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"j'te jure, si t'es encore en retard je te bute. " l'avertissement est lancé. c'est la seconde fois en une semaine que son client lui fait le coup. romeo se pointe à l'endroit prévu pour lui offrir un peu de sa poudre ivoire sans autre choix que d'attendre pendant des minutes interminables que le client daigne se présenter à lui. c'est la seconde fois, mais aussi la dernière. c'est déjà un petit exploit qu'il accepte de revenir après la première tentative, heureusement qu'il paye assez pour le motiver à prendre le risque. sa patience est déjà à bout quand il sort de son appartement, les pochons fermement planqués à l'intérieur de sa veste. de la coke, de l'herbe, c'est une réelle caverne d'ali-baba qui est logée tout contre son torse. mais après tout il ne peut pas se faire prendre pas les flics s'il n'emprunte pas les chemins traditionnels. les rues sont trop peuplées, trop dangereuses pour un dealeur qui connait pourtant la ville sur le bout de ses doigts. ça fait quelques années maintenant qu'il a prit la décision d'emprunter la voie des airs, celle qui le pousse à sauter de toits en toits pour ressentir une délicieuse bouffée d'adrénaline qui vient lui donner la jolie illusion d'une liberté qu'il s'offre sans demander l'autorisation. il a besoin de ça dans sa vie pour la rendre moins morne, faire fuir la routine à grands renforts de vertiges hallucinants. plusieurs fois il est venu trouver un bon toit pour s'allonger dessus et se laisser en offrande à morphée à la belle étoile. la simplicité suffit parfois à le rendre heureux, c'est bien la seule exception. c'est le crâne gavé de ses rêveries qu'il doit se résoudre à fouler le sol bétonné pour se rapprocher de l'immeuble où réside son client qui n'a aucune ponctualité. il compte bien l'attendre de pied ferme pour avoir son argent en retour, romeo a cette fâcheuse tendance à se foutre du bien-être de ses clients. tout ce qui compte pour lui c'est l’appât du gain, ce n'est pas dans son intérêt d'aider les gens à aller mieux pour qu'ils décrochent de ses molécules de rêves vendues à prix d'or. une minute passe sans que la silhouette du client ne vienne lui ouvrir. deux minutes, dix minutes, une demi-heure et la mâchoire de romeo se resserre instinctivement. encore un mec pas foutu de venir chercher sa came à l'heure alors que le loup patiente difficilement. loup qui ne s'est jamais laissé prendre à son propre piège, il n'a jamais goûté à ce soi-disant plaisir de la drogue, cette euphorie qui fait monter très haut pour mieux chuter. un des rares dealeurs sain. une ombre commence à faire son apparition à l'entrée principale de l'immeuble, décidément trop féminine pour être la personne attendue. au moins il pourra en profiter pour faire la discussion sans passer pour un con qui reste planté devant la porte d'un appartement fermé. la japonaise arrive comme une tempête, le visage contrarié et le regard qui fusille. romeo de son côté se contente de l'observer du coin des yeux sans prononcer un seul mot, un unique sourire amusé sur ses lèvres alors qu'il la regarde galérer sans bouger le petit doigt. l'égoïsme dans toute sa splendeur. l'inconnue grogne entre ses lippes, les bras encombrés de papiers en tout genre qu'il devinera bientôt. dans une ultime maladresse l'enveloppe vient mourir contre le parquet terne, romeo en profite pour lever les yeux au ciel, exaspéré et intrigué par la situation à la fois. il n'a rien d'autre à faire pour le moment alors il accepte enfin de s'accroupir pour l'aider à ramasser les photos. il en retourne une par curiosité, marque un stop quand ses yeux se posent sur le corps nu de cette fille. une pose sexy sans être vulgaire pour autant, juste assez pour étirer un peu plus son rictus. « joli grain de beauté. » unique perle brune sur la fesse droite de la japonaise, il n'a pas pu résister à la tentation de poser son regard dessus. il n'est qu'un homme. il attrape les autres photos sans s'attarder plus longtemps sur les photos, se redresse pour tendre le paquet intact au petit bout de femme qui fulmine devant ses yeux. « fais gaffe la prochaine fois, ça aurait pu tomber entre les doigts d'un homme malsain. » c'est le dos fermement appuyé contre le mur qu'il laisse son regard se perdre sur le visage de cette nouvelle rencontre aussi brutale qu'intriguante. la soirée n'est peut-être pas tout à fait perdue.

il n'a rien demandé romeo, pour une fois qu'il reste bien sagement planté le dos contre un mur à attendre un client qui ne viendra pas. pour une fois qu'il se la ferme pour ne pas laisser sa mauvaise humeur prendre le dessus. c'est la tempête en personne qui vient le cueillir, comme pour l'empêcher de vivre un moment simple, juste quelques minutes de sérénité entre deux éclats de colère. il a prit cette habitude de profiter des jolis moments qui sont bien trop éphémères, trop vite teintés par son humeur massacrante qui vient tout gâcher. il est le meilleur pour ça romeo, construire quelque chose de beau, bâtir un château de sable pour mieux mettre un coup de pied dedans. il s'en est mordu les doigts plus d'une fois. alors pourquoi cette fille venue d'une contrée lointaine vient le tirer de sa torpeur réconfortante ? il préfère prendre les choses du bon côté, prolonger un peu cette flamme qui maintient son sourire qui est subitement attisée par la vision d'une unique photo. s'il l'avait croisé dans la rue jamais il ne se serait douté de cette facette de sa vie. au-delà du plaisir évident que le cliché apporte à ses yeux, c'est sa curiosité qui est piquée en plein vif. il n'a peut-être pas la meilleure des manières aux yeux de l'inconnue qui ignore que la phrase lancée n'est que pure provocation qui a pour seul but de la faire réagir, voir ce qui se cache dans son ventre. elle grogne deux mots en japonais que romeo ne comprend pas, il se contente de lever les yeux en direction du plafond pour la seconde fois, désespéré par cette pique qu'elle seule peut comprendre. lui il veut jouer, la chercher pour s'échanger des mots acides dans la même langue. la rétorque ne se fait pas attendre dans le bon langage cette fois. il est un pervers, c'est indéniable, il ne peut pas nier qu'il aime les belles choses, se perdre dans les nuits fauves entre deux courses pour des camés en manque. chacun ses vices. le voilà accuser d'espionnage alors qu'il est si simple de s'introduire dans un immeuble en même temps qu'une autre personne ou encore de repérer la sortie de secours pour remonter par les escaliers. « tout doux, j'ai d'autres choses à faire que de t'observer sans raisons. »  non il est beaucoup plus franc quand une fille l'intéresse, il ne cherche pas à perdre du temps pour récolter des indices sur ses goûts, ses habitudes ou n'importe quel autre sujet. avec lui il n'y a que des pensées à vif, brutales, sans rien pour les adoucir. sa proie d'un soir menace déjà de rentrer dans son appartement, ce n'est pas lui qui va lui courir après pour la rattraper pour le bras comme dans les films à l'eau de rose. qu'elle parte si ça lui chante. la porte d'entrée de la japonaise s'ouvre en laissant s'échapper une odeur bien connue de cannabis. il n'est pas sans connaitre par coeur cet effluve qu'il vend bien trop souvent à des personnes en quête d'un peu de répit comme lui. le comportement agressif de la jeune femme se met soudainement en marche, c'est l'envie de fumer sa dose qui la pousse à être aussi hargneuse. du moins il espère qu'elle n'est pas comme ça au quotidien. finalement son client va peut-être bien se retrouver bredouille au vu du nouveau sourire qui vient illuminer le visage de romeo. « et si je te dis que monsieur pervers a ce qu'il faut pour te détendre ? » encore une fois il a du laisser la gêne au placard, il ne lui faut pas bien longtemps pour qu'il se glisse dans l'entrée de l'appartement pour simplement en sortir la pochette d'herbe de la poche intérieure de sa veste. comme un torero attise un foulard rouge pour énerver le taureau il secoue le précieux sésame entre son index et son majeur, assez haut pour ne pas lui rendre la tâche trop simple. qu'elle le vire maintenant si la proposition ne l'intéresse pas, il aura tenté ce qu'il faut. mais il connait trop les personnes qui consomment des drogues même douces, la plupart sont incapables de résister à l'appel d'une petite dose offerte de bon coeur.

combien de morts viennent peser sur sa conscience une fois la nuit tombée ? combien de vies brisées par simple appât du gain ? il n'a jamais tué de sang froid romeo, mais en poussant ses clients à consommer toujours plus il en a poussé à l'overdose. à force de les encourager à rester cloitrés dans leurs cauchemars, ne surtout pas chercher de l'aide extérieur qui risquerait de mettre fin à son activité. son intérêt passe avant tout le reste, même avant les vies d'inconnus. romeo n'est qu'un putain d'égoïste, un môme qui a grandit trop vite dans les rues qu'il connait maintenant par coeur. gamin dont personne ne veut, rejeté de tous, aucun repère pour l'aider à grandir convenablement. petit enfant un peu turbulent est devenu un adolescent sauvage, puis un jeune adulte qui traine toute cette rage derrière lui. il est comme ça, il ne changera pas. il a été privé de trop de choses pour continuer maintenant qu'il est majeur. s'il doit voler il le fera, s'il doit pousser un inconnu au bout du rouleau il le fera, c'est exactement pour cette raison qu'il persuade ses clients de continuer leurs addictions. ils sont satisfaits d'avoir de la bonne came, romeo de son coté se remplit les poches d'argent sale pour espérer vivre une autre vie. un jour peut-être. en attendant que la fortune lui ouvre les bras une nouvelle proie potentielle s'offre devant ses yeux amusés. ce n'est pas tous les jours qu'une telle situation se présente à lui. une japonaise qui surgit de nul part pour laisser tomber des photos de nu artistique dans une rage qui semble pouvoir ébranler le reste du monde. une porte qui s'ouvre avec cette brutalité qui la caractérise si bien pour laisser s'échapper une douce odeur de weed dans le couloir. rien de très discret ni d'appétissant pour romeo, mais c'est la parfaite excuse pour se glisser dans l'appartement sans attendre une quelconque permission. si elle refuse il peut toujours grimper par la fenêtre, ce n'est qu'un détail pour lui. la rétorque ne se fait pas attendre et c'est tant mieux, pour une fois qu'il est confronté à une droguée qui a un minimum de répondant, pas une vulgaire fille en bad trip à cause du manque qui vient obséder ses muscles. « la discrétion c'est pas ton fort madame la furie, non ? » malgré les piques lancées comme des épines le ton se veut plus léger, c'est l'amusement qui vient principalement teinter leurs voix avant qu'elle vienne claquer la porte d'entrée dans le dos du dealeur. c'est déjà ça, il n'est pas foutu dehors pour le moment et la soirée peut toujours prendre un tournant bien plus intéressant. c'est un esprit de femme d'affaire qui reprend la parole, la question du prix vient directement sur le tapis alors que romeo s'avance à peine dans le salon jonché de vêtements en tout genre, de croquis non terminés mais qui ne manquent pas de l'intéresser également. elle sort son plateau contenant tout le matériel nécessaire à sa défonce, comme si tout était acquis pour elle. comme si le prix importait peu, et elle a sûrement une part de raison. « trop cher pour toi je suppose. » il n'est pas reconnu pour être le moins cher du marché, mais au moins il s'efforce de vendre des produits de qualité, pas des grammes coupés avec d'autres produits pour faire gonfler la note. l’honnêteté jusque dans le deal. il vient prendre place sur le canapé, installant le long de ses jambes sur la table basse avant de reprendre avec cette intonation toujours amusée. « considère ça comme un échantillon, ça devrait être suffisant pour te faire gober n'importe quel prix. » qu'il ricane en lançant le pochon d'herbe sur la japonaise. hors de question pour lui de goûter à ça, il laisse le soin à ses clients de donner leurs avis pour améliorer sa marchandise. il préfère largement coincer une cancéreuse tout à fait banale entre ses lèvres, il a cette capacité de se sentir n'importe où chez lui, sans oublier que sa dose de nicotine l'aide à maintenir la fureur à bonne distance pour ne pas craquer tout de suite. autant faire bonne impression pour une première rencontre avec une future cliente, les coups de sang peuvent bien attendre. « une bière pendant que j'te laisse à ta défonce c'est trop demandé ? » provocateur jusqu'au bout de sa langue qui vient de claquer. il est bien loin d'être un homme macho, il veut seulement tester les autres pour voir ce qu'ils ont dans le ventre. se prouver qu'il n'est pas le seul à transporter sa colère comme un fardeau.

il a toujours su se débrouiller romeo, il a toujours trouvé un toit pour les nuits froides où sa famille d’accueil le mettait dehors, il a toujours trouvé de quoi se mettre sous la dent en jouant de ces charmes de gamin. c'est la même chose qui se passe quand la japonaise le laisse entrer, même si son visage ne se détend pas pour autant. de l'herbe, voilà ce qui lui fait pour devenir un peu plus agréable. c'est donnant-donnant, elle sera détendue et lui il se met une potentielle nouvelle cliente dans la poche. elle a au moins la bonté de lui offrir son prénom. nana. ça sonne bien japonais, il n'y a pas de doute, mais l'esprit de romeo ne peut pas s'empêcher de fourmiller d'idées de jeux de mots potentiels. il se tait pour le moment, sachant très bien que le sien est également une victime régulière des blagues douteuses. « dans ce cas.. appelle-moi romeo. » romeo qui fait comme chez lui, comme partout, peu importe si l'habitante est de bonne humeur ou non. la rétorque cinglante ne tarde pas à filer, il lui accorde seulement un sourcil arqué en balançant le précieux pochon sur son ventre. c'est son paiement pour avoir le droit d'étendre ses jambes trop souvent endolories par le parkour. même l'offre d'échantillon ne lui plait pas, ça ne manque pas de lui faire grincer les dents face à cette nouvelle recrue qui semble ne pas aimer grand chose mis à part sa précieuse herbe offerte de bon coeur. il lui fait quelque chose à boire, de la bière, du vin, n'importe quoi du moment que ça peut éventuellement l'aider à supporter la présence féminine à ses côtés. même le saké peut passer, il se garde de dire qu'il n'aime pas particulière cet alcool alors qu'elle s'affaire à verser dans deux shooters. il a bien le temps de se cramer une roulée, d'ailleurs la japonaise ne perd pas de temps en allumant son cône en plus de la cancéreuse. c'est à l'unisson qu'ils tirent sur leurs cigarettes respectives, recrachant une fumée plus ou moins nocives, bien que son herbe ne soit pas coupée à des conneries pour augmenter le profit, c'est une certitude. il l'observe avaler son shooter d'une traite avant de l'imiter sans retenir une grimace. le verre revient sur la table malgré le fait qu'il soit vide. « il n'y a vraiment que les japonais pour apprécier cette chose putain. » il grogne dans sa barbe, mais ne peut s'empêcher de dissimuler un sourire face à la dernière phrase de cette nana. « c'est de ma faute si tu fais tomber tes photos maintenant ? t'as ta dose, tes photos, de la compagnie, te plains pas. » bien sûr qu'elle va rétorquer, il a la curieuse impression de la connaitre alors que la rencontre date d'il y a quelques maigres minutes.  il tire un moment sur sa clope avant de reprendre la parole, étrangement sérieux dans une situation qui n'a de toutes façons rien de logique. « c'est des belles photos, quand même. t'en fais depuis longtemps ? » ses propres démons se font la malle pour le moment, c'est l'occasion pour lui de jouer la carte de la curiosité. qui ne tente rien n'a rien. les yeux de l'encré se ferment pour profiter d'un peu de répit avant l'orage, le calme avant qu'elle ne trouve quelque chose à répondre pour tenter de le blesser sans avoir qu'il a une belle carapace.

il en a connu des appartements de clients. du vieux squat qui accueille plus de rats que d'humains, où les déchets jonchent le sol autant que les seringues usagées en passant par la villa de millionnaire construite par un architecte où romeo apparaissait comme une tâche dans le décor. il y a aussi les classiques, ceux qui n'ont rien de particulier, qui ne font ni sourire ni pleurer, ceux qui n'ont aucune âme pour faire vibrer les occupants. celui de cette nana a quelque chose de particulier, les dessins éparpillés un peu partout, les photos posées sur les meubles, une ambiance feutrée qui sent quand même la weed à plein nez. il se laisse volontiers bercer par cette atmosphère, se détend presque au contact d'une inconnue qui change d'émotions à un rythme effréné. le calme laisse place à son hilarité quand elle sort l'éternelle blague sur son prénom, en profitant pour s'effondrer contre l'épaule du barbu. cette blague il la connait sur le bout des doigts pour l'avoir entendu depuis son enfance, il ne fait que rouler ses yeux amusés dans leur orbite. « fais gaffe à pas trop me chercher la nipponne. » qu'il siffle presque malgré l'ambiance un peu plus chaleureuse qu'au départ. elle fait des efforts, c'est déjà un exploit. la japonaise se relève pour attraper l'enveloppe contenant les photos. les fameuses photos qui sont le départ de toute cette histoire à laquelle il peine encore à croire. cette fois il est autorisé à toutes les feuilleter, il cache bien ce plaisir presque malsain de contempler des clichés nus d'une inconnue qui se trouve à quelques maigres centimètres de son corps. il reste sage pourtant, observe les photos en écoutant nana d'une oreille. il n'y a quasiment que du noir et blanc, des positions sensuelles sans être vulgaires, il n'y a rien à dire sur la qualité des photos. ni celui du modèle, mais il le garde pour lui. « pas mal. » qu'il lâche avec un sourire qui prouve que c'est un peu plus que pas mal. la pochette vient retrouver la table basse déjà jonchée de bouteilles, du matériel de fumette et des jambes de romeo toujours confortablement installées. la voilà qui s'intéresse maintenant à son métier de dealeur, cette source de revenus qu'il ne cache à personne, à croire que c'est écrit en gros sur son front. il tire une nouvelle taffe sur sa clope roulée avec de reprendre dans un calme surprenant pour l'hyperactif qu'il est. « vu le nombre de camés dans cette ville, j'ai pas vraiment besoin de faire autre chose. l'experte ne m'a pas donné son avis sur la marchandise d'ailleurs ? » elle fume, c'est déjà un bon point. les épaules de romeo s'affaissent un peu plus dans le canapé qui ne lui appartient pas, il laisse ses pupilles se perdre à l'extérieur de l'appartement pour estimer le vide sous leurs pieds. c'est après un petit moment de silence qu'il reprend, toujours aussi amusé. « j'fais du parkour, aussi. t'es déjà montée sur un toit autrement que par les escaliers ? » les regards se croisent, l'encré a un sourcil arqué, subitement intéressé par sa propre proposition. du moment que ça peut permettre à la soirée de prendre un tournant plus excitant, il est prêt à faire beaucoup de choses.