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 not your toy anoymore (levina)

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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Lun 2 Sep - 21:49

@nana fujimori

T’as vraiment pas choisi le bon moment pour lui rendre la monnaie de sa pièce, pour tenter d’lui faire comprendre ce que tu ressens quand c’est toi qu’elle ghoste. T’avais pas pris en compte que c’était peut être pas le bon moment, qu’elle avait peut-être pas besoin de ça, pas besoin de croire qu’elle se retrouvait seule sans toi pour l’épauler. T’es pas assez con pour t’imaginer être indispensable à la vie de Nana. Elle t’a jamais donné de quoi y croire et t’as jamais voulu l’espérer, pourtant tu sais ce que ça fait quand t’es pas seul, quand ya quelqu’un pour te rattraper quand tu tombes.

Ça change putain de tout.

Et quand ya personne, tu tombes encore et encore, tout droit vers le fond d’un gouffre que t’atteins jamais vraiment mais que tu vois se rapprocher peu à peu. Ça t’emmerde qu’elle ait eu à se sentir comme ça, à se sentir comme toi depuis la mort de Jenna. « Ika sete! » Tu sais pas ce qu’elle te balance à la gueule et c’est peut-être mieux vu le ton qu’elle a employé. Tu préfères te couper, ignorer ce qui pourrait te donner envie de répliquer avec véhémence et provocation. L’heure n’est plus à ta fierté bafouée, parce que ya plus important. « Yamete... Kudasai... » Ceux là, tu les connais. Ceux là, tu connais leur signification. Tu fais mine de reculer, d’accepter son refus. T’as pas envie de la forcer, t’as pas envie de l’enfermer de tes bras si elle y voit une prison.

T’allais faire machine arrière quand ses jambes se mettent à fléchir et tes réflexes te font revenir, l’accompagner vers le sol pour ne pas qu’elle s’y écrase. « J'veux pas Lev. J'peux pas. »

Et tu resserres un peu plus ton étreinte faute de mieux, faute de mots. T’es pas doué pour savoir quoi dire, pour ne pas empirer les choses. T’as envie d’essayer mais tu te contentes d’être là si elle veut parler, si elle veut tout lâcher. T’as envie de lui offrir cette possibilité. Parce que ya plus important que ton animosité. « Sally est malade, Lev. Un an, un an... C'est tout ce que j'ai. » Fuck. T’as déjà entendu le prénom, assez pour savoir qu’il compte pour elle. Et t’imagines même pas. T’imagines même pas si t’avais sû que Jenna serait tuée dans un an. T’arrives même pas à savoir si c’est pire d’être prévenu, de le voir venir - où si ça peut te faire profiter des derniers moments.

Vie de merde.
Bien trop de douleurs,
Bien trop de pertes.

« J'les vois toujours Lev, les carcasses au bout de mon lit. J'suis terrifiée à l'idée que Sally les rejoignent. » Ces larmes coulent, elle a peur et tu n’arrives pas à penser. Tu sens leurs regards sur vous comme si vous étiez le nouvel épisode d’une série en vogue. Ça te rend dingue et tu lèves les yeux, tu te sens grogner. Animal sauvage. « Le spectacle est fini. » Tu grognes, le regard froid, incapable d’avoir une once de respect pour ces rapaces qui se plaisent bien trop dans votre malheur, qui y voient leur divertissement. « Babe ? » Ton attention se reporte sur Nana, ta main se posant sur sa joue avec une douceur dont tu ignorais être capable. « On trouve un endroit tranquille ? Je te lâche pas. Promis j’te lâche pas. » T’as envie d’être là, là où les regards ne perceront pas sa vie privée, son intimité. T’as envie d’être là où elle voudra aller, là où elle voudra te mener.
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Jeu 5 Sep - 3:09



もうおもちゃじゃない
Levi - Nana

«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON

C'est étrange, qu'il ne réponde plus à tes textos. T'penses pas avoir fait quelque chose de mal pour autant. Pas plus mauvaise qu'à ton habitude. T'l'as pas appelé pendant un moment, mais avec Sally, les séances de shoot pour aider Nicholas à boucler son nouveau bouquin pas t'as pas vraiment l'temps. Et l'peu que t'as tu l'passes à t'faire ghoster salement. C'est franchement injuste, t'manqueras pas d'lui faire remarquer. Parce que putain, ça t'vénères fort. Tu ronronneras pas, la prochaine fois qu'tu l'croiseras. Et s'il te fait trop chier, bah il assumera.



Ton cerveau, il comprend pas. Pourquoi il se rapproche subitement? Pourquoi il t'prend en pitié comme ça? T'veux pas, qu'il continue de t'faire la gueule puisque apparemment tu ne le mérites pas. Tu l'mérites plus. Parce que lui aussi il va t'jeter, et puis c'est comme ça. Pas vrai? T'as tes jambes qui tremblent avec violence. Parce qu'tu t'bats pour pas flancher, pas d'vant tout ces bâtards bien trop prêts à s'délecter de votre malheur. Pourquoi il est tout doux maintenant? Pourquoi subitement, il t'veux plus du mal? T'as été odieuse pourtant, avec c'que tu viens d'lui balancer au visage. Parce que toi aussi t'as pas été juste sur l'instant. Tu l'regrettes déjà, alors tu pleures de plus belle en reniflant bruyamment. T'étais sensée v'nir pour t'amuser, mettre les points sur les "i" tout au plus. C'était pas sensé s'finir comme ça, t'étais pas sensée t'sentir humiliée, rabaissée comme une merde. Parce qu'au final, les gens ils attendaient qu'ça de vous voir vous déchirer. T'les emmerde tous, qu'ils brûlent ça t'arrangerais. Tu r'gardes tes pieds combien même ses lèvres trouvent ton front. T'plus capable de supporter ton propre poids, et alors qu'il semble s'éloigner, il finit par chuter avec toi te retenant avec douceur.

Il t'entoure de ses bras, et tu t'contentes d'ouvrir les vannes. Tu trouves son torse contre lequel tu t'échoues. Parce que t'as mal, que t'as l'impression qu'ton cœur tiendra pas longtemps encore. Entre ces cauchemars, le compte à rebours avant de perdre ta meilleure amie, ces envies d'en finir aussi t'es franchement bien lotie niveau désespoir. T'crois plus à rien, y'a pas de lumière. Tout ce que t'avais s'effrite au touché, s'envole magistralement en l'air comme un putain d'château de cartes. Et toi t'es là comme une conne avec tes grands bras à pas savoir quoi sauver. A pas savoir quoi faire. Parce qu't'es une putain d'bonne à rien Nana. T'es pas vraiment quelqu'un d'fréquentable, t'es jamais à l'heure, t'es insupportable. Faut pas t'étonner qu'on t'mettes sur le côté, qu'on t'trouves vite détestable. T'arrives à rien, sauf à dessiner. Et encore une fois, respecter les délais avec tes éditeurs c'compliqué pour toi. Tu mérites pas c'que t'as ici. Plusieurs fois tu t'dis que t'aurais peut être mieux fait d'le laisser crever au Japon. Une de tes "soeurs" aurait bien fini par t'buter pour ôter la honte sur leurs famille. Parce que même jusqu'à ton existence bâtarde on t'en veut. Comme si t'avais d'mandé qu'on t'inflige la vie toi.

Il t'rassure, Levi. Après avoir beuglé sur la foule certes, mais avec toi il n'est que tendresse. T'pensais pas avoir l'droit à un tel traitement ce soir, et pourtant. Sa voix caresse tes oreilles, vient se poser au dessus de tes sanglots que tu n'contrôles pas. Alors il t'aide à te relever, en t'imitant par la même occasion. Tu trembles de tout ton long, les gens s'écartent pour vous laisser passer. Ils ont sûrement étés tous refroidit par le blond s'étant mit à te défendre après que vous vous soyez menacés ouvertement devant eux. "Pourquoi t'fais ça, pourquoi t'restes avec moi?" Que t'arrives à articuler. Tu sais pas vraiment où vos pas vous mènent, vous ne faites presque qu'un tant tu es incapable de marcher par toi-même nana. T'es franchement pas d'la gueule d'avoir voulu l'attaquer pour finir à t'mettre à chialer d'une façon désespérée. Tu vois pas grand chose, tes opales embrumées par les larmes roulant à vitesse grand V sur ton visage. Il va pas t'lâcher nana, il te l'a assuré pas vrai? Qu'il sera là pour toi.

Le bruit de la soirée devient presque lointain, alors que vos carcasses s'perdent dans l'immense jardin délaissé. Tu te laisses tomber au sol pour te nicher contre les bras de Lev. T'as mal, bordel c'que t'as mal. T'as peur aussi, t'es effrayée à l'idée de te retrouver seule. Parce que c'est là qu't'es le plus en proie à tes démons, qu'ils s'infiltrent plus facilement. "T'as raison d't'éloigner, pourquoi t'es là?" t'es une putain d'bouteille de gaz prête à exploser, une putain d'calamité. L'roi des démons t'as à l’œil il hésitera pas à t'faire toujours plus de mal. Alors t'as peur, t'es terrifiée qu'ça puisse venir de Levi. Parce que l'blond c'était la preuve qu'tu pouvais plaire à quelqu'un plus que pour ton cul galbé. Qu't'étais plus qu'un bout d'chaire s'laissant aller à des danses des plus sensuelles. Enfin, c'est que t'as cru avant de déchanter. T'as chaud, t'as froid. Ton crâne te fait mal, ton corps ne cesse de se secouer. T'as reculer ce moment trop longtemps, celui qu'de te laisser aller. T'as cru qu'tu pourrais refouler, encore et encore. Mais c'est trop dur, et toi t'es déjà trop abîmée. Tu t'donnes des grands airs avec ta gueule tatouée et l'exotisme de tes traits. Mais au final t'es bancale. Pas digne de confiance trop volage. Qu'tu te laisses intimider, qu'le regard des gens t'importe. Parce que t'as été trop longtemps invisible putain.

Tu finis par t'arracher de l'américain non sans mal, pour laisser tes prunelles retrouver les siennes. Tu l'mérites pas Nana, tu devrais l'fuir comme si t'étais l'choléra. Parce que t'pourras jamais lui donner c'qu'il mérite à lui non plus, que tu vaudras jamais rien. C'est pas grave, tu feras avec. Tu finiras de toute façon par te laisser avoir par ces zombies hantant ton lit toutes les nuits maintenant. Tu t'laisseras sombrer dans la folie à laquelle t'étais promise avant Sally, avant ce doux rêve américain se retournant contre toi toujours plus fort, toujours plus violemment. Si t'as pas clamsé à Aokigahara, c'est pour mieux souffrir ici. Sinon ça n'aurait pas été drôle, pas vrai Nana?


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Dim 8 Sep - 19:24

@nana fujimori

T’es sacrément faible quand même, Levi. Surtout quand il s’agit de Nana. Elle a toujours eu cet effet sur toi, elle a toujours sû te faire tout oublier pour ne laisser qu’elle, pour ne te faire voir qu’elle. Une larme de sa part et tu l’entoures de tes bras, t’en oublie tout - absolument tout.

Tu sais qu’il n’y a pas que ça pourtant. Tu sais que ce n’est pas de la manipulation, pas cette fois. Tu la connais assez Nana, pour savoir quand elle se joue de toi ou quand il est tant de jeter les hostilités de côté pour parler de choses bien plus sérieuses que vos querelles habituelles. Au diable le fait que tu te sentes utilisé, au diable le fait que ta fierté en prenne un coup - pourvu qu’elle aille bien, pourvu qu’elle soit heureuse quand vous vous envoyez des fions à la gueule, quand vous vous hurlez dessus à coup de phrases assassines.

Tu te démerdes pour l’aider à sa relever, pour l’entraîner à ta suite dans un endroit plus privé - dans un endroit où t’auras pas à montrer les dents pour qu’on vous laisse tranquille, pour qu’on la laisse tranquille. « Pourquoi t'fais ça, pourquoi t'restes avec moi? » T’aimes pas quand elle dit des trucs comme ça. Ça te donne envie de la secouer un peu pour retrouver la Nana sur d’elle qu’elle est habituellement. Parce que t’es pas bon toi. T’es pas doué pour trouver les mots, pour remonter le moral, pour aider les gens. Handicapé des putains de sentiments, pas doué pour t’exprimer à part dans les chansons que t’écris si souvent.

Et tu vas clairement pas lui réciter des putains de paroles pour lui remonter le moral.

Tu finis par t’asseoir d’un coin désert du jardin et tu la laisses prendre place dans tes bras, contre toi. Ça t’avait manqué de l’avoir, là - de sentir son coeur battre, de pouvoir respirer son odeur. T’aurais préféré que ce soit dans d’autres circonstances, quand même, là où t’aurais pas à t’inquiéter. T’avais maintes fois imaginé vos retrouvailles alors qu’à la fin d’une dispute, elle comprendrait ; alors qu’elle irait jusqu’à s’excuser et que vous termineriez au pieu une nouvelle fois - réconciliés. T’aurais dû te douter que ça ne se passerait pas comme ça, jamais. « T'as raison d't'éloigner, pourquoi t'es là? » Tu grognes comme réponse immédiate, faute de mieux. Ça témoigne de ta putain de frustration. « Arrête tes conneries. »

Putain. T’es clairement pas doué.

T’as beau l’avoir prononcé doucement, t’as beau avoir tenté de pas l’agresser, ça n’en reste pas moins une bonne expression de merde qui ne va certainement pas l’aider. « J’tiens à toi. J’comptais pas t’laisser. » Et ça t’emmerde qu’elle balance comme ça qu’elle en vaut pas la peine. Ça te casse gravement les couilles. « T’es coincée avec moi, meuf. Tu l’sais. » Putain de sangsue sur la jambe de Nana, jusqu’à la mort. T’as fait la paix avec ça ya pas mal de temps. T’espérais juste devenir une sangsue qu’elle respecte, une sangsue dont on écoute les envies aussi.

Elle tourne son regard vers toi et tes prunelles croisent les siennes. Ya ce petit sourire qui se dessine sur tes lèvres alors que tu glisses ta main sur sa joue, que tu viens y passer ton pouce afin de ramasser la larme qui s’y trouve encore. « J’suis pas doué pour conseiller, pas doué pour trouver les mots. Mais si t’as besoin, paraît qu'j’suis doué pour écouter.  »
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Lun 9 Sep - 3:19



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Levi - Nana

«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON

Tu veux pas faire du mal aux gens, tu veux pas être quelqu'un de négatif, quelqu'un qui fait chier. Mais t'es comme ça, comme montée à l'envers. Incapable de penser comme les autres, incapable de te socialiser réellement. Parce que depuis qu'tu t'es sortie du noir Nana, t'es plus la même qu'avant. Tu prends sans demander, tu ne réfléchis plus autant avant d'agir. Tu te laisses bien trop porter par le courant, savourant tout ce qui t'as été refusé pendant si longtemps. Sans même penser aux dommages collatéraux, aux gens qu'tu pourrais blesser.


Voilà que tu quittes le sol, avec Levi te maintenant dans ses bras. Tu comprends pas, d'où lui vient cet élan de gentillesse soudain. Alors tu lui fais savoir, lui demandes pourquoi il fait ça. Ca reste sans réponses, évidemment. Tu l'sais que Levi il est pas du genre à les dire les jolis mots, il préfère les écrire. Et sa plume doit bien être l'une des plus belles qu'il t'aies été donnée de croiser. T'as eu si peur, après la mort de sa soeur qu'il ne puisse plus écrire. Que sa passion des mots lui soit retirée aussi injustement que son sang, au contraire. Encore plus hargneux, prêt à en démordre. Tu lui dis pas, que t'es fière. T'sais pas comment faire. T'as peur de trop en dire, de dépasser les bornes. Parce que dans l'fond t'es juste une des meufs qu'il s'envoie Nana. T'es une amie comme une autre rien d'plus, pas moins. Alors tu t'contentes de donner ton avis, d'le supporter dans ses démarches. Clairement moins que c'que tu le devrais. Mais encore une fois, tu sais pas trop comment faire, être là pour lui. C'pas une question d'pas vouloir. C'est juste que vous êtes deux aimants aux pôles inversés cherchant désespérément à se rejoindre.

Vos pas vous mènent vers le jardin, enfin t'es bien incapable de l'voir de tes propres yeux tant les larmes roulent sur tes joues. T'entends juste le bruit de la soirée s'éloignant au fur et à mesure que vos pas vous portent loin de l'excitation ayant reprit son court. Bande de voyeurs dégueulasses, se réjouissant du malheur des autres. Et vous, vous étiez prêts à vous déchirer d'vant ses charognards sans vergogne. Qu'est-ce qui tourne pas rond chez vous, à quel moment vous avez commencé à vous perdre Levi et toi? A quel moment t'as pu merder Nana? Alors tu t'en veux, pleurs de plus belle lorsque finalement vos fesses viennent trouver le gazon finement entretenu. Bande de gosses de riches, tout ça, c'est le genre de choses qui t'dépassent. Tu t'contentes de t'installer dans les bras de Lev, pour y sangloter chaudement. T'aurais pas cru, que ça puisse te faire tant de bien que ça. Que tu puisses autant te réchauffer de l'intérieur avec cette simple étreinte de sa part. Parce que bordel c'que ça te fais du bien. Qu't'as l'impression d'pouvoir enfin t'remettre à vivre lorsque tu retrouves son odeur, ou le rythme lent de sa respiration.

Il grogne à ton encontre, comme quoi tout c'que tu peux dire c'est des conneries. C'pas des conneries, tu comprends pas son putain d'comportement. Ca vient d'où ce je t'aime moi non plus? Ce fuis moi je te suis, suis moi je te fuis? Depuis quand vous vous jouez l'un de l'autre comme ça? Alors peut-être que c'est ton cerveau qui tourne pas rond Nana. Peut-être bien qu't'es trop gelée pour pouvoir avoir des relations humaines saines et normales. T'as l'impression d'souffrir encore plus, lorsqu'il te dit qu'il tient à toi. Que t'es coincée à ses côtés. Alors pourquoi? Pourquoi ce jeu devenu subitement malsain entre vous? A quel moment la franchise s'est faite la malle pour laisser place aux piques saillantes et aux mots acérés? Ton corps se secoue de frissons, et de cette crise de nerfs qui t'prend de part en parts. T'plus capable de porter ce foutu masque de renard, t'peux plus le tromper sur c'que tu ressens Levi. Et à cet instant, t'es juste brisée. Éparpillée en une centaine de petit morceaux presque incollables de nouveau entre eux. Parce que t'étais déjà bien trop fragile, bien trop instable Nana avant tout ça.

Tu resserres un peu plus ton étreinte contre lui avant de retrouver ses prunelles des tiennes embuées de larmes. Son pouce vient en recueillir une avant qu'elle ne vienne rouler le long de ta joue et sa voix vient te caresser avec la douceur que tu lui connais finalement. Celle qui t'es réservée à toi, et toi seule. "Métastases. Il lui reste moins d'un an." C'est bien là tout ce que t'es capable d'ajouter. Trop peu de temps, un compte à rebours des plus cruels. C'est pas normal, que de devoir dire adieu en un temps imparti. Que de devoir la laisser se faner sans rien faire, la laisser refuser tout traitements qui pourrait rallonger son espérance de vie. Il le sait, Lev que ta vie ici tu le dois à cette américaine. Que c'est elle, qui est venue te tirer de ton désespoir japonais pour te proposer ce rêve new-yorkais qu'elle te promettait. Huit ans ensemble, c'est trop peu. Bien trop. Tu viens regagner le corps du blond, incapable de maintenir son regard plus longtemps. Parce que ça fait trop mal Nana, que t'es pas capable d'encaisser la douleur plus longtemps. Qu'il faut qu't'en parles à quelqu'un qu'tu vides ton sac une bonne fois pour toute. Parce que sinon, t'en crèveras avant elle, trop malade à l'idée de devoir lui dire au revoir. "J'vais faire quoi sans elle dans ma vie Lev.. J'vais faire quoi sans mon soleil? Qui c'est qui viendra chasser mes démons?" Parce qu'elle est la seule sur terre, à pouvoir apaiser tes terreurs nocturnes. La seule ayant eu la patience d'apprivoiser les monstres de tes cauchemars pour mieux les congédier. T'es pas forte Nana, t'es une épave. Et finalement, tu montres ton vrai visage. Celui de la japonaise incapable de se prendre en main, incapable de survivre seule dans ce monde trop vaste et effrayant.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Mar 10 Sep - 18:20

@nana fujimori

T’es pas le plus balaise pour paraître digne de confiance, digne de connaître les détails des souffrances des autres. Elle te l’avait déjà dit Jenna. T’as la tronche d’un connard égoïste. T’as le faciès qui réclame qu’on se fasse la malle plutôt que d’essayer de te faire passer pour leur confident. Ça te faisait grave plaisir, avant. Suffisait d’un regard pour les faire courir dans le sens opposé, pour qu’ils te laissent tranquille et que t’aies pas à être un peu trop humain. Mais ya Nana. Ya Nana, putain. T’as toujours aimé l’écouter parler ; pendu à ses lèvres comme un poisson qu’a mordu à l’hameçon et qu’essaie même pas de s’en sortir vivant. T’aurais pu l’écouter des heures entières. T’aurais même pu aller jusqu’à sécher ses larmes si elle en avait ressenti le besoin.

Pourtant, t’as toujours tenu à ta virilité - à cette idée que t’as toujours eu de ce qu’être un mec signifie, de ce qu’on attend de toi parce que t’as eu la chance de naître avec des couilles. T’aurais dû fuir en voyant ce qu’elle faisait de toi. T’aurais dû te casser bien loin, poser ton regard sur des gonzesses qui ne te feraient pas autant tourner la tête.

Mais ça aurait été bien trop facile, hein ?
Parce que ces meufs là, elles t’ennuient.
Avec Nana, t’as jamais souhaité être ailleurs que dans ses bras.

Et ça continue de se concrétiser quand t’es là, quand t’es toujours là. T’es incapable de la virer de ta vie, incapable d’imaginer un monde où elle serait pas là. Elle est forte, Nana. Et quand elle pose son regard, ses mains sur toi, t’as l’impression qu’elle te file un peu de cette force là. Parce qu’elle est le feu, parce que sa présence est brûlante - si t’as de l’intérêt pour elle, ça vaut bien plus que n’importe quelle paire d’yeux qui se posent sur toi.

Comment tu pourrais regarder d’autres meufs, alors que ya Nana ?
Pourquoi t’irais bouffer du macdo quand t’as du caviar devant toi ?

Alors tu deviens ce que tu n’es pas - au peut-être que c’est justement le vrai toi qui se révèle, t’en sais rien. Tu t’assois dans le jardin en la serrant contre toi, t’oublie la fête, l’alcool qui coule à flot et les moyens que t’aurais de te foutre minable. Ton attention, il est sur elle. Tout pour voir à nouveau son sourire, tout pour apaiser sa douleur. « Métastases. Il lui reste moins d'un an. » Tu restes silencieux. Parler ne servirait à rien, t’en as parfaitement conscience. C’est pas ton domaine, les confidences, les phrases parfaites pour remonter le moral. T’y connais rien en plus, en ces histoires de métastases. Tu sais juste que c’est grave, et que ça va tuer sa meilleure amie.

Vie de merde.
Après toi, après Jenna, voilà que c’est sa vie à elle qui s’écroule.
Putain.
Tout mais pas elle.

« J'vais faire quoi sans elle dans ma vie Lev.. J'vais faire quoi sans mon soleil? Qui c'est qui viendra chasser mes démons? » Ya une partie de toi qui veut répondre que toi, toi tu seras là. T’as envie de lui souffler des promesses, de les garder et de t’insinuer un peu plus dans vie grâce à ces dernières. Mais tu veux pas prendre sa place. La place de Sally. Elle est pas remplaçable et t’as même pas envie d’essayer. « Je sais que c’est pas pareil, et j’voudrais pas la remplacer. Mais je serai là. » T’essaies de formuler la phrase du mieux possible pour pas raconter d’la merde, pour pas risquer de choisir le mauvais mot comme t’en serais capable. Mais ça se rapproche de l’écriture, ça se rapproche de tes chansons - choisir les expressions parfaites pour faire passer un sentiment. Tu t’appuies là dessus.
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Mer 11 Sep - 13:13



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Levi - Nana

«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON

T'es compliquée, t'as de sales travers que tu sauras sûrement jamais faire taire. T'as des peurs à la con, c'sentiment toujours d'être mise de côté. T'as c'putain de manque d'attention constant, toujours c'besoin d'te sentir constamment aimée et choyée comme un chienne ayant quittée la fourrière. T'fais pas attention Nana, tu prends sans forcément rendre en retour, parce que t'apprends encore comment tout ça fonctionne. Qu't'es encore étrangère à tout ces codes, l'être humain t'as fait tellement d'mal, que maintenant tu t'méfies d'lui comme la peste.




Il y a encore quelques instants, vous étiez entrain d'vous déchirer comme deux abrutis. Deux idiots aux ego bien trop gonflés, parce que vous êtes deux saloperies d'prétentieux. Vous êtes à la fois si différent, et pourtant si identiques sur certains points avec Lev. Peut-être pour ça, dans le fond que vous vous aimez pour mieux vous détester? Il y a encore quelques heures, t'étais fermement décidée à lui en mettre plein la gueule. A l'afficher devant tout l'monde entier s'il le fallait. Parce que t'as essayée d'être là pour lui, tu t'y es sûrement prise trop tard, mais t'as été là du mieux qu'il t'as laissé faire. C't'à dire s'contenter d'lire tes dizaines de textos pour ne pas y répondre. Ou alors t'gratifier d'un "k." le genre de trucs qui t'font péter les plombs, qui t'font exploser comme une bouteille de gaz dans une cheminée. Il y a encore quelques mois, vous vous aimiez dans l'intimité de tes draps, feulant votre désir pour aller faire frétiller les étoiles. Vous n'aviez pas besoin de mots, ou alors juste les siens parce qu'ils sont si beaux. Surtout quand tu passais ta tête au dessus de son épaule, venant accoler ta poitrine nue tout contre son dos lorsqu'il venait les coucher sur papier frénétiquement. Votre complicité suffisait à rendre la chose unique. Puissante, réelle. Il y a un an, vous vous rencontriez à l'une de ces soirées. Un croisement de regards, un truc pas calculé. Et pourtant, t'as pas pu t'en empêcher, y'a bien fallu qu't'y ailles hein Nana? Alors t'as fais l'premier pas, et tu t'es invitée dans sa bulle sous l'regard médusé d'ses potes et des gazelles l'accompagnant. T'as l'impression d'avoir vécu six mois de printemps, s'enchaînant à six mois d'automne. Juste le temps pour toi d'vous voir fleurir pour mieux faner. Voir le jour pour mieux crever.

Tu peux pas les r'tenir, les sanglots violents qui secouent ta poitrine. T'as mal Nana, tu souffres de tout ton être. Tes os te font mal, ton coeur aussi. Ta tête, tes membres, pendre ton souffle. Ton désespoir, il est palpable. Il crève les yeux à l'instant. Parce que t'en as marre d'être ce putain d'nogitsune, ce renard de malheur qui n'assume jamais rien. T'as laissé tomber le masque, il s'est brisé en mille morceaux aux pieds d'Levi. Parce que lui, il peut t'comprendre. Et que t'as beau lui en vouloir, avoir envie d'le secouer pour lui d'mander d'être plus clair, d'être plus franc avec toi. A partir de quel instant, il a cessé d'être sincère avec toi Nana? A quel instant t'as commencé à le perdre? Tes doigts s'enroulent autour de son teeshirt pour mieux t'y cramponner. Tu peux pas le lâcher, t'en es incapable. Ta respiration est brouillonne, ta vue totalement obstruée par les larmes qui dévalent le long d'ton visage. T'es en panique, parce que tout ton putain d'monde durement construit s'envole aussi théâtralement qu'un putain d'chateau d'cartes. Les hallucinations qui reviennent, le diagnostic de Sally et l'épée de damoclès au dessus de vos têtes, l'absence du blond lorsque tu as le plus besoin de lui. T'es faible, et t'y survivras sûrement pas. Parce que t'es comme ça Nana. Et que te battre, t'en es toujours pas capable.

Il te serre fort, Levi. Parce qu'il doit l'sentir, que s'il te lâche toi aussi tu serais capable de t'envoler à la moindre brise. Il te dis qu'il sera là, qu'il s'en ira pas. Plusieurs semaines maintenant, que le verdict est tombé. Plusieurs journées passées dans le tourment, la peur, l'appréhension. Le désarroi, l'envie de brûler le monde entier, d'offrir l'entièreté de ton argent à la recherche médicale pour un miracle. Mais rien n'y fera. Et elle veut pas, Sally. Elle veut juste profiter, et s'éteindre paisiblement. T'es incapable de l'accepter, et tu ressens tellement de colère par rapport à ça. Parce que elle aussi, elle t'abandonne. Qu'elle veut pas se battre, elle non plus. Alors que c'est elle, elle qui t'as donnée envie de vivre. Elle peut pas s'en aller. "T'seras pas là Levi, t'es déjà entrain d'disparaître." Ça t'fais mal, pas vrai Nana? D'voir que t'es pas assez bien, qu'tu fonctionnes pas assez rond pour pouvoir garder les gens qu't'apprécies dans ton entourage. T'es une incapable, une bonne à rien. T'aurais mieux fais d'crever silencieusement dans les bois d'Aokigahara cette nuit là comme t'étais prédestinée à le faire. T'aurais pas dû en sortir. "J'aurais pas dû en sortir. J'aurais pas dû quitter cette foret. R'garde Lev, j'perds tout ce que j'ai. Le peu qu'j'ai. J'suis une calamité."

T'es une malédiction, pire qu'une bactérie. Combien même t'essaies, combien même tu fournis des efforts, t'y arriveras jamais. Tu feras toujours souffrir les gens qui t'entourent, t'apporteras toujours la mort sur ceux étant proches de toi. Parce qu'il y a eu ton géniteur puis maintenant Sally. C'est toi Nana, qui aurais dû mourir à leur place. C'est toi, qui aurait dû t'éteindre. Levi aussi, tu lui feras salement du mal sans qu'tu le veuilles. Car t'es bonne qu'à détruire tout ce qui touche la pulpe de tes doigts. ね?



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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Sam 14 Sep - 19:07

@nana fujimori

T’es pas connu pour ta patience. T’es encore moins connu pour ta délicatesse. Quand t’aimes, tu mords, tu griffes. C’est là la preuve de l’importance que tu portes aux gens. Le pire truc que t’es à donner, c’est ton indifférence. Et quand tu tiens à quelqu’un, quand tu t’attaches bien plus que tu ne le devrais, t’es pas de ceux qui câlinent et qui murmurent des mots doux. T’es de ceux qui câlinent et grondent, qui balancent des mots pour provoquer un électrochoc. T’es bien planqué derrière ta carapace, à manquer de patience et piétiner, à te frustrer d’entendre les gens auxquels tu tiens se rabaisser.

C’est ce qui est en train de se passer.

Ça t’emmerde tellement qu’elle se rabaisse, qu’elle lance qu’elle vaut rien, qu’elle aurait dû crever. T’entends le refrain arriver, tu le lis dans ses yeux. Et tu te sens tellement impuissant, tellement révolté qu’elle puisse se faire ça à elle-même que tu ne peux que cracher ton venin.

Personne n’a le droit de lui dire des trucs pareils.
Pas même elle.

« T'seras pas là Levi, t'es déjà en train d'disparaître. » Tu grognes. Tu montres les dents. « Pour un mec qui disparaît, j’me trouve plutôt matériel. » Sarcasme palpable du bout de tes lèvres, de ton venin. T’es frustré, t’es gavé. Mais ya tes gestes qui restent calmes, eux, qui se montrent rassurant. Parce que ya un peu deux Levi dans ce moments là - ya celui qui sait pas quoi dire, qui sait pas quoi faire, et ya le subconscient qui s’accroche comme il peut. Alors tu viens glisser ta main dans la sienne, enlaçant vos doigts les uns aux autres.

Elle la sent, ta main.
T’es là.
Tu vas pas disparaître.

« J'aurais pas dû en sortir. J'aurais pas dû quitter cette foret. R'garde Lev, j'perds tout ce que j'ai. Le peu qu'j'ai. J'suis une calamité. » Elle tape là où ça fait mal sans le vouloir. Parce qu’elle peut douter de toi autant qu’elle veut, mais tu supportes pas qu’elle lâche des trucs pareils, qu’elle se balance des trucs horribles toute seule. « Ouais parce que c’est toi qui lui a filé sa maladie, c’bien connu. » Sarcasme à nouveau, bouclier de frustration derrière lequel tu te planques encore et toujours. « C’est pas ta faute. Rien n’est ta faute. »

Tu marques une pause.
Tu contractes ta mâchoire.
Tu sais même plus si c’est de la colère ou d’la peur qui coule dans tes veines.

« J’aime pas quand tu parles comme ça. » Ya ta voix qui se casse un peu à la fin de ta phrase et tu dois fermer les yeux un instant quand tu sens que ça pique, quand tu sens les larmes monter. Tu vas jusqu’à te planquer à nouveau derrière elle pour qu’elle ne voit pas, pour qu’elle ne devine pas. Tu chialeras pas. Jamais d’la vie. Tu vas pas chialer pour ça. Tu vas pas chialer parce qu’elle s’aime pas.

Sauf que pourquoi tu chialerais si tu le faisais pas pour ça ?
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Mar 17 Sep - 0:13



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«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON
Forcément, que ça t'as énervé de voir sa mine satisfaite avec sa cancéreuse coincée entre ses lippes. Bien-sûr que ça t'as fais vriller que de voir ses opales posées sur ces pétasses barbotant dans l'eau de façon lourdingue en piaillant comme à l'intérieur d'une basse-cour. Tu t'rappelles bien trop dans ces soirées pourquoi t'supportes pas l'humain dans l'fond. C'que tu comprends pas, c'est pourquoi c't'abruti d'Levi est pas foutu d'répondre à tes messages. Comme si t'étais l'une des salopes qu'il baise pour ne plus donner de nouvelles le lendemain. Comme si tu valais rien.



T'as cette peur de l'abandon, qui t'as jamais quittée depuis ce fameux jour où t'as génitrice à annoncé à son mari, rongée par la culpabilité que tu n'étais pas sa fille. Que tu étais le fruit d'une infidélité, quelque chose d'indésirable qu'elle n'aurait jamais voulu mettre au monde si le choix lui avait été donné. T'es un secret qui a éclaté comme une bombe devant faire le moins de bruit possible, car ébruiter tout cela n'était pas possible. L'honneur de votre famille était en jeu, et l'honneur, c'est quelque chose de précieux pour les japonais. Enfin, faussement. Hypocrites n'aspirant qu'à paraître bien sous tout rapports aux yeux de la société. Car la différence est difficilement tolérée, tu dois être comme tout le monde, ressembler à tout le monde. Ne pas faire de vague, avoir d'excellentes notes, suivre plusieurs options. Apprendre sans cesses, ne jamais broncher. Te noyer dans la masse, âme grisâtre se laissant toujours plus aller aux ténèbres l'entourant. Car tu leurs trouvais quelque chose de réconfortant, avant tes petites mésaventures à Aokigahara. Après, c'est l'ombre qui est venue te dévorer toute entière pour ne laisser de toi qu'une enveloppe vide, apeurée de l'humain et de ses hallucinations intempestives. Car ils ne te quittaient jamais à l'époque ces foutus macchabées pas vrai Nana? Et que maintenant que ta vie se retrouve à nouveau ébranlée, ils reviennent toujours plus forts. Toujours plus décidés à t'emmener à leurs côtés pour te ramener vers cette mer d'arbres t'appelant désespérément bien que tu te sois éloignée d'elle de milliers de kilomètres, de bien des océans.

Une fois, t'as été en proie à tes démons en présence de Lev. Ca date du début de votre relation, si tu peux appeler ça comme ça. L'une des premières nuits que vous passiez ensemble. La soirée s'était déroulée parfaitement, vous aviez mêlés vos corps fiévreusement jusqu'à l'orgasme en feulant vos prénoms dans la nuit. Tu t'étais laissée glissée de ses bras à ceux de Morphée sans mal, tout était prédestiné pour être calme. Et pourtant t'as oublié de prendre ton traitement, cette petite pilule blanchâtre t'aidant à t’assommer jusqu'au petit matin, ou plus tard dans la journée en fonction de l'heure de ton couché. T'y as pas pensé, tu t'étais trop amusée et tu n'en as tout simplement pas ressenti le besoin combien même c'est une chose devenue habituelle depuis ton arrivée aux us. Depuis que Sally t'aies emmenée chez de nombreux spécialistes bien décidés à trouver l'origine de ton trauma. Et te voilà, huit ans après, tes démons toujours présent, courant dans la nature pour mieux guetter le moindre instant de faiblesse de ta part. Ca a commencé par les cauchemars cette nuit là, un sommeil agité. Tu t'es retrouvée sous l'arbre de la pendue, la plus virulente de toute. Cette petite nippone décomposée dans son uniforme de collégienne. Tu t'es mise à fuir, rapidement précédée par cet homme à la mâchoire décrochée, de la jeune adolescente et de ton père adoptif.

Tu t'es réveillée les larmes aux yeux, haletante, tremblant comme une vulgaire feuille d'automne au gré d'un vent violent. Tes doigts encrés sont venus gagner ton crâne pour l'enserrer sans douceur pendant que tes lèvres ont laisser filtrer un cri ressemblant à celui d'un animal blessé dans la nuit. Malgré ses bras, malgré ta veilleuse luisant non loin de toi t'étais en proie à la terreur. Il s'est réveillé en panique, forcément. Tu t'souviens pas de grand chose, si ce n'est de ses bras venant recouvrir les tiens. Des battements de son palpitant contre ta peau dénudée et de sa voix qui te disait "T'inquiètes pas, t'inquiètes plus.". T'en es venue à lui raconter cette partie de ton histoire le lendemain, l'histoire de la gamine abandonnée en plein cœur d'une forêt réputée comme hantée. Tu t'es mise à poil devant lui, t'avais pas l'choix après tout. Et il s'est contenté d'frapper le haut de ton crâne avec douceur. "T'vaux mieux qu'ça Nana."

Ça t'rappelles un peu maintenant, alors que dans tes bras il se met à grogner malgré ta détresse. Il aime pas Lev' quand tu t'en mets dans la gueule gratuitement. Ça a l'don de l'énerver, tu sais qu'il est gauche dans ces moments, qu'il sait pas vraiment comment réagir. Malgré le sarcasme teintant sa voix, il reste présent, t'enserres toujours plus contre lui. Il vient mêler tes doigts aux siens, les entrelaçant d'une façon que vous connaissez si bien maintenant. Ses mots durs ne te font pas mal, il le sait qu'ils te percuteront assez pour te ramener à lui. T'es lovée contre son torse, et tu continues de pleurer à chaudes larmes. Tu l'entends, sa voix qui se casse et qui s'éteint lorsqu'il raffermit un peu plus son étreinte. "Gomen..." Tu t'excuses, la voix tremblante. T'as pas envie que ça s'arrête, tu peux pas le perdre lui non plus. Si tu le perds, t'as plus rien, plus personne. Tu seras définitivement seule dans cette ville trop grande pour la petite japonaise de province qu'tu es. T'as pas envie qu'il t'en veuille pour ta faiblesse. T'as pas envie de lui faire du mal parce que t'es bancale, pas fiable, malsaine à tes heures. T'es une enfant apeurée, vibrant comme une feuille de sakura qui s'échappe de sa branche pour s'écraser au sol.

Vous restez plusieurs secondes comme ça l'un contre l'autre, toi sanglotant au rythme de énervé de son cœur tapant contre ton corps. Tu t'décolles légèrement de lui, juste assez pour que tu laisses tes yeux s'baigner dans les siens qu'il vient ouvrir à nouveau. L'une de tes mains vient trouver son visage pour s'y réchauffer. Y'a son souffle qui vient s'poser tout contre visage pour le caresser, ton palpitant au bord de tes lèvres pulpeuses qui ne se retrouvent plus qu'à quelques centimètres des siennes pour la première fois de la soirée, pour la première fois à ton goût depuis bien trop longtemps. "Lev..." T'as b'soin de lui Nana, combien même t'es pas une fille bien, combien même toi t'es pas foutue d'être là. Tasukete. Onegai.


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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Mar 17 Sep - 21:18

@nana fujimori

Tu les tuerais tous. Ceux qui ont osé lui faire du mal, tous ceux qui l’ont jamais rabaissée. Tu les tuerais tous. Un par un. Tant pis si t’en as pour jusqu’à la fin de ta vie, tant pis si ça ne dure que jusqu’à demain. Rien à foutre. Quiconque lui fait du mal ne mérite pas de vivre sur la même planète.

Sauf qu’elle en fait partie de ces gens.

Tu fais l’exception dans ta tête. Tu fais l’exception. Mais tu peux pas t’empêcher de lui en vouloir quand elle se flagelle verbalement, quand elle se souhaite la mort ou pire encore. Ça te rend dingue, dingue d’impuissance et de panique de pas savoir quoi faire et de l’entendre se démonter ainsi. Et toi, t’es impulsif, Levi. T’es même persuadé que tu ne connais rien d’autre que la colère pour montrer que tu tiens aux gens. Rien qu’avec Jenna, tu hurlais plus que tu ne l’enlaçait, la protégeait par des mots d’oiseaux plutôt que par des expressions rassurantes. T’es brut, Levi. On t’a jamais appris à prendre des pincettes et t’as jamais voulu l’apprendre par toi-même.

T’es un homme. Un vrai.
T’as pas à savoir ces trucs là.

La douceur des caresses, des mains prises entre les tiennes, des baisers sur le front - ça c’est des trucs que t’as chopé avec Nana. C’est des trucs que t’as jamais offert à aucune autre aussi sincèrement que tu le fais pour elle. Parce que les autres, elles peuvent crever. Les autres, elles peuvent chialer. Tes caresses ne seront que de sales tentatives de séduction qui ne fonctionneront pas toujours.

Ya qu’avec Nana que tu ne mens pas.

T’as la colère en guise de mots d’amour, les grognements en guise de soupir d’aise. T’es fait comme ça. Tu le dis bien assez souvent que tu changeras pas, que ça fait de toi un homme. T’es même plus capable de savoir si ça vient du vrai toi ou c’est le gosse préfabriqué qu’a fini par te coller à la peau.

« Gomen... » Un mot que tu reconnais. Ça te fait sourire de ce petit sourire triste, de savoir qu’elle est désolée de se foutre sur la gueule comme ça. Sauf que tu t’en bats les couilles qu’elle s’excuse à toi. C’est pas à toi qu’elle les doit, les excuses. « C’est pas à moi que tu dois t’excuser, tu sais. » C’est dingue comme un mot de sa part t’as déjà adoucit. Ton corps s’est décontracté en quelques secondes à peine et la tension retombe un peu. Tes larmes sèchent et c’est comme si rien n’était arrivé, comme si t’as faiblesse n’avait été qu’une hallucination.

Elle se tourne vers toi, plonge ses yeux dans les tiens et tu t’y noies. T’essaies même pas de te retenir. T’essaies même pas de vérifier si t’as bien pris une bouée de sauvetage. T’y saute à pied joint et tu files te noyer sans broncher. « Lev... » Ton surnom qui te tire de la noyade, qui te fait remonter à la surface. Elle est bien plus proche qu’avant. Et t’as envie de l’embrasser. T’es pas assez abruti pour ne pas voir qu’elle aussi, pour ne pas voir qu’elle s’approche encore, qu’elle te supplie même de son regard.

Pourtant t’hésites.
Quelques petites secondes à peine.
T’as juste pas envie de profiter de sa faiblesse.

Et puis tant pis. Tu romps cette distance entre vous pour venir déposer tes lèvres sur les siennes, baiser d’une douceur que tu ne te connais pas. Parce que t’as pas envie de la dévorer, ce soir. T’as envie de la rassurer, de lui donner toute cette douceur, cette tendresse qu’elle se refuse à elle-même.

Prends là, ma tendresse.
J’en ai pas des masses,
Mais elle est pour toi.
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) - Page 2 Empty Ven 20 Sep - 20:24



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«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON

Un an, trois cent soixante cinq jours. Des mois qui défilent, des semaines qui passent à une vitesse hallucinante, des jours qui n'en sont plus vraiment. Un an passé avec Levi pour une année qu'il te reste avec Sally. Tu peux pas les perdre tous les deux. T'y survivrai pas Nana, t'en crèverai sûrement et t'en es bien consciente de ça. Pour ça que tu paniques, que t'as cette peur panique de l'abandon. Comment tu feras, si tu te retrouves toute seule? Lorsque la voix des démons se voudra trop forte, trop lancinante? Que tu n'auras qu'une envie, sombrer.



Rien ne s'passe jamais comme prévu, pas vrai? Ta vie était pas sensée s'passer comme ça. Ton adolescence encore moins. T'étais pas sensée t'ramener aux états-unis pour perdre la femme de ta vie quelques années après d'un putain d'coup du destin. T'étais pas sensée t'rapprocher de Levi pour qu'il décide subitement six mois après qu't'es plus digne de sa putain d'présence. Le problème Nana, c'est qu'tu comptes jamais réellement pour les gens. T'es cette garce froide qu'on apprécie pas parce qu'elle parle trop fort, ou trop franchement. T'es cette meuf égoïste qui pense à son bien-être et ses envies avant celles des autres. T'as passé une vie d'misère pourquoi t'pourrais pas t'servir en bonheur maintenant? Bah tout simplement parce que t'as un karma merdique qui continue d'te mettre des baffes en pleine gueule constamment. Toi qui pensais qu'tout vient à point à qui sait attendre, t'as été bien conne. T'auras jamais l'droit à rien, si ce n'est te casser la gueule de manière répétée jusqu'à en perdre toutes tes dents. Jusqu'à en perdre tout espoir. Parce que y'a pas d'lumière au bout du tunnel, y'a pas d'étincelle qui vient raviver la flamme lorsqu'elle s'amenuise Nana. T'crèveras seule, délaissée, oubliée toi aussi.

Y'a les doigts de Levi qui tentent de te ramener à la réalité lorsqu'ils s’entrelacent avec tes phalanges encrées. Sa chaleur t'picotes la pulpe des doigts, t'as froid Nana. T'es gelée à longueur de journées ces derniers temps. Tu le sais, que le blond il déteste quand tu t'mines la gueule gratuitement. Parce que dans l'fond, t'es qu'un chat d'gouttière Nana. Une âme solitaire qui à tenté de s'attacher aux humains, de leurs faire confiance pour toujours en souffrir plus à chaque fois. Lui aussi, t'as sûrement déjà dû lui faire du mal. Sans le vouloir, sans faire attention. T'es une calamité, un putain d'bordel. Il grogne, Levi. C'est sa façon à lui d'montrer qu'il tient à toi. Tu l'sais. Y'a ta voix qui s'échappe en filet, tu t'excuses parce que sur l'instant t'es capable de ça uniquement. Tu peux pas t'arrêter de pleurer, tu peux pas te calmer. Ton désespoir, il peut pas s'en aller comme ça, en t'souhaitant la bonne soirée et en emmenant tout ce qui vient faire mal à ta carcasse tatouée. Tu t'décolles de lui, t'as les yeux qui l'supplient Nana. Qui l'implorent de pas t'laisser te dérober, de pas te laisser tomber en un milliard de pièces. Vos regards s'noient l'un dans l'autre, comme ils avaient l'habitude de l'faire lorsque vous vous affaliez contre ton matelas après l'une de ces nuits fauves.

Y'a quelques secondes qui passent, le silence qui s'installe peu à peu autour de vous comme si aucune soirée ne battait son plein. Comme si vous étiez seuls au monde, que rien ne pouvait vous toucher ni vous atteindre. Ton palpitant, il manque de s'extirper de ta poitrine Nana. T'as l'impression que t'es littéralement entrain d'crever, que toutes ces histoires auront ta peau. Tu veux pas que Lev t'en veuilles, tu veux pas qu'il disparaisse de ta vie. T'veux pas lui balancer des saloperies au visage comme tu l'as fais un peu avant. C'est pas vous que de vous déchirer comme ça à la gueule des autres, goguenards. Quand ça gueule, vous avez la décence de l'faire en toute intimité, pas comme ça.

Vos visages se rapprochent, tant pis pour vos différents. Tant pis vos la rancœur. Tu t'abandonnes Nana, tu te laisses aller à ses lèvres qu'il vient poser contre les tiennes avec une douceur extrême pour l'un de ces baisers humides digne des scènes de cinéma. T'appuie un peu plus ton corps contre lui, juste pour qu'il le sente, ton cœur qui bat à tout rompre dans ta cage thoracique. Tu sens l'sien aussi, qui percute ta poitrine sans vergogne. Il est là Nana, il te laissera pas. T'as l'impression d'fondre sous l'effet de cette étreinte qui te rassure, dans l'fond. Vos visages se caressent au même rythme que vos lèvres se mêlant les unes aux autres. Ça fait si longtemps, qu't'avais presque oublié ce qu'il te faisait ressentir. Ou t'y avais jamais vraiment fait attention avant peut-être. De cette chaleur allant d'un corps à un autre, ce genre de chaleur qui rassure. Qui veux dire n't'inquiètes plus, n't'inquiètes plus. T'as pas l'habitude de ce genre d'étreintes Nana, t'es pas de celle à qui on offre de la tendresse. T'es de celles qui s'délavent, à qui personne n'fait attention. Pourquoi lui il est là? Pourquoi il t'abandonne pas comme il comptait l'faire il y a encore quelques temps alors qu'il se contentait de t'ignorer?

Tu viens détacher tes lippes des siennes, accolant ton front tout contre le sien. Il y a vos pointes de nez qui s'étreignent, tout comme le bout de vos doigts capturant vos visages. Tu peux le sentir, son souffle chaud venir se mêler au tien dans un rythme saccadé. Tes larmes quand à elles, se sont calmées. Tes sanglots ont laissés place à des perles salées roulant silencieusement le long de tes joues pour mourir contre vous. Ta colère a laissé place au désespoir, puis presque à l'apaisement. Tu viens de parcourir une centaine de teintes d'émotions différentes en si peu de temps, toi qui passes ton temps à tout refouler. Fallait bien qu'ça craque à un moment Nana, fallait bien qu'tu te casses, que la machine s'enraye. "Je veux pas te faire du mal." Que t'arrives à articuler après un certain silence. T'y peux rien toi si t'es mal branlée, qu't'as été montée à l'envers. Si t'es pas capable de traiter les gens comme t'aimerais que l'on te traites. "Lev-san..." Tu murmures, Nana. Tout contre ses lèvres qui font trembler les tiennes. C'est toi cette fois qui chasse l'écart entre vous, pour laisser tomber à présent tes bras contre sa nuque irradiant ta peau découverte. Tu lui rends, cette tendresse accordée comme un miracle. Comme un élan de courage pour achever les ordalies avec succès lorsqu'elles viendront tenter de te faire faillir.

Tu devrais pas faire ça Levi, tu devrais pas. Tu l'sais, que j'suis pourrie, que j'suis une âme errante. Un chat taré qui crache sur la main qu'on lui tend. Tu l'sais, que j'me contrôle pas, que j'suis aussi violente qu'le choléra. T'mérites pas tout ça, c'est moi qui t'mérites pas. T'avais sûrement raison, tu sais quand t'as commencé à me fuir. Mais maintenant qu't'es là... Maintenant qu't'es contre moi... Comment tu veux que j'trouve la force de te laisser partir? Quand ce qui m'effraie le plus, c'est que toi aussi tu viennes à disparaître en me tournant l'dos. J'y survivrai pas tu sais Lev.


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