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 not your toy anoymore (levina)

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Message Sujet: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Mer 21 Aoû - 10:56

@nana fujimori

Sortir pour oublier, pour te changer les idées. Putain de routine à laquelle tu ne devrais pas t’habituer. C’est plus fort que toi pourtant. T’as toujours été celui qui profite de la vie, qui participe aux nombreuses fêtes, qui se mêle aux corps et coeurs populaires du lycée puis de la ville. Suiveur puisque meneur, convaincu par le fait que tu louperais un truc si tu te bourrais pas la gueule tous les week ends. Elle colle, cette mentalité. Putain de chewing gum sous ta godasse qui refuse de s’enlever totalement, qui te fait coller à ton passé dont tu aimerais te détacher.

Enfin ça, c’est que tu dis.
T’en fais pas des masses d’effort pour changer, mec.

Le fêtard que tu es est toujours là. T’espères ne pas avoir à changer ça, à faire taire cette partie de toi-même. T’es assez pas con pour piger que le problème de ton ancienne attitude ne venait pas de là. Il venait de ton entourage, de ton attitude envers ces gonzesses que tu traitais comme de vulgaires objets, comme si leur simple but dans la vie était de te satisfaire sexuellement. Quand t’y penses maintenant, ça te dégoûte, ça te file la gerbe. T’as partagé des pensées similaires à celles du déchet qui te l’a enlevée. Une gorgée de whisky plus tard et tu te forces à passer à autre chose, à saluer un pote que t’as pas vu depuis des mois qui se trouve à l’autre bout d’la pièce. Toi, accoudé au comptoir avec ton verre à la main, le levant un peu pour être un minimum poli face à ce mec qui t’envoie un sourire en coin, une gonzesse à chaque bras. T’as soudainement l’impression d’être devant un miroir, de saluer le toi du passé pour mieux te tourner vers le futur.

Bordel. T’as bu combien de verre pour commencer à jouer au philosophe de comptoir ?
Littéralement ?

T’as qu’un whisky dans l’sang pourtant. Celui que t’es en train de boire, celui que t’as même pas fini. Tu devrais pas avoir ce genre de pensée avant quelques heures, avant d’avoir enfin de quoi justifier le fait de déprimer un peu, de te mettre à écrire des paroles dans ton crâne que tu devrais griffonner sur ce carnet qui ne te quitte jamais - pour pas paumer les lignes valant des centaines de dollars que tu peux parfois t’inviter quand t’es bien trop pété. Si les gens savaient. La chanson la plus populaire que t’as écrite, tu l’as faite en vingt minutes, complètement défoncé, couché sur le parquet de ta piaule. Pourtant un artiste t’a acheté les paroles et ta carrière, elle a décollée.

T’es jamais à l’abris de pondre un truc bien.
C’est bien de le savoir et de t’y préparer.

Ya l’envie de clope qui te titille, mauvaise habitude que t’as chopée aux funérailles. T’as piqué une clope à ta mère qui ne fume que quand elle est mal, quand elle stresse. Depuis t’as plus arrêté et elle non plus. C’est peut-être votre manière à vous de vous niquer un peu, de vous défoncer les poumons pour vous punir d’avoir pas pu, pas su protéger Jenna. Tu termines ton verre, le laisse sur le comptoir et te dirige vers le jardin. Tu dois te frayer un chemin parmi les corps déjà nombreux dans la grande maison de celui qui organise tout ça. Tu te trouves un coin calme, posé sur le mur en pierre qui fait le tour de la terrasse, yeux posés sur les gonzesses en maillot de bain qui font les belles devant la piscine. T’allumes ta clope, tu profites de la vue. T’as tout ton temps pour aller te chercher un nouveau verre et te mêler à la foule. Pour l’instant, tu tires ta clope - le calme avant la tempête.
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Mer 21 Aoû - 12:46



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Levi - Nana

«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON

Allongée dans ton lit bien trop grand pour toi, les yeux rivés vers le plafond, ton corps se retrouve secoué d'un long souffle fatigué. L'absence de réponse à tes messages t'insupporte au plus haut point, le fait d'être invisible tout autant. Pendant combien d'années, personne ne t'as remarqué? Pendant combien d'années ton absence à la civilisation n'a été déplorée par nulle âme qui vive? Et maintenant te voilà horrifiée à l'idée qu'il puisse être trop occupé pour ne serait-ce t'accorder la moindre pensée.



Il est déjà tard, le temps fuse et voilà que tu dois quitter ton appartement en panique parce que t'as encore traîner. T'es bonne qu'à ça en ce moment t'poser des questions existentielles sur ta vie. Un putain d'bordel si les gens veulent ton avis. Pourquoi, la vie elle viendrait t'enlever Sally? Pourquoi est-ce qu'elle plus que n'importe qui mériterais d'caner avant les autres? T'as pas réussi, à trouver les mots. T'en as pas, en ce qui concerne la mort des gens. T'es bien trop horrifiée, bien trop anxieuse à son sujet. Parce que quand tu fermes tes paupières, tu peux encore t'revoir dans ses bois à courir jusqu'à en perdre haleine. Perdue, totalement déboussolée, apeurée. Les ombres venant te recouvrir peu à peu, ces corps se balançant autour de ces cordes encore fidèlement nouées à leurs cous. C'était bien trop pour toi, bien trop à encaisser pour ne pas créer un réel traumatisme autour de ça. Sally, elle est pas allée dans cette forêt. Elle veut pas s'enlever la vie, sally. Elle veut vivre, baigner ses cheveux blonds de soleil, rire jusqu'à avoir des crampes, compter les étoiles une à unes dans le ciel et tant pis si il faut recommencer le compte cent fois après avoir perdu le fil. Tu vas la perdre, elle s'en ira. C'est injuste, mais c'est comme ça. Tu fermes ta grande gueule et t'encaisses pour deux. Tu lui prêtes ton épaule pour qu'elle puisse s'y réfugier en cas de besoin.

Tu te relèves, chasse tes idées noires en portant un joint pré-rouler à tes lèvres. D'un coup de briquet, la flamme vient lécher le tar fermement tenu entre tes lèvres. Toujours pas de messages, aucun. Kuso aho. tu jures à haute voix, renvoyant ton téléphone tout droit dans les méandres de couettes jonchant ton matelas. Tes lippes serrées viennent tirer une longue taffe sur le bédo de weed pure. La serviette nouée fermement autour de toi vient glisser le long de ton corps déjà sec après tout ce temps à fixer le plafond. Posant le cône fumant sur l'un des nombreux cendriers présent dans ta piaule, tes mains viennent trouver tes longs cheveux de jais retombant sur ta peau halée tombants jusqu'à la chute de tes reins. D'un geste adroit tu vient rapidement les nouer dans chignon le temps de te préparer. La soirée promet d'être agitée, et vaut mieux pour Levi qu'il soit préparé. T'en reviens pas quand même, de son absence de réponse. Poseur de "vu" professionnel, répondant éternellement aux abonnés absents depuis quelques semaines. C'était pas comme ça, que ça fonctionnait entre vous avant l'histoire de sa soeur. Pourtant, ça l'empêche pas de côtoyer le même cercle de salopes roucoulant à son bras. Temee.

T'arrives à la soirée en retard, comme à ton habitude. Non pas que t'aimes faire remarquer ton manque de ponctualité, t'es juste pas douée dans l'organisations de trajets d'un point a à un point b. L'immense maison dans laquelle tu es sensée festoyée est pleine à craquer d'invités divers. Un nouveau collage entre les lèvres, tu décides de gagner le jardin accueillant généralement les plus fidèles fumeurs. Te faufilant à travers les corps et les haies, ton regard le percute de bien loin, assit fièrement sur le mur de pierre gratifiant la cohue de son regard hautain. Tu vois rouge, bien trop poussée par l'énervement des événements se déroulant dans ta vie à l'instant. "Tu te fous vraiment de ma gueule!" Que ta langue vient claquer, venimeuse à son encontre pendant que tes pas rageurs t'emmènent à lui, bien sûr fallait qu'il soit là le regard vers le piscine à regarder toutes ces connasses et leurs poitrines gonflées par leurs haut de maillot de bain en taille dix ans leurs faisant un mal de chien. Tes prunelles sombres viennent le foudroyer d'un nombre incalculable d'éclairs. "Combien de messages j'ai pu t'envoyer?" que tu t'indignes en gagnant ses côtés. Parce que tu supportes pas toi, son ignorance. Kuso yaro.



(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Mer 21 Aoû - 13:09

@nana fujimori

Ton foutu portable, ya bien longtemps que tu ne le regardes plus que pour trouver de nouvelles soirées, de nouvelles manières de t’évader. C’est bien plus facile que de sortir au milieu de l’hystérie, que de t’enfiler cinq, six verres pour tenter d’oublier. T’es un lâche, Levi. T’es qu’un lâche qu’aime bien trop ne pas avoir à faire face à la réalité. Et quoique tu fasses de toute manière, ya sa voix dans ton esprit, ya son intonation irritée qui juge le moindre de tes faits et gestes. Parce que bien sûr qu’elle se plaint dans ton crâne, bien sûr que t’imagines ses critiques. Elle veut pas être morte pour rien, tu peux le comprendre.

Tu ne la laisseras pas, de toute manière.

Il arrête pas de vibrer depuis des mois, des semaines. T’ouvres même plus certains messages quand tu vois de qui ils viennent. Yen qu’une qui te donne envie de cliquer, de les ouvrir rien que pour jeter un oeil, pour te faire une idée. Ya qu’à Nana que t’as pas su résister, à appuyer ton pouce sur l’écran comme le faible que tu es, rien que pour en avoir un peu - assez pour résister à l’idée d’en avoir plus. Elle a toujours été comme une drogue, Nana. Une drogue vers laquelle tu reviens toujours, attendant sagement qu’elle veuille bien te porter attention, te donner ta dose. T’aimes pas. T’as jamais aimé ça. Et pourtant t’arrives pas à prendre sur toi, à foutre ta fierté avant le reste. T’es un mec fier pourtant, bien trop fier ; masque de mec blanc hétéro oblige, derrière lequel tu te planques pour justifier le fait de pas assumer tes faiblesses. T’es pas censé en avoir selon une bonne partie de la société. Ça te va bien.

Mais Nana.
Elle est une de ces putains de faiblesses que t’es pas censé avoir.

Jenna, elle t’a plusieurs fois dit qu’elle ne l’aimait pas, qu’elle t’utilisait. Tu l’as jamais écouté. T’étais bien trop heureux de la voir poser son regard sur toi, de sentir son corps contre le tiens même si c’était éphémère, même si c’était pas assez. C’est qu’après que t’as pigé que t’étais qu’un jouet qu’elle foutait dans un coin, qu’elle gardait faute de mieux. C’est qu’après que t’as ouvert les yeux - trop tard comme à ton habitude - pour comprendre que t’étais comme son chien, que yavait aucune dignité dans ta manière de rappliquer quand elle sifflait.

La honte est une sacré motivation, hein Levi ?

Parce que tu ne lui réponds plus. Parce que tu la laisses sur vu et t’espères que ça la rend dingue. Tu l’imagines bouillir alors que toi, t’es bien trop fier, bien trop souriant quand t’ouvres ses messages pour ne pas lui répondre - te persuadant que tu le fais pour l’emmerder mais bien trop heureux de lire les mots tapés sur le clavier.

« Tu te fous vraiment de ma gueule! » La tempête arrive et elle te frappe de plein fouet, vent glacial qui te fait tourner la tête. Bien sûr que t’as reconnu sa voix. Comment t’aurais pu ne pas la reconnaître ? Ya ta clope à la main, ton regard sur elle et ton sourcil arqué alors que tu t’efforces de garder un air neutre. T’as tellement envie de sourire du coin de tes lèvres, envie de te féliciter de l’avoir foutue dans un état pareil. Parce qu’elle est tellement belle quand elle fulmine, quand ses yeux lancent des éclairs et qu’elle crache son venin. Parce que tu la préfères comme ça Nana, plutôt que quand elle se joue de toi. « Combien de messages j'ai pu t'envoyer? » Tu hausses les épaules, tirant une nouvelle bouffée de ta clope. « J’sais pas. J’gagne quoi si j’devine ? »
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Mer 21 Aoû - 13:12



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«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON

C'était chez l'un des gars de la bande, l'un de ces mecs pas vraiment intéressant auquel tu t'es entichée pour ton petit plaisir personnel. Le blond à débarqué avec ses grands airs et sa cancéreuse serrée entre ses lippes. Ses yeux froids ont trouvés les tiens, et c'est à ce moment que tout à commencé. Levi et le froid de ses opales, sa grande gueule et sa mine de je m'en foutiste foutrement bien entouré de plusieurs gonzesses. Ca a suffit pour que tu t'approches de lui un sourire taquin sur les lèvres. "Moi, c'est Nana."



T'es le torrent venant noyer les rizières, le typhon qui s'abat tel un cyclone en dévastant tout sur son passage Nana. T'as trop souffert, alors t'estimes que les choses que tu prends te reviennent de droit. Tu reviens de loin, bien plus que la moitié de ces pétasses barbotant dans l'eau devant les yeux d'un Levi hypnotisé par ses pensées. Ca te rends dingue, qu'il soit incapable de ne serait-ce que répondre un okay, ou quoi que ce soit d'autres alors que tu l'sais, qu'il les a lu tes putains de textos. Tu cherches pas, ton joint entre les lèvres tes cheveux noirs volant derrière toi rythmés par ton pas nettement agacé. T'as pas besoin qu'il vienne rajouter de l'huile sur le feu, t'as besoin d'lui toi. T'aurais peut-être finalement bien b'soin de ses bras, quand tard la nuit t'as qu'une envie c'est de t'écrouler en sanglots. Parce que c'est trop. Qu'la vie est bien trop injuste, il le sait lui. Il pourrait, partager ta peine. Il le sait, qu'elle est importante pour toi Sally. Qu'sans elle tu serais toujours enfermée entre tes quatre murs dans ta cambrousse nippone à te laisser dépérir, bouffée par les images dans ta tête venant hanter tes nuits depuis bien longtemps. Et pourtant, elle va s'en aller. Elle va devoir t'abandonner, et t'oubliera son rire, puis son parfum et sa voix.

Rageusement, tes poumons expirent un long nuage de fumée grisâtre se perdant dans ton sillage. T'es venimeuse Nana, t'es blessée et t'arrives pas à l'cacher. Pas a Levi, parce que combien même t'voudrais pas l'avouer il te connait bien maintenant. Il sait comment te faire perdre ton sang froid maintenant, toujours te donner cette envie de voir rouge, puis noir en passant par ces teintes de pourpres te donnant des envies d'tout casser. T'es trop impulsive, nana. Bien trop pour ton propre bien, et tu l'sais que tu cours tout droit à ta perte malgré l'fait que t'ai vu le mur arriver. Tu t'plantes devant lui, comme pour lui cacher la vue des poulettes roucoulant dans l'eau comme des adolescentes. C'toi qui dois regarder, toi et seulement toi. Encore plus quand t'as des choses à lui reprocher comme maintenant. Tu t'indignes en arrivant près de lui venant cendrer ton joint nerveusement dans l'air avant de le reporter à tes lèvres. Il en rajoute, la mine satisfaite. Qu'il en profite, de ces petits moments de victoire où il arrive à profiter suffisamment de ta faiblesse pour te pousser à bout.  
« j’sais pas. j’gagne quoi si j’devine ? »

Ta mâchoire, elle aurait pu s'en décrocher par l'insolence de ses mots. Il le sait, que ça fait bouillir le sang dans tes veines, venant faire battre ton palpitant jusque dans tes tempes avec violence. Il hausse les épaules, sa clope quittant ses lèvres pour mieux venir t'attaquer. T'as bien du lui envoyer quatre ou cinq messages, tous restés sans réponses depuis le début de la semaine pour s'avoir s'il serait présent ce soir. C'est toi l'chat Nana, pas lui. "Tu gagnes rien Levi, tu perds là." paroles empoisonnées, destinées à le piquer à vif. Ton regard le jauge des pieds à la tête. T'en as ras l'cul de t'faire balader comme une adolescente, ça t'ressemble pas ça, c'est pas toi. Tu lui laisseras pas le luxe de te changer en animal de compagnie ronronnant. Tu te rapproches de lui, assez pour que vos peaux viennent se trouver t'électrisant des pieds à la tête. T'approches tes lèvres pulpeuses juste assez proche pour venir susurrer au creux de son oreille. "Profites bien avec tes proies fadasses. Ittekimasu." le japonais, juste pour l'emmerder. Pour trahir ton énervement un peu plus. Dans un dernier souffle chaud, tes mains ayant trouvées ses genoux pour cette confession viennent le quitter pour te permettre de tourner les talons. Tu trouveras bien quelqu'un finir de passer la nuit avec toi. Juste pour le rendre fou, juste pour le faire regretter.



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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Mer 21 Aoû - 17:30

@nana fujimori

Putain ce qu’elle est belle quand elle bouillonne, quand ça éclaire ses yeux, quand tu crois pouvoir y deviner les flammes de sa colère. Ça te donne envie de rajouter de l’huile, encore un peu, pour le plaisir de les faire brûler de plus belle, de les faire briller encore un peu plus. Et peut-être que t’es un peu trop fier, ouais - peut-être que t’es tellement satisfait de toi que ça la rend encore plus belle. Peut-être qu’au fond, c’est encore mieux de la revoir quand c’est parce que tu l’as faite réagir, parce qu’elle a en un truc à foutre au fond, plutôt que parce qu’elle a rien de mieux à foutre que de penser à toi.

Ça la rend belle, de s’énerver pour toi.

Non pas qu’elle le soit pas habituellement. Parce que tu te souviens encore de la fois où tes yeux se sont posés sur elle pour la première fois et que t’en as oublié de siffler, de complimenter comme le beauf que tu étais. T’en as perdu ta langue, t’en as perdu ta manière d’être. C’était peut-être mieux comme ça, au fond. Peut-être que si tu avais ouvert ta gueule, elle t’aurait jamais considéré, au fond.

Et t’aurais manqué un truc Levi, hein ?

Elle a toujours eu ce pouvoir sur toi, ce truc qui faisait que tu revenais sans cesse même en sachant pertinemment que t’étais qu’un pauvre jouet - un jouet dont on se lasse bien trop rapidement. Et t’as toujours eu cette putain de fierté de mec, cette fierté maladive, mal placée. Tu la foutais de côté pour Nana, encore et toujours - te rameutant comme un putain de chien dès qu’elle décidait de siffler.

C’est fini, ça.
Tu l’as promis à Jenna.

« Tu gagnes rien Levi, tu perds là. » Elle réplique, venimeuse, à ta provocation et tu arques un sourcil. T’as plutôt l’impression de gagner, là, ou plutôt de regagner ; regagner ta dignité que t’as perdu la première fois qu’elle est revenue vers toi après s’être souvenue de ton existence. Mais tout est un jeu avec elle, quand il s’agit de toi. Un jeu où tu perds, peu importe les décisions que tu prends, peu importe ta manière de jouer. Et t’en peux plus de ça. Tu te contentes de lever les yeux au ciel sous l’exaspération.

Elle s’approche, animal qui chasse sa proie, qui tente de rattraper le lapin qui lui échappe. Sa peau effleure la tienne et tu te retiens de grogner, de lui siffler de dégager, d’arrêter de jouer. T’as pas l’intention de laisser sa peau faire un quelconque effet, de laisser sa proximité avoir raison de tes bonnes résolutions. Tu vaux plus que ça. « Profites bien avec tes proies fadasses. » qu’elle susurre à ton oreille et cette fois, cette fois tu grognes. Parce qu’elle marche pas sa connerie, parce qu’elle ne fait que t’énerver. Elle ne supporte pas de se retrouver à la même place dans laquelle elle te foutait encore quelques mois plus tôt. Ça te rend dingue. « Ittekimasu. » Et voilà le japonais - le japonais que tu ne parles pas, que t’as jamais compris. Tu sais reconnaître certains mots à force, par habitude - mais elle sait aussi que ça te gave de ne pas la comprendre, de la sentir moqueuse parfois sans avoir la moindre idée de ce qu’elle vient de te cracher à la gueule. Ça te rend fou, ça. « ça t’emmerde hein ? que les rôles soient inversés. » C’est tout ce que tu répliques quand elle se relève, quand t’en reviens pas d’à quel point elle te fait déjà bouillir de colère à l’intérieur. Tu étais calme jusqu’ici, à profiter de sa réaction, pourtant.

Faut croire que tu t’attendais à plus.
Faut croire que tu t’attendais à mieux.
T’espérais peut-être qu’elle revienne, mais sans son p'tit jeu.
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Jeu 22 Aoû - 0:34



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«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON

Y'a son corps, qui vient recouvrir le tiens. Son épiderme qui chatouille ta peau. Vos souffles qui s'emmêlent et se démêlent. Ton prénom soufflé chaudement contre tes lippes, lorsqu'il vient te posséder lentement, tes draps comme unique vêtement. Tu n'as que lui aux lèvres dans ces moments là, Levi, Levi, Levi. Parce que toi, il te siffle pas comme l'une de ces connasses, parce que toi, il accoure quand tu l'appelles. Il ne part pas avant le petit matin, préférant le luxe de tes bras. T'es quoi, toi, sans tout ça?



Tu les détestes toutes, sans exceptions ni distinctions. Il suffit de le voir poser ses yeux sur l'une d'entre elles pour venir électriser ta couenne possessive. Ça t'bouffe Nana, de devoir partager. De t'dire que finalement, t'es pas celle qui met des étoiles dans ses yeux. Il s'en cache pas, d'aimer les gonzesses et les courbes galbées Levi. Combien de temps il a passé à admirer les tiennes, combien de fois ses doigts sont passés sur l'encre apposée sur ta peau? Tu les comptes plus vraiment. Et pourtant, elles t'manquent pas vrai? Ça t'manque ces moments d'intimité que vous avez partagés de façon brève. Six mois, c'bien trop peu. Six mois, c'pas assez. Parce que toi, c'est le temps qu'il t'a fallu pour t'rendre compte que c'était pas n'importe qui, qu'vous c'était pas n'importe quoi. Et pourtant t'as bien tout gâché, et comme à ton habitude tu t'en rends compte trop tard, quand plus rien n'peux changer. Baka desu. Kuso baka.

Pour l'instant tu n'es que rage et colère. Tu siffles, cendre nerveusement dans l'air. T'es pas du genre à taper des scandales comme ça, et pourtant t'voilà à hausser la voix comme une ahurie en lui d'mandant le nombre de messages que tu lui as adressé. Il s'en fiche, s'en fout. T'es plus importante Nana, depuis que Jenna est partie. Depuis qu'elle a été arrachée à son frère. C'est p'têtre bien c'qui t'as fait t'rendre compte que lui aussi, il avait un cœur. Sa réponse ne te plaît pas, tout comme son attitude désinvolte. T'as l'impression d'te recevoir un pavé en pleine gueule. Et il s'en amuse, parce qu'au fond tu vaux pas mieux qu'les autres Nana. Et il s'en cache pas. Tu furibondes, ton sang bouillonne dans tes veines. T'peux pas rester comme ça, sans rien faire ni planter tes griffes félines tout contre lui. Alors tu tentes le tout pour le tout, quitte à être en colère autant que ce soit une rage partagée. Que vous vous laissiez tout deux consumer par la haine qui vous animes tant dans l'fond. Tu t'rapproches, murmures à son oreille telle la muse que tu pensais être pour venir déchaîner les instincts.

"Ittekimasu" et tu t'retires comme ça, comme une voleuse. Comme un papillon battant des ailes cherchant une autre jolie fleur sur laquelle se poser. Il le sait, qu't'auras pas grand mal à trouver une autre proie sur laquelle jeter ton dévolu. Et tu l'sais que dans son fort intérieur, sa fierté peut pas laisser ça passer. Parce qu'il est pas l'genre de mec devant lequel on joue à l'effrontée, pas vrai? Puis il réplique lorsque tu tournes les talons, piqué à vif comme tu l'espérais. Parce que t'as encore un peu d'pouvoir sur lui Nana. Tu notifies pas, l'fait qui te reproches ton comportement d'garce envers lui. Tu pourrais t'trouver un million d'excuses. Tes mangas te prenant un temps monstre, ta meilleure amie sur l'point d'claquer l'corps bourré de cellules cancéreuses le temps vous étant compté. Mais tu mens pas Nana. Tu voulais juste te sentir importante, désirée. Tu voulais juste que quelqu'un tienne à toi, s'intéresse à toi, s'dévoue à toi. "C'qui m'emmerde Lev', c'est que tu sois devenu un putain d'sale con."

De nouveau, tu l'regardes de la tête aux pieds. Tu t'gardes bien d'lui claquer que tout ça, c'est depuis la disparition de Jenna. Que tout ça, c'était bien différent avant. Tes yeux sombres brûlent de dégoût pendant que tu t'contentes de le jauger une nouvelle fois. Tu reportes ton joint entre tes lèvres mutines, pour venir tirer une longue bouffée de weed. "Ja ne!" Pour encore et toujours plus l'énerver. L'pousser à faire quelque chose, n'importe quoi. Avant, vous vous seriez contentés d'vous lover l'un contre l'autre le temps d'une soirée, peu importe le regard des autres gravitants autour de vous. Avant, vous auriez ri ensemble de ces pétasses barbotant dans la piscine leurs inventant des vies stupides et dépourvues d'sens. Avant, y'avait cette alchimie, quand bien même tu menais le jeu. Combien même c'était toi, le chat Nana.


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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Jeu 29 Aoû - 17:17

@nana fujimori

T’sais vraiment pas ce que tu espérais en la voyant. Ya eu un p’tit truc en toi qui y a cru pendant quelques secondes. Elle donnait l’impression d’en avoir un truc à foutre, elle et sa fureur dans le regard - preuve que la situation la touche bien plus que tu ne l’aurais cru. Mais elle partage ta fierté, Nana. Comme toi, elle est bien trop fière pour accepter de perdre une dispute, pour accepter de piger que là, tu ne perds pas. Parce qu’elle se met pas à la place des autres, nana ; tout comme toi tu ne le fais pas. C’est pas votre seul point un en commun dans votre personnalité, t’en as bien conscience. T’en as déjà traité comme elle te traite, des gonzesses. Tu les as déjà laissées de côté pour mieux les récupérer quand t’avais rien de mieux à te foutre sous la dent.

Fais ce que je dis, pas ce que je fais.
Vous êtes ce genre de personnes là, vous.

Mais ça t’emmerde qu’elle essaie même pas, qu’elle se contente de t’insulter dans le simple but de te tirer une réaction, de te l’arracher si elle le doit. T’as beau voir clair dans son jeu, dans ce qu’elle veut, ça te fout quand même en rogne. T’aimerais qu’elle se foute en question, putain.

Tu crois même bien que t’aurais accepté un simple pardon.

« C'qui m'emmerde Lev', c'est que tu sois devenu un putain d'sale con. » qu’elle balance et tu lèves les yeux au ciel. T’es un sale con quand tu l’ignores mais lorsqu’elle le faisait, elle avait toutes les vertues du monde. T’aimes pas ça. Ça t’fout encore plus en rogne, ça te gave. « Non. Ce qui t’emmerde, c’est que j’accours plus quand tu me siffles. » Si elle voulait te traiter de putain de sale con pour ça, tu allais l’accepter avec une grande joie. « à choisir entre ton chien et un “putain de sale con” » tu vas jusqu’à faire les crochets avec tes doigts. « j’préfère être un putain de sale con. »

Tu lui avais jamais dit à voix haute avant, pas comme ça. Tu lui avais jamais vraiment balancé dans la gueule les véritables reproches que tu lui faisais.

Ça fait un putain de bien fou.

T’en viens à soupirer longuement et ya même un léger rire qui s’échappe de tes lèvres. Rire jaune ou sincère, tu sais pas trop. « Bordel. Ça fait du bien. » Tu souffles doucement. T’as soudainement l’impression que tes épaules sont plus légères, plus mobiles, maintenant que le poids de tes reproches ne leur pèse plus dessus. « Ja ne! » Le japonais, encore. Tu l’ignores. T’façon, tu vas répondre quoi à un truc que tu piges pas ?
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Ven 30 Aoû - 1:03



もうおもちゃじゃない
Levi - Nana

«LES CADEAUX SONT COMME LES MUSES : ILS AIMENT LES CHANTS ALTERNÉS.» ANDRÉ CHAMSON

T'ouvres tes yeux, tu les frottes difficilement. "Tu t'es endormie, et que t'avais l'air paisible bah..." bah il t'a laissé dormir. Tu resserres un peu l'étreinte de tes bras autour de Levi bien décidé à surveiller ton sommeil apparemment. C'est rare, qu'il passe la nuit avec toi. Mais cette nuit là, t'as insisté pour qu'il ne reparte pas, pour qu'il reste et te fasse l'amour encore une fois. Tu lui donnes pas beaucoup d'tendresse, à lev. Alors tu te contentes d'enfouir ta tête contre son torse. T'as pas besoin de le remercier, pas vrai? Il le sait, qu't'es heureuse qu'il soit là.



Il ne comprend pas, s'en fout très clairement. Sa soeur n'a jamais autant compté que depuis qu'elle lui a été arrachée avec violence. Manque de bol pour toi, Jenna ne pouvait clairement pas te voir en couleurs. T'étais celle qui gravitais autour de son frère, ouvertement bien que vous ne vous étiez jamais proclamés officiel l'un de l'autre ou quoi que ce soit. Non, vous assumiez juste pleinement votre alchimie, et ce qui en découlait. Oui, tu pouvais passer des soirées pendue au cou de Levi à roucouler tout en te moquant des autres alors que le soir suivant tu te trouvais dans une paire de bras différents. Et lorsque tu te sentais seule, abandonnée, oubliée tu lui envoyais un message. Pour que tu te sentes désirée, observée, écoutée. Parce qu'il arrivait dans les brefs délais, attendant sagement que tu viennes lui ouvrir la porte de ton appartement parfois très tard dans la nuit. Tu te contentais de te jeter dans ses bras, sans un mot venir saisir ses lèvres pendant que tes mains s'agrippaient fermement à lui comme si tout ton monde en dépendait. Pendant de long mois, il était là. Répondant présent aux moindres de tes appels, aux moindres de tes désirs.

Tu le sais, que t'as trop tiré sur la corde et que le fil s'est étiolé avec violence. Mais tu peux faire quoi? Lui dire que tu t'excuses? Que t'es un monstre d'égoïsme? Putain qu'il arrête de faire l'innocent. Tu t'es jamais cachée, d'être un papillon de nuit. Tu ne lui as pas fais de promesses, tu ne lui as menti sur à quel point tu pouvais être fucked up. Alors ouais, t'aurais peut-être pas dû demander autant. Mais tu ne l'as jamais forcé à répondre pas vrai? Ou même à te rejoindre? Sa mauvaise fois t'agaces et tes yeux ne font que lui envoyer des éclairs. Tu te manges ses reproches en plein visage sous les yeux de plusieurs témoins désabusés. T'es pas si choquée dans l'fond qu'il vienne à essayer de te rabaisser comme ça devant tout le monde. Tu tournes les talons prête à sauter sur le premier venu. Mais c'est trop pour toi, ça cogne dans ta tête Nana. Tu te retournes vers le blond, ta voix sifflante. Il veut donner du spectacle au gens? Du grand Levina? Tu vas lui en servir. "T'es sérieux? Et qui accourait joyeusement la laisse dans la gueule en battant de la queue? Mhh?" Tu te mets à rire, le joint quittant à nouveau tes lèvres pour finir au sol écrasé sous ta semelle. Les pétasses ont cessées de barboter, les parties de bières pong se sont mises sur pause. T'en as clairement rien à foutre de leurs gueules à tous, qu'ils aillent tous brûler.

"Tu veux vraiment faire ça Levi?" Dis moi que non, qu'tout ça c'est des conneries. "T'es juste devenu un connard aigri, t'es même plus l'ombre de toi même." T'es plus celui qui écrivait ces si belles phrases, pourquoi tu ne me le rend pas? "T'es juste bloqué dans ton putain d'malheur, et t'es tout bonnement incapable d'voir que t'es pas le seul être humain à avoir une vie de merde." Parce que c'est moi l'enfant bâtarde, l'adolescente brisée, l'adulte pommée errant sans réel but. Que moi aussi, j'vais perdre ma soeur et que j'suis terrifiée

Tu t'rends pas compte Nana, qu't'es tellement blessée que les larmes t'montent aux yeux. Ca coule rageusement, dévale tes pommettes pour venir mourir le long de ton menton. T'espères qu'il est heureux, qu'ça lui fait bien plaisir que de te voir dans cet état là. Toi, le chat sauvage ayant prit goût à la caresse, ne comprenant pas lorsqu'on lui refuse à nouveau. T'as trop vécu ça le rejet toi Nana. C'lui de ton père, de ta mère, du monde entier. Tu l'sais que trop bien, qu't'aurais dû y rester dans cette putain d'forêt hantant tes pires cauchemars ainsi qu'la réalité. "T'sais quoi Lev, si c'est des excuses que tu veux, j'suis désolée. Maintenant que tu vas pouvoir bien bander sur ta victoire, j'me tire." Tu l'penses pas putain, t'es bien trop en colère pour ça pas vrai Nana? T'es bien trop blessée sur l'instant, t'as bien trop honte. Pourquoi il a fallu que les choses en viennent là? Qu'il préfère jouer plutôt que de faire preuve de raison? Tu l'sais pas. Et cette fois-ci, s'il ne te retient pas alors que tu tentes de t'enfuir une nouvelle fois, tu sais que tu seras incapable d'faire quoi que ce soit. Ton corps entier supplie le sien. J't'en prie, m'abandonne pas.

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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Dim 1 Sep - 22:35

@nana fujimori

Elle a le don de te foutre hors de toi, Nana. Il n y a jamais eu personne de plus doué qu’elle pour te rendre dingue, pour te faire sortir de tes gonds. Elle sait parfaitement quoi faire pour que t’es envie de répliquer, de te défendre. Elle sait appuyer là où ça fait mal, là où c’est parfois injuste, là où elle sait que la réaction sera inévitable.

Et t’as horreur de ça.

Parce qu’elle te connaît tellement qu’elle peut te manipuler avec une facilité déconcertante, te faire cracher ta haine comme ton amour quand elle en a envie. T’as beau faire genre que t’as tout pigé, que maintenant que t’as ouvert les yeux tu ne lui laisseras plus le contrôle, mais t’es qu’un pantin face à elle. « T'es sérieux? Et qui accourait joyeusement la laisse dans la gueule en battant de la queue? Mhh? » Les gens vous regardent, tu peux le sentir. Ya comme un laser chaud pointé sur ta nuque, signe qu’on te fixe, signe qu’on suit de près votre altercation. Ça t’emmerde. T’aimerais qu’ils s’occupent de leurs putains d’oignons. Tu te fiches pas mal qu’elle cherche à t’afficher ainsi, à blesser ta masculinité en sous entendant le chiot que tu étais. Tu te contentes d’arquer un sourcil en la regardant.

Really, Nana ?
Really ?
T’es tombé bien bas avec ces paroles là.

« Aussi loin que j’me souvienne, tu l’as toujours kiffée, ma queue. » La répartie t’échappe. Elle est même pas à propos, elle a rien à foutre là. Pourtant elle s’est échappée et il est trop tard pour la rattraper. Un jeu avec les mots qui ne veut rien dire, balancé avec acidité et sans aucun autre but que blessé. Tu rentres dans son jeu sans le vouloir, à qui lancera la pire gifle verbale. Que le jeu commence.

« Tu veux vraiment faire ça Levi? » Tu piges même pas de quoi elle parle. Parce que t’avais envie de discussion, de foutre les choses à plat. Et la voilà qui parle comme si t’essayais d’la rayer d’ta vie. Peut-être qu’elle a mal compris. Peut-être que tu devrais être plus clair. « T'es juste devenu un connard aigri, t'es même plus l'ombre de toi même. » T’as soudainement plus l’envie d’être plus clair.

T’es pas l’ombre de toi-même.
Tu l’étais.
Maintenant, t’es entier.

« T'es juste bloqué dans ton putain d'malheur, et t'es tout bonnement incapable d'voir que t'es pas le seul être humain à avoir une vie de merde. » T’as jamais. Jamais dit ça. Au grand jamais. Et ya ta colère qui retombe quand tu piges finalement qu’elle gueule contre un truc qu’elle pense que t’as dit, qu’elle pense que tu cherches à faire. Elle se bat contre un truc fictif qui t’as même pas traversé l’esprit.

Bordel.
Elle croit que tu veux la rayer de ta vie parce que ta soeur est morte.

Tu vois les larmes qui lui montent aux yeux, qui les font briller. Et toi tu répliques pas. Tu te contentes de peser c’que tu viens de piger, de trouver la réaction appropriée. Les larmes finissent par couler et bordel, ça te nique de la voir comme ça, ça te démonte de l’intérieur. « T'sais quoi Lev, si c'est des excuses que tu veux, j'suis désolée. Maintenant que tu vas pouvoir bien bander sur ta victoire, j'me tire. » Elle a rien compris. Tu t’avances vers elle et tu cherches pas à réfléchir. Peut-être que tu vas t’en prendre une. Tant pis. Tu viens glisser tes bras autour d’elle et la prendre contre toi. Tu viens glisser une main dans ses cheveux et tes lèvres sur son front pour y déposer un baiser protecteur. « J’ai jamais voulu couper les ponts, Nana. » Tu souffles doucement, te reculant afin de la regarder, afin qu’elle puisse lire la sincérité dans ton regard. « J’voulais juste te faire réagir. J’voulais juste… que nous deux ? Peu importe c’que c’est ? Ce soit un partenariat. Un pied d’égalité. » T’es juste pas doué. T’es juste trop nul pour communiquer, alors t’as préféré lui forcer la main pour qu’elle te remarque enfin.
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Message Sujet: Re: not your toy anoymore (levina)   not your toy anoymore (levina) Empty Lun 2 Sep - 6:07



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Elle est partie, elle ne reviendra pas. Jenna. La femme la plus importante à ces yeux, celle qui ne t'aimait pas. Tu ne l'as jamais vraiment trop approchée pourtant, te contentant de rester proche de son frère. Peut-être qu'elle ne supportait pas de te voir graviter autour de son sang puis autour d'un autre sans trop t'en soucier. Après tout, Levi et toi ça ne regardait que vous pas vrai? Lui et toi, toi et lui. Et peu importe ce qu'elle pouvait lui dire, tu t'accrochais plus fermement encore à son étreinte, refusant de le voir s'en aller loin de toi pour aller butiner d'autre fleurs.



Tu comprends pas vraiment, comment les choses ont pu en arriver là. Comment vous avez pu passer d'amants à simples connaissances. Combien de temps, vous sépare depuis cette dernière étreinte vous liant? Combien de temps, depuis la dernière fois où le blond s'est vu poser ses mains sur toi? T'en sais rien, tu ne sais plus. Tout ce que tu sais, c'est que tu te sens abandonnée, mise en retrait. Pas appréciée à ta juste valeur, mis de côté. Il ne répond plus à tes messages après les avoir lu, se contente de rester là, la clope fièrement pincée dans son bec pendant que tu tentes de lui faire comprendre à quel point tu peux te sentir blessée. Parce que ça ne se fait pas, d'ignorer quelqu'un pour lui apprendre à mieux réagir. Ca ne se fait pas, de faire souffrir quelqu'un alors qu'il est prêt à beaucoup. T'as un gout amer dans la bouche Nana. Tu lances une dernière injure avant de t’effondrer. Avant de laisser les larmes t'assaillir. Parce que t'es humaine, que t'es fatiguée de prendre les coups de tout les côtés. Tu fais quoi toi Nana, si Levi s'y met? Que lui aussi vient te cogner, te donnant un peu plus envie de mourir, de lâcher l'affaire avant que le corps de Sally ne le fasse.

Tu tournes les talons, incapable d'lui faire face un instant de plus. T'as bien trop de regards rivés sur toi pour être capable de rester à ta place sans rien dire. Parce que putain, t'as beau montrer que tu tiens à lui depuis six mois, il s'en bat les couilles royalement. Comme si ça lui était dû, comme si c'était normal. Mais t'es pas comme ça toi Nana. Tu ne donnes pas d'affection, tu ne t'attaches pas aux gens. Tu préfères vivre seule que mal accompagnée, trop habituée à porter la douleur à tes côtés. Et pourtant, tu t'es laissée avoir par deux fois. Par ces deux âmes américaines ayant fait fondre ton coeur glacé de japonaise brisée. Parce que tu n'en voulais pas, de leurs bonheur et de leurs joie de vivre. Pourtant depuis que tu y as finalement goûter, te voilà bien incapable de t'en séparer. Tes larmes coulent de façon hargneuse sur ton visage, venant dévaler tes pommettes pour mourir le long de ton menton. Vous êtes bien observés par tout le monde, et pourtant tu n'as aucune gêne à te laisser aller sous leurs regards médusés. Vous êtes connus de tous pour avoir cette relation spéciale, vous unissant sur bien des points comme vous vous pouvez vous éloigner sur d'autres.

T'étais prête à te mettre à courir, fuir loin de lui au plus loin que tu ne le peux. Pourtant, sa main vient saisir la tienne, forçant ton corps à retrouver le sien. "Ika sete!" que tu hurles lorsque qu'il vient lover son corps contre le tiens. Tu veux qu'il te lâche, qu'il t'abandonne comme s'il sait si bien le faire depuis ces derniers temps. T'as trop mal Nana, bien trop mal pour pouvoir affronter le regard du blond plus longtemps. Et pourtant, c'est bien lui qui te ramène contre son corps. Parce que toi, tu le fuis. Au plus loin que tu ne le puisses. T'as juste envie de disparaître, de le laisser tranquillement vivre sa vie. L'une des mains de Lev vient trouver ton visage pendant que ses lippes trouvent ton front. T'as envie de lui hurler de te lâcher, puisqu'il t'abandonne de façon quotidienne si lâchement. Puisqu'il ne sera jamais plus capable de te donner quoi que ce soit. "Yamete... Kudasai..." Parce que tu peux pas, parce tes jambes se mettent à flageller avec violence. Tu veux juste échapper à ces regards indiscrets se portant sur vous. Tu ne veux que te retrouver avec Lev. Tu veux pouvoir lui dire à quel point ta vie est sur le point d'imploser, à quel point t'as peur. Lui dire que tes cauchemars sont revenus.

Tes jambes finissent par fléchir, et tu te retrouves rapidement au sol accompagnée de Lev t'ayant rejoint en même temps que tu te laissais avoir par la gravité. "J'veux pas Lev. J'peux pas." non, t'es incapable de le perdre lui aussi, incapable de lâcher prise. Combien même il mérite une femme qui l'aime, combien même il mérite la personne parfaite pour lui. Une personne n'étant pas toi. Tu ne peux pas vivre sans lui, plus maintenant. Il est devenu bien trop important, bien trop précieux. T'es incapable de prendre soin des gens, incapable de les aimer à leurs juste valeur. Parce que toi, t'as été bien trop rejetée, bien trop mise de côté. T'as du mal à comprendre les valeurs d'une famille si elle n'est pas capable de te protéger. Incapable de comprendre à quoi peuvent servir les liens humains unissant deux être si ce n'est que pour les utiliser à un but impitoyable. Tu ne peux pas lui dire aurevoir, tu te contentes de sangloter dans ses bras à chaudes larmes. "Sally est malade, Lev. Un an, un an... C'est tout ce que j'ai." Alors tu craques, tu t'abandonnes contre lui. Trois cent soixante cinq jours restants avec elle. Sûrement bien moins. T'es brisée Nana, et t'as besoin de l'un de tes repères pour pouvoir prendre une bouffée d'oxygène. T'as besoin de te sentir comprise, besoin de te sentir en sécurité. T'es rien de mieux qu'une gamine bien trop apeurée.

Tes larmes coulent comme si ta vie en dépendait. Tu ne retiens pas la violence des sanglots venant secouer ton corps tatoué de part et d'autres. Tu te fous des regards, te fous des autres. T'as juste besoin de te sentir en sécurité, savoir que tout ira bien un jour au l'autre. Qu'il ne faut pas que tu abandonnes, que tu dois continuer à te battre encore et toujours. Parce que tout ça n'est pas vain. Et que ce n'est pas parce que tu penses que personne ne te comprends, que personne ne le fait vraiment. "J'les vois toujours Lev, les carcasses au bout de mon lit. J'suis terrifiée à l'idée que Sally les rejoignent" tu laisses tout s'échapper, parce qu'il te tient contre lui alors tes sanglots sont étouffés par vrai? Tu le supplies, Levi. De ne pas t'abandonner. Ni maintenant, ni jamais.


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