save the queens ---- / TIMOTHEE SARTIER
27 ans ---- / ace of spades ---- / émil andersson
identité complète - timothée sartier, celui qui vomit les hospices trop généreuses sous lesquelles il est né. lieu de naissance et origines - t'as vu le jour à new york, quelques minutes après Ismael, et quelques minutes avant Andréa, dans une maternité des plus prestigieuses, capable de gérer la grossesse à risque de ta mère. études ou métier - t'as fréquenté les meilleures écoles de commerce pour répondre aux attentes de tes parents. t'as obtenu ton diplôme en finance sans te fouler, et puis t'as tourné le dos à ton destin. t'as retourné ta veste et jeté aux orties la couronne qu'on voulait poser sur ta tête. t'as dis non à l'avenir de banquier, t'as dis non aux millions, aux responsabilités, t'as dis non aux rêves de tes parents. toi, tu te voulais libre, surfant sur la vague de l'art. t'es photographe, peintre, écrivain. t'es tout ce qu'ils auraient souhaité que tu ne deviennes pas. orientation sexuelle - probablement bisexuel, de ceux qui refusent de faire des choix. un appétit vorace qui ne perdure jamais dans le temps. statut civil - célibataire un jour sur deux, en esquive permanente du mariage arrangé que tu sais planer au dessus de ton crâne. une menace qui ressemble au couperet d'une guillotine à tes yeux. pi, scénario ou prélien - pré-lien du merveilleux ismaël sartier.
traits de caractère / éternel insatisfait, tu te rêves sans jamais te concrétiser. tu commences mais tu ne finis pas, tu t'invites et puis te ne viens pas. tu mens quand tu promet. tu craches sur le luxe mais tu vies dans un loft immense. t'es un paradoxe en constante révolte, mais tu n'as pas de grande cause. t'es le grand favoris d'un jeu truqué, évidemment que tu vas gagner : t'es le préféré de maman. alors elle te passe tout et les autres n'ont qu'à bien se tenir, ton père en premier. t'as pas besoin d'exiger pour obtenir, un simple regard suffit.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ bambin en gucci, on a jeté le monde à tes pieds comme s'il s'agissait d'un tapis rouge. et puis on t'as appris à le traiter comme un paillasson. ça te reste encore bien trop encré. sale engeance, d'une sale famille, la tête et les pieds en salto dans les airs, bien loin des réalités d'un monde qui se meurt, qui se saigne, pour pouvoir vous faire vivre. tu dis que ça te déplaît, pourtant tu restes là. bien au chaud dans ton opulence crasse. 02/ ex-futur banquier, fils de pute trop réel, artiste évaporé. tu sautes d'un projet à l'autre, d'un lit à l'autre, sans jamais t'éterniser, sans jamais rien terminer. t'es l'inconstance personnifiée, celui qui n'a que des mots creux, sincère le temps d'un verre, le temps d'une émotion, jusqu'à la prochaine vague-idée. tu déferles sur les autres, tu les écrases de ton amour, tu les broies sous ton inspiration, et puis tu te tires. tu détruis sans reconstruire, et t'appelles ça de l'art. 03/ t'avais dix-sept ans quand la terre s'est arrêté de tourner. quand ton frère jumeau a été jugé -puis jeté en prison, pour coups et blessures ayant entraîné la mort- et que ton paternel a décidé que ce serait toi qui hériterait de l'empire. d'enfant-roi, ismaël est passé au statut de tâche sur un contrat. au statut d'erreur qu'on effacerait bien à coup de lance-flamme. si ton père avait eu le choix, il aurait certainement fait la peau à son fils, plutôt que de voir son nom salit de cette manière. mieux vaux être mort qu'indigne. début des hostilités, rupture totale avec les tiens, rien que porter le même patronyme qu'eux semblait te brûler jusque dans l'ame. adolescent tornade, t'as pas réfléchis très longtemps avant de claquer la porte du manoir familiale. 04/ t'as vécu dans la rue, dormis dans des squats, côtoyé la misère comme on se dore la pilule au soleil, avec délice. plus c'était crade, plus ça te plaisais. plus t'avais faim, mieux tu te sentais. aux côtés des mecs ivres et des clochards, sentiment bizarre de n'avoir jamais rien compris à la vie. la mauvaise dope pour éclairer ta lanterne, l'excès en étendard, c'est à l'hôpital que t'as finis ton périple. overdose, choc supplémentaire pour tes parents qui t'ont récupéré plus mort que vif. tu t'es réveillé dans ta prison doré, les larmes de maman sur tes joues d'enfant indélicat. 05/ de ton escapade, t'as gardé les cheveux longs, les très mauvaises mœurs, et le sentiment d'être en décalage avec le monde entier. si t'as fais mine de filer droit, sous l'étroite surveillance de ta sœur jumelle, c'était pour mieux vriller à l'approche de ta majorité. coup de poignard dans le dos de ton paternel le jour où tu lui as très clairement fait comprendre que tu ne deviendrai jamais banquier. t'as fais des confettis de ton diplôme, des cendres avec ses espoirs, si bien qu'il a faillit te couper les vivres. heureusement que maman était la, en lionne, pour protéger tes intérêts de fiston indigne. c'est parce qu'elle l'a autorisé que t'as pu prendre ton indépendance pour devenir ce à quoi t'aspirais. enfin plus ou moins.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
s-mater ---- / 24 ans ---- / rpgiste
ville - la nécropole. études ou métier - galère. avis général sur le forum - on m'en a dit le plus grand bien, et j'ai pas été déçue. le détail qui t'a fait craquer - ne le prenez pas mal, mais le détail s'appelle ismael sartier. fréquence de connexion - le weekend au minimum. crédits des icons - @strangehell @vocivus. le mot de la fin - je trinque à la longévité du forum, puisse-t-il durer encore de nombreuses lunes.