Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: trouble maker (nikolaï) Lun 9 Mar - 8:22 |
| Julius coopère à sa manière. Et c’est en grande partie parce que c’est le copain de sa soeur, qui se trouve devant lui. Aussi parce qu’il n’a rien à cacher, et qu’il ne révèle rien de bien important. Rien n’aurait pu le faire parler, autrement. Malgré tout, Nikolaï confirme ce dont il se doutait. « Evite juste de te faire prendre la prochaine fois. » La main contre sa poitrine, il le jure. « Ou alors, j’me présente comme l’agent Nikolaï... et c’quoi déjà ton nom de famille ? Et ton numéro de matricule... Genre vous le connaissez vraiment par coeur ? » qu’il demande, curieux comme un gamin.
Moqueur et pince sans rire, Julius pique le policier. Il a une grande gueule. Et a tendance a prendre les choses à la légère. Pourtant, il n’est pas forcément fier de son passé, encore moins d’y avoir impliqué sa soeur. Pour ce qui est du talent de Nikolaï, le marin a suffisamment croisé de policier dans sa vie, pour deviner que le quadragénaire a la vocation. Il est empathique et n’a pas l’arrogance que certains patrouilleurs ont. « Ouais, parce que j’ai rien fait. Pas grace au travail des policiers... » Après tout, ils ont arrêtés quatre types, incluant Julius. Certains ont forcément demandé l’intervention d’un avocat de l’aide juridique, et ce, aux frais du gouvernement et des travailleurs. Alors, qu’ils auraient pu éviter ces dépenses futiles, en vérifiant directement auprès des autres clients, ou de la caméra de surveillance, et ainsi, en relâcher deux. Les policiers ne l’ont pas fait. Ils se sont empressés de tous les menotter. Julius s’est retrouvé dans une première voiture. Son pote dans une autre. Alors que leurs adversaires attendaient avec les policiers deux autres voitures, afin de les emmener au commissariat. Heureusement pour Jules, Nik a pris son cas en main.
Après que le détenu se soit levé pour se dégourdir les jambes, le policier en fait de même. Il jette le gobelet vide à la poubelle. Et ensuite, en un claquement de doigt, l’humeur de Julius change du tout au tout. L’alcool y étant pour quelque chose. Son sang chaud, aussi. « Tu me menace ? Sérieusement ? » Il hoche la tête. « Non. C’pas une menace. C’pas mon genre. C’est plutôt une promesse ! Et ce serait dommage, quand même, parce que j’t’aime bien, au fond... » Et c’est le cas, étrangement. Après tout, il semble faire le bonheur d’Isa. Et il a été plutôt sympa, en l’interceptant et en lui faisant confiance malgré son passé de petit truand. « Ah bon... Les femmes, tu dis. Elle appréciera peut-être pas mon anaconda, alors... » Un haussement d’épaule, et il en revient aux propos de Nik. « Pour l’reste, c’est bon à savoir ! D’toute manière, il faudrait être con pour la tromper. T’as d’la chance qu’une femme comme elle ait daigné te regarder. Ma soeur est beaucoup trop bien pour toi. Sans vouloir t’offenser, évidemment... » Il ne donne pas cet impression, et pourtant, Jules l’aime bien, Nikolaï, pour le peu qu’il en sait. « Par contre, t’as tout faux. Tout c’qui touche Isa, me concerne. C’est ma soeur, ma responsabilité. Si tu lui fais du mal, tu m’en fais aussi. Et si tu m’fais du mal, j’vais devoir te le rendre en double, que tu comprennes bien c’que c’est. Tu vois ? » Julius hoche ensuite la tête, un sourire carnassier au coin des lèvres. « T’as une soeur, toi aussi, non ? »
Nikolaï ouvre la porte et lui fait signe d’avancer. « T’as le droit de me regarder les fesses. J’sais qu’elles sont des aimants pour les yeux. Mais, touche pas ! » qu’il lance, en passant le cadre de la porte. Quelques pas. Et il passe devant d’autres pièces. « Il a fait quoi ce gars ? J’crois que j’le connais. C’est le roi du beer bong. Y a personne qui boit aussi vite » Quelques pas de plus, et il se permet à nouveau de jeter un oeil aux petites fenêtres. « Wah ! et elle ? Elle est sexy ! Elle a fait quoi ? C’est une prostituée ? Elle en a pas l’air, pourtant... » qu’il demande, sans savoir et en se retournant vers Nik. « C’est encore loin ? » Ils marchent depuis quelques secondes à peine, et pourtant le marin a l’impression qu’ils ont parcourus des kilomètres. « Tu pourras m’apporter un verre d’eau, mon p’tit Nik ? J’ai encore soif et puis, j’ai ce goût de café dans la bouche... » Il passe une main dans ses cheveux, et sourit à la policière qu’ils croisent. « Bonsoir, Madame l’agent ! Vous venez de commencer votre quart ? J’ai une réservation pour la nuit. La chambre du fond, j’crois. Si jamais vous trouvez le temps long, hésitez pas à venir faire votre tour... »
|
|