. Il n’a pas envie de perdre son temps, ni celui de Nikolaï. Alors, pour toutes ces raisons, et parce que c’est Nik, il cède. Raconte ce qu’il sait. Ce qu’il a vu. Ce qu’il a fait et n’a pas fait.
Malheureusement, sa coopération ne lui permet pas de sortir dans l’immédiat. Son entourage non plus. À moins de faire appel aux femmes de sa vie. Isabella. Peyton. Ou Hera. Et Julius, n’a aucune envie de les mêler à cette histoire. Du coup, il abdique. Préfère en rire, que d’en pleurer. Nikolaï rigole, aussi. « C’est toujours ça de gagné... » Et parce qu’il a l’habitude de se finir ses nuits au commissariat, Julius devine que c’est une faveur que lui fait le policier. « Merci Nik... Rappelle-moi quand même de m’occuper seul d’mes réservations, la prochaine fois ! » qu’il ajoute, comme s’il s’agissait de vacances. Et parce qu’il prend tout, beaucoup trop à la légère, Jules. Jusqu’à ce qu’il soit question d’Isabella. Mais, rapidement, il réalise ce qu’il demande. Et il reformule. Propose de ne pas l’inquiéter, sans lui cacher la vérité. Protéger Isabella, plutôt que de le protéger, lui. « Je m'arrangerais pour qu'elle ne sache rien et qu'elle ne pose pas trop de question. »
Froncement de sourcil, et ricanement irrépressible, alors que le latino se met sérieusement à douter des compétences du policier. Mais, comme le pseudo inspecteur, s’est montré relativement patient, avec lui. Julius se dit qu’il doit aussi l’être, en retour... il a donc ce petit hochement de tête, pour chasser le sarcasme et tout commentaires cinglants, à l’égard de son beau-frère. « Parce qu’elle m’connaît... » Mieux que lui, de toute évidence. C’est elle, qui l’a sorti de situation plus délicate, ou dangereuse, que celle-ci. Elle qui a payé ses cautions. Elle qu’il a déçu, mainte fois. Jour après jour. Et si Jules n’a aucune autre réaction qu’un haussement d’épaule, en ce qui concerne l’argent qu’on lui doit, il a ce sourire espiègle, qui étire ses lèvres, lorsque Nik mentionne la cellule. « Sérieux, Nik, t’es quel genre d’inspecteur ? T’as jeté un coup d’oeil à mon dossier ? Tu peux m’le dire, si t’es analphabète. J’te jugerais pas. J’pourrais même garder ton secret, sans t’demander de pot de vin, comme t’as promis d’pas tout balancer à ma soeur, à condition qu’elle ne pose pas d’question ! Après tout, une faveur en attire une autre, c’est bien ce qu’on dit, non ? » Ou peut-être pas. En attendant, le suspect passe une main dans ses cheveux bouclés, puis se lève de cette chaise où on l’a forcé à prendre place. Il soupire d’ennuie. Fait les cents pas, observant la vitre miroir de loin. Quelques pas, jusqu’à elle. Il y appuie le revers de la main et son front sur celle-ci. « Pas toutes. Juste celles qui ont été gâtées par la nature... » qu’il réplique, en se retournant vers lui. « Qu’est-ce que t’en sais ? » Quelques pas de plus, pour le lion en cage. Il sommeille, encore. «J’espère pour toi que c’est parce qu’elle est mariée, qu’elle préfère les blonds ou est aux femmes... parce que si j’apprend que tu te la fait, et que tu trompes ma soeur, vous aurez d’bonnes raisons de me garder ici, Nik! » Des couteaux dans les yeux de Julius, des propos qui n’ont rien à voir avec des menaces. Une promesse, un serment, plutôt. Et peu importe, si cela lui vaut des accusations de plus.
Il coopère, au plus grand plaisir de Nick, mais malheureusement il n'est pas libre pour autant puisque même si il explique sa version des faits il reste sous l'emprise de l'alcool et Nick ne pouvait pas le laisser partir. Sauf si quelqu'un de sa famille venait le chercher, Isa ou Peyton et il doute que le jeune homme accepte de mettre ses deux soeurs au courant. Il pourrait le faire à sa place, ça lui éviterait de passer la nuit dans une cellule mais Julius y tiens, il préfère que cette histoire reste entre eux. - De toute façon je peux pas te proposer mieux. Soit ça, soit il passe la nuit dans la même cellule que les autres poivrot et espère pouvoir ce reposer quelques heures sans ce faire bousculer par un ivrogne soit il contact l'une de ses soeurs pour qu'elles viennent le chercher. Très franchement, Nick ferait le même choix que lui. - Evite juste de te faire prendre la prochaine fois. Ou de ne pas finir ici dans cette salle. Nick était plutôt compréhensif mais ce n'était pas le cas de tous les policiers. Surtout dans ce genre d'affaire.
Pour ce qui est d'isabella, il ne dira rien sauf si elle lui pose la question. Mais dans le pire des cas il pourra toujours lui dire ce que Julius venait de lui dire. En réalité, il sait combien ils sont proches tous les deux. Pas de la même façon qu'il l'est avec Cassey, sa propre soeur mais ils ont cette relation tous les deux. Compliquée à comprendre mais Isa c'est la grande soeur et en gros c'est aussi la "mère" surproductrice prête à tous pour sa famille. Elle connait son frère et heureusement non ? Il le fixe alors que son sourire s'efface doucement de sur ses lèvres. Bien sur qu'il avait lu le dossier, Julius Cooper n'est pas un gros criminel mais il à tendance à flirter avec le mauvais côté. Il attire les ennuis et malgré l'aide de sa soeur rien ne semble le faire bifurquer. Le pire c'est qu'il semble être fier de ça ! Fier d'avoir un casier judiciaire mais heureusement il avait une soeur pour rattraper ses conneries. - Fait pas le malin Julius ... tu va t'en sortir avec aucunes poursuites et Isa ne sera rien de toute cette histoire ! Je connais ton dossier et tous les délits que tu as pu faire au cours de ta vie. Les fois ou ta soeur a réussi à sauver la mise et je tiens pas uniquement les infos d'un dossier trouvé au hasard sur un bureau. L'inspecteur analphabète que je suis sait beaucoup de chose sur toi. Ce n'était pas une menace, ni une mise en garde. Juste lui faire comprendre qu'il savait des choses, bien plus qu'il ne voulait le dire. Bien sur, il n'allait pas s'en servir contre lui ou faire quoi que ce soit avec les infos qu'il détenait. Il ce lève à son tour de sa chaise pour attraper le gobelet vide sur la table. - Rien ne t'échappe ... Soupir t'il mis amusé, mi blasé par la situation. - Je le sais c'est tout ... Il n'entre pas vraiment dans les détails, mais l'air léger de Julius ce transforme petit à petit en quelque chose de plus ... menaçant. Il le voit, mais Nick n'est pas du tout impressionné par ce changement si soudain d'attitude chez le jeune Cooper. - Tu me menace ? Sérieusement ? Il s'en amuse plus que ça ne l'effraie. - Alors ... d'une ... je ne tromperais jamais ta soeur. Et de deux, cette histoire avec Isabella ne te concerne pas ! Et entre nous j'ai déjà de bonnes raisons de te garder ici. Il était ivre, c'était une bonne raison pour le garder afin d'éviter qu'il aille faire une autre connerie ailleurs. - Et de trois ... elle préfère les femmes ! D'autre on essayé avant toi. Ouvrant la porte de la pièce, il l'invite à passer devant pour le conduite jusqu'à sa cellule. - Allez ! Après toi !