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| Sujet: Re: huggin & kissin. (cami) Mar 17 Déc - 0:44 |
| Il veut la bouffer. Il va la bouffer. Le lion laisse ses griffes courir sur l’épiderme de la louve. Il découvre, laisse son empreinte. Il a la bouche baladeuse, dévore sa gorge, apprécie les soupirs qui s’échappent d’entre ses lèvres. Il voudrait l’entendre chanter sous ses coups de reins Cami, s’est laissé agripper par le désir qu’il a trop longtemps attiser. Maintenant que sa raison s’est fait la malle, il n’y a plus que l’envie qui compte. Que leurs corps qui se cherchent, que ses mains qui se faufilent. Leurs baisers langoureux. Il la veut. Il l’aura. Il ne répond qu’à ses attentes à elle, accepte de passer au dessus de qu’il s’était promis intérieurement. Accepte ses avances avec une ardeur non mesurée. La brune demande son regard, ses deux mains contre ses joues. Le cœur battant la chamade, il la bouffe d’ses yeux avant de lui bouffer la bouche. Elle est belle Cami, il s’en rend compte en se redressant, sur le point de se débarrasser de son t-shirt quand elle sonne le gong. Coupé dans son élan, il la regarde, l’incompréhension marquant son visage. comment ça ? tu peux pas il se redresse, se rhabillant du mieux qu’il le peut. Cachant sa trique d’un coussin pris à la va vite. Il secoue la tête Ismaël, les nerfs de la frustration montent en flèche. tu me fais ton show et là tu crois que j’vais tomber amoureux en une seule baise ou ...? sourcil arqué, un rire nerveux qui lui échappe, attends, attends, j’ai besoin d’une clope, il se levait maintenant, abandonnant le coussin, cherchant son paquet de clope, cigarette au bec, se tournant de nouveau vers elle une main dans ses cheveux. Il ne voulait pas devenir acide, mais c’était plus fort que lui. Les gènes Sartier, ceux des enfants élevés comme des princes. Qui n’avait qu’à claquer des doigts pour obtenir. j’sais que je vaux pas le coup, c’est pas faute de te avoir dit. Évidemment que tu trouveras mieux que moi. Un gars qui te fera jouir à coup sûr. Mais t’aurai pu t’en rendre compte avant que j’sois bandé comme un âne. il riait jaune le blond, putain. je crois que j’ai pas le bon décodeur pour te comprendre. c’est quoi le soucis, tu peux pas m’faire croire que c’est un élan de lucidité. pas dans ton état. j’ai bien vue que t’avais envie d’moi. Toujours debout devant elle, ses yeux clairs dans les siens, la musique entêtante, le brouhaha de la télévision. Il attrapa la bouteille de bourbon pour avaler une gorgée. |
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| Sujet: Re: huggin & kissin. (cami) Mar 17 Déc - 19:05 |
| Arôme de sensualité.
Les corps puent la sexualité. Ca la dépasse, la surpasse. Cami s’fait vaincre par ses frayeurs. L’secret qu’elle a gardé silencieux lui tape l’épaule et lui claque la bise. Il cogne à la porte de ses lèvres pour enfin être dans la lumière. Elle a pas l’courage. Pas l’affront de croiser son regard, elle sait déjà qu’il est shooté à la déception. Elle le voudrait bien pour toute la nuit, l’enchainerait même pour toute la vie. Sa prétention d’se croire trop forte lui fout un croche patte au fin fond du tunnel. La morveuse s’en sortira pas indemne, l’oiseau y perdra des plumes. Y’a ses opales qui se perdent sur l’coussin, elle est bonne qu’à tout foutre en l’air. Bonne qu’à tout foutre en cendres.
Il tire sa clope comme antidépresseur, elle sait qu’elle a griffé l’égo de ses ongles manucurés et d’son indécence conflictuelle. La danseuse aguicheuse et aux charmes corrupteurs n’a plus d’atouts dans sa manche. Elle s’retrouve au point zéro.
Au point néant. J’sais très bien que tu vas pas tomber amoureux en une seule baise. Même pas en une seule vie. Jamais d’elle, toujours des autres. Les autres sont mieux. Mieux qu’la catin au sourire mutin. L’meuble qui fait authentique dans la baraque. Elle a plus qu’les tétons encore pointés pour témoigner de son excitation. Elle a plus l’courage de la comédie, plus l’courage de l’entendre rire. L’éthanol lui monte au cerveau, la rend lascive. Putain Ismaël. Elle a haine d’être lâche, l’aigreur de sa fatalité lui flanque un coup dans l’dos. Celui qu’on appelle l’coup de trop. Elle se relève pour lui faire face, le soupir si court qu’elle crèverait asphyxiée. Et la paume de sa main se flanque sur son front, elle tente de réfléchir comme si elle était encore capable de trouver des solutions. J’peux pas. Cami respire même plus. Cami-sérable personnage phare d’la pièce dont elle met fin. J’peux pas putain, Elle lui tourne le dos et met ses mains sur ses hanches, fait les cent pas pour tourner en rond. C’était comme une évidence qu’il y comprendrait rien, elle a trop usé d’artifices pour être ce qu’elle n’est pas. Des perles se forment au creux de ses yeux, elle les retient avec automatisme. L’robot perd son huile et menace de flancher. Dégage. qu’elle assène. Reviens qu’elle aimerait. Cami s’permet. Cami n’demande rien. J’en ai rien à foutre que ce soit chez toi, fais-moi de l’air. Le bourbon la menace, la fait se tordre dans ses frasques mal calculées. Cami elle a l’visage qui se tourne à moitié vers lui, elle veut même pas un eye contact. Tu sais pas non plus décoder même quand je te parle maintenant ? Bouge de là. viens près de moi. Elle est en colère. En colère d’être un désastre ambulant qui s’balade sur deux jambes mal épilées.
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| Sujet: Re: huggin & kissin. (cami) Mer 18 Déc - 0:03 |
| C’est le monde à l’envers. L’aguicheuse qui implore la fin. Le lion qui se ronge les griffes. Il tire sur sa clope pour faire redescendre la pression, la frustration qui s’immisce au creux de ses reins, qui grimpe en flèche dans ses veines et pourrait faire de lui un bel enculé. Il a jamais essuyé un « non » le Sartier. Les filles, elles ont toujours ouvert les cuisses pour ses beaux yeux. Elles ont toujours été dociles, beaucoup trop faciles. C’est ce que le regard de Cami lui transmettait depuis des mois, depuis des années, « tu pourras faire ce que tu veux d’moi, c’est juré. » Alors il ne comprenait plus rien le blond, avalant ses gorgées de bourbon comme si elles allaient changer la donne. je peux pas Qu’elle répète. Il la regarde de haut en bas, se demande sincèrement ce qui ne tourne pas rond chez elle. Elle lui tourne le dos, il tire plus fort sur la cigarette quand elle se met à faire les cent pas, l’cerveau qui bouillonne, les hormones qui l’dérangent. C’est le feu dans tout son corps, le cœur qui s’emballe encore, l’épiderme qui frisonne. Putain de camé au sexe. Il a plus les idées claires. Nouvelle lampée de scotch. Ca lui brûle la langue, ça lui crame les neurones. L’alcool lui monte au crâne. Il se sent devenir con. Aussi connard que tout ces autres, ceux qui lui crachent sans doute dessus à Cami, ceux qui s’enflamment quand elle referme les jambes. C’est son droit de pas vouloir, c’est son droit à lui d’se sentir agressé dans sa virilité. C’est l’égoïsme du mâle en détresse. Du mâle qui ne pense qu’à fourrer pour un plaisir non partagé. Il avait qu’à pas se tordre pour lui son corps, elle avait qu’à pas gémir d’une anorexie viscérale. dégage. Il ricane. Se dit qu’elle est complétement folle. tu sais pas non plus décoder même quand je te parle maintenant ? bouge de là. Elle fuit son regard, elle fuit sa présence. Il ne bouge pas, pas tout de suite. Prend le temps de terminer sa clope, avant de poser la bouteille avec fracas sur la table basse en verre. Ça part en sucette dans sa tête. Il voudrait qu’elle se retourne, qu’elle affronte ses iris, qu’elle affronte son reflet au fond de ses pupilles dilatées par le désir. Il a passé l’âge des allumeuses de boites de nuits. Le lion est affamé, alors il s’avance et saisit son bras pour la force à se retourner. Y’a son visage qu’à viré pivoine, mais il les voit les larmes qui s’accumulent dans l’regard de la gamine. Putain, c’est qu’une gosse. Elle avait seize piges la première fois que leurs regards se sont croisés, seize piges la première fois qu’elle a foulé le sol de ce loft, seize piges, la première fois qu’elle s’est endormie d’épuisement dans ses draps de satin. Putain de gosse qu’est devenue femme tentatrice. qu’est-ce que t’as putain ? … pourquoi t’es au bord des larmes là ? Il panique. Ses sourcils se froncent, il parvient pas à lâcher son bras. Ses doigts s’y accrochent, y laissent une marque. L’aimant est si violent qu’il la colle de force contre son torse. Ca bat à des rythmes irréguliers, là, dans leurs poitrines respectives. Il la toise. La détaille. Ses lèvres, ses cils, son nez, sa peau. La séductrice redevient Cami la môme. Il soupire, serre les dents. c’est tes hormones qui foutent le bordel comme ça ? … ça va, on est pas obligé de baiser. J’vais pas en crever. Et toi non plus. Alors calme toi, merde. Bois un coup, fume une clope. Va prendre un bain. J’sais pas. Il parle vite, trop vite. La relâche et retourne s’allonger sur le canapé. L’regard vers le plafond. T’es pas obligé de m’la toucher parce qu’elle est dressée. J’sais le faire tout seul. Alors arrête tes conneries, vue que t’es pas foutue d’assumer. Il secoue la tête. S’il se tourne, ce n’est que pour mater les images colorées de l’écran télévisé. |
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| Sujet: Re: huggin & kissin. (cami) Mer 18 Déc - 17:32 |
| C’est l’moment tant redouté. Celui qu’elle a jamais réussi à imaginer. Cami c’est plus qu’un pantin d’bois tiré par des ficelles abimées. Elle sert plus à grand chose ce soir, elle a perdu son audace et sa dextérité à jamais savoir la fermer. L’jeu qu’elle a trop joué est désormais terminé, l’gong résonne dans son cerveau embrumé. Echecs et mat, la vierge a gagné, la vierge a repousser le loup de ses contrées purifiées. Non. Elle savait même pas qu’elle était capable d’lui dire. Elle savait même pas qu’elle était assez lâche pour fuir comme si c’était les autres. Parce que l’enfers c’est les autres. Mais la vérité c’est qu’c’est toi la géhenne. Y’a pas de portes pour aller au purgatoire, c’soir il va devoir se confesser le pantin d’bois qui met feu aux poudres. Son nez s’allonge comme c’lui de Pinocchio, elle dit l’inverse de ce qu’elle ose ébruiter. L’oiseau n’chante plus il est condamné. Elle le veut loin d’elle. Le veut loin d’ses ailes. Parce qu’elles sont coupées d’puis que ses cuisses se sont refermées. Elle fuit si loin qu’elle le pensé barré, s’veut surprise quand sa main prend son poignet. Elle frissonne, s’adonne à un plaisir pervers qu’est celui de le voir accroché à elle. Pan. La douille est en plein coeur, elle respire sans rythme quand elle se retrouve plaquée. Elle se retrouve si bien. Si loin. Les corps désunis sont réunis à nouveau. Elle sent son palpitant qui crépite contre elle, est-ce que t’entends comme je te veux ? Est-ce qu’il décrypte un rythme cardiaque alterné ? Est-ce qu’il comprend qu’elle agonise entre ses bras, s’extasie contre ses lèvres et a l’sourire béat quand il lui cause ? Trop vite, il s’estompe et lui glisse entre les doigts, retourne s’assoir sur le canapé. Elle suit mécaniquement comme un robot mal huilé.
Elle a perdu son verbe, perdu ses répliques clinquantes. L’étoile ne resplendit plus c’est la comète qui s’écrase. Cami elle a la mâchoire qui se serre, elle se souvient pas d’avoir été un jour aussi sérieuse avec lui. Ses pupilles croisent les siennes, elle est sur le bord d’imploser. Sur l’point de faire tout exploser. Je l’ai jamais fait. Ca sort sans aucun tact, ça brûle l’atmosphère d’une froideur décontenancée. Est-ce que ça t’convient comme explication ? Est-ce que le putain d’égo du grand Sartier s’porte mieux ? Elle s’irrite seule, se complaît dans une rage inopinée qui s’pointe sans rien demander. Est-ce que ça t’convient j’ai pas bien entendu ? Tu vas me répondre ou toute ton énergie est dans ta bite qui est dressée ? Elle s’lève et se fout devant lui, la connasse retrouve ses palabres portés par la rage. La honte. Le déni. Camila Morales ne s’est jamais faite défoncer par une seule bite qu’il existe sur cette planète, t’y crois toi ? T’y crois que la pute que tu croyais que j’étais est vierge ? elle rigole mauvais, se sent hystérique, l’alcool lui fait passer du rires aux larmes. Son visage s’défait et se froisse par la tristesse, elle a envie de le buter et l’aimer avec passion. Et la personne qui assume le moins entre toi et moi, c’est bien toi pauvre con. T’étais prêt à baiser toute la nuit avec moi alors que tu savais qu’ça foutrait tout en l’air parce que… Elle prend l’oreiller pour lui balancer comme une sale gosse. Parce que tu veux pas de moi. Elle s’retient d’en dire plus, termine son théâtre et se rassoit à côté. Son coeur est fauché par la honte, crevé par le malaise. File-moi ta clope et remballe ta compassion d’merde qui pue déjà jusque ici. |
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| Sujet: Re: huggin & kissin. (cami) Mer 18 Déc - 23:03 |
| Elle s’écrase à côté de lui. Dans la pièce l’ambiance est devenue lourde et Ismaël fixe l’écran plat. Le visage renfrogné, une clope à peine allumée au bout de ses lèvres. Il se drogue à la nicotine pour oublier son désir. D’une oreille distraite, il écoute l’émission. Je l’ai jamais fait. Il relève la tête, capte son regard. Est-ce que ça t’convient comme explication ? Est-ce que le putain d’égo du grand Sartier s’porte mieux ? il ne répond rien, son cerveau tente de recevoir les informations les unes après les autres. Est-ce que ça t’convient j’ai pas bien entendu ? Tu vas me répondre ou toute ton énergie est dans ta bite qui est dressée ? il se redresse au même temps qu’elle, assit sur le canapé alors qu’elle le regarde de haut, debout devant lui. Il cherche dans ses souvenirs, le moindre indice qui aurait pu le mettre sur la voie. Il n’y a rien. Rien. Ce qu’il n’a jamais été assez attentif. C’est qu’il a toujours refusé ses avances. Qu’il l’a toujours trouvé beaucoup trop sûre d’elle. Qu’est-ce que tu racontes ? c’est la première phrase qui sort d’entre ses lèvres, puisqu’il n’y croit pas. N’y arrive pas ou n’en a pas envie. Ce serait le mettre face à ce qu’il est, encore une fois : un abruti focaliser sur sa petite personne. Camila Morales ne s’est jamais faite défoncer par une seule bite qu’il existe sur cette planète, t’y crois toi ? T’y crois que la pute que tu croyais que j’étais est vierge ? il la regarde, elle perd le contrôle la gosse, il le sent, y’a son propre cœur qui s’emballe sous les gestes de la femme. Et la personne qui assume le moins entre toi et moi, c’est bien toi pauvre con. T’étais prêt à baiser toute la nuit avec moi alors que tu savais qu’ça foutrait tout en l’air parce que… il se prend le coussin en pleine gueule, la cigarette vole et finit au sol, il reste interdit. Les yeux ronds, les sourcils froncés alors qu’elle ne parvient plus à s’arrêter. Il a le cerveau qui bouillonne, les hormones sont redescendues en flèche. C’est le calme plat entre ses cuisses, mais la tornade dans entre ses tempes. Parce que tu veux pas de moi. Ca a le même effet qu’une claque. Une gifle douloureuse pour son mental d’acier. C’est de la peine qu’il peut lire sur ses traits. Une panique qu’elle ne lui avait jamais montré. La tentatrice reléguée au rang de vierge effarouchée. Comme un combo dans un jeu vidéo. Elle l’a mis au sol, s’est acharnée jusqu’à ce que son score explose. Il est vidé. Autant qu’elle. Elle demande une clope, refuse la pitié qu’elle imagine émaner de lui, alors qu’il ne fait que la mater de haut en bas. De gauche à droite. Il lui tend une cancéreuse qu’il vient d’allumer. Elle est fébrile, il reste tranquille. Observateur. Il redessine son visage du bout de ses iris, la ligne de sa mâchoire, la courbe de son cou, la rondeur de ses seins. Il s’est laissé berner, comme tous les autres mecs. Comment lui en vouloir quand il avait en face de lui la meilleure des actrices. Entre eux le silence s’installe. De nouveau c’est sur l’écran qu’il se concentre, sur les nanas en bikini de cette émission de télé-poubelle. Tu m’fais chier, putain. qu’il siffle entre deux bouffée de nicotine, T’es pas une pute, non, je l’ai même jamais pensé. Mais t’es qu’une petite conne. il ne pose pas ses yeux sur elle, vissé sur les images colorées, T’as jamais baisé, mais tu t’comportes comme la pire des trainées, ça sert à quoi ? A faire bien sur l’papier ? il a la bouche en feu, des piquants sur la langue, des idées mal placées, Toutes tes histoires, tu les tirais d’ses émissions à la con, ou de tout les pornos que tu t’es enfilé avant de te coucher ? Dis moi, j’suis curieux. il ricane maintenant, se tourne légèrement vers elle, l’sourire d’un diable accroché aux lippes, Sérieux ? Fallait que t’attente qu’on soit sur le point de s’envoyer en l’air pour que tu m’en fasses part ? Parce que t’as trop peur de passer à l’acte, ça te faisait une belle porte de sortie tu m’diras. il soupire J’en ai rien à foutre que tu sois vierge. Tant mieux si tu t’es pas faites tringler par tout un tas de chiens. silence, C’est un mec sympa que tu mérites, un gars qui fera les choses bien. Pas un type comme moi qui courre après toutes les chattes de new-york. il inspire le blond, veut pas la rendre mal, parce que Cami il l’aime bien dans le fond, Cami elle fait partie d’sa vie depuis sa sortie de taule et il a le cœur qui s’emballe à l’idée de la voir un peu trop loin, Puis j’ai une trop grosse queue, c’est pas l’mieux pour se faire la main, qu’il termine, voulant détendre l’atmosphère. on s’en balance Cami, reste cette nuit. |
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| Sujet: Re: huggin & kissin. (cami) Jeu 19 Déc - 22:13 |
| Le blanc. Le néant. Absence de temps. Suspendu à ses lèvres, accroché à ses gestes. Elle lui a enfin dit. A craché le morceau après tant de mystères. L’insaisissable vient de se faire shooter en plein envol, v’là que cet art du mensonge ésotérique se craquèle à chaque réplique. Elle s’mord la lèvre après sa tirade, persuadée qu’il aura déjà oublié quand elle se retournera vers lui. Le mirage est fantasque, son tour de passe-passe s’est fait laminer par ses affres. Morales est intimidée par le concret, déphasée d’avoir enfin dit la vérité. On lui a pas donné l’mode d’emploi à Cami, on lui a jamais dit que c’était aussi dur qu’un coming-out. Son placard il est plus bien plus grand qu’elle, rempli d’énigmes dont elle seule à le secret. Et si son aisance à mentir était acquise, voilà que son château de cartes s’effondre sous ses propres agissements. Elle mérite pas Cami. Mérite pas qu’on la pardonne pour son addiction au jeu. Mérite pas qu’il reste calme alors qu’elle a eu l’affront de dissimuler sa réalité seulement pour s’emparer de ses propres désirs.
Elle s’en veut. S’dit que tout est fini. La brune perd pas la face, plutôt crever que de se rabaisser. l’armure autour de son coeur s’est fissurée pendant assez de secondes, la carapace reprend sa place et n’laisse plus personne approcher. Quelle utopie d’y croire. Naïve de penser être ce qu’elle n’est pas. L’ensorceleuse à perdu ses charmes, elle n’attend que l’bûcher. N’attend que son coup de pied au cul pour lui ordonner de dégager. Elle vaut rien Cami. Vaut pas un sou. Vaut rien à côté d’lui. Le silence plane, le doute s’estompe dans la fumée de cette cigarette donnée. Elle finit par se tourner vers lui, l’regard accroché à son être alors qu’il fixe cette émission à la con qui passe sur l’grand écran. Elle a le rictus en même temps que lui, le fin sourire qui s’colle instantanément sur sa gueule. Va te faire foutre, j’suis sûre qu’il me faudrait une loupe digne des Experts pour apercevoir ton micro-pénis. Le rire est empreint de tristesse, elle a envie de l’aimer comme le détester. Envie de s’enfuir et d’lui appartenir. Le silence plane, elle s’laisse porter par cette vague qui la noie dans ses abimes. Elle a besoin de parler. Besoin d’se faire écouter plutôt que regardée pour une fois. L’soupir est long, interminable. La clope est courte, trop éphémère. Elle la roule entre ses doigts, gamine n’ose pas assumer si elle doit le percer. Je sais pas ce que c’est mon problème, y’a un truc de foiré chez moi, qu’est-ce que tu veux que j’te dise. J’les cherche, les embrasse, ça va plus loin et au dernier moment je me barre, c’est mathématiques. la langue claque contre son palais sans la moindre force. Et maintenant que tu le sais tu vas commencer tes grandes morales que je dois pas l’faire avec n’importe qui alors qu’on s’en branle d’cette règle à la con sûrement inventée par un tocard qui arrivait pas à baiser. Elle ramène ses jambes contre sa poitrine, fixe le mur d’en face pour se donner le courage. C’est pas un mec sympa que je mérite. Je mérite qu’un type qui court après toutes les chattes de new-york parce que j’en suis qu’une de plus. Et je mérite rien du tout à part ce moment de malaise que t’es en train d’vivre à te demander qu’est-ce que t’as foutu avec moi tout ce temps. Et ça putain… son corps bouillonne, la température monte en flèche. La honte se fait lave et éternel cauchemar. Ça, ça m’fait chier. Cami elle regrette, voudrait retourner en arrière, voudrait lui dire que c’est qu’une blague de mauvais goût. Mal trouvée parce qu’elle est pas drôle. Elle veut l’garder que pour elle, être égoïste et continuer de le garder dans le mensonge. Son coeur bat sans relâche, elle se crispe dans les aveux. En désire la fin. Elle claque la cuisse d’Ismaël avec fougue, veut que le drame s’arrête. Elle assume jamais rien Cami. Maintenant que tu sais tout on arrête d’en parler. Toute façon je suis pas la bonne pour toi, la pureté d’mon vagin nous arrange bien. s’voile la face, c’est une habitude devenue récurrent. Et réveille toi bouffon, tu deviens mou et chiant là.
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| Sujet: Re: huggin & kissin. (cami) |
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