Sujet: people help the people | mattie Lun 16 Déc - 9:10
Attrapant le classeur qui traînait sur la table, l'impression qu'un projet de toute une vie se mettait doucement en place, offrant un peu de paix aux personnes qui avait été subitement jeté dans une situation à la sienne. S’efforçant de ne pas y repenser, à ne pas laisser son esprit s'attarder sur elle. Ça faisait des années, c'est vrai, mais son souvenir continuait de vivre tous les jours, l'impression que jamais plus à n'arriverait à vivre dans le présent, toujours bloqué dans le passé. Ce passé où Lauren existait encore. Ouvrant rapidement cette porte lorsqu'elle sentit son esprit s'envoler. Ce n'était pas le moment, ce n'était pas l'objectif. L'objectif était simple, se rendre chez Mattie pour discuter des prochaines choses à mettre en place, découvrir les étapes qu'elles devaient encore suivre. C'est une chose à laquelle elle aurait jamais pensé Jess et pourtant, c'était une idée de génie. Deux femmes, vie brisée par la même maladie, se battant pour se combat, ensemble.
Le vent faisait voler ses cheveux dans tous les sens, ses boucles décidant de vivre librement. Jessica marchait, un but bien précis en tête, arriver chez la blonde le plus tôt possible avant de se transformer en statut de glace. S'il y a une chose qui n'avait pas changé depuis son adolescence, c'est le mépris qu'elle portait au froid. Alors que tout le monde semblait aimer la couche blanche qui semblait doucement remplir les villes, Jess la détestait. Décembre était loin d'être le mois qu'elle préférait, priant silencieusement pour que le printemps arrive en courant. Là, se trouvait ses températures favorites, la chaleur qui réchauffait doucement son corps, les fleurs qui arrivaient à nouveau, la vie qui doucement reprenait son court. C'était une forme d'espoir pour la jeune Fischer, la preuve que, quoiqu'il puisse lui arriver, un jour où l'autre, le printemps finirait toujours par revenir dans son esprit.
Arrivé devant la porte, sa main tapait machinalement, attendant de voir la chevelure blonde débarquer devant le seuil. Les deux amies ne s'étaient pratiquement plus vue depuis la naissance des jumeaux de la jeune femme. Ça devait certainement être une situation compliquée pour Mattie, et Jess s'en voulait de ne pas avoir été présente pour elle, de ne pas lui avoir tenue la main autant qu'elle aurait voulu le faire. C'était le moment de réparer cette erreur, de lui faire voir que son amitié passait au-dessus de cette association, des plans qu'elles continuaient de mettre en place qu'importe ce que ça pourrait leur coûter. Personne n'aurait plus à vivre ce qu'elles avaient vécues dans la solitude. La porte s'ouvrit, lui apportant une Bowens qui semblait épuisée. Attrapant rapidement son bras pour la tirer vers elle et la prendre dans ses bras, la relâchant quelques secondes après. "Comment tu vas ? T'as l'air fatiguée." Une évidence, vraiment, toute femme venant simplement d’accoucher semblait constamment épuisée.
Sujet: Re: people help the people | mattie Jeu 19 Déc - 11:27
Sur les rotules, le moindre souffle de froid, pourrait te faire tomber au sol. Plus aucune force et pourtant le sourire est indéniable sur ton visage d’ange. Les petits lutins venant d’engloutir le lait encore présent dans ta poitrine, tu les laissais dormir. Tu étais heureuse et tu n’es plus sûre d’avoir ressenti cela dans ta courte vie . un bébé avec des bébés. Du boulot par-dessus la tête, une mine affreuse gérer deux bébés ce n’était pas simple, mais t’étais bien heureuse qu’Orion soit là pour toi, toujours à te cajoler, prendre soin de toi. t’avais pas l’habitude qu’on s’attache à toi, qu’on prenne soin de toi, juste pour toi. le sapin encore dévêtu de boule, seules les guirlandes lumineuses avaient été installé, pour laisser l’illumination de ce mois de décembre cogner dans vos iris. Des fêtes où tu ne verras pas tes parents, ou tes cadeaux leur feront l’effet d’un rien. Tu n’allais être qu’avec les enfants et c’était suffisant à ton humble avis. Tu prenais soin de décorer le sapin, pour qu’il soit beau, sans être trop chargé, alors tu ajoutais les boules, une à une ,essayant que le tout reste coordonné, ton sapin sentait la nature, des décorations fait de buche pour un esthétique naturel, t’adorais vraiment le rendu, il ne te restait plus que l’ange à installer, mais tu ne pouvais pas encore grimper sur une chaise ou un escabeau seul, alors tu allais attendre Orion pour ça, ou même teagan. Tu étais impatiente, tu voulais que Jessica arrive vite, pour traiter la maladie qui vous avez tant touché durant vos enfances , agissant comme un bulldozer et détruisant les vies des personnes où elle posait ses valises. Toi sans elle tu ne serais même pas sur terre. Ou alors tu aurais été mieux accueilli. Ton cœur laisse une cacophonie se faire entendre entre tes tempes, incapable de te donner une accalmie, sol te manque, elle n’est presque plu et tu t’en veux, tu aurais pu la choisir plutôt que Célizée et Célian. Tu l’aurais peut-être fait si elle ne t’avait pas poussé à faire le contraire. Sauver l’enfant qui s’était démontré être deux enfants. Pour tes parents t’étais morte, toi l’objet pouvant sauver leur fille, leur seul enfant qui avait toujours couté. Tu attendais Jessica pour ça, pour parler de tout ce que vous vouliez prévoir encore pour l’association que vous montiez ensemble avec d’autre organisme. La maladie qui ronge le malade, mais la famille, les proches. Tout le monde succomber à ce mal même quand ça ne coulait pas dans les veines. T’ouvre la porte quand tu entends cogner, découvrant la belle métisse de tes iris, tu as le sourire, c’est plaisant de la voir, elle est comme la réponse à tous les maux que tu avais connu durant ton enfance, ton adolescence et encore maintenant. Elle comprenait malgré qu’elle ne soit pas le même vécu avec la maladie. Le sourire s’installant un peu plus sur ton visage, tes opales se retrouvant dans la pénombre quand tu finis dans ses bras. Un moment de douceur qui t’est toujours plaisant. « Je le suis … mais ça va ! » Ton sourire en dit long sur ton état comme les cernes sous tes yeux. « Et toi tu vas comment ? » Tu la laisses entrer refermant la porte.