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| if our love is wrong; elin. | |
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| Sujet: if our love is wrong; elin. Lun 4 Nov - 18:24 |
| Don't you know I'm no good for you ? I've learned to lose you, can't afford to. Tore my shirt to stop you bleedin. But nothin' ever stops you leavin' Quiet when I'm coming home. // elin and arthur -- ☽☾
les excès en tout genre. cette facilité déconcertante à se complaire d'un tout et parfois d'un rien. ça s'infiltre dans ses veines comme un poison docile, qui n'attend plus que le moment propice pour s'en sortir. il cumule les désillusions et les chimères. ne croit plus vraiment en ce qu'il raconte tandis qu'il s'est enfermé dans un rôle dont il est bien incapable de se défaire. ça le brise pas. ça ne l'offusque même pas. non. il est juste là, au dessus des scènes qui se déroulent à grande vitesse, simple spectateur de ce qu'il a lui même engendré. il aimerai stopper le film. changer certaines scènes. déjouer ses propres actions. mais arthur en est incapable. il est comme figé. alors, il s'enlise. encore et toujours. dans ses mensonges et ses faux semblants. sourit par moment. manipule à jamais. fait de chair et d'acier. pour mieux se combler. pour espérer un avenir propice aux avantages qu'il aimerai lui même se donner et non prendre. voler. il aimerai le mériter. mais la vie ne donne pas toujours ce que l'on souhaite. elle est difficile. rude et intraitable. il le sait. en connait chaque recoin pour les avoir tant de fois déjouer. subit. détruit. alors, il s'est défait de toutes responsabilités. comme un gamin en mal de vie. un gamin emplit de caprices inavoués. et de ton trône, un jour tu tomberas. et de cette existence sur le fil, un jour, tu perdras. ouvrir les yeux, contempler ce qu'il reste de fabuleux. le fracas de la porte d'entrée dans son dos et cette nonchalance dans les pas qui se suivent, se percutent par moment. les sourires et les rires, écho de la vaste maison. elle semble inhabitée sur le moment. prise d'une vie qu'elle n'a pas connue depuis longtemps. le marbre sur le sol, le bois précis sur les murs et cette sensation que rien n'arriverait jamais en ces lieux. main dans la main, ils y pénètrent sans se soucier des âmes endormies en cette heure tardive. la carcasse brumeuse percute un meuble dans le coin dans l'entrée. l'alcool s'est infiltré depuis le début de soirée le long de son échine, venant se nicher dans le sang qui s'écoule dans ses veines. il est presque incapable de tenir debout et ne retient plus les rires qui l'assaillent. sans en connaitre la raison. juste l'insouciance du moment. ses doigts filent des paumes d'elin, viennent se heurter à ses cheveux défaits. il a la gueule des jours pluvieux, ceux de tous les excès brumeux. ses mouvements se stoppent et son échine reste plantée là, dans l'entrée, incapable de bouger. un rythme silencieux de son palpitant avant qu'il ne secoue vivement la tête, essayant de remettre de l'ordre dans son esprit. mais c'est un bordel monstrueux. un chaos d'immondes pensées. j'suis trop bourré. c'est un fait. mais ça, tout le monde l'avait déjà constaté. les soirées a n'en plus finir. il en a presque chaque soir. comme un adolescent incapable de prendre ses responsabilités. il se la joue truand. n'est qu'un esclave de ses sentiments. pour une fois, et ceux depuis longtemps, elin y avait participé. s'était immiscée dans ce qu'ils partageaient. un brin de pas grand chose quand on y pensait. pourtant, elle portait avec fierté, cette anneau autour de son doigt. preuve ultime de ses méfaits. j'pourrai jamais monter les escaliers. ses iris se mettent à fixer les larges marches juste en face de lui. il pourrait presque les compter si la brume épaisse ne s'était pas déjà mise en plein dans son champ de vision. les pinces pincées et cette dégaine d'échoué. il peste en silence, secoue une nouvelle fois la tête de gauche à droite avant de reporter ses pupilles sur le visage d'elin. t'es comme une bombe prête à exploser, mais ça sort pas. la vérité non exposer. l'inspiration amère. les poumons encore gonflés de la nicotine fumée et le courage des derniers instants lucides qu'il prend. elle lui tend la main, encore. il s'en saisit lâchement. se laisse emporter dans son sillage. suit son ombre comme si elle était la dernière bouée dans l'océan de ses mensonges malfamés. ils marchent, montent les marches une à une sans se soucier du vacarme qu'ils causent sur leur passage. le bruit des talons de la brune, le pas lourd d'arthur. et c'est au bout du vaste couloir qui précède la chambre de la belle, qu'il déroule sa désinvolture suprême. ses doigts tiennent fermement les siens et finissent par l'attirer vers lui, plaquant son corps contre le sien. sans attendre la moindre permission, il plaque ses lèvres contre les siennes, bouffe ses lèvres au rythme des chimères qu'il se fait. la porte n'est pas bien loin. juste dans son dos. et c'est de son autre qu'il attrape la poignée, l'ouvre, précipité. elle répond sur le même rythme, sans qu'il n'en saisisse les raisons. ça lui échappe complètement. il l'avait promit. il lui avait dit. qu'il attendrait sagement. qu'il serait ce mec rêvé alors qu'il n'en est même pas une pâle copie. il ne lui laisse pas le temps de respirer. dans la chambre, les deux carcasses y pénètrent et arthur dépose ses mains le long de son corps, les laissant s'échouer sur le bas de ses reins. avides, ses lèvres le sont. des baisers à moitié mesuré. trop longtemps qu'il attend. trop longtemps que ça émerge en arrière plan. un pas, puis deux. surement trois. et le lit est là. il y laisse retomber elin, prend la place du dessus. surplomb son corps du sien et dévale la peau de son cou de ses lippes. ses doigts s'affairent déjà un peu plus bas, remontant le tissu de sa robe, effleurant la peau de sa cuisse jusqu'à se perdre sur le haut de sa culotte. tu connais pas le respect. ni les promesses avouées. t'es juste là pour te soulager. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Mer 6 Nov - 17:35 |
| toi, en soirée. non. toi, en soirée, avec cette robe légère. l'impossible est bien devenu réalité. il a fallut qu'arthur passe du temps à te convaincre, il a ramé un moment. tu sais que ta place n'est pas dans les soirées new-yorkaises, à te pavaner sur des talons et jouer la potiche. tu as mieux à faire de ton temps et pourtant.. tu le vois enchaîner les verres, un à un, alors que de sulfureuses succubes viennent papillonner autour de ton homme. ça te hérisse le poil, tu as envie de leur faire manger le coin du bar mais tu ne le feras pas. tu bois toi aussi, en quantité franchement raisonnable. suffisamment pour que tu te sentes plus légère et que ne puisse pas réfléchir trop longtemps. juste pour lâcher-prise. ce que tu arrives à faire, partiellement. tes hanches roulent en rythme sous les mains du blond un brin éméché. finalement, tu aimes bien. tu as l'impression d'être regardée mais seul les iris clairsemés du parolier te font vibrer. le cœur qui cogne, si intensément contre ta cage thoracique. tu l'as sous la peau, arthur. il est ton évidence, cet homme qui terrasse tout ceux que tu as déjà croiser sur ta route. le seul patient qui a compris tes souhaits les plus profonds, comme celui de rester vierge jusqu'au mariage. il a été si doux, tu mesures chaque jour l'étendue des sentiments que tu as envers lui. ça te file le tournis parfois mais tu te dis que tu es chanceuse. très chanceuse. mais quand est-ce que tu vas ouvrir tes yeux ? quand il aurait vider tes comptes et se sera tirer ? tu auras mal, à t'en ouvrir les veines. princesse. le chauffeur vous a raccompagné en voiture, chez daddy. tu te rends compte qu'arthur est dans un sale état quand il passe le pas de la villa. tu fermes la porte alors qu'il explose de rire. ta lèvre échoue entre tes dents, évitant le rire de justesse, tandis que tu t'approches de lui. « chuut, on va se faire repérer sinon. » et toi, tu risques de passer un sale quart d'heure au petit matin. face à lui, ses doigts viennent glisser entre tes boucles et tu esquisses un joli sourire. lui, il a vraiment un mauvaise mine mais il n'en reste pas moins beaucoup trop attendrissant à tes yeux. le bout de tes doigts effleurent doucement ses lippes, remontant vers sa joue. le temps s'arrête quelques secondes avant qu'il n'affirme être trop bourré. tu glousses légèrement devant sa perspicacité. tu te veux un peu moqueuse et vraiment légère, ça faisait longtemps que tu ne t'étais pas sentie si tranquille. tu espères qu'il ne va pas prendre cette pique méchamment, elle n'était clairement pas le but recherché. il tourne la tête vers les escaliers. il se plaint encore, celui-ci. tu roules des yeux, toujours ce petit sourire au coin des lèvres. « allez, un dernier petit effort, monsieur simons. » que tu lui dis en lui tendant la main. toi, tu cherches les problèmes, vraiment. main dans la main, vous grimpez à l'étage. tes talons, que tu as oublié de défaire en bas, claquent sur le sol. le tissu virevolte sur tes cuisses alors que tu entraînes ton futur époux vers ta chambre. tu as juste le temps de descendre des tes escarpins qu'il t'attire vers lui, sans prévenir. tu retiens ton souffle, tes sens soudainement en alerte. prise entre la porte et son corps, tu attends. soudain, il vient déposer brusquement ses lèvres sur les tiennes. pause. il dit ne pas pouvoir grimper un maudit escalier mais par contre, pour t'culbuter, il y a du monde ! qu'est-ce que tu fabriques, poupée ? tu vas t'faire avoir. un long frisson vient lécher tes reins, te court-circuitant alors toute pensée cohérente. c'est nouveau, puissant. complètement grisant. tu te laisses porter. jamais il ne t'avais embrasser avec une tel hargne, quelque chose tremble au fond de tes entrailles. vos lèvres s'escriment, voraces. tu n'as pas le temps de comprendre que tes pointes de pieds foulent le sol de ta chambre. ses mains se font aventureuses, dévalant ton corps pour atterrir au creux de ton dos. tu serres une seconde les dents, entre deux baisers, gardant ce soupir d'aise coincé au fond de la gorge. tu ne te reconnais plus. tu es en train de t'enflammer, méchamment. il y a tout qui se mélange. sentiments. désir. puis brutalement, tu retrouves l'usage de ton cerveau. bien trop brutalement. lorsque ton dos à moitié nu touche tes draps et qu'il te surplombe de sa hauteur. « chéri, on se calme, je... » il ne te laisse pas enchaîner, plongeant son visage dans ton cou. ta tête se relâche, tes paupières sont closes. le voilà, ce soupir qui finit par sortir. il trahit ce que ton corps te dicte de faire, à savoir te laisser aller dans les bras de ton fiancé, mais ta raison lutte pour reprendre le dessus. tu dérailles quand ses doigts remontent vers ton entre-jambe. « non. » que tu lâches sans t'en rendre compte. tu finis par vous faire rouler sur le lit, heureusement pour toi que ses réflexes sont diminués par l'alcool. au-dessus de lui, ta main fermement posée sur son torse, le maintenant contre le matelas. tu sais que tu ne feras pas bien longtemps le poids, malheureusement. tu fronces les sourcils un instant, le souffle légèrement court. tu ne remarques pas que la bretelle de ta robe est tombée de ton épaule, laissant deviner que tu n'as pas mis de soutien-gorge. tu es sexy à souhait et tu ne t'en rends même pas compte. « tu m'expliques ce que tu fais, arthur ? » le ton que tu emploies laisse transparaître que tu n'es pas prête à rigoler. c'est rare d'arriver à te mettre dans cet état. il faut croire qu'il n'y a que lui qui te fait vriller la cervelle. en attendant, je te trouve bien culotter d'agir comme ça. tu rentres dans son jeu et ensuite, tu le mets au régime. c'est vache, franchement. tu as le comportement d'une petite allumeuse, si j'peux me permettre. tu n'as pas envie que ta première fois se passe avec ton fiancé bourré, au beau milieu de la nuit. tu aimerais autre chose. toi qui voulait être plus légère, c'était peut-être l'occasion de te laisser aller. une fois. une seule fois dans ta vie. @arthur simons |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Ven 8 Nov - 21:27 |
| Don't you know I'm no good for you ? I've learned to lose you, can't afford to. Tore my shirt to stop you bleedin. But nothin' ever stops you leavin' Quiet when I'm coming home. // elin and arthur -- ☽☾
il pourrait balancer ce qu'il a sur le coeur. dire les vérités qui l'écœure. elles ont fini par s'infiltrer, à faire partit de lui en entier. tellement facile de mentir ouvertement, de jouer un rôle surfait tandis que peu à peu arthur commence à regretter. regretter parqu'il s'y est attaché. sans raison apparente, c'est venu comme ça, comme il l'aurait jamais cru. et ça perdure dans le fond de son myocarde chaque fois qu'il contemple ses yeux, chaque fois qu'il s'autorise à s'abimer les tripes dans le lit des autres filles. il aurait pu, être ce gendre idéal, être ce mec parfait qu'elin attend. il aurait pu s'il n'aimait pas déjà suffisamment. s'il n'était pas juste lui. incapable de se soumettre à ce genre de sentiments, d'évacuer sa frustration dans une relation solide et amoureuse en laquelle il croit. il a toujours été comme ça arthur. sur le fil d'une vie, jouant avec le feu. pas pour le plaisir de s'y brûler non. mais pour la peur que ça pourrait bien arriver. l'adrénaline. il s'est finalement défait de toutes responsabilités. personne ne dicte sa conduite, ses actes et ses mots. y a que lui qu'il arrive à tenir à flot. même abi a pas su te tenir. même ta mère a pu te garder. alors pourquoi continuer ? cette fatalité a toujours s'évertuer à mettre une muraille entre lui et les gens. ne pas se laisser aller aux sentiments. ou juste faire semblant. pour faire plaisir, combler un manque, travailler pour ses propres intérêts. les raisons sont nombreuses, toutes suspectes de divers secrets qu'il aime garder. son jardin d'éden. le seul moyen, encore pour lui, de garder le contrôle sur ce qu'il a, à défaut d'obtenir ce qu'il veut. arthur l'a comprit, au fil des années, que la réussite ne dépendait uniquement que d'un intérêt et pas ce qu'on attendait. ça tombe pas tout cuit dans un bec, le destin, il faut parfois le provoquer. mais t'es bien trop éméché ce soir, pour t'en soucier. t'es bien loin de la vérité. il vacille, le sol se dérobe sous ses pieds tandis qu'il peine à marcher. la villa, silencieuse des âmes endormies, parait tout à coup bien trop grande pour ses prétentions. elle s'amuse de son ivresse et de son état. il ne peut lui en vouloir. des mois passés à se côtoyer et pourtant, c'est bien le première fois qu'il rentre chez elle plus beurrer qu'une tartine de bon matin. elle a le regard amusé qu'il lui connait, trahissant ses demandes de silence. il ne peut pas s'en empêcher. arthur à l'alcool joyeux. celui qui rend heureux. à défaut parfois des paroles cyniques qu'il balance à tout va et des envies lubriques qui l'emmènent souvent au plus bas. facile de se complaire dans ce rôle, difficile de l'assumer parfois. il se dégoutte autant qu'il s'apprécie. renie et revendique de ce qu'il accomplit. ça change du tout au tout, au fil des jours, des secondes parfois. au fil des battements de cils des unes et des autres. t'es bien trop compliqué. même pour les esprits les plus affutés. les yeux vacillent, se posent sur la silhouette légère de la nymphe, enlace ses doigts dans les siens, suit ses pas avec un intérêt certain. ils montent une à une les marches les séparant d'un lit douillé. il est entre deux flots. succomber à la fatigue qui s'immisce et les envies qui l'assaillent. bien loin de la réflexion légendaire qu'on lui donnait, c'est aux prémices de la porte qu'il se laisse tomber. succomber à ce qu'il voudrait bien lui voler. son visage qu'il attrape entre ses mains, ses lèvres qu'il vole avec un esprit malsain. il la bouffe littéralement, se laisse enivrer, emporter. arthur ne lui donne pas le loisir de réfléchir ou de se laisser dépérir, la porte qu'il ouvre d'un main, engouffrant son corps et le sien dans la pièce simplement illuminé par la lumière de la lune. bien vite, les deux échines s'échouent sur le matelas, entrelacées parmi les draps. de ses lèvres à son cou. tannant son cuir de baisers voraces, cuisants, lubriques d'une envie qui émerge depuis bien trop longtemps. il n'entend même pas son refus, se contente de continuer cette inlassable danse qu'il connait sur le bout des doigts, de lui faire découvrir ses envies en émois. jamais il aurait cru tomber un jour, sur une nana qui n'y connaissait rien, rendant ardu la tache de se tenir droit, alors qu'il n'a rien du mec loyal. du moins, au premier regard. y a que lorsqu'on gratte qu'on se rend compte de la fidélité de ses amitiés. de ce qu'il est prêt à engendrer pour protéger. et bien trop vite, elle te refroidie. bien trop vite et c'est déjà fini. sa main n'a pas le temps de percer le tissu de son sous vêtement, que déjà, elin a fait volte face, roulant sur le lit, délivrant le supplice de ses envies. arthur ferme les yeux, souffle lentement et se rend bien vite compte qu'il a échoué lamentablement. le corps allongé, stoïque de tous mouvements. et sa tête qui tourne inlassablement. si bien que tu n'sais plus vraiment si c'est l'alcool ou l'agacement. j'partage un moment doux avec ma fiancée. ça sort tout seul, aussi futile qu'une murmure. sauf qu'il y a divers mensonges parsemés. non, tu ne partage pas un moment avec ta fiancée. t'as juste envie d'te soulager. elle te fait tourner la tête puis se contente de toujours refuser. il ose enfin rouvrir les paupières, la regarder dans toute sa splendeur, le cul sur sa virilité qui s'est bien vite laissée tomber. les doigts s'emmêlent dans le tissu du drap avant de trouver leur place sur la peau de ses cuisses dénudées. il y va à tâtons, n'est pas prêt à se mettre la brune à dos. parce que t'as pas d'autre choix que d'te montrer docile. au risque d'en perdre le fil. arthur, il a les idées embrumées. pourrait parfois se montrer distant et froid. mais se fait violence. pourtant ça lui hérisse le poil de lui dire ce qu'il pense. qu'elle n'a rien à perdre à se laisser aller, qu'elle devrait un peu se lâcher. qu'à son âge, ce n'est pas raisonnable d'y résister. qu'elle se la joue fille bien sous tout rapport. elles finissent toutes par devenir cette succube enivrée par les plaisirs qu'un homme pourrait bien combler. on a tous les deux passés l'âge de s'la jouer conte de fée. il a balancé haut et fort ce qu'il pensait et le regrette déjà. remets ton habit arthur. joue les compréhensifs et les conciliants au risque de tout perdre sans faux semblants. un brin agacé, le blond finit par se calmer, retire une main de sa peau, vient frotter son visage histoire de se remettre les idées en place. c'pas ce que j'voulais dire. c'est pas grave. et sans plus attendre, il la libère de son étreinte, la libère des obligations qu'elle n'est pas prête à offrir. demain ou dans six ans, au final, ça ne change rien. l'acte est le même, qu'importe le moment. par la taille, arthur l'attrape, se relève légèrement et la dépose juste à ses côtés, retrouvant la position assise dans laquelle il se complait. il reprend le peu de contenance qu'il lui reste, malgré l'ébriété, s'en remet au fait qu'il pourra bien oublier tout ce qu'il venait de penser. se pinçant l'arrête du nez, arthur tourne les yeux vers elin, n'ose même plus dire un mot. t'as jamais été douer pour ces trucs là, encore moins quand t'es à moitié là. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Sam 9 Nov - 19:02 |
| vos deux âmes finissent en sécurité, chez le père d'elin. la villa citadine semble apaisée, un havre de quiétude pour vos esprits embués de vapeurs liquoreuses. le sourire moqueur au coin des lèvres, l'atmosphère légère, tu l'entraînes derrière toi. vous avez tous les deux besoin de précieuses heures de sommeil. ses doigts entrelacés aux tiens, tu n’imagines pas la tournure que vont prendre la suite des événements. ça, non. tu voulais juste poser ta tête sur l'oreiller. ça change tout. arthur, il te surprend en plein vol. tu sens le frais contre tes épaules avant que ses lèvres viennent s'échouer sur les tiennes. il n'y a une once de douceur. c'est animal. charnel. passionné. ton cœur explose, palpite derrière tes côtes. tu ne te rends pas compte du danger qu'il représente pour toi. pourtant, toutes tes amies ont essayé de te raisonner, de te dire de faire attention. seulement, cet homme a le don d'endormir ta vigilance. faire taire tout le bon sens et la droiture qui t'habite. vulnérable, tu l'es face à lui. à chaque instant et encore plus ce soir. vous prenez instinctivement le chemin de ton lit bien fait. c'est l'urgence. ça brûle, en chacun de vous deux. la lune perce à travers les larges baies, jouant avec le clair-obscur. les ombres vous couvent, entourent vos corps qui ne finissent pas de s'enflammer. ton fiancé, au-dessus de toi, arrive à te faire soupirer de plaisir tandis que des frissons courent sur le grain de ta peau hâlée. ta raison te ramène à la réalité, poussant bien devant tes yeux ton engagement. tu ne peux pas te laisser aller. pas là. pas tant qu'il sera devenu ton mari. tu essaies de le faire redescendre avec douceur mais rien ne semble arrêter le parolier. bon sang, qu'est-ce que tu le trouve si beau lorsqu'il veut te faire sienne. ça fait te fait bouillir furieusement. tes doigts dans ses cheveux, tu vrilles lorsque qu'il atteint le sommet de tes cuisses. tu l'arrêtes. ce n'est pas croyable. comment tu peux l'arrêter maintenant ? ce n'est pas sérieux. r'gardes toi. t'es pantelante. lâche-toi, à la fin. pas moyen. au-dessus de lui, le souffle court, tu lui demandes des comptes. le regard perçant, tu as tout fait foiré. il te répond avec cet air profondément agacé et tu hausses un sourcil. un moment doux ? tu n'as pas la même définition de la douceur que lui, à première vue. tu prends une inspiration pour commencer à parler mais il coupe l'herbe sous le pieds en venant poser une main sur ta cuisse. doucement. ça, c'est de la douceur à tes yeux. mais mince. t'as vraiment besoin d'te faire malmener un bon coup, toi. tu verras que t'en redemanderas, chérie. ta tête penche légèrement sur le côté alors que tu ne quittes pas son beau regard azur. tu te mordilles légèrement la lèvre inférieure. « arthur... » est la seule plainte qui sort d'entre tes lèvres, encore rougies par vos baisers incendiaires. on peut sentir une certaine détresse dans ta voix, trahissant que l'envie que tu lui porte encore. il laisse transparaître le combat que tu vis avec toi-même, tu n'es pas certaine de sortir indemne de cette lutte. il y aura forcément un vainqueur et un perdant. reste à savoir comment les rôles seront distribuer. le désir et l’intégrité. tu le regardes, tu ignores si tout ce conflit intérieur fige ton joli visage. tu n'arrives pas à bouger, comme si tu sentais que c'était à lui de faire le pas vers toi. seulement, ce n'est pas un pas qu'il fait. ses paroles claquent dans l'air comme celle qu'il vient de mettre, violemment. tu te raidis, les lèvres entrouvertes, interdite. est-ce que tu as mal entendu ? tu le demandes sincèrement. tes pensées ont fait une pause avant de reprendre. tu as envie de le gifler. comment il peut te sortir quelque chose d'aussi injuste ? pour une fois dans ta vie, tu as envie de lui faire ravaler ses mots. si tu es restée vierge tout ce temps, c'est tout simplement parce que tu as des convictions profondes dont tu n'as pas envie de te défaire. même si ça te ferait un bien fou. c'est une promesse à toi-même. un engagement, tout simplement. tu ne ressens même pas le besoin de te justifier à qui que ce soit. c'est ton choix, point. ça ne va pas plus loin. jusqu'alors, ça n'avait pas l'air de le déranger mais il faut croire que la boisson délie les langues. en revanche, tu n'as toujours pas bouger. il y a juste ta main qui se détache de son sternum, venant se mêler à tes cheveux. tu es sonnée, rien de plus. sa main quitte ta peau et il ne s'excuse même pas. là, ça te fait sortir de tes gonds. à peine posée sur le lit, il n'y a plus le moindre contact physique entre vous. « ça t'écorcherait de t'excuser, au moins ? » tu lâches ça, froide et sèche. ça ne te ressemble pas du tout. toi, qui est si calme et toujours à arranger les conflits plus que ne les créer. tu te lèves, rageusement. d'un geste vif, tu fais descendre la fermeture de la ta rode avant que le tissu ne tombe au sol. première fois de ta vie que tu te dénudes devant un homme. tu n'y fais même pas attention, il n'y a que la colère qui te guide. tu vas fouiller dans ton placard. tes os et muscles roulent sous ta peau, tu es d'une grâce naturelle à couper le souffle. le blond peut avoir le regard sur tes jolies courbes, avec tout le loisir de les contempler. « tu as raison, on a passé l'âge des contes de fées. » dis-tu en te retournant poitrine nue vers lui, un t-shirt dans la main. « la princesse fait chambre à part, ce soir. » tu fais glisser le vêtement sur ta peau avant de passer à côté de lui, vers la table de chevet. « le prince va dormir seul, ça va lui remettre les idées en place. » dis-tu en remontant tes cheveux bruns en un chignon rapide et maladroit. le cynisme te va très mal au teint, ça sonne étrange entre tes lèvres rosées. j'ai le droit d'épouser cette femme ou bien ? divin. juste divin. toute l'envie que tu avais pour lui s'est muée en une colère flamboyante. bien que tu sais qu'elle n'est pas forcément très loin et qu'elle refaire surface à tout moment. l'alcool t'a aidé à ne pas te laisser faire, pour une fois. tu te veux méfiante alors que tu commences à t'éloigner vers la porte de ta chambre. tes hanches roulent, tentatrices. tu sens, tout de même, tes yeux perler. non. tu n'as pas le droit de pleurer. pas après ce que tu viens de faire. il ne gagnera pas. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Dim 24 Nov - 10:48 |
| Don't you know I'm no good for you ? I've learned to lose you, can't afford to. Tore my shirt to stop you bleedin. But nothin' ever stops you leavin' Quiet when I'm coming home. // elin and arthur -- ☽☾
ça coule comme du sale venin. l'amertume au bord des lippes et cette sensation que la sincérité s'échappe au rythme de ses gestes. dans le fond, il est surement perdu arthur. ne sait plus bien où se trouve la vérité. celle qu'il peine parfois, à regarder en face sans baisser les iris. la honte. elle est houleuse et douloureuse. pourtant, il la renie de plein fouet. prétend que jamais rien ne l'atteint. pas même ses propres actions. ça coule et ça s'écoule. il aimerai ralentir le rythme. donner un second souffle à ses idées et ses envies. et c'est l'éternelle boucle qui tourne, encore et encore, sans jamais cesser son chemin ni même l'allure. il est trop submergé par ses envies et l'alcool n'aide en rien. le besoin de la sentir près de lui, de la faire sienne pour une nuit. juste une putain de nuit. juste une fois, avec le coeur en émois. des semaines que ça émerge en fond. des semaines qu'il prétend que ça le dérange pas. d'attendre. mais ce n'est rien de plus qu'un mensonge. un énième qu'il ne prononce pas mais qu'il pense tout de même. et t'espères. t'espères qu'elle va lâche prise, se laisser embaumer par la brise. sauf qu'il n'en est rien, que bien vite, elle le laisse sur sa fin. il s'essouffle déjà, inspire brutalement tandis que ses mains, posées sur ses cuisses, cessent leur danse frénétique. le moment terminé avant même qu'il ne soit commencer. il devait s'en douter. il aurait dû le prédire mais la liqueur embaume ses pensées, le rend amer de s'excuser. bien vite, trop vite même, arthur la délaisse, fait retomber son corps près de sien et reprend la position assise qui lui convient. les mains frottant avec amertume son visage, remettant en place le fil de ses pensées. mais il lâche bien trop vite les paroles auxquelles il songeait, sans avoir l'instinct de réflexion. ça lui manque tant. arthur, il pourrait renfiler son costume du copain parfait. reprendre le rôle qu'il s'est donné. mais il lui en veut de le faire vriller et puis, de fuir dès que le moment est arrivé. à croire que ça lui fait plaisir de le faire attendre de la sorte. ils ont passé l'âge de ce genre de soumission. la trentaine entamée depuis des années, il n'est plus l'adolescent docile ni même prêt à renoncer aux agences charnelles de la vie. alors, dans le fond, il y pense sincèrement, à lui balancer de but en blanc : t'étonnes pas si je vais voir ailleurs. si je suis plein de rancoeur. ça se bouscule dans sa tête, le bordel à souhait avant qu'il ne daigne enfin retourner à ses pupilles et taire ce qu'il est bien prêt à lui sortir. c'est comme le stopper dans son élan. murement réfléchi, arthur reprend le peu de contenance qu'il lui reste avant de délier sa langue d'un : c'pas grave. là et pas là à la fois. il le sait que ça se finira en larmes. qu'il n'est pas assez sincère pour qu'elle y croit. surement pour ça qu'elle te rejette à chaque fois. elin, il pourrait l'aimer. sincèrement. vraiment. comme il sait le faire parfois. mais son coeur est déjà prit. déjà meurtri par l'autre brune que vit près de lui. et il a toujours rejeté le moindre sentiment. pas pour lui. pas assez droit dans ses bottes. le fric. encore et toujours. en arrière plan. comme seul victoire de ses engagements. il est bien prêt à s'engager à vie pour une histoire de billets verts. il l'a pas vu bouillonner, l'a pas vu se rebeller. ses mots claquent dans l'atmosphère et c'est sur un froncement de sourcils qu'il le regarde se débattre avec ses démons. il peste en silence, se sent béa de ses instances. des excuses qu'elle attend. mais s'excuser de quoi au juste ? d'avoir eu envie d'elle ? de lui donner l'attention qu'elle attend et qu'elle prétend. une vaste blague qui s'étend. comme s'il avait brisé, tout à coup, un lien qu'il n'arrive pas à comprendre ni même à assumer. tu veux que je m'excuse de quoi au juste ? le blond adopte la même dureté de ses mots. surement encore plus que la froideur qu'elle met en avant. il peut l'être parfois. même souvent. comme cette vieille armure que tout le monde lui connait quand on commence à gratter. et sans qu'il ne comprenne totalement, elin se lève, suivit par les iris bleutées d'arthur. s'agite dans l'atmosphère, défait ses fringues sans état d'âme, s'énerve pour un tout mais surtout pour un rien. du moins à ses yeux. elle le cherche ou quoi ? ne comprend pas ses agissements. elle réfute l'idée de se donner mais le titille à vue de nez. le diable qu'elle prétend rejeter mais la nudité qu'elle lui offre sans sourciller. à croire qu'elle cherche le bâton pour le se faire battre, à croire qu'elle le cherche tout court. et ses paroles qu'il entend pas. non, il est juste con, assis sur le bord du lit, à la dévisager de haut en bas. la bouche à demi ouverte et les traits tirés en une expression tiraillée. tu t'fou d'ma gueule là ? juste pour être certain. on croit connaitre les gens et ils viennent toujours à nous surprendre un temps. et c'est l'énervement qui pointe le bout de son nez, mélangé à son ébriété. d'un coup d'un seul, arthur se relève, retrouve le sol de ses pieds et se met à agiter ses bras endiablés. tu m'chauffes, tu refuses puis tu déshabilles tout en m'balançant que j'dois m'casser. y a un truc subtile que j'dois comprendre ? arrêtes arthur, arrêtes. à part de prendre une bonne gifle dans la gueule, c'est tout ce que tu vas gagner. c'est tout ce que tu mérites aussi. il a jamais été docile. a toujours fait ce qu'il avait envie, ne sait laisser jamais guider par une autre personne que la sienne. ce qu'il veut, il l'obtient. sauf avec elin qui s'évertue constamment à rejeter ses envies les moins subtiles. l'arrête du nez qu'il se pince. il n'hausse pas la voix. constate simplement les faits un brin énervé. alors quoi ? au moindre désaccord tu m'vires ? ça annonce un chouette truc pour la suite ! et comme il n'en fait qu'à sa tête, ce soir, il n'est pas prêt à céder à ses envies. fait ce qu'il lui chante quitte à la sortir de son univers trop parfait. lui tournant le dos, arthur ne sort pas la piaule, se contente de retirer et de balancer un peu plus loin son tee-shirt. attrape un coussin et le balance avec énervement sur le sol. le plaid prend la même direction. ce soir, il s'cassera pas. mais dormira pas non plus près d'elle. se contentera du sol pour sommeil. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Lun 25 Nov - 1:01 |
| tu ne sais plus où tu en es, elin. il vient de te rejeter. te repousser, lâchement sur le côté. comme si tu n’existais même pas. il prétends que ce n’est rien, qu’il ne voulait pas sortir de tels propos. ceux qui te font bondir de colère. il y a trop de sentiments qui t’envahissent subitement. jamais tu ne l’aurais cru capable de te lâcher ça, de but en blanc. de la déception. amère. lancinante. cette douleur qui te serre quelque peu la poitrine. de l’injustice. oui, à la fin. oui, tu avais envie de lui. très clairement, tu as encore la sensation de ses lèvres chaudes sur les tiennes. ça te fait mal, d’ailleurs. mal d’avoir les sens en profonde effervescence mais la raison qui ne prend pas le même chemin. tu lui en veux, à arthur, de ne pas essayer de te rassurer. de ne pas essayer de comprendre un minimum. parce que tu n’étais pas si loin de te laisser aller. quelques mots de lui et tu pliais, dépassée par un désir bien trop lourd pour toi. celui qui aurait envoyé ta droiture et engagements au tapis. mais non. il a choisi d’faire le con. a choisi de t’manquer de respect. il ne respecte rien, ni personne. il serait temps que t’ouvres enfin tes yeux, purée. tu as envie de le gifler. il le mériterait, c’est évident. son insolence te frappe, en pleine face. pas une excuse, rien. tu en attends mais rien ne vient. pire. il ose te demander en quel honneur monsieur devrait t’offrir des excuses, sous-entendant que tu peux toujours courir. assise à côté de lui, tes iris bleutés scintillent d’un éclat nouveau. qu’on ne te connaît pas. une lueur inquiétante. « bah voyons. » tu secoues la tête de gauche à droite. « tu as raison, continues comme ça, arthur. » que tu lâches, acerbe. jamais quelqu’un n’avait réussit à t’énerver aussi violemment que lui. il te mets dans tous tes états. tu finis par te lever, effeuillant les couches sur ta peau. une à une, en marchant vers ton armoire. une première fois qu’un homme peut ainsi parcourir tes courbes du regard. tu as l’alcool provocateur, elin. tu ne le fais pas consciemment mais tu voudrais bien savoir ce qu’il serait capable de faire, jusqu’où tu pourrais le mener. la p’tite allumeuse. décidément, tu joues bien le rôle. tu vas t’brûler. ou il le fera pour toi. c’est bouillant. par ici. tu finis par lui décréter que toi, tu vas aller dormir ailleurs. que ça va le faire réfléchir quelque peu. enfin, s’il n’a pas les pensées trop embuées par l’éthanol qui file en quantité, dans ses veines. tu lui laisses le lit, tu t’en fiche. il y a suffisamment de chambre dans la villa pour que tu puisses trouver du repos à cette heure tardive. un tee-shirt sur le dos, laissant tes jambes à l’air libre, tu l’entends te poser une question. tu portes ton regard sur lui, cette étrange étincelle toujours scintillante dans ton regard. tu claques la porte de ton armoire avant de te tourner vers lui, les bras croisés. tu allais dire quelque chose mais il te coupe magistralement la parole. il s’agite, le blond. se met presque à vociférer devant ses yeux. tu fronces les sourcils à la fin de sa phrase, un pas vers lui. « pardon ? » tu as bien entendu, oui. « je pourrais bien te montrer comment je chauffes quelqu’un, tu verrais que ce ne serait pas la même chanson. » oui, oui. même si tu es vierge, tu as de vagues souvenirs d’un soirée arrosée où tu as vraiment allumer quelqu’un et ça n’avait rien à voir. c’est, d’ailleurs, la seule fois où tu as presque failli à ton engagement. « ensuite, tu m’as sauté dessus donc tu redescends un peu, arthur. » tu t’avances encore vers lui, doucement. oh, mon dieu. mais qu’est-ce que tu es de mauvaise foi. ok, il t’a sauté dessus. t’as suivi le mouvement. tu étais presque prête à t’donner si tu n’avais pas freiner des quatre fers. vous seriez joyeusement en train d’vous envoyer en l’air. ça. ça, vous ferez du bien. tu t’arrêtes soudain, lorsqu’il te lance les pires mots qu’il pouvait te sortir. la suite. tes yeux s’humidifient sous la claque que tu viens de te prendre. ta main se porte sur ton sternum, sentant ton coeur palpiter sous tes côtes. c’est trop. beaucoup trop. tu étais sur le point répliquer mais tu es stoppée par ton fiancé qui se dénude devant toi. tu déglutis difficilement. c’est loin d’être la première fois que tu le vois ainsi mais ce soir, tout semble avoir une portée différente. il est beau. divinement beau. ses abdominaux roulent sous sa peau claire, ses illaques plongeant sous son caleçon. c’est indécent d’être aussi bien bâti. puis cet anneau qui brille sous les reflets d’une lune éclatante. la suite. ses mots résonnent dans ta tête. en boucle. « déjà, si tu m’écoutais, je te laisse la chambre donc pas besoin de t’installer par terre. je ne te vire pas. » pas faux. « ensuite, je crois que la suite, comme tu dis, est bien mal engagée depuis un moment. donc arrête de monter sur tes grands chevaux, bon sang. » tu aurais tellement de reproches à lui faire. pas une fois, il ne t’a dit qu’il t’aimait par exemple, ce sont des détails parmi tant d’autres. seulement, tu ne veux pas que cette altercation soit le prétexte parfait pour vous engueuler. vous avez bu, tous les deux. il y a d’autres moments pour avoir ce genre de conversation mature. cette envie qui naît à nouveau entre tes hanches, commence à prendre de la place. tu fermes violemment les yeux, sentant les larmes couler sur tes joues. ta main passe sur ton front. stop. « on se calme. » que tu souffles, doucement. tu l’aimes, c’est bien ça le problème. tu essaies de faire le tri dans ton esprit. rassemblant tes pensées. faisant taire progressivement, tout doucement. la colère. tu restes assez maître de toi, finalement, malgré les quelques verres de trop. tu recules, pas à pas, jusqu’à ce que ton dos heurte l’armoire. reprends-toi, beauté. ce ne sont que des mots. il t’fait bien pire dans ton dos. laisse couler. laisse-toi aller. tu finis par ouvrir les yeux, posant ton regard sur ton fiancé. ça t’échorche encore la rétine. tes mains, croisées sur tes lombaires, lissent la surface en douceur. « j’avais aussi envie d’toi, arthur. » que tu lances, calmement. j’ai envie d’toi. ça serait plus correct. l’aveu te secoue les tripes, il a franchit tes lèvres avec un naturel fracassant. vulnérable au possible, il a maintenant le choix de te briser en mille morceaux ou de faire taire la rancoeur, une bonne fois pour toute. parce qu’on sait que tu ne lui résisteras plus. tu sais qu’il en va de la survie de cette chimère. ça cogne en toi tellement tu l’aimes. il va gagner. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Lun 25 Nov - 7:14 |
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passer d'une émotion à une autre en une fraction de seconde à peine. d'un moment éphémère à la colère. de la passion à l'amertume. des sourires aux disputes. tout est allé tellement vite qu'arthur n'a même pas prit le temps de la réflexion. n'a pas pesé ses mots non plus. peut être qu'il le regrettera demain. lorsque l'alcool dans son sang aura disparu. lorsqu'il retrouvera la lucidité tant disparue. il le regrettera amèrement parce qu'elin est trop gentille. trop douce pour ce monde. trop bien pour son minois et son coeur de malfrat. il ne la mérite tout simplement pas. il est scindé entre l'envie de la garder et celle de la rejeter. comme ça, tu lui feras plus de mal. comme tu la fera fuir avant le pire. mais il reste. piétine sans en connaitre les raisons réelles. tu t'y es attaché. à défaut de vouloir le refuser. le comble pour le type qui s'était promis que ça n'arriverai jamais. qu'elle n'était qu'un nom de plus à une liste déjà pré établie. une source de revenu. l'envie de gagner un nom à défaut de n'en avoir aucun. c'était comme s'attacher corps et âme à quelque chose qui vous fera sans aucun doute du mal. pas par sa personne non. mais parce que c'est comme ça que ça se finira. c'est indégnale. on ne construit rien sur un mensonge. encore moins sur un jeu malsain. on ne gagne rien. sauf arthur, ne le voit pas. croit avoir toutes les cartes en main. s'y brûlera avant même de l'avoir réaliser. il finira surement par la dévaster. la mal être naissant, d'un oublie mis en avant. il ne s'excusera pas. ne comprend pas d'ailleurs, pourquoi il devrait le faire. n'a rien entamé de malsain à son égard. a juste cherché un rapprochement éphémère. mais n'a rien gagné ce soir. il a juste perdu un brin de sa confiance et a entamé le chemin vers un bout de méfiance. il peste en silence face à ses mots, secoue la tête vivement, de gauche à droite avant d'inspirer longuement. puis ses yeux se voient happer par la silhouette docile qui se dénude face à lui. comme si ses mots et ses gestes n'allaient pas ensemble. comme si ça n'avait pas la moindre concordance. les pupilles rondes tandis qu'il ne ménage pas son esprit, il la relooke de haut en bas et ne s'en gêne pas. bordel, mais elle cherche quoi ? première fois qu'il voit un bout de sa poitrine, un bout de son cuir. première fois aussi qu'elle s'énerve de la sorte. pour une aussi petite chose alors que c'est lui qui devrait s'en sentir vexer. qu'elle les refusait. s'en est trop pour son palpitant. le blond se relève, agite ses bras dans l'atmosphère. lui aussi se met en colère. expose les faits et ne la prend pas avec les pincettes souhaitées. de toute façon, tout est déjà en bordel. alors pourquoi se contenter d'arrondir des angles déjà brisés ? arthur, il ne comprend pas à quoi elle joue. pourquoi elle dit autant de conneries et fait tout le contraire face à ses pupilles bleutées. bien sûr, j'ai forcément tous les tords. il lui tourne déjà le dos. tique en silence tandis que ses mains s'affairent déjà à retirer ce qu'il a sur le dos et balancer à tout va ce qu'il a sous les doigts. du coussin au plaid qui rejoignent le sol sans précaution. il est renfrogné et prêt à bouder. comme un gamin qui n'a pas eu ce qu'il voulait, piquer au vif dans sa fierté. il ne remarque même pas le début des yeux larmoyants de la dulcinée, refuse de laisser couler ses iris vers elle. ça serait de trop. parce que même s'il s'évertue à lui faire les pires crasses dans son dos, la voir de la sorte lui donnerait une tonne de maux. et elin, elle continue sur sa lancée. évoque le fait qu'elle ne le met pas dehors mais que c'est bien elle qui va se casser. un peu plus loin, dans l'un des chambres d'à côté. sauf qu'arthur, il s'en fou royalement. continue de s'affairer jusqu'à jeter son jean sur le côté. il rejoint le reste de ses vêtements et naturellement, il s'installe sur le lit improvisé, pose son cul malfamé. puis, elle évoque un fait. comme quoi tout est déjà mal engagé depuis un moment. il fronce les sourcils. ne voit pas de quoi elle parle. comment peut on lui sortir un truc pareil maintenant alors que tout semblait rouler dans le bon sens ? t'es tellement loin d'une vérité, qu'elle essaie de te susurrer. et ce silence qui enveloppe la chambre tout à coup. arthur, la tête baissé sur ses mains qu'il a entrelacé et elin, un peu plus loin face à lui. il n'ose plus la regarder. relever les yeux vers la brune définitivement blessée. tout ça par ta faute. tout ça parce que t'as voulu te soulager comme l'idiot que t'es. elle baisse les armes la première, clame haut et fort qu'elle en a assez et il y descelle un bout de sanglot dans ses mots. ça le fait grimacer. assez pour qu'il se pince les lèvres amèrement et qu'il relève enfin les yeux docilement. pas une lumière dans la pièce hormis celle de la lune. elle arrive à percer le carreau de la chambre dont les volets ne sont pas fermés. l'aveu, chuchoter de ses lippes et c'est son coeur qui flanche en premier. sur la rivière d'une fierté qu'il aimerai remballer et la déception de l'avoir rendu amère à son égard. il ne sait plus sur quel pied dansé, arthur. il serait temps d'aller la rassurer. de reprendre le rôle du parfait fiancé. l'arrête du nez qu'il se pince avant de se relever doucement et d'avancer sagement. les pas feutrés à moitié tue par la moquette de la chambre. j'voulais pas qu'on en arrive là. c'est un souffle silencieux qu'il lui offre alors qu'il est déjà à sa hauteur, posant une main sur sa joue humide des quelques larmes qu'elle a versé. d'un geste délicat, il les essuie de son pouce, laisse retomber ses iris sur les siennes. j'suis désolé, ok ? arthur avance son visage, dépose ses lèvres sur sa joue, embrasse ce qu'elle est bien capable de lui donner, sans rechigner. il l'a blessé, il le sait. s'en veut amèrement. d'avoir été trop loin. j'voulais juste qu'on partage ça. en plus du reste. l'attente est longue. trop longue pour lui. ça le force à faire des choses encore plus terribles dans son dos. il est incapable de se rendre coupable de ses maux. mais c'est pas grave, j'attendrai. ou t'iras simplement te consoler. ailleurs. sur ces quelques mots, il enserre sa main dans la sienne, prend le pas du lit qui les attend. dormira sur son envie cuisante et prendra une bonne douche froide au petit matin. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Lun 25 Nov - 9:02 |
| tu n’as vu le moment arriver. celui où tout à pris une tournure différente. celui où tu as senti la colère monter en toi. elle te dépasse, tu ne la maîtrise pas. tout sort avec la spontanéité d’un coup de canon. personne ne t’as vu dans un état pareille pour une telle futilité mais il a poussé un peu trop loin, ton fiancé. il ne fallait pas te chercher sur un tel sujet. tu as assez de poids sur les épaules par rapport à ta virginité pour qu’il n’en ajoute. ce n’est pas normal de l’être à ton âge, tu en as bien consciente. vous n’aviez jamais vraiment abordé le fond du problème, toujours à effleurer en surface. autant dire que là, vous avez briser la glace. peut-être trop violemment. tu as si mal que c’est ta poitrine qui se serre sous le poids de ses mots. un venin qui s’insinue sournoisement en toi, te laissant un goût amer à son égard. jamais tu n’as eu envie de le gifler comme ça. de le gifler tout court, d’ailleurs. ce serait bien que tu prennes conscience, du sombre connard qu’il est. en plus du reste. il te montre un partie de son vrai visage. continue sur ta lancée, quitte à te faire imploser sous le poids de la douleur. l’un face à l’autre, chacun renvoie la balle sans vraiment prendre le temps de réfléchir. l’alcool n’aide en rien à vous calmer. il a le malheur de parler de la suite de votre relation, c’est là que tu éclates véritablement. il a le don d’appuyer sur ce qu’il ne faut pas. à croire qu’il fait tout pour l’enrager. elle a tellement en elle, elin. beaucoup trop. elle est toujours la jeune femme qui essaie de faire en sorte qu’aucune vague vienne secouer sa vie, quitte à se mettre de côté et refouler tout. tu as un grand coeur. ça te perdra. pas aujourd’hui. pas demain. seulement, un jour, ça te tombera dessus et il faudra que cassey ou quelqu’un d’autre essaie de rassembler les morceaux cassés. ce sera sûrement ce blond aux intentions peu louables qui va te mettre à genoux. mais tu ne veux rien voir. tu es hermétique à tout lorsqu’on parle du grand arthur. il fout un bordel dans ta vie et toi, tu ne vois rien. il finit par s’accabler, ayant pour seule défense de se mettre tous les tords sur lui. « tu fais bien la victime, franchement. tu ferais un bon comédien, toi. » que tu finis par ponctuer, épuisant l’amertume en toi. si seulement tu savais. il n’y a pas un seul jour où un mensonge ne sort pas de sa bouche. tu n’as que pour seule réponse, un mur. ses larges épaules légèrement voûtées, sa colonne vertébrale comme sillon sous sa peau. le silence. pesant. celui qui te fait prendre conscience que cette dispute a pris des proportions démesurées. tu le vois s’installer au sol, là il compte passer la nuit. vous devez vous calmer. tu le dis bien, d’ailleurs. la voix cassée par un sanglot, les larmes dévalant ton doux visage. doucement, tu viens t’adosser contre ton armoire. à défaut d’avoir celui que tu considères comme un pilier de ta vie pour être prêt de toi. les yeux clos, tu essaie de retrouver ton calme. celui qu’on te connaît. celui qui te ressemble tellement plus. tu t’en veux de t’être emporter de la sorte. l’alcool a fait surgir quelque chose en toi que tu ne voulais pas montrer. t’affirmer, ce n’est pas dans ta nature. finalement, tes iris bleutés finissent par s’ouvrir, posant ton regard sur arthur. il marche vers toi, sous la lumière de la lune. tu soupires, reprenant ton souffle. non, ça n’aurait pas dû être aussi violent. ses doigts viennent encadrer ton visage, effleurant tes joues pour essuyer les dernières larmes qui s’échappent de tes yeux. tu te laisses aller à ce contact, apaise tes sens en pagaille. tu secoues légèrement la tête, croisant son regard pour la première fois depuis un moment. il finit par s’excuser. la houle est passée, laissant un champ de ruines derrière elle. « je suis désolée, moi aussi. » terriblement. « je ne sais pas ce qu’il m’a pris à partir au quart de tour. » voilà. c’est dit. tu as finis par céder. tu vas pouvoir redevenir son jouet. il a bien gagné. tes mains viennent sur ses avant-bras, lissant sa peau du bout des doigts. il peut retrouver la douceur qui te caractérise. tu poses doucement ton front contre le sien, écoutant ses paroles. tu es obligé de te rendre à l’évidence. tu n’as vraiment réalisé l’importance pour lui, que de te faire sienne. tu sens, dans sa voix, qu’il a besoin de ça. il ne sait pas encore que tu viens de rendre les armes et que tu serais prête à lâcher prise. tu sais qu’il en va de votre survie. tu voulais lui répondre mais il a déjà pris les devants, t’entraînant dans sa suite vers le lit, vos mains jointes. vous vous glissez entre tes draps, tu commençait à avoir froid à l’extérieur. la chaleur de la couette te fait du bien. finalement, tu détaches tes longs cheveux pour les laisser se perdre sur l’oreiller. tu soupires légèrement, osant te tourner vers arthur. tu allais parler mais tu es happée par son regard. ta langue passe doucement sur tes lèvres. « arthur, je.. » tu commences mais ne termine pas ta phrase. ce ventre vient t’embêter de nouveau, comme si ta décision devait être rapidement consommée. tu es paumée, elin. enfin, non. pas vraiment. tu réfléchis au meilleur moyen de lui faire comprendre. tu te mords la lèvre, venant caresser sa joue. ça se voit sur ton visage, que tu ne sais pas quoi faire. si tu réfléchis, tu vas peut-être encore changer d’avis. là, tu mérites des claques. tu ne peux pas le faire tourner en rond comme ça. malgré ce qu’il est, personne ne mérite ça. elle est toute trouvée, la solution. tu finis par t’approcher de lui. tu te hisses sur les coudes et capture ses lippes. tes lèvres jouent doucement contre les siennes, d’abord. c’est délicieux, tout s’échauffe en une traînée de poudre. il ne doit rien comprendre, le pauvre. tu joues la girouette, elin. seulement, là, tu n’es pas résolue à t’arrêter. l’alcool te donne l’audace de te hisser sur lui, approfondissant le baiser. une main vient se poser sur son torse nu, lissant son cuir, explorant son corps que tu n’as de cesse d’aimer. « ne t’avises pas de m’arrêter. » que tu souffles contre ses lèvres. « je te veux, c’est tout. » je t’aime, je t’aime. ton palpitant hurle de ne pas se faire entendre, commence à se déchaîner contre tes côtes. tes baisers descendent contre la fine peau de son cou, découvrant tes dents dans quelques moments d’égarement. ta main continue sa chute libre vers ton ventre alors que ton souffle commence à s’accélérer contre lui. ça gronde en toi. tout se mélange, plus rien n’existe vraiment. bon sang, de bon soir. c’est un moment historique. reste à savoir s’il va se laisser aller, lui aussi. il pourrait te repousser, à nouveau. jamais tu ne le supporterai. douce agonie. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Lun 25 Nov - 10:45 |
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ça cogite dans son crâne, ça tambourine dans sa poitrine. les effluves de l'alcool au bout du nez et cette sensation d'inachevée. le point culminant d'un non retour attendu. il ne se place pas dans le rôle de la victime, loin de là. expose les faits. se contente aussi, surement, de se rassurer. tellement facile de lui rejeter la faute toute entière alors qu'il n'a simplement fait que suivre ses envies. comment l'en blâmer ? après tant d'attente. il n'est qu'un homme. un simple homme aux envies cuisantes, parfois malsaines et inassouvies qui ne recherchent que le réconfort d'un lit. simple, pas la lune et pourtant, il a la douloureuse sensation d'avoir mit les pieds dans le plat. d'avoir soulever un problème mystérieux, ampli d'une tonne de ressentiments cuisants. la question lui a effleuré l'esprit de nombreuses fois. pourquoi attendre. pourquoi s'infliger ça. un traumatisme peut être. un conviction profonde. des choses tellement loin de lui, tellement loin de ce qu'il peut bien penser. il aimerai se mettre à sa place, comprendre les raisons qui l'ont mené tout droit vers cette décision. sauf que c'est comme essayer de toucher du doigt la lune. impossible. mystérieux et secret. au coeur du désespoir, tu crois voir une larme. y a son coeur qui émerge subitement. de cette léthargie. il l'observe, au grès d'une ombre nocturne, inspire doucement avant de reprendre la contenance qui lui manque tant. il a le palpitant au bord de l'implosion sans en comprendre les raisons. ou alors, il les touche seulement du doigt, se contente de renier l'évidence que malgré tout, elle l'a touché. là où ça fait mal. là où ça s'agite au sein de son myocarde. les pas doux et houleux des excuses qu'il s'apprête à murmurer tandis que d'une main, il se contente d'essayer l'humidité. les yeux dans les yeux, sondant la moindre de ses réactions, il a surement baissé les armes en premier. ne s'attend pas à un retournement de situation. se contente simplement de penser que la situation changera quand elle le voudra. arthur est là et à moitié ailleurs à la fois. se voit percuter par une tonne de contradictions qu'il n'arrive pas à ranger. être avec elle. lui faire du mal ouvertement. ne l'utiliser que pour un but précis. s'y être attacher indéniablement. malgré toutes les cassures, tous les coups bas, il n'en reste pas moins que là, juste là, y a bien un coeur qui bat. le silence s'est emparé de ses lippes tandis qu'il l'emmène au loin, qu'il enserre entre ses mains ses doigts fins. la menant tout droit vers le lit, entamant les méandres d'un sommeil salvateur dont ils ont tous les deux besoin en cette douce nuit. sous les draps, ils s'y glissent, arthur reposant douloureusement son crâne contre l'oreiller, avant qu'il ne daigne un peu se retourner et contempler, soucieux, les traits d'elin. il tique d'avoir été trop loin ce soir. d'avoir entamer une descente qui le mènera surement à sa perte mais à la sienne aussi. comme s'il l'avait forcé à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas, pour toutes les raisons qu'il ignore encore. ce sont ses yeux qui le happent en premier, cherchant dans le fond de ses pupilles bleutées les réponses qu'il attend. mais il n'y a rien qu'il n'arrive à desceller et il est presque prêt à se laisser emporter par morphée. aux premiers mots, arthur rouvrent les paupières et fronces les sourcils, cherchant à comprendre ce qu'elle voulait. ce qu'elle attendait. mais tout ce qu'il voit c'est le manque de confiance et cette sensation étrange qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut. un peu comme toi. il garde le silence, l'air songeur, attend la suite avec impatience. mais ce ne sont pas des mots qui viennent non. un baiser puis un deuxième. auquel il répond, doucement, auquel il se sent stupide tout à coup de ne pas savoir quoi faire. elin se hisse au dessus de lui, prend la position chevaleresque, entame la descente plongeante le long de son cou. ça tambourine dans sa poitrine. ça cogne au sein de sa cage thoracique, le souffle ardent et les pensées volatiles. il appose ses mains sur ses cuisses dénudées, aimerai aussi comprendre les raisons de ce revirement de situation. sauf qu'il n'a pas les mots sur le moment. et elle brise, encore, le silence en premier, délivre ses pensées. elle a dit de ne pas l'arrêter, sauf que tu sais plus bien si c'est ce qu'elle veut vraiment. elle s'y sent peut être obliger. le retournement de situation. surement prit par la volonté de pas vouloir la forcer et ne pas l'y obliger. arthur attrape sa silhouette, passe un bras au dessus de ses fesses et l'autre sur son épaule, la fait descendre de son échine avant de la re déposer sur le matelas moelleux. maintenant dos à lui, sur le côté, arthur enfoui son visage contre son cou, hume le parfum de sa peau avant de la tenir fermement contre lui, déposant ses phalanges sur la peau de sa hanche. on n'est pas obligé d'faire ça maintenant. qu'il chuchote à son oreille, déposant par la suite, un baiser sur son cuir, soufflant contre son cou. ses doigts tracent des traits invisibles sur sa peau, de sa hanche à son ventre, de son nombril à sa cuisse. ou du moins, pas entièrement. subtilement, il amène la chose. qui a dit qu'il fallait aller au bout des choses ? qui a dit que la finalité était forcément de lui prendre sa virginité ? de ses gestes précieux et il rapproche un peu plus son corps du sienne, colle ses hanches à son bassin. lentement, le pulpe de ses main remonte le long de son ventre, vient de nicher sous sa poitrine, juste en dessous de son tee-shirt. un nouveau baiser tout contre son cou et il se met légèrement à mordiller sa peau. y a rien de malsain. il aimerai juste se comporter comme un saint. entre vouloir et devoir. entre essayer et faire. la différence est cuisante. presque intouchable. mais bien là. et c'est sa peau qu'il tanne de mille et un maux, effleurant son cuir à chaque caresse jusqu'à atteindre le tissu dentelé de son sous vêtement. un peu plus en bas. jusqu'à ce que ses doigts ne s'y déposent précieusement. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. Mar 26 Nov - 1:32 |
| les derniers mots que tu souffles entre les lippes. tu rends les armes, trop bouleversée par la dispute qui vient de vous déchirer. tu ne fais jamais de vague. seulement là, tu as commencé à semer le trouble. c’est de ta faute, en quelque sorte. c’est de votre faute, si vous êtes dans le silence, les yeux rivés au sol. de nombreuses pensées traversent ton esprit, malgré que tu tentes de te concentrer pour calmer les sanglots qui te secouent. comment est-il sensé comprendre quelque chose auquel vous n’avez pas même effleurer le sujet ? il n’est pas omniscient, arthur. pourtant, tu lui en veux de tout simplement pas faire l’effort d’essayer de saisir quelque chose. un rien. trop demander, peut-être. tu n’en fais foutrement rien. ça importe peu, maintenant. il vient près de toi, posant enfin des mots. des excuses, que tu renvoies en retour. vous avez été trop loin, à deux. tout simplement. tu sais pardonner, elin. bien trop facilement, d’ailleurs. c’est pour cette raison précise que tu te fais souvent avoir. trop douce princesse pour un monde rempli de haine, pourtant, t’as ça dans les veines. au plus profond de toi-même. vous êtes blessés mais tu es prête à passer l’éponge. le coeur à la dérive qui finit pourtant, par se réchauffer au contact de ses doigts sur ta peau. tu te calmes, à vue d’oeil. t’apaise au fil des secondes avant qu’il ne vous fasse prendre le chemin du lit. doux cocon de chaleur qui dissipe définitivement, le brouillard de tes pensées. sur le côté, tu observes ton fiancé. il a autre chose qui te démange le creux de tes entrailles depuis qu’il a enlevé rageusement son tee-shirt. quelque chose contre lequel tu t’es toujours battu avec une certaine ferveur. le désir. il pointe trop franchement son nez, revendiquant enfin son existence. trop longtemps qu’il est coincé là, cette violente dispute a dû ouvrir la boîte de pandore. a libéré tes envies refoulées. éclatent maintenant joyeusement en toi, qui te laisse complètement envahir. tu es terriblement lasse de combattre avec toi-même. ce n’est pas sain, arthur t’as bien mis devant tes propres incohérences. tu n’as rien voulu entendre sur le moment mais tu sens bien que ton esprit va cogiter sur ces phrases, lancées à la volée. il a fallu qu’il s’emmêle pour que tu puisses enfin évoluer. il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, on te l’a toujours dit. regards connectés, tu sens bien qu’un million de pensées traversent son esprit. tu donnerais cher pour savoir ce qu’il se trouve dans la tête de ce blond des blés. plus un mot avant qu’il ne ferme les yeux. tes dents viennent s’échouer sur le rebord de ta lèvre. tu cherches un moyen de te faire comprendre. de lui faire comprendre que tu pourrais enfin te donner à lui. tu finis par souffler son prénom, entamant une phrase que tu laisses mourir avant de la terminer. il ne semble pas comprendre, reposant son regard sur toi. toute trouvée, la solution. tu captures ses lippes, doucement. ce baiser que tu approfondis, inquisiteur. s’enhardit sous le contact vos peaux qui s’échauffent. ton palpitant pulse contre tes côtes, comme trop à l’étroit dans cette ossature. tu finis par grimper délicatement sur lui, une jambe de par et d’autre de son corps à demi-nu. ton visage migre dans le creux de son cou, comme marquant au fer rouge, son épiderme de tes lèvres. tu soupire d’aise contre lui, inondée de sensations que tu ne maîtrises pas. que tu ne connais que très peu. tu les laisses détraquer tes sens, au sommet de leur sensibilité. ses doigts se posent contre tes cuisses, te faisant frissonner. soudain, c’est presque un ordre qui fuse des tes lèvres. qu’il ne te laisses pas l’occasion de réfléchir et de stopper quoi que ce soit. bon sang, mais c’est que tu pourrais y prendre goût. qui l’aurait cru ? pour réponse, il te renverse contre le matelas. un instant, tu te dis qu’il va te repousser une nouvelle fois. seulement, ce n’est pas le cas. dans ton dos, il te surplombe légèrement en venant plonger son visage dans ton cou. tu serres les dents, elin. écrasée sous le poids d’une envie qui enfle à chacune de ses caresses. ton souffle déraille. anarchique. presque frénétique. c’est alors à lui de troubler ce que vous êtes en train de faire. ses mots te font rater un battement. est-ce que tu as vraiment entendu ça ? tu te dis que c’est une blague, c’est impossible autrement. il fait taire tes pensées un fois de plus, jouant contre ton épiderme. tes yeux se ferment lorsque tu sens ses doigts se poser sur ta hanche, dessinant des formes imaginaires contre le tissu. une de tes mains vient d’échouer dans ses cheveux, massant doucement son cuir chevelu. tu inspires profondément, les yeux toujours clos. tu finis par froncer les sourcils. c’est définitivement une blague. c’est pourtant ce qu’il attend, que tu lui donnes ta virginité. tu ne comprends plus, tu l’as perdu sur cette réflexion. tu n’as pas envie de te fâcher une nouvelle fois ou alors ça va se répercuter sur vos ébats, il vaut mieux éviter. « arthur, arrête. » que tu supplies, sans une once d’agressivité dans ta voix. « il faut savoir ce que tu veux. » est-ce vraiment toi qu’il veut ou juste ta virginité ? tu finis par te poser la question. terriblement dangereuse, ce question. parce qu’elle te rapproche beaucoup prêt de la triste vérité. qu’il ne tanne ta peau rien que pour satisfaire sa virilité exacerbée, et non parce qu’il s’est épris de la personne que tu es. voilà qu’il te donne matière à la réflexion et ça ne plaît pas. « tu me veux ou non ? » que tu souffles. la question à un million. finalement, il continue sur sa lancée. vos corps finissent presque soudés, tu peux sentir chaque courbe contre toi. te replonges dans la spirale qui t’emportait, quelques instants plus tôt. soudain, tu sens ses doigts qui migrent pour remonter contre ton ventre. tes côtes. ton sein. tu laisses tomber sa tête contre son épaule, retenant un gémissement de justesse. tu trembles presque tant la sensation est délicieuse. tu le laisses te découvrir, à son rythme. toi, tu encaisses. enfin, tu te tentes de le faire. tes sentiments décuplant le plaisir que tu as, à vibrer sous ses mains. tes doigts referment sa prise sur ses cheveux. et là, miracle. un fin sourire étire tes lèvres, encore discret. qu’est-ce que t’es belle, elin, quand tu prends ton pied. trop longtemps que tu n’avais pas souris, ça commençait à devenir inquiétant. tu sens ses dents se découvrir et marquer ton cou, de légères morsures. ton sourire s’élargit un peu plus. tu trouves arthur très doux, tout d’un coup. ça t’étonne un peu mais ne te déplaît pas. soudain, tu sens son autre main arriver contre ton dernier dessous. ça gronde en toi, ton bassin ondule doucement contre sa virilité sans vraiment que tu ne contrôles. seulement, arthur ne bouge pas plus. « bébé.. » que tu chuchotes à l’égard de ton fiancé. comme pour lui montrer qu’il peut agir, que tu es en train de bouillir dans ton coin. que tu veux plus de lui, toujours plus. jamais satisfaite de ses merveilles. ta main quitte ses cheveux, venant entrelacer ses doigts qui se trouvaient sur ton sein. sous vos phalanges, ton myocarde qui frappe. inlassablement, dans sa course folle. faites que ces instants restent graver en toi, tu les vis comme si c’était la dernière fois, sensations en émoi. |
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| Sujet: Re: if our love is wrong; elin. |
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