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 Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]

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Message Sujet: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Jeu 9 Jan - 22:26


Tribulations nocturnes d’un pas claudiquant. C’est l’ivresse qui titube sur deux jolies gambettes bien emballées sous une petite robe affriolante. C’est l’hiver après tout, il faut ce qu’il faut. Même si l’alcool fait oublier la morsure du froid, ou la rend simplement non perceptible.

Qu’est-ce que tu fous là, d’ailleurs seule, en plein milieu de la nuit ? Tu sors de boîte, t’as bien trop bu et t’as peur de rien, quand t’as l’alcool dans les veines. Même si tu ne crains pas grand chose à dire vraie, avec ton bagout. Surtout dans Central Park. Au milieu des beaux quartiers, entre les arbres centenaires et sous la voûte étoilée. - De quelles étoiles tu parles ? Celles des lampadaires ? On n’voit rien dans ce foutu ciel.
Tu te parles toute seule, et c’est pas comme si y’avait qui que ce soit pour te juger. Tu marches sur les pelouses, t’as quitté les sentiers battus, comme toujours lorsqu’il s’agit de ta vie nocturne, un peu secrète, beaucoup tout permis. Parce que dans la vraie tu restes dans le rang, celui qui relie les sous de tes parents aux médicaments de ton frère. T’as les doigts de pieds qui frétillent entre les brins d’herbes presque glacés. Par chance, il n’y a pas de neige. Tu marches, aussi droit que tu le crois, assez certaine de ta destination, le pas à peine hésitant même si le pied n’est pas très sûr. Tu regardes autour de toi avec l’air de celle qui aurait vu Jésus, mais sans le savoir, et puis même un peu derrière, en marchant à reculons. T’es peut-être pas si sûre de ta direction, hein ?

Et puis… Tu trébuches sur quelque chose de pas tout à fait dure, ni vraiment mou, faisant une volte étrange entre le ciel et la terre avant de la rejoindre, tout en balançant un joli juron pas digne d’une princesse. Toi, ta robe et ton manteau vous retrouvez allonger dans l’herbe froide, à côté d’une forme non identifiée, tout proche si bien que vos épaules se touchent. - Merde ! C’est pas un clodo quand même ? T’as ton petit sac à main toujours autour de ton épaule mais tes chaussures à talon ont volé à quelques pieds de là dans deux directions différentes. En t’appuyant sur tes coudes tu relèves la tête, l’observe de la tête au pied. - Ah ça va, t’es pas un clodo. Puis tu prends note de sa position, bien allongé sur le dos, tu prends la même, constatant qu’elle te mène à regarder le ciel et l'absence d'étoiles.

- Attends, tu vois quoi dans c’putain d’ciel ? C’est le néant, alors que cette ville c’est Noël toute l’année. Genre, y'a même pas une étoile !

C’est d’autant plus vrai que les décos lumineuses sont toujours d’actualités en cette nouvelle année. T’éclates de rire, d’un coup, comme ça, tout en te tournant sur le côté, ce qui ramène nécessairement ta tête sur son épaule. Comme si c’était ton meilleur pote, en mode rien à foutre de lui avoir collé un coup de talon et l’avoir dérangé. Faut croire que c’est drôle quelqu’un qui regarde un ciel sans étoiles dans de l’herbe humide.
(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Ven 10 Jan - 14:27


Il a cette mauvaise habitude, Julius, de s’allonger n’importe où, dès que l’envie lui prend de contempler le ciel. De se poser peu importe l’heure du jour et de la nuit, afin de profiter des orchestres philharmoniques d’une nature mélodieuse. Le chant des oiseaux, la stridulation des criquets. Le bruit apaisant des vagues le long du littoral, les feuilles au vent. Le crépitement d’un feu qui mord son bois ou de la pluie sur un toit. L’appel de la nature, l’écho de la flore. L’urgence de se ressourcer. Un besoin presque viscéral de solitude. Cette zone urbaine affectionnée, d’une ville qui ne dort jamais.

Et pourtant, s’il lui est bien arrivé de se faire interrompre de drôles de manières, jamais encore on ne lui avait envoyé d’enjôleuse alcoolisée, tombée du ciel ou d’on ne sait où.

Il maugrée, malgré la douleur inexistante. Vraiment que pour la forme. Et elle jure, pendant qu’il reste là, interdit, à se faire dévisager. « Ah ça va, t’es pas un clodo. » Charmante. « Effectivement. Merci de le remarquer... » qu’il réplique, finalement plus amusé qu’autre chose. Un marin, c’est pas forcément mieux, par contre. « Tu t’es fait mal ? T’as besoin d’aide pour... » Pour rien, du tout. Ça va. Installe toi.

Son épaule musclée frôle à nouveau celle probablement meurtrie de la jeune inconnue, alors qu’il se relève momentanément pour regarder autour d’eux. Rien, ni personne. « T’es toute seule ? Tu t’es perdue ? » Ouais, parce que de toute évidence, elle est pas là pour la grande ou la petite ours. Ça ne l’empêche pas de reprendre sa position initiale. « C’est parce que t’as manqué la première représentation. C’est l’entracte, là... » T’es con, Jules. Il se tourne vers elle, abandonnant une nouvelle fois le firmament, pour le visage de cette femme. Sourit. « C’est juste que les nuages les cachent. Elles vont réapparaitres. Tu verras. » Si elle ne s’endort pas avant, bien évidemment..

Elle s’esclaffe, juste. Et Jules réalise l’état avancée de la dame. Mais, ça va. Ça l’embête pas. Il a déjà été dans cet état. Plusieurs fois, même. Puis, lorsqu’elle se retourne, s’appuyant contre lui, Julius devine qu’elle a bien l’intention de s’installer. Alors, il lui sourit et s’écarte en douceur, de façon à lui offrir un peu de cette couverture qu’il a déposé sur le sol. À cette époque de l’année, ce n’est plus agréable de s’y allonger autrement. Le sol étant complètement gelé. Le trentenaire attrape donc délicatement sa main entre la sienne, et l’invite à s’installer au sec. Et puis, au chaud, en la couvrant du second plaid qui lui servait de repose tête. Vêtu comme il l’est, il ne ressent pas le besoin de s’en abriller pour l’instant. Et la tenue de la brunette ne lui a pas échappé. Robe courte et mince bas collant. Elle n’a plus de chaussure. C’est qui, le clochard, maintenant ?

« Je m’appelle Julius, et toi ? »
(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Ven 10 Jan - 18:09


Elle n’a pas besoin d’aide, non, jamais, elle est comme chez elle partout. Chez elle et sans gêne. Et la douleur ? Quelle douleur ? Elle la sentira demain, ça c’est certain, tout en découvrant de jolis hématomes sur les points d’impacts avec le sol, le tout accompagné d’une bonne gueule de bois bien corsée. Joies et plaisirs de l’alcool aux conséquences non assumées, ou au pire du pire, plus tard. Car l’éthanol c’est sa petite potion magique qui lui permet de vivre dans le présent, de vivre pleinement.

Il y a des sourires qui se perdent et qui s’échangent, guidés par une perception relative de la réalité. Des mots qui échouent dans le creux d’une oreille et s’envolent avec les vapeurs de la vodka qu’elle s’est enfilée. Peut-être que certaines paroles virevoltent par-là, attendant leur heure. La brunette, elle, suit l’invitation du bout des doigts et s’installe sur la place qui lui est offerte, s’enroulant dans son grand manteau et se collant à lui, parce qu’il y fait plus chaud, tout bêtement ; un constat évident. Les besoins sont simples et la façon de les assouvir aussi. Le temps de se relever légèrement pour rejoindre la couverture, elle a pu constater que le monde s’était mis à tanguer. Incroyable celui-ci, on ne peut donc pas s’allonger deux secondes qu’il fait déjà des siennes. Enfin elle l’aide à refermer ce petit nid improvisé sans se soucier de savoir s’il à penser à lui-même ou non. Son petit sac à main coincé entre eux. Et ses pieds à l’air, même si bien engoncés dans leurs collants chauds. Oh mais ils sont bien comme ça, ils peuvent frétiller librement dans la brise nocturne, marquant par leur agitation l’impossibilité de l’enivrée à revenir au calme.

La situation est bien cocasse, et même assez absurde, mais cela l’a fait sourire. Elle aime les rencontres incongrues, la spontanéité des imprévus. Certains parleraient de destin, elle n’y croit pas à tout ça. Elle s’en fout, en fait, elle prend les choses comme elles viennent. Elle est littéralement tombée sur lui, et il lui a gentiment ouvert la porte de son occupation nocturne, si elle se posait la moindre question, elle réaliserait qu’il s’agissait d’une activité absolument solitaire et qu’elle dérange. Au lieu de ça, les voilà aux présentations désormais.

- Avé César ! La lourdeur de la fille n’est plus une capacité à prouver. Et elle sourit, fière, lève le menton pour le regarder. Y’a un brin d’hésitation qui se fait sentir avant qu’elle ne balance “ Moi c’est Julia.
Super original. La main devant la bouche elle se marre, se moquant d’elle-même avant tout. Est-ce qu’il va le voir qu’elle a menti ? Le contraire serait étonnant. Heureusement qu’il fait nuit et suffisamment sombre dans le parc, parce qu’elle sent bien ses joues rougir. Et en même temps… Avec l’alcool elle doit déjà être pivoine. Elle se rassure comme ça, avec ses bonnes excuses alors que de toute façon, il ne peut pas apercevoir ce genre de détails.

- Julius ! Julius, le contemplateur du ciel sous les étoiles derrière le nuage. J'aime bien, dit-elle, bien plus sérieuse, néanmoins souriante.

Ça n'a aucun sens et c'est gratuit. C'est un peu comme des pensées non abouties qui sont transformées en paroles alors qu'elles ne le devraient pas. Elle jette alors un œil à ce ciel qui se montre toujours aussi décevant. L'entracte est long, sa patience pas autant.
(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Ven 10 Jan - 19:54


Julius n’obtient aucune réponse. Mais, il s’en fait pas. Il devine qu’elle doit se concentrer, qu’en ce moment tout lui demande un effort supplémentaire, voir surhumain. Alors, il sourit. Et n’insiste pas, non plus. Mais, il délaisse tout de même la lune lumineuse et les constellations, pour le beau visage de l’inconnue. Pour sa sécurité. Et pour le plaisir, parce qu’elle est divine.

Il aimerait bien savoir d’où elle sort, comme ça...

C’est pas qu’il a des raisons de se plaindre, Julius. Bien au contraire. Une soirée à la belle étoile, en sa compagnie. Il est conscient que plusieurs prendraient volontiers sa place. Une bonne centaine de milliers d’hommes, rien qu’à New York. Et ça, avant même qu’elle se se retrouve tout contre lui. Dans ses bras qu’elle vient retrouver, malgré la distance qu’il a laissé entre eux en se réinstallant. D’ailleurs, il ne bouge plus. Les mains en l’air, loin de ses courbes désirables... Jusqu’à ce qu’elle cesse de bouger. Et qu’il reprenne son souffle.

Le trentenaire lève les yeux et balaie l’horizon des yeux. Il n’y a personne. Il soupire. Et si c’était Peyton ? Il est pas certain qu’il aimerait qu’un homme pose ses mains sur elle, même sans arrière pensée. Il est même presque certain, que ça ne lui plairait pas d’avantage, s’il était spectateur, et que c’était sur cette femme qu’il ne connaît toujours pas, qu’un homme pose les mains. Pas dans cet état. Vulnérable, pas tout à fait consciente de son environnement, et de ce qui lui arrive. Par contre, Jules, il sait très bien qu’il aimerait qu’on reste avec sa petite soeur, le temps qu’elle revienne totalement à elle. Qu’on en prenne soin, qu’on veille à sa sécurité. C’est pour ces raisons, qu’il a agit de cette façon. Et c’est pour ces mêmes arguments, qu’il fini par baisser les bras. Pas au figuré, mais au sens propre.

Sa main masculine trouve refuge contre l’épaule de la brunette étourdie. Julius, lui, est toujours dans le néant. Il sourit. Puis, ayant préalablement abandonné son repose tête et sa position initiale pour que la brune puisse être au chaud, c’est sa main libre et l’avant-bras qui viennent soutenir sa petite tête bouclée. Quant à l’inconnue, elle ne semble pas s’indigner de cette proximité, profitant sans scrupule de ses membres libres pour s’y reposer. Et de sa chaleur. Il parait qu’il faut se dévêtir complètement, être peau contre peau, pour maximiser la chaleur humaine. Il a rien inventé. Il l’a lu dans un bouquin. Ou alors, l’un de ces magazines féminins qui traîne chez sa soeur, parfois.

Jules ferme les yeux, chassant tout ce qui pourrait mener à des idées salaces. Mais, il a toujours ce sourire au coin des lèvres. Et lorsqu’il obtient une réponse, enfin, il n’est plus certain d’en vouloir. Il roule des yeux... Mais, n’arrive pas à se retenir. Elle le fait rire. C’est pas vraiment drôle, pas du tout, même. C’est sans doute ce qui rend la chose aussi marrante. Alors, il hoche juste la tête. De toute manière, il a pas l’envie ou l’énergie de s’obstiner avec elle et son taux d’alcoolémie déraisonnable. Pas question de l’énerver, qu’elle s’enfuit, d’lui courir après dans toute la ville. Il accepte sans broncher le prénom qu’elle a choisi.

« Julius ! Julius, le contemplateur du ciel sous les étoiles derrière le nuage. J'aime bien... » Ses lèvres s’étirent, une nouvelle fois. « Merci, j’ai l’même depuis la naissance... » Et t’a même pas l’excuse d’avoir bu, Jules. « Qu’est-ce que tu aimes d’autres, belle inconnue ? »
(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Ven 10 Jan - 22:31


Et l’air de rien, elle se retrouve blottie contre lui, la tête sur son bras, presque dans ses bras d’ailleurs. Elle le sent un peu gêné, mal à l’aise du fait de cette proximité, à moins que ce ne soit le contraire, qu’elle lui fasse perdre la tête. Elle a bien vu qu’il n’avait cessé de sourire, n’a pas manqué non plus la façon dont il la regardait. Peut-être qu’il a une petite-amie en plus. Petite provocatrice de son état, elle n’hésite pas à profiter de la situation en remontant sa tête vers son épaule, logeant sa nuque dans le creux de son aisselle. Et histoire d’être vraiment dans ses bras, elle prend sa main à son tour et referme ce bras autour d’elle, le laissant reposer sur l’extrémité de la couverture, à ses côtés. Elle vient à peine de le rencontrer, c’est loin d’être la première fois qu’elle finit dans des bras inconnus cependant, même si pas de cette façon, alors ça ne l’émeut pas plus que ça, ni ne lui fait peur… Tant qu’elle est ivre. Et puis honnêtement, elle s’y sent assez bien, dans ces bras là.

- Oh vraiment ? Première fois que j’entends un truc pareil. Moi j’en change à chaque pleine lune, comme tout le monde.

C’est pas beau d’encourager les blagues idiotes, mais pour ça elle n’a pas besoin d’être saoule, elle a toujours été bon public en matière d’humour. Par contre, soyons honnêtes, elle n’a aucune idée de ce qu’elle raconte, elle vient juste d’avouer son petit mensonge et sa créativité médiocre ce soir.

- Belle inconnue, c’est ça ton plan drague ? Qu’elle lui répond en se marrant de sa belle voix un peu grave et rauque. Elle a tourné sa tête vers lui, est venue logée ses petons frais entre ses mollets, reposant ses genoux contre sa cuisse après s’être légèrement tournée. Par pure provocation. Parce que c’est une petite allumeuse tout à fait consciente de ce qu’elle fait et ce qu’elle veut : finir dans les bras d’un homme qu’elle ne reverra jamais. Baiser toute la nuit. Même si elle reste gentillette, vu la situation, elle pourrait se montrer bien plus entreprenante. Quelque part, c’est quand même un homme allongé seul dans l’herbe au milieu du parc, ça reste suffisamment étrange pour se méfier. Plus qu’un gars lambda dans une boîte de nuit en tout cas. Elle poursuit avec un grand sourire en coin :

- J’aime… Hmmm… La vodka, le rhum, le gin, la tequila… et heuu… Le porto aussi, mais bon… Elle rit un peu grassement, et bêtement, consciente de sa connerie… Tu peux aussi être vraiment toi, profiter d’être Julia pour parler de ce qui te tient vraiment à cœur au lieu d'être en mode alcool et baise, comme s'il n'y avait rien d'autre dans la vie. Plus sérieusement, j’aime le soleil, le feu, m’allonger sur le sable chaud… Nager. Créer du verre… Mon frère… la Louisiane. Et la Floride… Le chocolat chaud. Le ciel réellement étoilé, pas tout pollué comme ici.

Elle ne lui retourne même pas la question, pas qu'elle s'en foute, juste une capacité de concentration assez limitée. Elle regarde le ciel à nouveau, les mains sur la poitrine. Non vraiment, ces soit-disant nuages n’ont toujours pas libéré la vue sur une seule étoile. Elle est sûre qu’il lui ment. Et en repensant à ce qu’il disait plus tôt…

- Eh ! Non, au fait, je ne suis pas perdue ! On m’a dit qu’un beau gosse trainait dans le parc, j’suis venue le dénicher, seule, je ne partage pas.

T’es bête Ada.

Pourtant elle aime bien ce moment, sa simplicité, son évidence. Elle a bien envie de rester comme ça jusqu’à l’aube, allongée contre lui et regarder l’absence d’étoiles. Pour se prouver qu’elle peut être autre chose qu’une traînée, et qu’on peut s’intéresser à elle pour sa conversation. Elle qui n’a pas vraiment beaucoup d’amis très proches, capables de la comprendre. Il faut dire qu’elle est à la fois simple et compliquée et qu’elle ne s’attache pas facilement.
(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Sam 11 Jan - 8:56


Ils n’en sont plus à un centimètre près. Julius laisse la Julia d’un soir, se rapprocher. La laisse prendre sa main, et la poser là où elle la veut. Le marin suit simplement chaque mouvement des yeux, par automatisme. Il entrelacerait presque ses doigts aux siens, si elle ne la reprenait pas aussitôt.

Ensuite, il secoue la tête, en guise de réponse. Certes, le trentenaire se contenterait bien du prénom Julia, si elle y tenait vraiment. Mais, elle vient ensuite confirmer ses doutes, piquant par la fait même sa curiosité. « C’est vrai, ce nouveau p’tit mensonge ? Elle s’appelait comment Julia, la nuit dernière ? » qu’il demande, espérant qu’elle se décide à lui révéler qui elle est, réellement. D’ailleurs, ce serait plus facile de la retrouver ensuite, si elle disparaissait. Pas qu’il soit du genre à traquer qui que ce soit, mais, la version non alcoolisée, de cette mystérieuse femme tombée du ciel, l’intrigue déjà. En contrôle de ses dires. De ses pas, de son comportement.

En attendant, il l’imite, tournant la tête vers la jeune femme qui se moque. Il plonge son regard dans le sien. Doux. Muet. Et décèle pour la première fois, ses iris émeraudes. « Qui a parlé de plan drague ? » Une voix profonde, qu’elle n’a pas encore entendu. Une riposte à la voix suave et rocailleuse de l’enjôleuse. Jules ne bronche pas. Pas même lorsque les pieds satinés de Julia caressent sa jambe, s’installant entre elles deux. Ses genoux délicats contre sa cuisse. « J’aime… La vodka, le rhum, le gin, la tequila… (...) Le porto aussi, mais bon… » Il laisse échapper un petit rire, ferme les yeux un instant en penchant la tête vers l’avant. Son front contre le crâne de la brune. Un ricanement léger, comparativement au sien. C’est que Julius, s’y serait attendu. Mais, qu’il n’est pas satisfait. Il aurait aimé retrouver la fille qu’elle a laissé transparaitre, un bref instant. Demandez, et vous recevrez... « J’aime le soleil, le feu, m’allonger sur le sable chaud… Nager. Créer du verre… Mon frère… la Louisiane. Et la Floride… Le chocolat chaud. Le ciel réellement étoilé, pas tout pollué comme ici. » Et là, il s’esclaffe. Un rire franc, mais bref. « Je sais. Il y a mieux... c’est pas toujours évident, dans cette ville. Mais, j’t’assure qu’elles étaient perceptibles tout à l’heure. » Un silence plus tard. Juste ce qu’il faut pour assimiler l’information. « T’es loin de la plage, et du Sud des États-Unis. C’est de là, que tu viens, la Louisiane ? » Ou de la Floride, peut-être ? « Et tu es verrière ? » On y arrive. Lentement, mais, surement. « Je suis débardeur et marin marchand... C’est généralement de là, à bord de mon bateau que j’regarde les étoiles. En mer, ou au coeur de l’océan. Loin des lumières de la jungle de béton dans laquelle on vit. » Elle a rien demandé. Mais, ça lui a semblé naturel. Des confessions. L’espoir d’en obtenir en retour.

Il sourit, amusé. Flatté, aussi. « Un beau gosse, et tu t’es contenté de moi ? » qu’il lance lorsqu’elle mentionne un hypothétique rôdeur, qu’elle souhaiterait séduire. Lui. Humble. Blagueur, aussi, mais pas bête. Chanceux, surtout. La gêne qu’il ressentait au vu de son état s’est dissipé. Julius se permet même de venir dégager d’une main, la mèche de cheveux qui recouvre partiellement le visage de celle qui se fait appeler Julia.
(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Sam 11 Jan - 11:09


- Ada, elle s’appelait Ada. C’est le diminutif d’Adama, mais chut, Ada c’est mieux, lui a-t-elle finalement accordé, la douce alcoolisée.

Ce moment est si tendre que c’en est troublant, le plus triste dans cette histoire c’est qu’elle ne s’en souviendra sans doute pas, alors que sa version sobre est nettement plus coriace de côté là. Et que sa version ivre aurait déjà dû lui sauter dessus. Elle n’en a pas envie, ce qui est plutôt positif en réalité. Elle se remémore soudain son arrivée dans le parc, ce qu’elle faisait là et pourquoi. Elle était en boîte avec des collègues de fac, elle a bu, beaucoup trop, vraiment trop et plus que d’habitude. Elle a fini par se sentir mal alors elle est sortie, puis elle a décidé de rentrer chez elle... A pied… Mais dans son ancien appart. Et ces chiens l’ont laissé partir comme ça toute seule, en petite robe dans la jungle urbaine. Même si elle serait sans doute rentrée sans encombre et aurait bien fini par retrouver sa destination, à un moment ou à autre.
Elle se félicite d’être littéralement tombée sur lui, cet inconnu qui se conduit comme un ange gardien.

« T’es loin de la plage, et du Sud des États-Unis. C’est de là, que tu viens, la Louisiane ? » « Non, j’y ai juste une grand-mère. » « Et tu es verrière ? » Un petit éclat de rire s’échappe, presque nerveux. « Oh non, je suis à Columbia. » Une fac où on étudie que des trucs particulièrement capitalistes et in-intéressants. « Je suis débardeur et marin marchand... C’est généralement de là, à bord de mon bateau que j’regarde les étoiles. En mer, ou au coeur de l’océan. Loin des lumières de la jungle de béton dans laquelle on vit. »
« Oh, c’est pour ça que ça tangue ? » Le monde tourne depuis ses yeux, et la nausée revient, d’ailleurs.

Ils discutent, elle s’installe de plus en plus contre lui et sur lui au point qu’on les confondrait facilement pour deux amoureux profitant d’un moment romantique dans une alcôve de nature. Peu à peu, elle change de phase d’alcoolémie, alors que le taux monte un peu trop haut avec ce que son estomac contient encore en éthanol. Sa conscience de la réalité diminue au fur et à mesure, ses sens se troublent encore plus, et elle tend vers un état brumeux, vaporeux qui la rend totalement vulnérable. Le pire, c’est qu’elle ne souviendra sûrement pas de ce joli moment.

- Tu sais que ce que tu me dis, tu devras me le redire demain ? Elle lui avoue, dans un dernier élan de conscience, de sa voix à peu près naturelle aux accents suaves. Et l'Ada ivre voit un lendemain où il sera toujours là, où elle n'aura pas fuit dès qu'elle se serait sentie d'aplomb, sans savoir si c'est l'alcool qui parle.

Elle a repris sa main, pour finir de l’enrouler autour de sa taille fluette et être complètement dans ses bras, de façon pleine et assumée. Elle pose la sienne sur son torse, avance encore sa tête - et continue de surveiller le ciel quand elle ne ferme pas les paupières, même si ça ne dure jamais bien longtemps. Le monde tangue trop pour qu’elle soit capable de trouver le sommeil. Elle sourit à sa dernière question, l’esprit clairement embrumée et incapable de répondre. C’est d’une voix qui trahit complètement son état d’ailleurs qu’elle reprend, mélangeant plusieurs questions qu'elle avait laissé en suspend.

- J’te crois pas pour les étoiles. Même si t'es pas si mal.
(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Sam 11 Jan - 12:18


Adama. Et un sourire victorieux. Adama. C’est original. C’est doux et draconien, à la fois. Ada, c’est elliptique. Joli, sensuel. Est-ce simplement la femme qui porte le prénom, et son diminutif, qui l’est ? L’indécis, ne sait pas. Il se racle la gorge. « Non, j’aime bien, Adama. Ada. Tu me permet de la choisir ? J’aime bien Julia, mais, j’ai un petit faible pour Ada, j’crois. » Le prénom. La femme, aussi. Parce que Ada, il sent qu’elle est celle qui s’est ouverte, celle qui se trouve devant lui, actuellement. Julia aime la vodka, le gin et la tequila. Adama aime s’allonger sur le sable chaud, nager, créer le verre. Mais, ce n’est pas tout à fait satisfaisant. Julius, il profite de cette ouverture soudaine. Moment de vérité. Il l’écoute, collecte l’information. À Colombia, d’accord. Mais encore. « Qu’est-ce que tu étudies ? » Conversation fluide, inespérée. Il ne l’aurait pas cru possible, lorsqu’elle est débarquée. Mais, c’est le cas. Et il y participe. Il lui parle de ce qu’il fait, de sa vie. Au moins en partie. Un sourire de plus. Sans jugement. « Oui. Ça, ou ce que t’as consommé avant de venir ici, et de me rencontrer. »

Elle lui confie ensuite qu’il devra tout lui répéter, dans quelques heures. Il retire sa main, pour caresser ses cheveux, puis sa joue. « J’comprend, t’en fais pas » qu’il lance, d’une voix douce et basse. Juste avant qu’elle saisisse sa main. Elle la pose contre sa hanche et vient se blottir contre lui. Entièrement. La main féminine ensuite contre le torse de l’hispanique. Elle guette le ciel, entre deux battements de cils. Elle combat le sommeil et puis, sourit à Julius. Il fait une pause pour l’observer, la contempler quelques minutes encore. Ses propos sont cohérents, ou l’étaient, jusqu’ici. Mais, il est tard. Il fait froid. Ce n’est pas un endroit pour une jeune femme. Et la fatigue la gagne. « Ada ? Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Chez ton frère, peut-être ou une amie ? »
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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Sam 11 Jan - 16:58


C’est vrai qu’elle n’est pas très intéressante Julia, en plus d’être la pire menteuse du monde. Il lui aura fallu quoi ? Même pas cinq minutes pour confesser son crime. Elle ne sait pas si elle devrait croire au destin ou au coup de foudre, si ça y ressemble de près ou de loin, mais elle boit ses mots comme s’il s’agissait d’un chocolat qui fond sur la langue. Elle s’y accroche comme elle peut, y mettant toute son énergie, luttant contre la substance qui lui monte le cerveau pour le regarder, le capturer dans ses rétines, avec le plus grand sérieux. Et pour l’écouter. J’ai envie de croire que c’est pas l’alcool qui fait que j’me sens bien dans ses bras, que c’est pas l’alcool qui lui faire dire qu’il a un faible pour moi. Même si c’est insensé, putain, parce que j’le connais pas. Mais j’veux pas oublier, non. J’veux pas oublier qu’il me regarde comme un don du ciel, ni ses paroles qui me touchent plus qu’il ne pourrait le croire. J’suis pas folle, je sais qu’on ne sait rien, lui et moi, j’ai juste envie que ça ait un sens. Pour changer.


Elle ne lui répond pas sur ses études, et ça c’est volontaire. Elle ne les supporte plus, y’a mieux que de parler du truc que tu déteste le plus au monde dans une situation comme celle-là. Le monde penche, à gauche puis à droite et c’est vraiment très pénible. Dès que ses yeux se ferment, c’est encore pire. Si elle s’enfonce trop vers le sol, c’est pire aussi. S’ils ne sont pas sur un bateau, y’a vraiment un soucis. Et l'autre il accuse sa consommation ! Non mais… Oui, bon ok, c’est pas la première fois que le monde tangue en fin de soirée après tout.

- Quand est-ce que ça s’arrête ? balance-t-elle comme ça, à voix haute sans le vouloir. C’est toujours la question que tu te poses quand tu essayes de trouver le repos après la fête et que ton cerveau te dit cordialement d’aller te faire foutre, avec tout ce que tu lui as mis pendant la nuit, il te doit bien ça. Fais chier. Tu préfères t’enfoncer dans ses bras, te laisser aller à ses caresses.

Jusqu’à ce que ça tangue trop à nouveau. Elle a beau essayer de se replacer, ça revient toujours, et surtout quand elle ferme les yeux. Pourtant elle aimerait dormir, même si c’est clairement trop tôt. Elle a besoin d’évacuer les vapeurs dans l’air frais et de marcher pour que son corps élimine l’excès. Même si elle est vraiment bien ici, quoiqu’elle a un poil trop chaud entre son manteau et la couverture, bouffée de chaleurs et transpiration, pour rajouter un peu de glamour. Sa question lui semble alors être un appel à assouvir ce nouveau besoin et elle se met immédiatement en mouvement pour se lever - bien que son manque d’efficacité soit flagrant, et ce quelque soit l’action entreprise. Elle s’assied d’abord, avec une langueur terrible, tout en lui répondant, tout à fait à côté de la plaque puisque totalement absorbée par ses propres idées.

- Tu as raison. Allons à ton bateau. Le ton ne laisse pas place à la négociation.

Puis regarde autour à la recherche de son sac à main (qui est juste là, posé entre eux) et ses chaussures. “ Ah !
Elle les aperçoit soudain et se relève doucement pour aller les chercher. Ces quelques pas furent une sacrée épreuve, n’allez pas croire le contraire, le monde n’est pas très stable ce soir-là et elle est le vraie cliché de l’ivrogne qui zigzague. Elle reviendra ensuite les enfiler sur la couverture, parce qu’à cette heure et avec ce qu’elle a dans le sang, il faut bien être assis pour mettre des chaussures. Elle a une sacrée allure entre la robe de travers, les cheveux ébouriffés, le maquillage qui coule.

- Tu as vu mon sac à main ?!
Qu’elle dit soudainement prise d’une panique infondée, furetant autour d’elle, les yeux écarquillés, et comme s’il savait ce qu’elle faisait de ses affaires, comme s’ils se connaissaient depuis toujours.

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Message Sujet: Re: Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]   Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama] Empty Dim 12 Jan - 5:56


Il est pas ivre, Julius. Il n’a pas bu une seule petite goute d’alcool, ce soir. Il avait juste ce besoin de se retrouver seul, avec lui-même. Prendre l’air et le temps. Un café, des couvertures. Un rendez-vous céleste. Pas étonnant, en fin de compte, qu’elle ait atterrit là. Dans ses bras, la belle Julia. Mais, il est bien content qu’elle laisse sa place à Ada. Adama. Mystère divin. Arcane du destin.

Monologue. Effort, en vain, pour quelques détails supplémentaires. Il n’en saura pas plus, pourtant. Pas pour l’instant. Mais, ça ne fait rien. Ses études ne la représente pas forcément. Et, il est pas le genre d’homme à s’intéresser d’abord à la profession ou la situation des gens, à s’y arrêter. Ou y accorder une importance toute particulière. C’est tout le reste, qui compte. Tout le reste, qui l’intéresse. L’humain, derrière. Seulement, elle n’est pas apte à se dévoiler réellement. Elle n’en a peut-être même pas envie, non plus. Alors, Jules, il s’attarde aux petits détails. La questionne sur les indices qu’elle sème. Celui-là, pourtant, il doit l’oublier.

« Quand est-ce que ça s’arrête ? » qu’elle lance, avant de rompre totalement la distance qu’il pouvait encore y avoir entre eux. « Si seulement, je savais... » Sa poitrine haletante, contre son torse musclé. Il ne s’inquiète pas encore, de son état. Il connaît ça. Mais, il compati. S’inquiète plutôt, de son lendemain. Et de sa solitude. Il le garde pour lui, pourtant, il est outré qu’elle ait pu quitté sa destination initiale, ainsi. Seule. Sans qu’on ne l’en empêche ou l’accompagne. Son menton contre son crâne, ses mains dans ses longs cheveux, soyeux et légèrement ondulés. Et entremêlés, dès qu’elle se décide de se relever. Mouvement saccadé. Malhabile. Presque téméraire, considérant son état. Le latino arque les sourcils. « Mon bateau ? Tu préfèrerais pas être dans ton lit ? » Mais, ce que femme veut. Il ne s’obstine pas d’avantage. Et entre tout simplement dans la danse. Il s’assoit, lorsqu’elle s’installe en tailleur. Se lève, lorsqu’elle entreprend de se lever. Reste tout près, d’elle. Vient en aide, au besoin. Sa main dans son dos, comme un rempart, dressé pour l’empêcher de se blesser, en tombant.

Julius tente même de lui prendre ses chaussures des mains, de les lui mettre lui-même, mais Ada, se lance dans cette épreuve en l’ignorant. Elle se jette presque par terre, loin d’être délicate avec son pauvre corps. « Il est ici, tu l’avais gardé entre nous tout c’temps. » qu’il lance pour la rassurer, lui faire remarquer qu’elle ne l’avait pas oublier. Il se penche ensuite pour le lui ramasser. Le sac à main dans une main, à présent, Julius tend celle qui est libre à la jeune femme, afin de l’aider à se relever.

« Tu viens ? On va marcher, un peu... »
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