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| (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis | |
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| Sujet: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Ven 13 Sep - 13:54 |
| save the queens ---- / solal pettersen
25 ans ---- / ace of spades ---- / daniel bederov
identité complète - t’étais pas encore conçu que tes parents hésitaient déjà entre deux prénoms ; coup de chance pour eux, ce n’est pas un enfant mais bien deux que maman portait dans son ventre. toi, c’est de (solal) que t’as écopé. solal, la référence à albert cohen évidemment, le prix à payer lorsqu’on a des parents férus de bouquins, lorsqu’ils ont décidé, main dans la main, ta mère alors enceinte du premier gosse, qu’ils nommeraient tous leurs enfants selon un auteur ou un personnage de la littérature. alors toi, au grand bingo des belles-lettres, c’est sur solal que t’es tombé. solal le torturé, solal l’ambitieux, solal le tombeur de ces dames. solal « le plus grand emmerdeur de la littérature française », à ce qu’on dit. (pettersen), le froid brûlant et les monts environnants, l’europe du nord qui coule dans tes veines. papa il est norvégien, il vient de ces terres où parfois le soleil refuse de se lever ou de se coucher, il t’a refourgué ses origines jusque dans ton nom. lieu de naissance et origines - un mois d’avril 1994, le vingt-quatre, des cris qui percent dans la salle de travail. une fois. puis une seconde. la deuxième fois c’était toi, solal t’es le dernier-né des jumeaux, vingt-huit minutes après ton frère, t’auras pris ton temps, à peine né que déjà tu commençais déjà à gentiment faire chier ton monde. c’était à (bergen), norvège. sang-mêlé, des racines (françaises) du côté maternel et (norvégiennes) du côté paternel coulent dans tes veines. un heureux cocktail, qui te confère un physique dont tu n’aurais l’audace de te plaindre. pour autant, c’est néerlandais que tu te sens le plus, pour avoir grandi au cœur de la venise du nord, à amsterdam, et ce bien que tu n’aies pas la moindre attache héréditaire là-bas – à ta connaissance, en tout cas. études ou métier - amoureux des lettres, amoureux des mots, lire comme écrire ont toujours été tes grandes passions. des années que tu grattes à l’encre noire sur des feuilles blanches et pourtant rien, t’as jamais réussi à terminer un livre. jusqu’à y a une poignée de mois. un roman qui sortira sous peu, t’exultes d’enfin pouvoir te proclamer (auteur en devenir). orientation sexuelle - (les femmes), y a bien qu’elles pour éveiller quelque chose au creux de ton bas-ventre, pour attirer ta rétine comme ton cœur. les femmes, ce sont elles depuis toujours et à jamais. statut civil - libre comme l’air, t’as bien eu des histoires dans ta vie mais ça n’a jamais trop duré, pas un défaut de fidélité ou de sentiments, c’était juste pas le bon moment. et puis après t’as été rattrapé par ta nature vagabonde, trop souvent, trop rapidement parti pour qu’une histoire ait la moindre chance de tenir la route. mais ça, c’était avant. jusqu’à riley. mais là encore c’est ton besoin d’évasion qui a tout fait foirer, le cœur en miettes depuis le déchirement de la rupture, le vide qu’elle a laissé que t’essaies de noyer dans les bras d’anna. avec elle, ça fait un mois. pi, scénario ou prélien - pi.
save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE
once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star traits de caractère / t’as un humour particulier, solal, le genre d’humour qui fait grincer des dents, ne fait rire que toi. sans doute un peu trop (caustique), tu te surprends parfois à t’amuser aux dépens des autres, suffit qu’ils aient un peu trop d’amour-propre et oups, ça fait des étincelles entre vous ; on te qualifie souvent d’invivable, d’insupportable, la faute à ce côté un peu trop (chiant) qui est le tien ; et, comme pour mieux enfoncer le clou, cet air de p’tit con que t’arbores bien trop naturellement ; « l’habit ne fait pas le moine », c’est clairement une maxime que t’as pas compris. toi, (tu te fies trop à ta première impression), colles une étiquette sur le front des gens au premier coup d’œil et te trompes une fois sur deux, sans laisser de chance à ceux qui mériteraient de gratter un peu sous le vernis parce qu’ils sont pas aussi cons qu’ils en ont l’air ; t’as ce sourire indolent sans cesse niché au coin des lèvres, ce sourire indolent qui en agace plus d’un. comme si tous s’excitaient pour un rien, que la vie c’était pas si problématique qu’ils le pensaient, que rien n’était aussi important qu’ils le pensaient. t’es un peu (insouciant), finalement, à être toujours aussi détaché de tout ; (moralisateur), tu crois savoir tout mieux que tout le monde. car monsieur a vu du pays, monsieur avale plus de livres que de big macs, monsieur connaît la vie du haut de ses vingt-cinq ans. ouais, t’es définitivement une tête à claques ; pour autant t’es (gentil) solal, si on fait un effort que tu ne fais jamais, à savoir ne pas s’arrêter à tes airs insupportables. vraiment, un bon cœur et une conviction pure, presque puérilement naïve, en la beauté de ce monde. t’es clairement pas amer, pour le coup, c’est plutôt l’optimisme qui te caractérise ; (curieux), tu l’es également, une curiosité à laquelle tu dois ton goût pour le voyage, mais aussi ton appétence pour la littérature et plus largement l’art, qui font de toi un garçon sans doute un peu plus cultivé que la plupart des jeunes de ton âge ; (calme), c’est bien une chose que l’on ne pourra pas t’enlever ; depuis toujours tu es doué d’un self-control impressionnant, une patience qui t’a plus d’une fois évité de te plonger dans des embrouilles futiles ; le contact humain, t’as ça dans le sang ; (sociable), tu n’hésites jamais à aller aborder autrui, qu’il soit du même sexe que toi ou non, qu’il soit de la même nationalité ou pas, qu’il ait ou pas le même âge que toi. un trait dont on a de toute manière bien besoin lorsqu’on passe autant de temps que toi à des milliers de kilomètres de ses proches ; pour autant, tu restes un jeune homme (indépendant) ; les relations, c’est important à tes yeux mais tu sais également vivre sans, arrivent d’ailleurs assez souvent des moments où tu as besoin d’être seul, te couper de tout et de tout le monde pour ne pas péter un câble.
infos complémentaires / (tatouages) un peu moins d’une dizaine répartis sur le haut de ton corps, t’as commencé y a quatre ans, au cours de ton premier voyage. tu t’en fais pas un nouveau dans chaque ville que tu visites, sans quoi tu commencerais déjà à ressembler à la feuille de brouillon d’un gosse de sixième, mais il est vrai que tu aimes garder une trace des pays qui t’ont le plus marqué. une trace gravée à l’encre sombre dans ta peau (nicotine) il est rare de te voir sans une clope au coin des lèvres ; si t’as commencé à fumer assez jeune, lorsque t’étais encore au lycée, ta consommation en cigarettes s’est considérablement accélérée lorsque t’avais dix-huit ans. ce fameux jour, t’as forcé sur le budget tabac (accent) c’est pas dans un pays anglophone que t’as appris la langue de shakespeare, et cela se ressent dès que t’ouvres la bouche. ton anglais empreint des effluves des pays-bas, souvent on te demande si tu viens d’amsterdam, et quand tu réponds par l’affirmative on peut pas s’empêcher de te charrier sur la weed (langues) tu en parles quatre : anglais, français, norvégien et néerlandais. plus quelques mots dans d’autres langues, par-ci par-là, appris sur le tas au cours de tes voyages. tu peux te targuer d’être polyglotte et t’en es heureux, car c’est finalement plutôt marrant comme mot, non ? (galérien) t’es pas un pouilleux, mais t’en es pas si loin que ça, même si tu le montres pas, même si tu n’as de pouilleux que le compte bancaire. vivre au jour le jour c’est ton mantra, t’as pas beaucoup d’économies et t’es bien conscient que, coincé dans un pays étranger, ton seul moyen de survivre c’est de faire du fric. tu vis donc une existence assez instable, c’est même pas que t’as des rentrées d’argent misérables mais tu dépenses sans trop te poser de questions, sans même savoir si t’auras de quoi tenir jusqu’à la fin du mois. plusieurs fois ça t’ai arrivé de tomber en dèche d’argent, heureusement tu t’en es toujours sorti. t’es donc dans la classe moyenne, une tendance vers la galère tout de même.
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| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Ven 13 Sep - 13:59 |
| save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share moi je suis né ici pour n’être qu’avec toi.
1994. à bergen, norvège, un jeune couple fraîchement marié. ils ont déjà deux enfants dans les bras, un garçon et une fille, le ventre de la femme est de nouveau arrondi sous le tissu de sa robe, ample. ce couple, ce sont tes parents ; les deux enfants, tes grands frère et sœur et, dans le ventre de ta mère, il y a toi solal, toi et ton frère jumeau. julien. julien c’est plus commun que solal, mais pas moins influencé par le monde littéraire, on ne se refait pas. julien, un clin d’œil à l’œuvre de stendhal, le rouge et le noir, que vos parents ont tous deux adoré ; mais il semblerait que quatre enfants ne leur suffisent pas, eux, ce dont ils rêvent c'est d’une grande famille, ils se le sont promis, et c’est donc tout naturellement qu’après vous viendra encore une petite sœur.
vos parents, ils sont tous deux professeurs de lettres à l’université et, alors petit, tu les considères comme des dieux. à tes yeux, ce sont l’élite. des personnes cultivées, puits sans fond de savoirs et toujours de nouvelles connaissances à vous apporter. ils représentent pour toi un idéal à atteindre, tu portes sur eux le regard émerveillé d’un môme naïf. si leurs emplois du temps respectifs leur permettent d’être souvent à la maison, ils n’ont pas pour autant énormément de temps à vous consacrer, trop occupés qu’ils sont par leurs cours à préparer, leurs recherches à mener ; à moitié livrés à vous-même, vous, les cinq frères et sœurs, avez donc toujours été proches les uns des autres. puis y a papy et granny, aussi, vos grands-parents paternels qui, profitant de ce que leur fils ait fondé sa famille dans la ville où ils vivent, viennent souvent s’occuper de vous, épaulent vos parents noyés entre leurs cinq enfants et leurs carrières respectives. ça a duré trois ans. trois ans sous le ciel norvégien, et puis, un beau jour, vos parents ont décidé qu’il était temps de partir.
on pourrait s’amuser vraiment et se faire croire qu’on est des anges.
la norvège, ça plaît, mais pas à tout le monde. si ta mère a d’abord été charmée par ce pays nordique comme elle l’a été par ton père, elle n’a pas tardé à se plaindre de ces terres trop froides et, surtout, trop éloignées de la france. son pays d’origine, là où tous résident, sa famille comme ses premiers amis. ton père finit par céder, vous emballez un maximum d’affaires et partez vous installer de l’autre côté de la mer du nord, adieu papy et granny, adieu la famille que tu as toujours connue. cela ne te manquera pas trop, comme beaucoup tu ne gardes que peu de souvenirs des trois premières années de ta vie. le choix de tes parents se porte sur une ville située à mi-chemin entre leurs nations d’origine, en terrain neutre ; une ville où l’on parle en partie anglais, dans un souci pratique. amsterdam.
amsterdam, ta terre de cœur à défaut d’être ta terre de sang. amsterdam, la ville qui te voit grandir, pleurer et rire, supporte tes épiphanies comme tes tragédies, les premiers émois et les amitiés brisées. amsterdam, à votre arrivée la petite dernière de la famille est encore un bébé, c’est dans cette ville également que naîtra ton ultime petite sœur, le sixième gosse pettersen. lorsque tu entres en petite classe, tu ne parles que le norvégien, et un peu le français : les langues que tu entends à la maison, que vos parents s’efforcent de vous inculquer à tous les six pour déjà vous constituer un petit bagage linguistique. mais voilà, lorsque tu entres à l’école, personne ne parle norvégien – pas plus que français ; par la force des choses, tu apprends aussi bien le néerlandais que l’anglais, les deux langues couramment parlées ici, à amsterdam. les premiers mois sont un peu compliqués pour toi : difficile de se faire des amis lorsque la barrière de la langue se dresse entre vous. mais ce n’est pas si grave que ça, en soit ; ton frère julien est dans la même classe que toi, alors ça va.
julien et solal. solal et julien. toute votre enfance, toute votre adolescence durant, les deux frères associés, immanquablement, comme incapables de vivre l’un sans l’autre. et ce n’est pas si faux que ça. dans tout duo de jumeaux, il y a un dominant et un dominé ; très tôt, cette différence se marque entre vous. là où tu es un enfant calme, porté sur la lecture si chère au cœur de tes parents et ne posant guère de difficultés, julien, lui, est bien plus casse-cou, bavard, téméraire. il prend une place que tu lui cèdes volontiers, comme si vous aviez ce besoin viscéral de vous démarquer l’un de l’autre, comme si le fait que vous ressembliez comme deux gouttes d’eau vous était un peu trop difficile à vivre, presque étouffant au quotidien. et pourtant, malgré ces divergences de personnalités, ton jumeau et toi vous liez très tôt, rapprochés par ce lien du sang plus fort que tout autre, par une cohabitation de neuf mois dans le même ventre. vous vous aimez, vous vous comprenez, comme doués d’un sixième sens rattaché à l’autre, et devenez rapidement fusionnels. y a des conflits, aussi, on ne va pas se leurrer, parce que vous êtes frères, qu’à tant rester collé aux basques de l’autre y a des disputes qui éclatent mais, dans cette tendre instabilité fraternelle, une certaine beauté se dégage de votre relation. vous devenez les deux maillons soudés de cette grande fratrie, impossibles à briser.
tout l'monde disait qu'on se ressemblait, le même sang coulait dans nos veines ; on s'racontait nos cauchemars, maintenant t'apparais dans mes rêves.
ton enfance sera donc relativement tranquille, et ton adolescence à son image. tu consommes les bouquins avec un appétit rare qui ravit tes parents mais que n’a pas julien ; tu es d’ailleurs encore petit lorsque tu t’essaies à griffonner quelques trucs, des petits livres de quelques pages rédigés directement à la main, rien de bien glorieux, l’œuvre d’un enfant. néanmoins, si tu aimes lire tu n’aimes pas travailler ; « moins j’en fais et mieux je me porte », c’est ton crédo dès lors qu’un sujet ne t’intéresse pas suffisamment, avec toi ça passe ou ça casse, ou bien tu te plonges corps et âme dans quelque chose, ou bien tu en fais tout juste plus que « ne rien faire ». heureusement que tu as la littérature et les langues pour te rattraper car, plutôt que d’étudier, tu aimes mieux passer du temps en famille, aller explorer avec julien les rues d’amsterdam qui se font votre nouveau terrain de jeu. c’est ensemble que vous courez entre les canaux, vous escrimez à sans cesse découvrir de nouveaux recoins insoupçonnés, duo intrigant pour les passants, ces deux mômes qui semblent similaires en tout point, ne le sont, tout compte fait, pas tant que ça.
vous grandissez, entrez au collège. au lycée. sortez du lycée, votre diplôme de fin d’études en poche, t’es passé à ça de la mention, une clôture de lycée à l’image des années passées : moyenne. julien, lui, a mieux réussi que toi, tout est question d’équilibre dans la vie et s’il n’est pas doué de ta sensibilité artistique, il semble avoir des facilités sur le plan intellectuel, car il s’en est toujours sorti mieux que toi en taffant tout aussi peu. mais vous avez tous deux obtenu votre diplôme, et c’est bien le principal. les jumeaux plus proches que jamais, vous avez l’avenir devant vous, la vie devant vous.
vingt-six août 2012. une soirée arrosée, la fête qui bat son plein dans la chaleur moite de l’été et la musique qui résonne au creux des tympans. ce devrait être une bonne nuit, une nuit joyeuse, une nuit festive, mais toi tu te sens pas bien solal. t’as peut-être chopé un sale truc, t’en sais rien, toujours est-il que le verre que t’as bu en arrivant il est pas passé du tout. « j’rentre », un simple mot que tu cries à l’oreille de julien, il est encore tôt, il peut rester, que tu lui dis, « reste, c’est bon, éclates-toi », tu insistes lorsqu’il propose de rentrer avec toi. tu te débrouilleras pour rentrer. à peine de retour dans la maison parentale que tu te rues vers les toilettes, où tu établiras tes quartiers pour les quarts d’heures à venir. le temps qui s’écoule lentement, le temps que tu confrontes en face à face, le carrelage froid que tu sens sous tes doigts lorsque tu te penches une nouvelle fois sur la cuvette pour rendre le contenu de ton estomac.
et ton portable, à trente centimètres de là, qui sonne, résonne dans la maison silencieuse, assoupie. la lune est haute dans le ciel, il est deux heures passées, numéro inconnu, tu décroches. on te dit que c’est l’hôpital. on te dit que t’es le numéro d’urgence sur le portable de la victime, qu’il a eu un accident de moto, qu’il est entre la vie et la mort. julien. et la bile qui te remonte instantanément à la gorge à mesure que tombe la terrible nouvelle, un coup sur la tête, un coup en plein cœur.
il meurt le lendemain, dans la journée, le vingt-sept août. quand t’as appris la nouvelle, t’es immédiatement allé réveiller vos parents, vos frères et sœurs, tous vous vous êtes rués à l’hôpital. il était dans un sale état, inconscient, son visage que tu voyais chaque fois que tu te regardais dans le miroir qui, pour une fois, était méconnaissable. il a pas tenu. il t’a laissé, ton compagnon de route lorsque vous avez toujours tout fait ensemble, nés ensemble, grandi ensemble, ri, crié ensemble. tout. et passer d’un tout à rien c’est toujours violent, particulièrement quand c’est un frère jumeau, quand ça se passe si tôt, de manière si abrupte, que t’es arrachée sans préparation aucune la personne qui te connaissait le mieux. que tu connaissais le mieux. avec la mort de julien, c’est une partie de toi qui meurt aussi.
c’est sur la seine que les premières lueurs du matin déteignent.
tu peux pas rester à amsterdam. y a eu l’enterrement, puis après ça a duré trois semaines, presque un mois toute cette petite farce. les rues empreintes du souvenir de julien, les visages effondrés de ta famille, les larmes trop faciles l’ambiance étouffante et, au fond de toi, l’imbrisable pourtant à jamais brisé. y a comme un vide en toi depuis qu’il est plus là, un vide qui subsistera encore six ans après, sans doute jusqu’à ton dernier souffle et, brusquement, vivre dans cette ville que tu considérais comme ton foyer t’apparaît comme impossible. alors, sur un coup de tête, la première d’une longue série de décisions irréfléchies, tu remplis à craquer un sac de voyage, un sac à dos, et refermes derrière toi la porte de la maison familiale.
paris. tu débarques dans cette ville trop peu connue, plus vue dans les films que dans la réalité, tes maigres économies en poche et un flou artistique dans la tête. il faut que tu t’occupes. ça devient vital dans ces eaux troubles, tu prends un petit boulot, t’inscris à la dernière minute à la sorbonne, en infocom, pour être journaliste, peut-être, c’est ce que t’as toujours faire, p’t-être même reporter, ce serait cool ça reporter mais t’as jamais été trop sûr d’avoir les couilles pour le faire. tu sais pas. tu sais plus grand-chose depuis ce vingt-sept août. paris devient comme une bulle d’air pour toi. une chance de te reconstruire et, en te noyant dans ces études que tu as toujours si peu aimées, tu parviens à oublier la douleur. tu rencontres de nouvelles personnes, des tas, des français, des étrangers, des touristes ou d’autres étudiants, comme toi venus de loin. à travers ces échanges, tu te surprends à rêver d’ailleurs. tu ne t’en rends pas compte, mais peu à peu ton tempérament change : le souvenir de julien s’immisce dans ta personnalité, tu restes solal, mais avec une pointe de julien. plus sociable. plus caustique. un peu moins replié dans ton confort propre, un peu plus ouvert aux aventures. ton frère vit en toi.
un changement qui se cristallise, plus que jamais, lorsque tu décides d’aller achever ta licence à l’étranger. un ultime semestre que tu passes à liverpool, de l’autre côté de la manche, à la rencontre de nouvelles personnes, de nouvelles mentalités, d’une nouvelle culture. t’as enfin l’impression de revivre au moins un peu, c’est la première fois que tu sens quelque chose se reconstruire en toi depuis deux ans et demi et, lorsque tu rentres à paris au terme de ce semestre, ta décision est prise : t’en as terminé avec les études, t’as mieux à faire, un monde qui t’appelle.
j’veux faire le tour de ma planète comme les anneaux de saturne.
jeune homme lancé à la conquête de l’inconnu, tu fais tourner un globe terrestre, laisse ton doigt se poser sur un pays, au hasard. la hongrie. okay, challenge accepted, le mois suivant que tu passes à taffer, à bosser dur dans le seul but de te faire un max de fric. un max d’économies pour te payer le billet d’avion, le logement, la bouffe, les sorties, tout. et, rapidement, ce fonctionnement tu l’adoptes, tu le reçois à bras ouverts pour ne plus le quitter. pendant un mois tu taffes comme un chien, n’hésitant pas à cumuler plusieurs petits boulots ; le mois suivant tu t’envoles à l’étranger, à mille ou à dix mille kilomètres de chez toi. des étoiles plein les yeux lorsque tu poses le pied sur une terre encore inconnue, des journées entières passées à découvrir des villes, en sillonner les rues, goûter à de nouvelles saveurs et observer de nouvelles cultures. bien sûr, c’est pas toujours simple. bien sûr, les mois passés à paris à économiser sont longs, trop longs après avoir goûté à une telle liberté, et bien sûr, plus d’une fois tu t’es retrouvé en galère dans un pays dont tu ne parlais pas la langue. tu mènes pas une existence luxueuse, non plus, les billets d’avion low-cost, les auberges de jeunesse où t’élis tes quartiers, tu dînes certainement pas dans des restaus quatre étoiles mais elle te convient cette vie un peu bohème, en immersion totale dans le pays d’accueil le temps d’un mois, d’une semaine ou deux seulement lorsque tu décides de partir ailleurs, finalement, au gré de tes rencontres. un rythme de vie instable dans lequel tu t’inscris, un rythme de vie qui te sied à merveille, comme tu ne tardes pas à t’en apercevoir.
le bonheur à durée indéterminée.
l’année 2017 touche à sa fin, et dans l’océan bordant les plages de rio se reflètent les feux d’artifice qui fleurissent dans le ciel, pleurent dans le ciel. tout le monde crie tout le monde hurle, certains dansent et chantent pour célébrer le passage au nouvel an ; toi t’embrasses juste une jolie brune rencontrée ici, il y a quelques mois, quelques mois aussi que vous fréquentez mais c’est pas fait pour durer et ça vous le savez tous les deux, ça vous convient à tous les deux. « t’es sûre que tu veux pas venir ? ». elle secoue la tête pour la cinquième fois, non, elle aime trop son pays, elle partira pas avec toi de l’autre côté du continent américain, ça va. c’est tout seul que t’embarques dans l’avion, quelques jours plus tard, direction les états-unis ; retrouvant une solitude qui t’aurait presque manqué.
c’est pas la première fois que tu viens aux états-unis ; la première fois que tu viens à new york, en revanche, ça oui. tu t’installes à staten island, pour le loyer, il te reste pas grands billets dans les poches, faut croire que t’as un peu trop profité au brésil. mais c’est pas grave ça, c’est qu’un détail, comme d’hab’ tu te débrouilleras. ton sac à peine posé dans ton nouvel appart’, comme à ton habitude tu ouvres un guide de la ville fraîchement acheté, le parcoures avec intérêt, arraches les pages qui retiennent ton attention pour les fourrer au fond de ton sac – ça pèse moins lourd que de se trimballer le bouquin entier. et tu pars à la découverte de la ville, répondant à une règle qui dicte ta vie depuis plusieurs années maintenant : dire oui à tout. à tout ce qu’on te propose, à toutes les opportunités qu’on te glisse entre les mains, tu refuses plus aucune des expériences que la vie a à t’apporter et c’est comme ça que tu t’es déjà retrouvé d’un bout à l’autre du monde en l’espace de vingt-quatre heures, c’est comme ça que t’as trouvé ton boulot ici, à new york, stagiaire dans la boîte d’évènementiel specter, certainement le boulot le moins merdique que t’ai jamais eu à exercer, un type rencontré dans un bar, il te propose le job, tu dis oui. simple comme bonjour, le diplôme présent sur ton cv qui a tout de même dû y participer.
quelques mois maintenant que t’es ici, et il semblerait que tu prennes tes marques. c’est bien la première fois que tu restes si longtemps dans un pays étranger, mais tu te sens bien à new york, et peut-être que t’en avais un peu besoin, finalement, de te poser quelque temps après tant de voyages. t’es même retourné à paris, le temps de quelques jours seulement, exprès pour récupérer tes rares affaires restées là-bas, des bouquins, des carnets des écrits, quelques fringues, aussi, des photos, des vieux trucs dont la valeur sentimentale supplante de loin la valeur mercantile. et, depuis un mois ou deux, tu te surprends à acheter quelques meubles, quelques objets pour compléter l’ameublement bien trop sommaire de ton appart’. le nomade semble devenu sédentaire, mais pour combien de temps ? y a toujours cette vieille boîte en métal posée dans tes étagères, remplie à craquer des billets glanés ces dernières années : billets d’avion, de train de bateau, de musée ou de cinéma. cette vieille boîte comme un talisman, toujours là pour te rappeler, dès que tu te risques à poser les yeux dessus, qu’un jour tu repartiras fuir tes fantômes.
le premier sourire avant que tout se mette à dériver.
et puis y a cette fille. parce qu’y a toujours une fille. riley, le mètre soixante-et-onze, cheveux blonds. belle. des regards échangés dans l’ascenseur du building, le jour de ton entretien chez specter. des sourires esquissés, contenus, et l’imagination qui déjà s’emballe un peu, se figure qu’il pourrait bien se passer quelque chose de chouette entre vous, si tu lui demandes son numéro, si t’es amené à la revoir. qui sait ? et puis les portes s’ouvrent et elle descend au même étage que toi ; comme toi, elle s’installe dans le couloir pour attendre son entretien. et il s’avère que vous êtes embauchés tous les deux. et y a un truc qui a du mal se passer, peut-être que t’aurais pas dû faire cette blague sur son prénom et la métropole australienne car du moment où t’as ouvert la bouche, elle est subitement devenue désagréable avec toi. exécrable, sur la défensive, et toi ça te réussit pas trop ce genre de comportement, ça éveille le côté emmerdeur de ta personnalité, te pousse à tout faire pour énerver ton interlocuteur, chercher à tout prix à susciter une réaction. et c’est ce que tu fait. et du coup on peut dire que les choses sont finalement mal parties entre vous, dès le premier jour de boulot la guerre est déclarée. la jolie blonde qui très vite te sort par les yeux, et tu peux pas t’empêcher de le penser, tu peux pas t’empêcher de te dire tous les jours que putain, c’est vraiment dommage, car qu’est-ce qu’elle est belle cette fille, mais qu’est-ce qu’elle est chiante aussi.
des premiers mois de travail difficiles, passés à s’engueuler la moitié de la journée, entre remarques désobligeantes de ta part et réactions excessives de la sienne. on ne peut pas dire que vous fassiez une très bonne équipe tous les deux, en plein cœur de l’été tu l’as même poussée à démissionner car t’étais allé trop loin cette fois. et puis tu l’as convaincu de revenir, car tu te sentais coupable et que le bureau semblait vide sans les soupirs exaspérés de riley. et de là, au fil des mois, vous semblez commencer à vous apprivoiser mutuellement. elle se vexe moins, et toi tu fais plus d’efforts ; on pourrait presque croire que vous vous entendriez bien. à tel point que l’attirance présente entre vous depuis le premier jour, que vous vous efforciez jusqu’alors d’étouffer au possible, et qui ne faisait que vous frustrer davantage, ressurgit. vous vous embrassez, à une soirée dans un casino ; manquez passer à l’acte dans un placard à balais. et ce n’est que dans un hôtel de los angeles, en déplacement professionnel, que vous vous laissez aller à vos désirs pour la première fois. malgré le conflit intérieur que cela suscite en toi, partagé entre désir et ressentiment, c’est incroyable. des sensations que t’as jamais connu solal, avec aucune fille, alors à votre retour à new york vous remettez le couvert. encore. et encore. collègues devenus plans culs réguliers, vous gardez le secret mais y a bien des bruits qui commencent à courir dans les couloirs de la boîte.
la première blague complice, la première fois qu'on s'est griffé, quand je te regardais dormir et que j'écrivais.
et puis las vegas. en novembre dernier, encore un déplacement professionnel qui se fête, le dernier soir, avec force alcool et cris de joie. l’euphorie, une ébriété certaine lorsque tu demandes à riley de t’épouser. c’est terriblement con, vous vous supportez à peine, couchez seulement ensemble, mais l’alcool n’est pas réputé pour mener à de bonnes décisions alors vous vous mariez. trou noir au réveil, l’horreur lorsque la nuit passée vous revient peu à peu en mémoire. et si toi t’essaies de prendre les choses avec légèreté, fidèle à toi-même, riley, elle, en fait une affaire d’état. cet évènement atomise totalement la bonne entente que vous aviez réussi à instaurer entre vous, à votre retour à new york vous lancez immédiatement une procédure d’annulation qui vous coûtera un bras, riley refuse désormais de coucher de nouveau avec toi, c’est tout juste si elle daigne t’adresser la parole, en réalité. une année 2019 qui commence donc comme la précédente, avec un climat glacial dans le bureau que vous vous partagez, c’est un séjour à amsterdam – encore et toujours professionnel – qui enterrera définitivement la hache de guerre. retour dans ta ville d’enfance, la ville que tu fuis avec tant de verve, et faute d’hôtel, contraints de loger chez tes parents, vous êtes amenés l’un comme l’autre à vous confier une fois la nuit tombée. des secrets qui rapprochent, tu lui parles de julien, elle de ce garçon qui lui a brisé le cœur il y a quelques années ; vous vous comprenez mieux, et les choses semblent enfin reprendre leur cours.
et puis après amsterdam tout s’est accéléré, y a eu le printemps, le retour des beaux jours, les festivals ; ce petit jeu à la con définitivement enterré, les éclats de rires à la place des soupirs. retrouvailles sous les draps, et riley qui se montre jalouse, riley qui commence à sombrer pour toi en réalité et toi un peu aussi, un peu plus tard, à mesure que t’apprends à la cerner. vous finissez par sauter le pas, vous vous mettez ensemble, vivez votre meilleure vie jusqu’à ce jour où specter vous surprend contre une étagère de votre bureau. convocation immédiate dans le sien, tu te sacrifies en prétendant t’être jeté sur riley qui n’avait rien demandé pour sauver sa place à elle. et tu retombes dans ton quotidien de petits boulots, car tu dois mettre de côté parce que depuis un an et demi l’envie de repartir en vadrouille ne t’a jamais quittée, mais le projet a pris du retard, car il a fallu payer l’annulation, puis y a eu riley. riley qui t’inspire, comme jamais, tes doigts qui s’activent à une vitesse folle sur le clavier pour taper un roman qui pour une fois pourrait bien marcher. t’as trouvé ta muse, tout serait parfait si t’étais pas coincé à new york comme un lion en cage.
on s'est rayés de nos vies tellement brusquement.
t’as fini par craquer, solal. mu par ce désir de voyage, t’as fini par faire tes bagages, rendre ton appart’ et laisser tes effets personnels chez riley, et prendre un billet d’avion pour le pérou. le pérou et ses étendues d’eau, ses montagnes, ces populations locales qui t’intriguent tant. tu connais pas encore ce pays, et rien que ça ça suffit à te convaincre d’y aller. et bien sûr que ça te coûte de laisser riley, tu lui promets que tu rentreras après ça, que t’en as pas pour si longtemps. qu’elle se rendra même pas compte que t’es parti. des adieux déchirants pour vous qui ne savez plus vivre l’un sans l’autre, des premiers jours difficiles à des milliers kilomètres l’un de l’autre. mais vous restez en contact, bien évidemment que vous restez en contact. vous vous appelez en facetime quand t’as du réseau, ou sinon tu lui écris. mais votre couple ne survit pas à la distance, et vous finissez par vous séparer. une décision dure à prendre, une décision qui brise le cœur, mais rester ensemble sans plus pouvoir se voir, se toucher, se sentir, c’est juste trop dur pour vous. impossible. idées noires dans la tête, t’échanges donc ton billet de retour pour new york pour un autre, une autre destination. puisque plus rien ne te retient désormais là-bas.
amsterdam, d’abord. pour revoir tes parents, tes frères et sœurs et tes neveux et nièces. et puis la norvège et le sud de la france, pour le reste de la famille. berlin. l’inde. t’y restes longtemps en inde, non pas que le syndrome de l’inde ne t’atteigne pas, au contraire, cela n’arrange en rien l’espèce de marasme dans lequel t’a plongé la rupture, mais ce pays est si riche que t’éprouves le besoin de t’y attarder. puis entre temps t’as su terminer ton livre, le premier, que tu t’es empressé d’envoyer à des tas de maisons d’édition. et y en a une qui en a bien voulu. c’était « prometteur », d’après l’éditrice. « visionnaire ». elle voulait te rencontrer, alors t’es rentré à new york, brièvement. pas encore capable de croiser la femme au cœur de ton livre. durant ces quelques jours vous vous êtes vus plusieurs fois avec cette éditrice, anna qu’elle s’appelle, tu la trouves mignonne et elle reste nichée dans un coin de ta tête – plus pour essayer de combler le vide laissé par riley qu’autre chose. et les quelques fois où tu reviens à new york vous discutez bien, débordez un peu du champ professionnel, un peu beaucoup car vous finissez par coucher ensemble – à croire que t’es incapable de travailler avec une femme sans qu’il se passe quelque chose avec. et lors de ses congés d’été elle décide de t’accompagner à bali, normalement le livre est presque bouclé, donc tout va bien dans le meilleur des mondes : tu es dans une destination paradisiaque avec une jolie fille, parfaite pour toi, simple, naturelle, plus ou moins les mêmes centres d’intérêt que toi, vraiment totalement ton style, et en plus de cela tu vas enfin réaliser ton rêve d’être édité. et pourtant tu te sens pas bien, solal. car cette fille a beau te correspondre en tous points, ce n’est pas riley. et les vacances touchent à leur fin et vous allez devoir rentrer à new york pour vous occuper de la parution du livre, régler les derniers détails, la soirée de lancement. et la revoir potentiellement. elle qui hante tes nuits, déchire ton cœur. elle.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
soleil plein ---- / 19 ans ---- / rpgiste
ville - plein sud études ou métier - je reprends les études à la rentrée, ô joie (vous sentez le sarcasme dans ces mots ? ) avis général sur le forum - toujours aussi bg le détail qui t'a fait craquer - le design hein, un des plus beaux fos vie réelle en ce moment fréquence de connexion - all day everyday baby crédits des icons - chrysalis le mot de la fin - alors on se connaît en fait je jouais chiara avec la bouille de gigi hadid y a... allez, cinq/six mois ? j'sais pas si vous vous souvenez de moi mais moi j'me suis souvenue de vous et je retenterais bien l'aventure avec vous - Code:
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[b]daniel bederov[/b] / [i]solal pettersen[/i] |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Ven 13 Sep - 14:06 |
| Ouais ! Prem's ! Bienvenue à toi ! Ou re-bienvenue plutôt alors^^
Si jamais l'idée de faire un rp ensemble te tente, n'hésites pas ;) |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Ven 13 Sep - 15:34 |
| Rebienvenue J’approuve le choix de visage. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Ven 13 Sep - 16:57 |
| allez, cette bouille, ce prénom, lomepal dans le titre... on s'marie quand en fait ? re-bienvenue du coup, bon retour chez toi et cette fois ci sera la bonne |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Ven 13 Sep - 18:35 |
| il est beau le petit bienvenue |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Ven 13 Sep - 18:42 |
| merci beaucoup @jj jameson ici et maintenant s'tu veux merci bcp |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Sam 14 Sep - 5:34 |
| Bon retour à la maison petit chat |
| | | Brandy Hartwell;
-- born under a red moon -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
laurel. ethereal. 3468 1721 28 elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle. elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
☆ ☆ ☆ max - eden - anyone ? - anyone ?
| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Sam 14 Sep - 16:10 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis Sam 14 Sep - 16:19 |
| on revient toujours sur stq stq, c'est la maison (re)bienvenue à la maison, du coup |
| | | Contenu sponsorisé;
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| Sujet: Re: (( solal )) j'brise les rêves et les coeurs mais j'ai un bon fond, promis |
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