you're my person |MATTIE.

En grimpant les escaliers, je ne me défaisais pas de mon sourire. Je n’arrivais pas à croire que ça ait marché, que j’avais réussi à garder ça secret aussi longtemps. C’était pour la bonne cause, bien sûr, mais je crois qu’elle allait m’en vouloir d’avoir monter ce petit stratagème derrière son dos, de ne pas lui avoir tout de suite dit la bonne nouvelle. Elle, c’était Mattie, ma meilleure amie, celle qui me connait depuis l’enfance, et avec qui j’ai eu mes premières expériences devant la caméra. Nous sommes tout les deux des enfants stars et parfois, je me demande où je serais aujourd’hui sans elle. Mais, aujourd’hui, je lui dis tout. J’ai hâte de voir comment elle va réagir. Cette nouvelle que je dois lui annoncer, c’est que bientôt, nous allons de nouveau être des partenaires. Sa série à beau être en pose pour la fin de sa grossesse, quand cela reprendra, je ferais partie de l’équipe. Quand les négociations avaient commencé, l’une de mes conditions étaient de ne rien lui dire. Je voulais que cela soit une surprise et surtout que je lui annonce moi-même. C’était une super opportunité pour moi et savoir qu’elle serait dans les parages, c’était la cerise sur le gâteau. J’espérais qu’en apprenant la nouvelle, elle oublierait qu’elle était déçue de mes dernières frasques. Mattie savait me botter le cul comme personne quand j’en avais besoin.

Alors me voilà devant sa porte, un sourire sur mon visage qui donne envie de me frapper. Je finis par toquer de ma main libre et attendis, sur les starting block, qu’elle vienne m’ouvrir. Après quelques secondes des pas se font entendre derrière la porte. « Allez ma baleine d’amour, dépêche-toi ! » Lâchais-je dans le couloir. La porte s’ouvre et Mattie me fait face. Je lui souris et m’approche pour déposer mes lèvres sur sa joue. « La plus belle. » Soufflais-je avant de me reculer et de lui tendre un paquet. « Tiens, je t’ai pris tes douceurs préférées. » Lui dis-je, fière de moi. Avec ça, elle ne pourrait pas m’en vouloir. Pas trop en tous cas.

@Mattie Bowens

HJ : c'est nul

La patience n'a jamais été mon fort alors que depuis le couloir de son étage, je presse donc ma meilleure amie de venir m'ouvrir et me contente de simplement lui sourire quand elle apparaît enfin à la porte de son appartement, enceinte jusqu'aux yeux. J'ai beau savoir qu'elle est enceinte, qu'elle pourrait même accoucher d'un jour à l'autre à ce qu'il me semble, la voir, elle et son ventre rond me fait toujours un choc. Je suis néanmoins très heureux pour elle. Je crois juste que j'ai du mal à voir qu'elle a grandit, qu'elle évolue alors que je la connais depuis si longtemps. « La prochaine fois je te laisse à la porte …  » Je roule des yeux, amusé, ne la croyant pas une seule seconde. " C'est ça, tu ne tiendrais pas deux secondes avant de venir m'ouvrir. Je suis comme un petit chien trop mignon, on ne me résiste pas même si je fais des conneries. " Dis-je en la regardant, un sourire aux coins de mes lèvres. Ouais, je suis probablement une tête à claques, mais elle m'aime quand-même et depuis très longtemps. Je m'approche et viens déposer mes lèvres sur sa joue. « La plus belle des baleines, hein ? » Dit-elle, rebondissant sur mes paroles. Je le regarde en souriant. " Arrête, tu es magnifique. " Dis-je, bel et bien sérieux cette fois. Je rentre chez elle et lui tant le paquet que j'ai amené avec moi et qui lui fera sans aucun doute plaisir. Elle ferme la porte derrière moi et me prend le paquet des mains. Je souris. « Des chouquettes, je vais pouvoir prendre trois kilos …  » Je souris quand elle vient déposer ses lèvres sur ma joue à son tour. " Ouais, mais c'est tellement bon ! " Lançais-je en lui souriant.

Elle me prend ensuite dans ses bras et je la serre contre moi, enroulant mes bras autour d'elle, la gardant contre moi quelques secondes. « Tu m’as manqué, tu sais. » Me dit-elle, toujours dans mes bras, son étreinte en disant autant que ses mots. Je souris, la relâche et viens glisser mes doigts sur sa joue en souriant, légèrement ému. " Toi aussi. Enormément même. " Lui avouais-je sans peur. Dernièrement, je me disais que je n'étais plus tout à fait certain de la méritée, de mérité une amie comme elle dans ma vie. J'avais déconné et pas qu'une fois, même si j'essayais de me remettre dans de bons rails, savoir que j'avais probablement déçu beaucoup de gens me rester en travers de la gorge et me poussais à tout faire pour changer. « Comment tu vas ? » Me demande t-elle alors qu'on va prendre place sur son canapé. Je m'y installe et le regarde, heureux d'être avec elle. " Moi ? Oh bah ça va plutôt bien. Mieux, je dirais. J'essaie de rester sur le droit chemin. " Dis-je avant de m'esclaffer. Je passais une main dans mes cheveux. " J'ai vraiment déconner, tu sais. Maintenant je n'ai plus qu'à faire amende honorable pour passer à autre chose. " Avouais-je en haussant les épaules. Je secouais la tête et revenais à elle. " Et toi ? Comment tu te sens ? Les journées ne sont pas trop longues ? " Lui demandais-je, m'inquiétant pour elle.

« C’est sans doute le fait que tu ressembles à un chien qui me fait cet effet-là ! » Me dit-elle, piquante comme je l'aime. Je la regarde, faussement blesser. " C'est ça oui. Tu me résistes pas et puis c'est tout ! " Lançais-je, campant sur mes positions en la regardant, souriant et heureux de la voir. Puis j'entre chez elle et elle me prend dans ses bras. Cette étreinte et gauche, bizarre à cause de son ventre qui s'arrondit un peu plus à chaque fois que je la vois. Mais le coeur y est et c'est, au fond, ce qui compte. Je lui assure qu'elle est plus belle que jamais. « Pourquoi tu me mens, j’ai les épaules pour savoir que je suis horrible. » Dit-elle, ayant comme toujours du mal à accepter un compliment sans broncher. Je la connais bien. Je lève les yeux en l'air, résigné. Je soupire et secoue la tête. " T'en a pas marre nan ? Tu n'es pas horrible." Clamais-je en la fusillant du regard, lui faisant bien comprendre qu'elle ne devait pas parlemente avec moi car elle n'aurait jamais le dernier mot. Jamais. Je lui donnes alors les chouquettes que j'ai spécialement prit pour elle. Evidement, elle se plaint des kilos qu'elle prendra en les mangeant. « Tellement bon.  » Assure t-elle. Je souris en coin, machiavélique. " Mais bon, si tu n'en veux pas, si tu a peur de prendre trop de poids, je peux les reprendre et les manger moi hein. " La taquinais-je en faisant mine de lui reprendre le paquet des mains.

Elle m'avoue que je lui ai manqué et je me confesse aussi. Elle aussi m'a manquée. Enormément. Surtout quand tout semble allait de travers pour moi depuis quelques temps. « Aussi énorme que moi ?  » Réplique t-elle, n'en loupant pas une. " Encore plus. " Avouais-je, sincère. Elle comptait plus que tout à mes yeux et sans elle, Dieu seul sait ou je serais aujourd'hui. On finit par s'installer sur le canapé alors qu'elle me demande comment j'allais. Vaste question mais je lui répond sans détour. De toute façon, elle me connait trop bien pour que j'essaie de la gruger d'une manière ou d'une autre. J'ai déconné, à moi maintenant d'assumer et faire en sorte de rattraper tout ça, peu importe le temps que ça me prendrait. Je ne voulais pas tout gâcher bêtement. Il fallait que je me reprenne. « j’aime entendre ça …  »  Je tourne mon regard vers elle et lui sourit, le coeur remplit de gratitude qu'elle soit présente, même quand j'avais le sentiment de ne pas le mérité véritablement. « Les erreurs ça se répare, tu vas y arriver, moi je crois en toi Kali …  » M'encourage t-elle, ses yeux plongeant dans les miens. Je hoche la tête puis affronte son regard. " Merci ... Ca compte beaucoup pour moi que tu sois derrière moi, quoi qu'il arrive. " Soufflais-je, pris pas des émotions que je n'attendais pas.

Mattie se rapproche, dépose sa tête sur mon épaule alors que je prend de ses nouvelles, de sa grossesse. Je n'imagine pas tout ce qu'elle doit endurer. Cela ne doit clairement pas être facile tout les jours. J'ai beau savoir qu'elle est forte, je ne peux m'empêcher de m'en faire pour elle. « Sans toi je ne suis pas sûre de réussir Kali, tu sais ?  » Ma tête se pose délicatement au dessus de la sienne. Je ferme les yeux. " Je suis là. Je serais toujours là, quoi qu'il arrive. Et tu vas y arriver, tu seras même la meilleures des mamans. J'en suis certain. " Lui assurais-je, avec toute la conviction dont j'étais capable. « C’est long … Je ne sais pas trop ce que je dois faire … Je suis seule …  » Avoue t-elle. Je me redresse et la regarde, serrant sa main dans la mienne. Cette main que j'étais prêt à ne jamais lâcher tant qu'elle avait besoin de moi. Je m'en voulais encore plus de mes frasques alors qu'elle avait besoin de moi. Je ne pardonnerais jamais de l'abandonner. " Je sais que ce n'est pas facile ... Mais tu n'es pas seule. Pas tant que je serais là. " Lui dis-je, telle une promesse que je comptais bien tenir jusqu'à mon dernier souffle. Je viens caresser du dos de la main sa joue, un sourire sur mes lèvres. " D'ailleurs, je vais tellement être coller à toi tout le temps, que tu en auras marre de m'avoir sur ton dos h24 ! " Lançais-je, amusé pour amener doucement la nouvelle que j'avais à lui annoncer et la raison de ma présence ici aujourd'hui.

@Mattie Bowens

« Que tu crois … » Lance t-elle. Je souris en coin, sachant pertinemment ce qu'il en était. Elle ne pouvait me résister et elle le savait bien, tout comme elle savait que je ne lui résistais pas moi non plus. C'était le cas depuis toujours j'avais l'impression. Elle était ma meilleure amie, celle qui me comprend le mieux. Sans elle, je ne sais pas trop ou j'en serais aujourd'hui. J'entre chez elle et je la serre contre moi, lui assurant qu'elle est magnifique. Evidement, elle ne me croit pas, se trouve horrible. Typique que ma meilleure amie, mais je ne lâche pas l'affaire. « Si, mais je ne vais pas te contredire éternellement. » Poursuit-elle me faisant lever les yeux en l'air. Remarque, elle a raison de capituler, mais j'aurais préférer qu'elle est une meilleure image d'elle-même. Mattie est quelqu'un d'incroyable, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, mais bizarrement, c'est toujours ce genre de personne incroyable qui sont incapable de voir la vérité. " Sage décision. " Concédais-je sans pour autant m'avouer vaincu. Devant son entêtement, je menace la seule chose qui aura en ce moment un impact : son ventre affamé. Je menace de repartir avec les douceurs que je lui avais apporter et bien sur, sa réaction est immédiate. « Tu ne t’avises pas d’enlever ça de sous mes yeux ! » J'éclate d'un rire franc. " Relax, je ne te ferais jamais ça ! " La rassurais-je, hilare.

La conversation devient plus grave quand on ouvre notre coeur. Je suis ravi et soulagé de voir qu'on s'est manqué. C'est ma meilleure amie, l'un de mes piliers. Si je le pouvais, je serais avec elle tout les jours, je l'appellerais des dizaines de fois par jours sans compter les messages. Mais nous avions chacun notre vie et avec ses enfants qui allaient bientôt naitre, tout allait inévitablement changer. Elle me demande comment je vais et je lui répond honnêtement. Je ne peux de toute façon rien lui cacher. Elle s'en rendrait compte et me ferait cracher le morceau en un rien de temps. Dernièrement, les choses ont été un peu compliquer pour moi. Mais comme je le lui assure, je me remet dans le droit chemin et les choses reprennent leur cours normales petit à petit. « j’suis contente alors. » Je souris, la regardant, ému. Son soutient à elle en vaut des millions. Elle a toujours été là pour moi et je l'en remercie par dessus tout. « Je le serais toujours, n’oublie pas que tu as été derrière moi … tu le mérites Kali. » Me rassure t-elle, soutient infaillible. Sa présence, sa foi en moi me réchauffe le coeur mais je sais que dernièrement, je n'ai pas franchement été un bon ami, pas comme je l'aurais voulu et pas comme elle le méritait. " Je suis pas certain de l'avoir mérité dernièrement ... " Avouais-je en grimaçant.

Mattie se confit également sur ses doutes, ses peurs, de devenir mère. Elle a beau douté d'elle, moi je suis certain qu'elle s'en sortira très bien. Ses petites créatures qui grandissent en elle auront la chance de l'avoir pour mère. « Dis pas de bêtise, je ne peux pas être la meilleure mère du monde … je ne sais pas si j’en suis capable … et si je m’étais trompée ? » Je viens prendre sa main et l'oblige à me regarder. " Tu as des appréhensions. C'est normal ! C'est dans l'inconnue que tu te lances là ... Mais comme toutes les mères, tu t'en sortiras, tu apprendras et je sais que tout ira bien. " Tentais-je de la rassurer. Elle était forte et elle pourrait compter sur moi et sur pleins d'autres personnes qui l'aime autant que je l'aime. « Merci Kali … » Je lui souris, heureux de lui remonter le moral. " Me remercie pas, quel genre de meilleur ami je serais si je n'étais pas là pour toi ? hein ? " Avouais-je avant de lui faire un clin d'oeil. Pour dédramatiser les choses, je lui assurais que j'allais être si présent qu'elle finirait par en avoir marre de m'avoir sur son dos. « J’attends de voir ça , alors… » Dit-il, son beau sourire présent sur ses lèvres. Enfin. " A tes risques et périls. " Dis-je, amusé. Je le regardais, souriant. " Tout va bien se passer ok ? " Dis-je avant de me pencher pour déposer mes lèvres sur son front. « Tu veux voir leur chambre ? » Me demande t-elle ensuite. Je fronce les sourcils. " T'es vraiment entrain de poser la question ? " Lui lançais-je en riant avant de tendre la main vers elle pour l'aider à se lever. " Je te suis princesse. " Lui dis-je, toujours souriant. Alors qu'on se déplacer côte à côte, je me tournais vers elle. " Tu sais, j'étais sérieux quand je te disais que tu allais m'avoir sur le dos h24 ... " Commençais-je en continuant d'avancer, la suivant. " Je ... Quand tu reprendras le chemin des studios, je serais là. J'ai été caster pour faire partie de l'aventure. " Déballais-je avant de m'arrêter pour guetter sa réaction.