Sujet: Local commercial feat Houna Jeu 19 Sep - 19:44
La passion des motos anciennes avait commencé presque par hasard, un manque cruel de moyen et un amour des motos l’avaient poussé à investir dans une vieille bécane branlante qu’il avait finalement finit par retaper entièrement.
Ses proches avaient vite compris sa passion et lui avait offert des pièces ou de vieux débris à chacun de ses anniversaires. Son fiancé avait fini par râler en voyant le nombre de moto s’accumuler dans le garage poussant le jeune homme à investir dans un local plus grand. Puis ça lui permettait de séparer encore une fois sa vie privée de sa vie publique et de membres des Hell’s. Peu de personnes connaissaient l’adresse de son domicile, son local servant souvent de point de repère.
Ce n’était pas du grand luxe, plutôt le contraire. Il y avait l’eau, l’électricité et beaucoup de courant d’air. Mais le lieu était sécurisé, le canapé était confortable et la télé, la machine à café ainsi que le réchaud fonctionnait également. Donc ce lieu pouvait accueillir toute la bande, ses connaissances, les personnes qui ne connaissaient pas sa vie privée. Sa réserve était le lieu connu de tous, l’endroit où on rentrait simplement en toquant. Les pièces qu’il possédait avaient une certaine valeur.
Toutefois personne ne viendrait prendre le risque de lui piquer des pièces ou des motos, il avait sa réputation et on connaissait sa violence et sa capacité à récupérer ce qui lui appartenait. Grâce à ça, personne n’essayait de le détrousser de ses biens, quoique ses biens ne valaient pas une fortune non plus. Il n’avait pas les moyens de se payer les motos anciennes les plus connues, ni les pièces les plus chères. Son commerce n’était pas celui d’Al Capone non plus, il ne gagnait pas une fortune. Suffisamment pour payer un toit au-dessus de la tête de sa mère, payer les études de son frère et de sa sœur, les différentes charges de sa famille et de sa propre maison. Al avait un train de vie modeste, ni riche, ni pauvre.
En train de songer à ça, il vit arriver une jeune femme qu’il connaissait bien. Il posa sa bière avant de s’approcher d’elle et de voir l’état de sa moto. Pourquoi lui faire subir ça ? Il s’approcha de la moto avant de questionner la jeune femme. Et tu viens me voir parce que ? Laisse-moi deviner, il n’a pas voulu te réparer ta bécane ? Ne se mêlant pas de l’histoire des autres, il ne savait pas trop ce qu’il y avait entre ces deux-là.
Al n’ignorait pas qu’il y avait des tensions entre eux, il savait utiliser ses yeux. Mais il ne s’en mêlait pas, il fit signe à la jeune femme de faire rentrer sa bécane dans son local. Voyons ce que je peux faire, comment tu vas toi ? Il poussa un siège avec son pied lui faisant comprendre de s’asseoir avant de s’atteler à la moto faisant son premier diagnostic avant de commencer les réparations.
Sujet: Re: Local commercial feat Houna Mar 24 Sep - 14:19
local commercial
Alejandro - Houna
«Tous les empires sont créés de sang et de feu.» pablo escobar
T'aurais dû t'en douter, qu'après l'embrouille portant l'nom de l'arménien t'irais pas loin avec ta victory. T'as pas pu t'en empêcher c'pendant d'aller minauder au nez du boss. Bordel que t'as trouvé ça jouissif Tri, qu'd'aller lui claquer tes obscénités en plein visage juste pour le faire bouillir intérieurement. Juste pour l'emmerder, lui faire s'rendre compte que personne n'lui sera jamais fidèle dans l'fond. Pas même son frère de cœur qui as passé les dix dernières années à aller et venir entre tes cuisses pour vos plus grand plaisir. T'as mis hors de circuit ceux t'ayant dénoncés aussi, t'as semé trois cadavres dans les poubelles du garage d'Ez juste pour lui faire passer un petit message. T'as gardé leurs langue précieusement de côté, trônant sur le marbre du bar de ton appartement bien conservés dans leurs bocal de formol. Juste pour qu'il comprenne, que t'en as rien à foutre de sa gueule et qu'le premier qui essaie d's'en prendre à toi ou narek l'paiera très cher. T'joues dans la cour des grands Houna, t'frappes quand on t'y attends le moins. Tu t'propages comme une bactérie, tu prolifères. Tu fauches les âmes de façon impitoyable sans maîtres ni lois.
Il est tard déjà quand tu traînes ta couette douloureuse sur ta victory manquant d's'effondrer au moindre instant. Elle doit vraiment t'aimer cette moto pour encaisser autant tout les mauvais traitements qu'tu lui fais subir. Bon faut dire qu'le coup des irlandais c'était pas ta faute. Ils ont cassés la gueule à ton bébé avant d'venir niquer tes côtes ces enfoirés, t'pas peu fière d'avoir vengé ta bécane chérie en leurs ôtant la vie à tours d'aiguilles enfoncées dans les carotides. T'as eu Joe pour t'aider, surtout t'ramener jusqu'à chez toi parce qu'avec ta commotion cérébrale t'aurais sûrement fini par t'évanouir sur ta moto pour aller t'écraser dans l'décor et refaire le bitume de ton hémoglobine. Tu lui dois beaucoup, au tatoué depuis cette soirée là. Et t'as encore plus envie d'le pousser à te rejoindre dans les méandres des ténèbres, à s'enfoncer plus profondément dans les limbes de la terreur à tes côtés. Tu lui as fais une proposition, tu lui as laissé du temps. Tu verras s'il revient, attiré comme un charognard par l'odeur du sang que tu feras verser toujours plus. Si ses muscles lui supplieront de se laisser à leur colère des plus violentes. Tu l'sais Houna qu'lui et toi dans l'fond vous êtes pas des masses différents l'un d'l'autre. Vous êtes des marginaux, n'trouvant leurs places nulle part si ce n'est que dans la désolation et le chaos qu'vous vous complaisez à semer sous les semelles de vos bottines de motards.
Tu files à travers New-york vers le quartier le plus commercial qui soit du queens. Tu sais qui n'te tourneras pas le dos Al, tu sais qu'tu peux compter sur lui. La victory grogne pour la dernière fois alors que tu t'approches de la devanture de son garage à toute berzingue. Il s'relève, le vieux loup lorsque tu débarques pour v'nir laisser ton bébé à l'agonie sur sa béquille. T'as retiré ton casque afin d'mieux l'entendre, parce que faut dire que ton cerveau en compote t'aides pas vraiment c'derniers temps. "Non mais arrêtez d'croire que c'est de ma faute! J'l'aime putain!" Y'a bien qu'à ta moto qu'tu dis des mots d'amour Tri, et pourtant ils restent tous persuadés qu'tu le fais exprès. Tu souffles en roulant des yeux, plaçant ton casque sous l'bras pendant qu'Alejandro s'approche de ta belle plus si belle que ça. "Alors premièrement, les irlandais sont tombés sur la combu' avant d'me tomber dessus. Oh et si t'peux m'changer la plaque en même temps t'sera un amour." Qu't'ajoutes comme si tu lui passais commande. Après tout, si il y a bien une personne chez les hells en qui tu peux avoir une confiance presque aveugle ça serait bien lui.
Tu poses ton cul douloureusement sur la chaise qu'il t'envoie d'un geste de pied. T'viens lui voler la bière qu'il devait s'envoyer avant qu'tu n'arrives et t'en envoies une longue gorgée. T'peux pas t'empêcher d'grimacer, c'est vraiment dégueulasse putain. Rien n'pourra remplacer ta douce vodka. "Une côte cassée, un traumatisme crânien, un tibia en vrac mais j'suis vivante." Qu'tu fais la liste en comptant sur tes doigts d'façon désinvolte. T'aurais pu y laisser ta vie Tri, à dix contre toi. T'plus si jeune après tout, bien qu'tu sois encore plus violente qu'avant. Tu viens ponter tes abdos sur la chaise pour t'permettre d'atteindre ta poche arrière de pantalon pour y chopper ta coke. Comme l'a dit le docteur, lorsque la douleur revient un petit cristal et tout disparaît comme par magie! T'viens foutre la poudre blanche à ton nez pendant qu'ton collègue fait l'tour de la victory pour en estimer les réparations. "Et non, il a pas voulu m'la réparer nan. Il aime pas partager ses jouets Ez, alors depuis l'scandale de Nar tu t'doutes bien qu'il m'apprécie encore moins c'batard." T'lâches un juron en russe en t'retenant d'cracher au sol parce que t'sais qu'Al il apprécierait pas forcément tes conneries. C'ton aîné, et tu l'respectes plus que n'importe lequel de ces guignols portant un cuir sur leurs épaules sans en connaître les idéaux.
Tu passes ta main en un revers contre ton nez tout en reniflant de façon sonore afin de laisser tous les cristaux de cocaïne remonter le long d'tes sinus. "Et toi? T'branles quoi ces derniers temps?" Qu'tu lui demandes en arquant un sourcil. T'as b'soin d'amusement Houna, t'as b'soin qu'on t'occupes un peu l'crâne. Faut dire qu'Al est un foutrement bon chimiste aussi, alors s'il bosse sur un nouveau truc tu tiens forcément à être au courant pour y mettre la main à la patte. C'votre truc à vous, les poisons plus ou moins nocifs.