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| Sujet: ((bad blood) ft silas Sam 12 Oct - 16:11 |
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T’es pas très clair quand il s’agit de présenter Pedro, ce n’est pas encore une habitude, ce qui l’est c’est ce sourire qui nait sur ta face quand tes opales se fondent sur lui. Il est cette faille que tu ne pensais jamais croiser. Ils avaient dit que l’homme serait capable de détourner la femme, tu n’y as jamais cru, tout est une question de plaisir charnel pour toi. Les émotions, les sentiments s’évapore à la seconde où t’y songes. Tu ne veux pas de ce cœur battant pour un autre, pourtant il t’a emprisonné d’un regard. Endormi qu’il était, corps inerte empli de songe, tu n’as pas su le faire. Faire couler l’ethnie de ce petit gars. Miroir de ta propre vie, tu devrais être fini depuis tant d’année. Enterrée et oubliée, pourtant l’air pénètre encore dans tes poumons avec délice, tout comme lui. Des maux d’adultes pour de si petit être. Séduite, pensée déchirante de l’abandonner. Main dans la main depuis quelques mois, incapable de lâcher ce sourire démoniaque qui provoque une bouffée d’air frais en toi, comme un déclic que la vie peut être autrement. Incapable de faire les choses correctement, te voilà à devoir supporter des horaires, rajoutant à cette vie infernale des obligations. Pour lui. Le seul t’ayant retourné le cœur ainsi. Pulpe caressant sa peau chaude, pas à pas, côte à côte, tu continues d’avance dans un néant qui te consume dont tu ne sais t’en sortir. Revenir ici. Ville qui t’a vu évolué comme adulte, tu aurais du aller ailleurs, tout recommencer, mais incapable, la peur au ventre de tout faire de travers ailleurs. Peur de le laisser aller dans cette direction qu’on avait écrite pour toi en un sourire. Couleur pourpre qui colle à ton épiderme depuis qu’à ton jeune âge tu as pris la destinée d’autrui. Liquide transparent, puis plus macabre avec les années, comme si tu te régalais en usant de la vie des autres. T’aimerais qu’il soit heureux, mais son château est de sable, cassable contre vent et marée, pliant l’échine pour t’en sortir, pliant ton arrogance pour lui. Toujours. Déposer le gosse à l’école, comme n’importe quel mortel, mortel que tu n’avais jamais songé à être. T’avais toujours été une déesse, divinité sombre et somptueuse, régalant de ses aptitudes à donner la mort. Un plaisir de nager dans l’oseille couleur vermeille, vivre une vie différente que celle que tu as eu, la poussière qui était remplacée par la classe. Pedro qui s’éloigne, main dans la main avec l’instit, ton myocarde qui s’emballe à cette séparation, t’es devenue molle, juste pour lui. Pedro qui fait naître une mélodie différente dans ton palpitant, divine à tes songes qui s’émerveille, une vie bousculée pour lui. Le feu aux fesses qui te poussent à ce que tout soit bon pour tout le monde. Le seul coupable ? Silas. T’as qu’une envie aller le bousculer et pourtant tu prends sur toi, beaucoup trop. A t’en donner des sueurs froides. Tu ne veux pas que tout flanche par sa faute, par cette lenteur qui semble être sa seule cadence. Alors, quand lui ose te demander de te remuer, de venir le voir, tu sais déjà que la colère est au bord de tes lèvres, les poings qui s’étaient serrés pour se raviser aussitôt que les prunelles croisèrent le sourire du gosse. L’animal en toi est comme apaisé en pleine séance de ronronnement quand tu le croises ce petit, il te fera perdre pied que tu ne ferais plus attention à ce que tu risques à te promener main dans la main avec lui. Neveu, frère, t’en sais quoi ? Tu ne sais pas comment le présenter, mais le petit frère est resté. Petit inconnu protégé de toi-même, par toi-même. Reine des morts qui s’est évadés de sa propre mission, l’épée Damoclès qui glissent lentement sur tes épaules, jusqu’à t’achever. La sentence sera la mort, tu le sais. Tu sais tellement que tu profites, tu songes à vivre contre ce compte à rebours. T’arrive dans les lieux, gravant tes ongles sur les paumes de tes mains, révisant encore l’envie de lui faire passer une vitesse en plus pour que tu obtiennes les papiers de décès de sa mère, de votre mère, vu qu’il est ton frère. Besoin que tout soit bon pour ne pas risquer plus que tu ne risques, qu’il ne risque. Toujours les pensées tournées vers lui. Talon d’Achille débarqué comme ça, comme une brise caressant ton organe central. C’est comme ça. Puis tu l’entrevois l’homme que t’aimerais bousculer, encore. « Tu me sonnes pourquoi ? Car t’as enfin fini ton job ? » Le regard qui en dit long sur les envies que tu as envers Silas, tellement que tes propres yeux lui démontrent le mal que tu pourrais lui faire, puis pedro, toujours.
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