Sujet: Re: (j'aimerais que ça dure longtemps |mexique) ft ruben Sam 31 Oct - 18:35
Tu n’aimes pas ne rien contrôler, mais tu as bien compris qu’avec ton cher mari tu ne maitrisais plus rien de ta vie. Alors, tu essayes de ton mieux de ne pas basculer dans la folie, dans ces peurs ancrant chaque parcelle de ton être. Ce n’est plus autant un souci qu’au début, découvrant mille et une qualité à Ruben, loin de cet être infame que tu t’étais fait l’image sans le connaître. L’argent pour toi avait rendu t’en de personne différente, si horrible avec les autres que tu pensais qu’il en faisait partie, mais loin de là, même si des choses continuaient de te donner des envies de lui dire stop. Comme là, à vrai dire. Partir sur un coup de tête, jamais tu n’aurais pu imaginer ça, car bosser, gagner sa vie est une chose importante, finissant par bouffer tout ton être à force. « jolie décoration, j’avoue, dommage, mais j’suis sure que tu trouveras une nouvelle proie ailleurs , là où on va ! » petit clin d’œil. Tu sais très bien qu’il n’est pas un tueur, sinon tu serais déjà étendu au sol depuis longtemps. Ça te tracasse toujours de ne pas savoir où tu allais exactement, tu essayes vraiment de savoir, de percer le mystère, mais c’était impossible. Mais tout est possible dans la vie. Le cœur battant plus vite, tes yeux dévorants ceux de Ruben, tu te perds clairement dans les siens en lui demandant si tu allais vraiment voir ta abuela, tes opales laissaient un voile de larme naitre, prête à déverser un torrent de larme de joie, mais tu ne voulais pas trop vite sauter à son cou, sans savoir si c’était vrai. Tu ne sais même pas si ce n’est pas juste une hallucination, trop inquiète, tu restes méfiante, mais prête à t’écrouler. Pinçant ta lèvre inférieure, tu peines à trouver les mots, toi qui avais jusqu’à maintenant toujours quelques choses à dire, à ajouter. Que dire ? tu n’en es point sûre. « Elle aurait été tout aussi exceptionnelle. Merci ruben … » dans ses bras, tu commences juste à réaliser ce qu’il avait fait pour toi, un peu triste que ta sœur ne soit pas là, mais peut être que c’était mieux, ainsi. « je comprends … peu importe quand on y allait, maintenant avant ou même plus tard le plaisir sera le même … » que tu lâches. Tu as si hâte de la voir, de déposer tes opales pleins d’amour sur elle. Tu te répètes dans tes mots actuellement, mais il ne sait pas à quel point tu as envie de lui dire merci, pour tout ce qu’il a fait depuis le début, malgré parfois ton goût à tout remettre sur sa faute, alors qu’il n’était là que pour te tendre sa main. Arrivée, à quelques minutes de la serrer dans ses bras ? Tu n’en sais rien, mais tu stresses, car tu n’oublies pas ce que tu risques, ce que lui risque pour vous, et pourtant il le faisait, peut-être qu’il allait brûler ses ailes, gâcher toute sa vie juste pour ça et d’un coup, tu avais se sentiment de culpabilité d’être trop heureuse de revoir celle qui t’avait élevée . « ils ont tous risqué pour ma sœur et moi … peut-être trop. » c’est pleine d’émotion que ces mots sortent, car tu as bien trop perdu dans ces choix, mais surtout cette famille qui aurait dû être la tienne. Glissant tes opales dans celle de Ruben. « merci … pour tout, d’a à z. » pas besoin de précision, pas besoin de plus. « d’accord , ça nous laisse un peu de temps. » A l’hôtel, tu tournes en rond, ne sachant quoi faire de tout ton être. « j’ai peur ! » que tu laisses sortir d’entre tes lèvres, tu ne sais pas trop comment tout ça va finir. « imagine quelqu’un découvre et que toi tu perdes tout … » actuellement tu ne pensais qu’à lui, à ce qu’il avait promis à ta abuela te sauver de cette vie inconnue, pour te mettre dans une vie totalement inconnue que tu n’aimais pas de loin. « et si c’était une erreur hein ? » les doutes bien trop présents, les larmes ne pouvaient plus échapper à la réalité, glissant sur tes joues. Ton être se posant sur le lit pour essayer de ne pas tomber, de ne pas devenir plus faible que tu ne l’étais.
Sujet: Re: (j'aimerais que ça dure longtemps |mexique) ft ruben Dim 15 Nov - 10:55
Parler de tout et de rien permet à Ruben de noyer le poisson. Pendant qu’ils parlent d’un autre sujet, et bien il ne risque pas de lâcher d’information sur l’endroit où ils vont arriver dans quelques heures. « Ça nous fera des souvenirs de vacances comme ça » d’un point de vue extérieur la conversation peut paraitre étrange mais cette façon de plaisanter l’un et l’autre montre surtout qu’ils s’entendent bien et surtout assez pour partir dans ce genre de délire. Comme simple réponse à ses remerciements il se contente de sourire. Elle n’a pas besoin de le remercier, pas pour ça en tout cas, pour le mariage sans aucun doute et encore il ne veut pas de remerciement, il n’est pas le seul capable de faire ça non ? En tout cas il ne peut pas de remerciement pour ce voyage, il n’a pas fait grand-chose. Se renseigner sur les risques, c’est son avocat qu’il l’a fait, trouver un hôtel, le jet et tout le reste, ce n’était qu’une question de logistique, ce n’était pas bien compliqué. Quant à l’argent, il en a assez pour ne pas trop s’en soucier. A quoi ça sert de gagner beaucoup grâce aux sponsoring et à son salaire de sportif si on ne peut pas s’en servir pour faire plaisir à autrui ? Alors qu’ils sont arrivés sur le territoire des ancêtres de sa femme, Ruben est content de l’effet de sa surprise même s’il ne doutait pas de l’effet qu’elle allait avoir. Il observe le paysage, il a beaucoup voyagé Ruben mais jamais au Mexique, pourtant c’est le pays voisin. « Je pense que nos parents auraient tout fait pour nous dans tous les cas et si ça serait à refaire ils le referaient » dit-il d’un ton qui se veut réconfortant. Lui aussi a perdu ses parents ; les situations étaient différentes et toutes les douleurs et deuils ne sont pas comparables. Il peut toutefois que comprendre ce mal qui peut la ronger quand elle y songe. Alors il se contente de lui mettre la main sur l’épaule. Ils ne sont pas intimes tous les deux mais bon, ils restent là l’un pour l’autre en cas de besoin, d’où leurs présences ici. Ruben sait à quel point la grand-mère de Nika lui manque et lui la connaissant depuis de longues années maintenant il ne va pas mentir que c’est aussi son cas même si ce n’est pas comparable avec le manque que ressent la demoiselle. « Ouais mais ne t’en fais pas on va bientôt la retrouver » Elle n’a pas besoin de dire quoi que ce soit pour qu’il sache que l’impatience est parmi elle. Ruben observe sans cesse sa montre. Il y a bien une heure précise à laquelle ils doivent partir et il l’a même donné au chauffeur qui s’occupera d’eux ici-même. Il était en train de regarder les aiguilles de sa montre quand il lève la tête brusquement aux doutes de Nika. Elle devrait être excitée, pas hésiter. « Nika je sais que ça fait peur mais… il faut que tu profites de ce séjour. » Ils sont là maintenant, les risques sont pris mais d’après son avocat ils sont existants. « Mon avocat a tout vérifier, tout est en ordre » Il peut se tromper c’est sûr mais bon il lui fait confiance « Aux yeux de tous on est mari et femme. On est là pour des vacances, on marchera main dans la main ils n’y verront que du feu ! » Il est peut-être trop optimiste Ruben, peut-être est-ce parce qu’il n’a pas envie d’imaginer le pire. Peut-être est-ce parce qu’il ne veut pas imaginer sa vie si tout se sait. Ruben s’approche de Nika et lui prend les mains pour lui dire dans les yeux « Tout va bien se passer ok ? On n’a pas fait tout ce chemin pour faire demi-tour. Et puis ta abuela va s’inquiéter si elle te voit avec les yeux bouffis. Elle va penser que ta vie avec moi est merdique. » Il essaye de faire de l’humour, pour lui faire penser à autre choses, et que le reste du séjour se passe bien. « Alors on prend une grande respiration et on va enfin la voir, d’accord ? »
Sujet: Re: (j'aimerais que ça dure longtemps |mexique) ft ruben Sam 21 Nov - 19:04
des souvenirs de vacance, tu avais compris où il voulait en venir. Tout pour protéger votre secret, cette partie de carte avec le destin que vous avez lancé sans même savoir qui remportera la main. Il avait énormément à perdre Ruben, autant que toi, mais ta place à toi n’était sans doute pas dans le coin. Aux états unis, le même continent, mais pas le même pays, avec des droits. T’y penses, t’as imaginé une vie dans ce lieu si adoré par les vacanciers, tout avait l’air comme un rêve, ne fallait juste pas creuser, apprendre à connaitre, ces endroits où les âmes se meurs de faim, de balle perdue. Tu souris aux paroles de ton mari, certainement qu’ils auraient tout fait même à y laisser leur vie. Ce qui était le cas, ta mère c’était battu pour que maloé arrive dans le bon pays, lui assurant la vie paisible que toi tu n’avais pas. « oui certainement … dis tes parents biologiques, tu sais quelques choses sur eux ? » que tu demandes en serrant les lèvres, tu ne sais pas pourquoi cette question venait brûler ton esprit à cet instant précis, mais tu étais curieuse, un sujet qui avait été abordé très rapidement, juste pour préciser que ses parents l’avaient adopté. Connaître un peu plus Ruben, ce faux mari sous des airs de prince charmant. Bientôt la retrouver. Ça tourne en boucle dans ta tête, l’envie de tourner en rond, de laisser aucun répit au sol de cette suite. T’as jamais mis les pieds dans un tel endroit, tes opales devraient pétiller, mais t’as jamais été du style à apprécier les belles choses. Juste les choses naturelles et qui font tournoyer ton cœur dans une tempête d’émotion. L’argent c’est comme poisson à ton sens et pourtant te voilà noyé dans de l’argent à ne plus savoir quoi en faire. Profiter ? Tu lèves les yeux au plafond, car tu le sais, tu as cette joie infinie de revoir ta abuela, mais cette peur envahissante qui ancre chacun de tes tissus. « ce n’est pas pour moi que je m’en inquiète, juste pour toi … » t’accepteras ton sors, peut être même que tu serais plus sereine, coincée dans cette ville qui n’est pas tienne, une vie à l’opposé de la tienne, pauvre mais riche comparé à ces personnes souffrant dans les favelas, là où ta abuela avait retrouvé ses racines, jamais oublié . ses mots devraient te rassurer, mais ton cœur n’a pas envie de se laisser bercer par ces derniers. Les faux pas, la peur que tout éclate en plein vol. t’aimerais pouvoir arrêter le temps, la voir et repartir en sécurité, comme une égoïste, car tu l’as compris tu n’étais pas prête à tout arrêter. Abandonner tes privilèges d’américaine, combattre l’inégalité dans ce pays qui pourrait offrir mieux à toutes ces personnes maltraitées. Tu as grandi là-bas et tu ne parvenais pas à t’imaginer loin de cette terre. Ses mains enveloppant les tiennes. Des larmes au rire. Tu te sens connes. « dis-le que tu as juste peur qu’elle prenne le bâton pour te fouetter. » ta main quittant la sienne, replaçant cette mèche de cheveux glissant sur ton visage basané, les opales dans les siennes. « je vais essayer de sourire … » mais tu le sais, elle est forte la abuela, femme sage qui connait la moindre petite faille de ton personnage. « je ne sais même pas si je pourrais survivre ici … » que tu lâches, les opales fusionnant avec la baie vitrée ouverte, laissant le paysage s’offrir à vous. « c'est le quartier riche ici ... elle est perdue dans un monde saleté … de mort … j’ai l’impression de l’abandonner et de renier tout ce que mes parents ont vécut … » les larmes qui reviennent, tu te souviens des histoires qu’elle te contait, rien qui ne laissait des envies de devenir une princesse à ton être. Elle voulait vous laisser avec cette image qu’elle avait de son pays, bafoué et abimé. T’avais adoré chaque mots et maux. « allons-y , ça va aller … » tu offres un sourire éraflé par quelques larmes, ta main se proposant à la sienne. « Je te laisse me guider alors ! » les opales se conjuguant aux siennes. « Merci … » que tu lâches tout en marchant vers l’ascenseur à nouveau.
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Sujet: Re: (j'aimerais que ça dure longtemps |mexique) ft ruben 
Sam 31 Oct - 18:35
Tu n’aimes pas ne rien contrôler, mais tu as bien compris qu’avec ton cher mari tu ne maitrisais plus rien de ta vie. Alors, tu essayes de ton mieux de ne pas basculer dans la folie, dans ces peurs ancrant chaque parcelle de ton être. Ce n’est plus autant un souci qu’au début, découvrant mille et une qualité à Ruben, loin de cet être infame que tu t’étais fait l’image sans le connaître. L’argent pour toi avait rendu t’en de personne différente, si horrible avec les autres que tu pensais qu’il en faisait partie, mais loin de là, même si des choses continuaient de te donner des envies de lui dire stop. Comme là, à vrai dire. Partir sur un coup de tête, jamais tu n’aurais pu imaginer ça, car bosser, gagner sa vie est une chose importante, finissant par bouffer tout ton être à force. « jolie décoration, j’avoue, dommage, mais j’suis sure que tu trouveras une nouvelle proie ailleurs , là où on va ! » petit clin d’œil. Tu sais très bien qu’il n’est pas un tueur, sinon tu serais déjà étendu au sol depuis longtemps. Ça te tracasse toujours de ne pas savoir où tu allais exactement, tu essayes vraiment de savoir, de percer le mystère, mais c’était impossible. Mais tout est possible dans la vie. Le cœur battant plus vite, tes yeux dévorants ceux de Ruben, tu te perds clairement dans les siens en lui demandant si tu allais vraiment voir ta abuela, tes opales laissaient un voile de larme naitre, prête à déverser un torrent de larme de joie, mais tu ne voulais pas trop vite sauter à son cou, sans savoir si c’était vrai. Tu ne sais même pas si ce n’est pas juste une hallucination, trop inquiète, tu restes méfiante, mais prête à t’écrouler. Pinçant ta lèvre inférieure, tu peines à trouver les mots, toi qui avais jusqu’à maintenant toujours quelques choses à dire, à ajouter. Que dire ? tu n’en es point sûre. « Elle aurait été tout aussi exceptionnelle. Merci ruben … » dans ses bras, tu commences juste à réaliser ce qu’il avait fait pour toi, un peu triste que ta sœur ne soit pas là, mais peut être que c’était mieux, ainsi. « je comprends … peu importe quand on y allait, maintenant avant ou même plus tard le plaisir sera le même … » que tu lâches. Tu as si hâte de la voir, de déposer tes opales pleins d’amour sur elle. Tu te répètes dans tes mots actuellement, mais il ne sait pas à quel point tu as envie de lui dire merci, pour tout ce qu’il a fait depuis le début, malgré parfois ton goût à tout remettre sur sa faute, alors qu’il n’était là que pour te tendre sa main. 
