save the queens ---- / sandy marshall
20 ans ---- / hearts ---- / natalia dyer
identité complète - pas de complainte;
sandy. ça lui convient, ça lui va. 'celle qui protège les hommes' dans des significations effacées, 'celle qui les repousse' dans des inventions oubliées. de quoi s'croire sublime rebelle, puissante souveraine... gamine n'a pourtant jamais rêvé d'être héroïne incontestée, ni potiche de contes de fées. quoique! tour d'ivoire dans son quotidien semble coïncider: papa l'faux roi au visage barbouillé croit préserver sa descendance en réprimant ses libertés. r-a-t-é. enfin...
marshall de père en fille, y aura toujours ça sur quoi compter.
lieu de naissance et origines - ici, entre la crasse et les bagnoles. là, face aux immeubles pourris! dans l’vieil hôpital du
queen, bâtiment croulant dont viennent la plupart des sales gamins du coin.
américaine de première main; triste à dire, constat fatidique sans le moindre artifice. et pourtant... cette ville elle l'aime presque bien. presque, de ces affections valant trois fois rien.
études ou métier - confrontée à la famine existentielle des porte-monnaie esseulés, pseudo-richesse ainsi qu'ennui émergent autour des patins.
employée lambda de la patinoire artificielle apprécie zieuter les badauds se mangeant la glace tout en songeant partiellement à ses
études de journalisme. davantage préoccupée par son stage foireux dans une agence décrépie, où sa tâche primordiale reste de faire les cafés.
orientation sexuelle - curiosité grouille dans l'cerveau alambiqué: embrasé qu'est le secret de ses passions presque muettes. murmures les mots tentations à l'oreille des demoiselles, en prétendant ne s'éprendre que des garçons...
bisexuelle qu'apprend encore à être dans un monde où se juxtaposent mille pérégrinations. qui-suis je? sourde
assourdissante question.
statut civil - personne à son bras; certaines embrassent ses lèvres; précipice; certains caressent ses cuisses; toi?
pi, scénario ou prélien - scénario de
@rick marshall.
traits de caractère sourire désarmant
t'offrir mes larmes de crocodile pour un sourire.
meilleur face au pire
évanescente aux échos brute de fonderie
je veux tes yeux
amoureuse de la vie, mordante des gens
où t'es ?
tourments éternels d'être ou ne pas être
volubile funambule aux chutes spectaculaires
sensiblerie sincère
curiosité maladive sans vaccin
opinions tranchées d'une moraliste qui n'manque pas d'air
rebellion au visage d'ange
démon à la divine bienveillance
égoïsme armure, pour se préserver des adieux futurs
neurones sacrément activées
peur peur peur effroi dans les entrailles, vous m'aimez?
pas moi.
paradoxalement votre
naïveté fébrile d'y croire un peu
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ t'es sérieux rick? ça marche à tous les coups, presque trop facile. les disputes flânent au dessus de discussions, sujets futiles qu'il estime. refus irréfutable face aux supplications. un garçon, une soirée, une connerie, une erreur, une tentative d'insurrection... sandy se fait funambule de son agacement; s'amuse à s'élancer sur les cordes de son affection. rick. commencer par l'appeler par son prénom, comme pour mieux refuter l'adn et les souvenirs partagés. le fait même qu'ils partagent un nom! voir la trogne se renfrogner encore davantage, les sourcils se froncer comme dans une tentative vaine d'avaler les pupilles. putain mais- les grossièretés aussi. outre la preuve flagrante d'un irrespect peu subtil, paternel n'apprécie guère voir se tordre la bouche de sa fille pour des termes crève-cœur. sentir les lippes qu'il rêve enfantines s'atrophier dans des consonances assassines. putain! si maman était là- si elle l'était ouais. mais c'est pas le cas, ça l'a jamais été. et la piqûre de rappel, il la supporte pas papa. c'est l'assaut final, le couteau dans le dos. le coup de revolver qui claque dans l'air. à elle maintenant d'attendre la fin du tonnerre, du grondement dans sa voix qui camoufle surement le chagrin. y a un truc qu'elle dit pas, qu'elle ne pense pas moins: maman, maman elle est pas là. je suis désolée papa, c'est à cause de moi. je le sais, elle est juste partie comme ça. à cause de moi, elle t'a aussi laissé toi. sandy, elle le dit pas: craint qu'il approuve un jour cette vérité, cette pensée terrible qu'empoisonne parfois sa façon d'fonctionner. papa, je suis désolée. si ta vie, je te l'ai gâché. 02/ y a les drôles d’obsessions, celles qui façonnent sans être au cœur des discussions. bien étrange qu'est son péché mignon, le besoin suavement terrible de se rendre à certaines réunions: d'écouter pleurer claire sur son cancer des ovaires; d'apprendre d'anatole les meilleures techniques de vols; d'éprouver la peine de christine, pauvre âme ne pouvant se passer d'héroïne. adepte anonyme des rendez-vous secrets, menteuse improvisée de torts divers... sandy se présente terriblement souvent à divers groupe de soutien. impossible de se défaire de ces moments malsains. 03/ y a des souvenirs qui forgent. les rires qui restent dans l'creux de l'oreille comme celui du paternel quand petiote elle a assuré que son métier d'grande serait d'être zorro. les affaires de maman qui sont foutus à la poubelle si par malheur on retrouve un rouge à lèvres, un vêtement ayant son parfum ou une photo. le déménagement dans la maison de nell, l'air de rien. les yeux dans le vague pendant les cours de philosophie. la première chute à vélo. l'invitation aux funérailles de bill, overdose. cette envie d'écrire qui picote le bout de doigts, le palpitant qui s'agite à l'idée de pouvoir s'exprimer sur tous les sujets. lui. une embrassade trop baveuse. la toux qu'a suivi la bouffée. elle. la douleur de la crise d'appendicite. le goût d'une bière au sirop de violette. y a des souvenirs qui forgent ouais. et ceux qu'on oublie. oubliera?
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
wifey ---- / 20 ans ---- / rpgiste
ville - nantes.
études - anglais.
avis général sur le forum - [/i]
le détail qui t'a fait craquer - rick? fréquence de connexion - who knows? crédits des icons - pinterest. le mot de la fin - ce que j'ai écrit c'est pas fou; mais la vie c'est ça aussi. eh oui !