manigances | Mattie

Sacs et valises en main, Teagan n’est qu’à quelques étages de son plan mis en place il y a quelque temps. Marre de vivre seule, marre de voir Mattie qui semble l’échapper sans qu’elle-même se rendre compte de la situation. La voilà maman, la voilà à vivre avec Orion et ce dernier détail, ça ne passe pas beaucoup pour la jeune comédienne. C’est sa faute aussi, elle aurait dû passer la seconde il y a un moment mais faut la comprendre, ce n’était pas vraiment facile. Elle était enceinte Mattie, ce n’était pas le moment de lui faire du rentre dedans et lui retourner totalement la tête. Ce n’est pourtant pas son style à Teagan ne prendre des gants, en général elle rentre dans la vie des gens tel un véritable ouragan ; mais les choses sont différentes cette fois. Mattie n’est pas n’importe qui et s’il a été facile pour Teagan de découvrir son penchant à la fois pour les hommes mais aussi pour les femmes, ce n’est pas le cas pour tout le monde et ça Teagan peut essayer de le comprendre. Inutile par contre d’avouer qu’elle ne lâche pas les choses aussi facilement. Pas son tempérament, pas son caractère. Teagan garde espoir et elle ne laisse pas tomber les choses, elle les fait juste durer. Alors, si elle se trouve dans l’immeuble où vit Mattie avec ses jumeaux et Orion, ce n’est pas un hasard. Elle avance d’un pas décidé alors qu’elle-même sait très bien dans quel mensonge elle s’embarque. Comme toujours, elle jouera la comédie et ça passera tout seul. Suffit de garder confiance et surtout se persuader soi-même que tout est vrai pour que ça passe. La jeune brune ne suit pas le moindre scénario, sauf celui qu’elle a en tête depuis qu’elle a demandé son préavis. Fini son appartement où elle ne passe de toute façon que quelques heures par jour pour dormir et se doucher. Vivre ici, auprès de Mattie, imposer sa propre présence, c’est tout ce qu’elle désire. Egoïste peut-être, mais c’est Teagan. Arrivée au bout étage, elle frappe deux petits coups, pour ne pas faire trop de bruit. Son sourire arrive naturellement sur ses lèvres à la vue de Mattie qui lui ouvre la porte, pas besoin de faire semblant, la moindre comédie. « Hey coucou toi ! » Lui adresse-t-elle avec une voix à la fois mielleuse mais aussi toute douce. Pour une fois, elle n’arrive pas forcément avec ses gros sabots, à parler fort pour s’imposer et bien montrer sa présence : non elle ne veut pas réveiller les petits. Montrant ses valises à ses pieds d’un regard, elle mit son plan à exécution « J’ai nulle part où aller, je peux rester ici ? » Elle avait son appartement, elle aurait pu se prendre une suite avec les cachets qu’elle reçoit grâce aux tournages de leur série, elle aurait même pu aller n’importe où, chez son père, chez Jiji, chez Sera ou n’importe qui d’autres ; mais non, elle est là ! Ce n’est pas un hasard mais ça, ce n’est qu’entre elle et elle-même. Officiellement elle est à la rue, c’est tout ce qu’il faut que le monde sache ; sauf peut-être son ancienne proprio pour ne pas qu’elle la balance sur les réseaux sociaux.

@Mattie Bowens

Quelques jours sans lui. Sans que tu puisses donc fermer les opales, dormir tu as peur de décevoir, peur de blesser ces anges qui s’éveillent sous ton regard empli d’amour. Ils ont développé en toi cet amour dont tu n’avais pas connaissance, un amour puissant qui te donne le sentiment d’étouffer quand tu les imagines mal. Tu n’arriveras donc plus à comprendre ce faux amour qu’ils t’ont donné tes géniteurs, ceux censé ne voir en toi qu’amour et fragilité. Pas assez bien pour eux, juste ce bout de chiffon à utiliser et à contraindre. Tu n’étais que ça, un morceau de tissu à utiliser à leur guise, heureusement que Sol était là, tenant ta main dés que tu ne supportais plus toutes ces demandes, tous ces tests douloureux dans lesquels tu brillais pour espérait avoir une dose d’amour, telle une droguée. Les opales accrochés à leur petit minois, tu souris, le cœur qui éclate à chaque battement , tombant amoureuse de ces êtres. Tu ne sais pas expliquer l’état dans lequel tu es princesse, mais tu l’aimes, tu te sens vivantes et peut être trop chanceuse, pour une fois dans ta vie. Tu les aimes, mais malgré tout tu ne te sens pas à la hauteur, pas comme lui. Orion. C’est un instinct qu’il a lui, parfaitement, comme ci son organe central, son être tout entier n’attendait que cela. Douce petite fille devenant maman, les mots risibles de ta mère résonnant encore en toi, tu devrais le perdre. Le car personne ne savait qu’ils étaient deux, jusqu’à entendre les bruits de leur cœur vibrer en cœur. La fatigue est si présente en toi, que les opales se retrouvent rapidement dans la pénombre sécurisante de tes paupières, les deux petits non loin de toi. alors que tu commençais à somnoler, car tu es incapable de vraiment dormir, tu as peur de louper quoi que ce soit. Alors tu somnoles, ce qui n’aide pas à te rendre une énergie digne de ce nom. Deux coups donnés à la porte, tu songes à Orion, alors tu te lèves, pour ouvrir la porte, nez à nez avec Teagan, tu es presque aussi heureuse que cette envie de voir Orion. Tu la prends dans tes bras, c’est plaisant de la voir, celle qui a été là pour toi, une amitié, tu n’as jamais su détecter cette façon qu’avait Teagan de te voir.   «   Tu vas bien ?   » t’empresses-tu de demander, quand tes prunelles se dépose sur ce qui accompagne la belle brune. Le regard qui ne cesse de dévisager ton amie, l’inquiétude au bord des lèvres. «   euh oui entre …   » dans ta tête tu n’imagines pas au début que c’est pour un moment, tu la laisse juste rentrer par peur pour elle, cette peur qui inévitablement grignote ton estomac le tordant dans tous les sens.   «   que s’est-il passé Teagan ?   » La porte que tu refermes claque un peu, mais ça ne réveille pas Célizée ou Célian. On vous a dit de les habituer aux bruits des journées, pour ne pas cesser de vivre, il fallait faire du bruit raisonnablement. «   Tu veux quelque chose à boire ou autre ?   » Tu es toujours un peu mal à l’aise dans ces situations, oser proposer, trouver les mots, mais Mattie tu évolues, tu grandis oubliant les blessures d’antan.

Talent d’actrice, scénario bien préparé dans sa tête, qui laisse place à l’improvisation qu’elle va devoir faire, tout est prêt pour le petit numéro qu’elle présente à Mattie. Ce petite mensonge que Teagan espère ne l’éloignera pas trop de la jeune femme si elle apprend la vérité un jour. « Oui ça va, je suis contente de te voir ! » dit-elle avec le plus grand de ses sourires. Il ne faut pas trop non plus qu’elle soit trop joviale, au vu de ce qu’elle est en train de raconter. Finalement, la raison de sa présence ici tombe. Elle est cash Teagan, sauf quand il s’agit de parler à Mattie de ce qu’elle peut ressentir pour elle, depuis qu’elles travaillent ensemble. Elle qui lâche l’affaire sur à peu près tout en règle général, c’en est même bizarre d’envisager qu’elle garde tout ça pour elle depuis tout ce temps. Peut-être parce que cette fois, elle ne veut pas tout faire foirer, comme elle en a l’habitude. Mattie est avant tout une amie alors forcément, elle ne veut pas non plus la perdre, alors elle est son amie, pour l’instant, alors que d’autres pensées traverses ses lobes cérébraux. « Merci » dit-elle alors qu’elle rentre dans l’appartement de son amie. Elle le sait qu’en plus des jumeaux Célizée et Célian, il y a Orion maintenant mais peut-être que c’est ce qui la pousse aussi, à faire ce petit trafic car elle ne veut pas abandonner, et la laisser seule avec Orion, ça serait une façon pour elle de les pousser dans les bras l’un de l’autre ; ce qu’elle redoute. « Merci » dit-elle en entrant dans l’appartement. Elle le voit bien à l’expression qu’utilise Mattie qu’elle s’en fait pour elle. Si tout ça relève de la supercherie, elle ne veut pas non plus l’affoler. « Rien d’extrêmement grave, ma proprio a oublié de me prévenir que sa fille allait reprendre l’appartement et que je devais m’en aller ! » Mensonge qui passe car combien de fois ça arrive ici à New York ? Elle ne veut pas trop en faire, trouver une autre excuse qui ne collerait pas car Teagan est toujours à jour quand il s’agit de payer ses factures. « J’ai dû faire mes affaires très rapidement, même s’il en reste là-bas j’irai les chercher. Mais je ne savais pas où aller… » Elle a des tas d’endroits pouvant l’accueillir, son père, Jihane, Sera aussi peut-être, mais c’est ici qu’elle a envie d’être et elle espère que Mattie va le comprendre. « J’aimerais bien de l’eau gazeuse si tu as, sinon de l’eau plate fera l’affaire ! » Dit-elle avec un petit sourire sincère. S’incrustant carrément ici, elle ne sait pas trop comment Mattie va réagir à cette interruption totale dans sa vie, du moins dans leurs vies. Mais elle n’a pas envie de rester sur ce mensonge bien longtemps, car même si Teagan fait les choses sans le moindre scrupule, là pour le coup elle n’est pas très à l’aise de mentir aussi délibérément à la blonde. « Et toi comme ça va, pas trop fatiguée ? Comment ça se passe avec ce nouveau rôle de maman ? » Bien que ce ne soit pas la première fois que Teagan vienne la voir depuis son accouchement, elle ne s’était jamais imposée comme aujourd’hui. « Et comment se passe la cohabitation avec Orion ? » ne peut-elle pas s’empêcher de demander. Fichue jalousie. C’est aussi une manière pour elle de fouiner pour en savoir plus.

@Mattie Bowens

Tes opales qui demandaient le noir, tout comme ton être demande le sommeil. Mais l’absence d’Orion est bien trop présente pour que tu puisses te laisser aller. Tu as peur d’être le monstre dont tu as cauchemardé, capable de faire du mal à ces anges encore endormis. Tu ne t’attendais pas à une visite qui t’aidera à rester éveiller, ce besoin de dormir drastique qui ne parvient pas à te calmer dans tes peurs. La peine que les mots de tes parents ont causée, toujours en mélodie effrayante dans ton esprit, ne laissant aucun droit à ton squelette le repos pourtant mérité. «   Moi aussi je suis contente de te voir.   » Ton sourire est d’une douceur esquisse, délicatesse qui te colle à la peau, tu penses aux autres, pensant toujours à ne pas faire de mal, songeant parfois que tu n’es à la hauteur de personne. Les opales qui caressent la brune avec inquiétude, tu ne sais pas trop ce qui se trame pour que ses valises soient avec elle. Un voyage pour la série ? Tu n’y as jamais songé, tu n’es pas au travail depuis quelques semaines, les semaines de naissances de tes jumeaux. Ta vie ayant changé de tout au tout depuis des mois. Toi devant choisir la mort ou la vie, ton myocarde partant en lambeaux alors que tu devais avancer dans les ténèbres que tu n’avais jamais explorée.  Un ange qui ne pouvait dépeindre les enfers, alors qu’elle les avait pourtant parcourus sans même le savoir. Les douleurs du cœur, celle du corps et l’âme blessé par le manque d’amour de parent n’ayant usée de toi que pour sauver la grande sœur. «  Pardon ?   » ta voix transpire la surprise, tu ne t’attendais pas à ce genre d’explication, tu ne t’attendais pas à grand-chose en vrai. Tu pourrais ne pas y croire, mais tu y plonges les yeux fermés blottit dans le noir. La fatigue ? Non, juste la bonté de ton âme et du cœur qui ne cesse de battre joliment depuis l’arrivée des petits dans ton monde. Tu pourrais croire à n’importe quel conte de fée Mattie, car tu es une romantique pleine de douceur, qui ne se comprendre pas encore, une jeune maman dont l’âme est encore une adolescente à la découverte d’un monde si blafard, cela t’est inconnue à toi que l’horreur est humaine. Sans peur sauf à ton égard, de toi n’étant qu’une incapable comme les tendres mots de maman créant des écorchures à ton myocarde. Ta mort pour celle de ta sœur, est une prière qui est comme une demande de ta mère, tu le sais, mais tu essayes d’oublier les maux que cela pouvait te causer, essayant d’être forte. Pourtant tu manques de leur direction, de leur indication pour être bonne et te sentir en sécurité.   «   ça ne m’étonne pas dans un sens …   » Que tu souffles, alors que tu écoutais toujours la belle brune, tu finissais par aller dans la cuisine pour lui servir une eau gazeuse ou tu glisses une tranche de citron pour y donner un peu plus de gout.  Revenant le verre à la main, tu donnais ce dernier à Teagan. «   Installe-toi sur le canapé.   » Tu es attristée par la nouvelle que vient de te livrer Teagan.   «   Tu peux rester ici … enfin.   » T’hésites, tu as peur d’un côté de la réaction de Orion, alors qu’il est un amour, mais aussi comment tu allais gérer la nouvelle cohabitation, commençant à conjuguer à merveille vos deux âmes avec Orion.   «   épuisée, je ne sais pas c’est sans doute normal de l’être ?   » Que tu lui demandes comme ci elle pouvait guider tes songes, trouver les réponses à tes interrogations. Une mère comme une autre ou une atrocité ? la voix de Teagan prononçant le prénom du brun, ton sourire s’élargit comme par magie.   «   Il est …   » tu cherches le bon mot, la bonne réponse. «   Parfait …   » le myocarde qui bat plus fort à l’imaginer rentrer, puis tout se calme quand tu songes que tu n’es pas à la hauteur. Un jour, tu comprendras.

Bien que ce qu’elle ressent pour Mattie soit présent depuis un moment maintenant, Teagan n’avait jamais su quand est-ce qu’elle devrait passer la seconde. Elle n’est pas du genre à être gênée d’habitude, mais elle tient trop à Mattie pour tout foutre en l’air en s’y prenant mal. Pour une fois, pour une possible relation elle ne se fait pas passer en premier et ça change beaucoup de chose. Mais là, elle a décidé de penser à elle venant s’incruster encore plus dans sa vie. Voilà Teagan et ses gros sabots. Elle fait beaucoup de bruit quand elle fait interruption dans la vie de quelqu’un, ça passe ou ça casse en général. «  Les moments sur les plateaux à se voir quotidiennement me manquent je dois bien avouer » dit-elle avec une petite moue. Pour le moment pas de tournage mais ça ne saurait tarder. Pas sûr que Teagan manque à toute l’équipe au vu de ses attitudes de princesses malgré sa filmographie bien fine comparée à celles de ses camarades. Mais Mattie la supporte assez donc c’est déjà bon signe non ? Tea’ s’en veut de lui mentir aussi aisément mais c’est pour elle une façon désespérée pour se rapprocher de Mattie avant de la perdre définitivement. Au lieu de mettre tout ça en œuvre elle devrait être plutôt être cash avec elle mais elle sait pertinemment que ce n’est pas le bon moment. Elle vient d’être maman, elle ne doit pas avoir la tête à ça et est-elle prête à envisager quelque chose avec une femme ? Et Teagan lui plait-elle ? Teagan perd définitivement perdante mais c’est une battante et on peut aisément le voir à travers ce stratagème qui peut se retourner contre elle si la vérité éclate. Ses talents d’actrices l’aident peut-être, mais ce n’est pas une idée avec elle car elle peut faire croire tout et n’importe quoi et ce n’est pas forcément sain en fin de compte. Mattie a en tout cas l’air d’y croire et alors qu’elle va dans la cuisine, Teagan respire un grand coup : elle a conscience que c’est mal ce qu’elle est en train de faire. Il est encore temps de faire demi-tour sur cette histoire. Mais quand elle lui propose de rester ici, Teagan est tellement contente qu’elle explose de l’intérieure mais poker face, elle ne doit pas en faire trop. Lui souriant, comme si elle était touchée et étonnée par cette proposition, comme si elle n’avait pas prévue la bonté de la blondinette. «  T’es sûre, ça me rendrait un énorme service mais je ne veux pas déranger ! » Tu es un petit diable Teagan Evans. Si son karma frappe, Mattie va changer d’avis avec sa dernière phrase mais Teagan change vite de sujet alors qu’en temps normal elle devrait la remercier mille fois. «  J’imagine, surtout avec deux ça doit pas être facile mais tu es déjà une super maman » dit-elle avec un sourire, elle pourrait en profiter pour dire qu’une troisième paire de bras pourront aider sans être un luxe mais elle a peur que ça fasse trop. Surtout qu’elle s’est senti obligé de parler d’Orion et même si elle sourit, sa réponse ne la satisfait pas, au contraire. «  C’est génial si tout va bien entre vous ! » Faux sourire, Teagan, garde ton faux sourire. «  Si la proposition pour que je reste est sincière, je vous aiderais, je ne serais pas une charge supplémentaire, c’est promis » Sa simple présence dans un appartement où ils sont déjà quatre est une charge supplémentaire, surtout qu’elle ne compte pas se faire toute petite dans la vie de Mattie. Teagan se mit face à elle et lui fit son moue auquel personne ne peut résister et pour le coup, elle ne se cache pas.

@Mattie Bowens

Epuisée et pourtant debout. T’as toujours été forte, que ce soit pour aider ta sœur, pour tout donner malgré la douleur que provoquer en toi les soins. T’as tenue le choc, courbant un peu plus l’échine, l’épuisement avant pouvait te mettre sur les rotules, mais tu avais l’impression de puiser une force inouïe en eux. Ces bébés qui n’étaient pas prévenu, mais qui faisait battre ton cœur d’une façon mélodieuse à chaque fois que tes iris se déposer sur eux. Et pourtant, tu flippais d’être une mauvaise mère, de faire le moindre mal à ces deux bébés que tu aimais au plus profond de ton cœur. C’est plaisant de déposer tes opales sur la belle brune, ça faisait longtemps et elle te manquait sans même que tu puisses le soupçonner. « Je ne vais pas mentir ça me manque aussi, même si je ne suis pas sûre d’être capable de les abandonner. » imaginer une vie sans célizée et célian c’est comme impossible. Tu n’oserais même pas y songer en réalité. Ton cœur baigne dans l’amour que tu leurs porte, ce fût presque inouïe. T’avais pas imaginé cela durant les neufs mois à les porter avec toutes ces questions, que ce soit le choix de les garder ou non. Quand tu sais pourquoi teagan est ici avec ses valises, tu ne songes pas à lui dire non, c’est impossible. Alors, forcément tu ne songes pas dans l’instant à Orion, tu ne te dis pas que lui pourrait ne pas apprécier sa présence dans le coin. Mais il est un amour, et tu te dis que tout se passera bien. Tu l’espère, mais t’as pas l’audace de la laisser à la rue, même si elle aurait forcément les moyens la belle brune de prendre son envol ailleurs avec l’argent qu’elle possède. « ça ira, je ne pense pas que ça dérangera Orion, tu le connais ? » t’es pas sûre qu’elle l’ait croisé, il a tourné quelques scènes dans la série, mais sans plus, juste des cascades. Les opales posés dans celle de Teagan, tu lui adresses un léger sourire en l’entendant te dire que tu es une super maman. Haussant les épaules, t’es pas sûre de tout cela, tu te sens désarmée, comme toujours, une habitude pour toi. Incapable de croire en toi, les toucher te fait frémir, la peur prenant ta gorge, te donnant cette folle idée que tu pourrais les briser. L’absence d’Orion est forcément déstabilisante, mais tu t’es promis de tenir le cap, même si tu ne devais pas dormir pour y parvenir. « j’en suis moins sûre moi. » Il manque le brun, son absence n’est pas perçue inaperçu, dès l’instant où il avait franchi la porte. T’étais seule et inquiète, tu l’es encore, sauf que Teagan est là, mais t’es pas sûre qu’elle s’en sorte parfaitement avec des enfants, tu la connais et c’est un énergumène à elle seule. Mais Orion manque, son soutient et il a toujours été présent dans ta vie, tu n’as jamais imaginé te retrouver dans une telle situation avec lui, mais ça t’allait plutôt bien, oubliant petit à petit la chance que ce soit Ilenzo le père. Glissant tes opales dans celle de ton amie et t’installant à ses côtés. « tu ne seras pas une charge supplémentaire, t’es une amie, et même si je ne suis pas forcément la meilleure pour ce genre de chose, je suis sûre que les amis entre eux sont là pour les autres, pas vrai ? » un sourire sincère s’imposant sur ton visage, tu déposes tes iris dans les siennes alors que tu entends pleurer à quelques mètres de toi. « je crois qu’il faut que j’y aille … » tu te lèves et tu regardes teagan. « tu veux venir les rencontrer ? » elle ne les avait vu qu’en photo jusqu’à présent.

Teagan voit beaucoup moins Mattie depuis son accouchement et c’est bien normal. Outre le fait que ce soit une toute autre vie pour elle désormais, le tournage étant en pause, ce n’est pas là-bas qu’elles peuvent se voir. Alors Teagan profite de la voir, profite de chaque seconde même si elle a aussi hâte de reprendre le tournage. « J’imagine, c’est tes deux mini toi » Elle a beau dire qu’elle imagine, elle a du mal mais sans doute que personne ne peut se mettre à la place d’une mère avant d’en être une. Ou bien est-ce parce qu’elle n’a pas la fibre maternelle en elle ? Quoi qu’il advienne, elle essaye de se mettre à sa place pour essayer de comprendre, et puis c’est ce que les gens disent non ? « D’accord tant mieux alors. Oui on se connait un petit peu mais pas vraiment » Elle ne va pas mentir sur le fait de le connaitre un minimum mais pas au point de rentrer dans les détails et admettre qu’ils ont déjà couché ensembles par le passé. Elle pourrait être honnête, ça l’aiderait même à le discréditer mais en le faisant elle se tirerait une balle dans le pied à elle aussi. Même si ce n’est un secret pour personne que Teagan s’amuse et a des relations sans lendemain, même si elle n’en a pas honte, elle ne raconte pas toutes ses histoires. Pas avec Mattie du moins. Elle réserve plutôt ça à ses copines comme Jihane et Sera si ce n’est peut-être les sentiments à l’égard de Mattie auprès de la cousine de cette dernière. Alors, tout comme le reste, même si elle met, elle ne veut pas entrer dans les détails pour limiter les mensonges dans lesquelles elle est en train de s’embourber. « Je ne t’ai pas encore vu à l’œuvre, mais je suis sûre ! » elle est si douce Mattie, elle l’imagine très mal en mauvaise mère. Une maman qui veut le meilleur pour ses enfants, c’est déjà le plus important, car elle fera tout pour que tout aille. Elle sourit à Mattie, une vraie sourire sincère cette fois-là. « Merci beaucoup ça me touche. En tout cas s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire, tu me le dis hein ? » Peut-être qu’elle ne prendra pas beaucoup d’initiative, car cette vie la, plus ou moins ranger, avec des enfants dont il faut faire passer les besoins en premier, elle ne connait pas du tout. Alors, il faudra la guider un minimum, même si elle veut être une bonne invitée. Elle n’est pas là pour mettre les pieds sous la table, bien au contraire. « Bien sur » Elle est excitée à l’idée de les rencontrer, tout comme effrayée à la fois. Elle s’approche avec une légère crainte. Elle a du mal avec les bébés. Elle dit les aimer mais en réalité elle se sent trop impressionné. Ils sont tellement petit, c’est une telle responsabilités que ça l’effraie en réalité mais elle se tut sur ça. Sans doute que Mattie la grille à dix mille, peut-être qu’elle voit bien que la Teagan sûre d’elle ne l’est pas à l’heure actuelle. « Ils sont vraiment magnifique Mattie, t’as fait du bon boulot » dit-elle avec sincérité. « Ils ont grandi depuis la dernière photo » C’est fou comme ça change semaine après semaine. » Tu… tu veux que je fasse quoi ? Tu veux que j’en prenne un pendant que tu t’occupes du second ? Va falloir que tu m’expliques. » Elle perd un peu ses moyens, elle a peur de mal s’y prendre, de faire une bêtise. Là, elle ne fait pas de bêtise lors d’une mini cascade sur le tournage quand elle ne fait pas appel à une doublure ou elle peut se faire mal, là il s’agit de petits nouveau-nés inoffensif qui dépendent totalement des grandes personnes et ça, ça la rassure pas des masses et ça se voit avec son sourire crispé.

@Mattie Bowens

Mini-toi. Ça résonne entre tes tempes, c’étaient tes enfants et ton myocarde battait pour eux, sans jamais douter de la mélodie qu’il devait composer cet organe musicien. Unique est l’amour que tu ressens, toi qui as toujours batifolé dans l’amour manquant. L’affection loupée d’une famille qui n’avait jamais su t’entourer chaleureusement dans leur bras, une pièce de rechange, une carcasse à décomposer pour l’offrir en offrande, pour rétablir la santé de la première. Jamais un sourire, jamais la moindre douceur envers toi, petite marionnette, n’ayant jamais su agir par toi-même, tellement téléguidé par ces personnes étant tes parents. « ils sont vrais. » t’en sais rien dans le fond, s’ils t’aiment, s’ils tiennent à toi. Ils ont juste besoin de toi peut être. La multitude de question que tu effaces en déposant tes opales sur eux. Tes doutes si nombreux, s’estompent en leur présence avant de revenir travailler tout ton être. Mais tu ne serais pas prête à les laisser glisser hors de ta vie. « Orion est formidable ! » t’as les yeux qui pétille princesse quand tu songes à lui. « je ne pense pas qu’il voit un problème au fait qu’on t’aide. » lui comme toi, vous savez ce que c’est d’être dans la galère, encore plus lui.  Tu le connais depuis qu’il est jeune, il fût l’un de tes soutiens, car ton épiderme souffrait de l’aiguille pénétrant en toi, pour secourir ta soeur. Les souffrances ancrant ton être, tu avais tant l’habitude que parfois tu y allais tel un robot, sans sourire, t’oubliant dans un coin sombre de cette maison qui n’avait jamais été un endroit serein pour toi. Sans Orion, avec les deux petits, tu avais encore plus de doute sur tes capacités, lui était parfait dans chacun de ses gestes, l’amour collé à la pulpe de ses doigts, tout était tendre et bienveillant. Tu ne sais pas si tu sais être comme lui, assez forte pour offrir le monde, l’amour à tes enfants. « C’est gentil de croire en moi ! » un petit sourire timide sur le bout des lèvres, car t’y crois qu’à moitié, que le brun se débrouillerait mieux que toi, sans toi. Tu ne dors pas, la peur qui hante ton être, les tissus de ton myocarde angoissé à la moindre chose pouvant arriver à ces êtres. T’aurais pas imaginé que pendant tes huit mois de grossesse, une arrivée plutôt que prévu, allait laisser ton organe central s’évanouir d’amour pour Célizée et Célian. « Je te fais confiance Teagan. » tu le sens qu’elle n’est pas très sûre d’elle, qu’elle a peur d’être un poids en plus, mais son amitié comptait bien plus que tu ne pourrais le penser. Elle est importante Teagan dans ta vie, sans même que tu ne puisses l’expliquer. T’as jamais su mettre le moindre mot sur les autres, sur ce que ton myocarde essayait parfois de te faire comprendre. Composer entre ton cerveau et lui, c’tait tout bonnement une torture. Marchant suivit de teagan, jusqu’à la chambre des jumeaux, tu te glisses entre la porte à peine poussé et l’encadrement, laissant passer Teagan en allumant la petite lumière pour protéger les iris des bébés.  Tu laisses la brune se glisser au-dessus de leur berceau, le sourire collé à ton visage, tes opales ne manquant aucune réaction de la belle brune. « Merci .. enfin je n’étais pas seule ...   » le cœur qui se noue, car tu songes à tout ce que tu ne mérites pas de la part d’Orion, sa présence, alors qu’il connaissait le risque de ne pas être le père. Chanceuse, tu avais conscience de l’être, tu savais à quel point il était bon, plus que tu n’aurais pu l’imaginer. « si tu veux poses toi sur le second rocking chair et je vais te mettre sur toi Célizée, je suis sûre vous allez bien vous entendre.   » c’’est avec douceur que tu soulèves ta fille, tes pas et mouvement sont calculés. La déposant dans les bras de Teagan avec le biberon, tu lui expliques rapidement qu’il ne faut pas d’air dans la tétine, quand elle tète.  T’occupant du deuxième, tu gardais un oeil sur Teagan qui avait l’air à l’aise tout en ayant l’air du contraire. « tu vas bien tea’ ?   » que tu demandes d’une voix douce alors que tu surveillais tes deux amours du coin de l’oeil.

Teagan a beau avoir un an de plus que la jolie brune, elle ne se voit pas du tout avoir un enfant à son âge. Elle sait que pour son amie ce n’était pas prévue au programme mais bon, ça reste une énorme responsabilité que Teagan n’aurait pas été capable de tenir à sa place. Elle profite de la vie Teagan, c’est son crédo de tous les jours. Pourtant, au lieu de profiter comme il se doit, elle est là à vouloir vivre sous les pleurs d’une paire de jumeaux. Au lieu de faire la fête, draguer et sortir comme à l’accoutumé, elle s’accroche aux sentiments qu’elle a envers une jeune maman qui fera toujours passer ses enfants en premier. Elle devrait fuir Teagan, mais elle ne peut pas. L’attache envers la demoiselle est bien trop là. Ses performances d’actrice lui permettent de rester neutre à la mention de Orion. Il faut qu’elle s’y fasse, ils vont vivre tous ensembles désormais. Si Teagan ne veut pas relever le fait qu’ils aient couché ensembles par le passé, elle se demande bien comment il réagira lui à son tour, en la voyant ici, faisant interruption dans la vie que Mattie et lui venait de construire ; aussi discrète qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. « Tant mieux alors, je ne veux pas que ce soit tendu entre lui et moi » elle garde son sourire Teagan alors qu’elle a envie de trouver des arguments pour le descendre en flèche, tout ça pour éliminer la concurrence. Mais non, elle ne veut pas être déloyale, enfin la vérité c’est qu’elle ne veut passer pour la mauvaise. Pas dans cette situation en tout cas. Teagan ne sait pas exactement ce qu’il se passe entre Orion et Mattie, elle le découvrira en direct, elle ne sait pas sur quel pied danser mais elle sait qu’elle veut se faire voir, montrer qu’elle est là, qu’elle existe. Teagan lui sourit, cette fois c’est des plus sincère. Si chaque femme n’a pas l’instinct maternel, elle sait que Mattie fera tout pour ses enfants et c’est le plus important, le plus primordial. Même si princesse Teagan veut s’imposer, elle ne veut pas non plus être un poids pour Mattie, lu apporter plus d’emmerde qu’autre choses. Elle n’est pas la peste qu’elle peut être avec beaucoup avec Mattie, elle est un minimum vrai malgré ses mensonges. Teagan fini par la suivre dans la chambre, allant faire leur rencontre en vrai et non pas à travers des photos. Ils semblent si petits face à elle et sans qu’elle s’en aperçoive, un sourire véritable se dessine entre ses lèvres. « ils te ressemblent » dit-elle avec un léger rire, décidé à ne faire aucun compliment au père. « D’accord d’accord » prise de panique, elle n’arrive pas à le dissimuler. Pas habituée aux bébés, pas quand ils sont si petits. Elle s’assoit, écoutant bien chaque conseil à la lettre, elle fait preuve d’une extrême douceur alors que Mattie lui met Célizée dans les bras. Elle se sent calme alors que la petite Célizée commence à prendre le biberon, sa respiration est apaisante. Elle lâche pour la première fois son regard pour le tourner vers son amie. « Oui, c’est… apaisant » le mot est faible. « Enfin j’imagine que ça l’ait moins lors des couches et des pleures » plaisante-t-elle, elle verra ça un peu plus tard. « D’ailleurs… » commence-t-elle à parler, regardant tour à tour le nourisson dans ses bras et son amie « je pourrais peut-être préparer quelque chose ce soir, je ne suis pas sûre de pouvoir te proposer mon aide pour les gérer de a à Z, je ne m’y connais pas assez mais… au moins je prépare tout pour que tu puisses te reposer lorsqu’ils dormiront ? » Ca lui ressemble pas trop à Teagan d’être aussi gentille, peut-être que ça la trahira sur ses véritables intentions auprès de Mattie, ou bien simplement Mattie comprendra qu’elle veut juste être reconnaissante de l’aide qu’elle lui apporte en lui offrant le gite. Teagan a bien conscience de ne pas être correcte envers Mattie, de lui mentir aussi facilement mais c’est le seul geste désespéré qu’elle ait trouvé pour se rapprocher d’autant plus de la jeune maman.

@Mattie Bowens

Tu n’aurais pas pu imaginer cela toi, bien trop concentré sur ce qu’on te demandait de faire, d’être. Tu aurais juste aimé y croire maintenant, mais même maintenant tu restes persuadée que tu n’arriveras pas à tout réussir encore moins élever ces deux beaux bébés. Célian et Célizée pour qui ton cœur bat de façon nouvelle, d’un amour inconditionnel qu’il est éprit ton myocarde juste incapable de se calmer quand tes iris caressent avec douceur les anges nait quelques semaines avant. « Non tu n’as aucun souci à te faire … je suis qu’il va t’apprécier ! » que tu lâches avec douceur. Tu le sais il acceptera ton choix, tu ne pouvais pas la laisser aller dans un hôtel, tu ne pouvais pas faire ça. Tu redoutes le mal que tu pourrais faire, ce que tu ne serrais pas capable de faire. Tu n’as jamais eu la confiance en toi, sauf quand tu jouais un rôle, donnant corps et âme à cet art en pénétrant totalement dans le personnage. Des fils de soies qui te guide, te mouve aux guises des réalisateurs. Enfant s’étaient tes parents ceux qui régissaient ta vie, la moindre respiration était à leur grés, la douleur devant être oublié, pour leur plaisir. Souffrance bordant ton cœur, ta carcasse si habituée à tout cela. Mais tu aurais donné ta vie toi poupée, tu aurais donné toute ta vie à ta sœur, la seule qui était incapable de ne pas te donner de l’amour. Elle avait brisé ces fils, te reliant à ta famille, laissant ton futur t’envelopper dans l’incertain de ces frimousses qui te volent chaque seconde des sourires. Main dans la main d’Orion, jamais tu n’aurais pu imaginer assez forte pour fuir, pour tout abandonner pour ces bébés. T’éloigner de tes pensées, de ces doutes t’emprisonnant dans un mal être, tout c’était possible avec la présence de la brune, une présence qui faisait naître bien des choses, sans que tu puisses t’expliquer quoi que ce soit. Bébé Mattie incapable de survivre seule et pourtant tu le devais, tu le devais pour Célizée et Célian. « je ne suis pas sûre … » te ressemblait serait-ce une bonne chose ? tu n’étais qu’une erreur, un produit rapporté juste pour l’usage, pas pour l’amour. Tu n’avais pas droit à ça, pour ça qu’Ilenzo tu avais toujours moins effrayé que les autres. Il ne voulait rien, pas d’affection, alors que ton myocarde ne quémandait que ça, sans que tu le comprennes. Se blottir dans les bras d’Orion, c’était paisible, apaisant et si brisant à la fois. Ton âme finissait dans les abimes, sans possibilité de respirer, car tu n’arrivais pas à accepter l’inattendue, l’amour qu’on pouvait te donner, éprouver pour toi. Déposant avec ton amour, ta douceur et ton innocence la petite dans les bras de la brune, tu crois en elle autant que tu crois aux autres, tu le sais qu’elle n’est pas tendre ,qu’elle est une diva, et pourtant tu es attachée à elle sans te l’expliquer. Façon quand es-tu capable d’expliquer la moindre chose jolie poupée, jamais, même pas cet amour papillonnant dans tes entrailles pour ces petits êtres, l’amour d’une mère que tu n’avais jamais connu ,que tu éprouvais, que tu commençais à peine à dompter. « ça brise le cœur … ce n’est pas moins apaisant, juste tellement peur de leur faire de mal … » c’est que ton expérience, ce manque de confiance en toi, petite fille coincée dans le corps de cette maman de jumeau, t’étais pas prête ,mais tu ne pourrais pas demander de retourner en arrière pour les oublier dans le néant. Tu offres un magnifique sourire à teagan. « oh tu sais tu n’as pas besoin de faire quoi que ce soit … » tu te débrouilles, puis manger de la soupe à tout le repas c’est beaucoup moins fatiguant que de se faire à manger. « mais c’est gentil, si ça te tient à cœur, je peux bien te laisser le faire, mais laisse-moi t’aider alors ? » tu n’imagines pas te reposer pendant qu’elle s’active, tu ne sais pas faire, tu n’as jamais su profiter des autres, car tu es celle qu’on utilise à chaque instant et non l’inverse. Les petits éveillée et rassasiés tu les reposais dans leur berceau, embrassant chacun d’entre eux avec douceur, les opales embuées de larme à nouveau, comme ci c’était extraordinaire d’avoir enfin une famille, prête à tout même à la mort pour eux, sans même le soupçonner. « Alors, c’était comment cette première expérience ? » que tu demandes le sourire fixée sur ton visage de poupée.