Sujet: Re: tutto intorno a me ± Jabez, Alyah Ven 9 Aoû - 3:27
tutto intorno a me
Annalisa - Jabez - Alyah
«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
(Trois jours plus tôt) T'as pas vraiment compris, lorsque t'as vu le numéro de jabez s'inscrire sur ton écran. T'as pas bossé cette nuit, pas eu besoin de le texter. On est samedi, t'as passé ta nuit à bosser avec les diables de brooklyn pour la compétition des World of Dance 2019 t'es exténuée. Tu décroches, la tête dans le brouillard au possible en décochant une pique à la personne sensé être Jabez. T'as bien dû lâcher un "putain l'zombie laisse moi pioncer" avant qu'un médecin ne se présente. Ça t'as d'abord glacer le sang, l'appel que tu redoutes depuis tant d'années. C'est pas un cauchemar, puisque ça t'as bel et bien réveiller. Ton sang se glace, lorsque tu entends la personne utilisant le numéro de Jabez t'expliquer qu'il a été retrouvé inconscient. Ca suffit à te faire te redresser bien droit dans ton lit. T'es le dernier texto envoyé, un truc heureux pourtant, un truc bien. Il te disait qu'il sortait, qu'il t'en parlerait. Rien, n'était sensé laisser apparaître la triste issue de sa soirée. Tu t'es jetée hors du lit, après avoir noté les informations nécessaires pour que t'ailles le réveiller.
T'as paniqué, d'abord. T'as appelé Lev, pour tomber sur son téléphone. Tu jures, t'es bonne qu'à ça. Ily répond au téléphone, après trois de tes appels. Tu l'insultes de toute ton âme, les larmes t'empêchant de t'exprimer clairement. Tu lâches l'adresse d'un hôpital, il t'y rejoindra. T'essaies d'expliquer la situation à ta mère, qui se met à paniquer lorsque tu prononces le nom de Jabez secrètement banni de tes lippes à l'appartement depuis qu'il a quitté ces murs de peur de déclencher une crise chez ta daronne déjà trop fatiguée. Tu dois la prendre avec toi, tu peux pas la laisser là. Elle les voit, tes larmes bien qu'elle est incapable de te reconnaître. Tes dreads passent blondes passent entre ses mains, et pour la première fois de votre vie commune elle semble faire preuve de bon sens, se montrant docile. Peut-être qu'une partie d'elle est capable de reconnaître la détresse de son fils. Peut-être qu'elle le sent dans ses entrailles.
(Aujourd'hui)T'as choppé le téléphone de Jabez, et comme la bonne petite soeur que t'es t'as fouillé dedans. Quel ne fut pas ta surprise, lorsque le fond d'écran s'est avéré être la photo d'une femme particulièrement jolie. Une photo prise par ce même téléphone, pas un truc récupéré sur le net comme n'importe quel dalleux. Nan, une jolie photo. Un truc qui te fais sourire, venant de la part de Jab. Tu fais le lien, te dis qu'il voulait sûrement te parler de ça. Tu fouilles un peu plus, tu tombe sur les messages échangés avec une certaine italienne. Celle qui a recouvert le corps de ton frère d'encre, celle qui ne quitte plus ses lèvres depuis leurs rencontre. Tu te sens un peu bête, de pas l'avoir vu venir plus tôt. Puis au final, tu te dis que Jabez est Jabez. Il ne changera jamais. T'envoies un messages à cette nana, un truc bref. T'essaies de pas être trop alarmante, mais de la faire rappliquer tant que Jabez n'a pas encore retrouvé connaissance. Parce que ça lui ferait sûrement plaisir de la voir se tenir à son chevet, non? La nana panique, tu la rassures. Au moins, elle tient à ton frère non? Elle promet d'arriver rapidement, t'annonçant qu'elle prend le premier taxi. Tu souris, parce que Jab il a enfin trouvé quelqu'un qui fait attention à lui. Quelqu'un d'autre que sa petite soeur bien trop gaga.
Il s'est réveillé, quelques fois en trois jours. Rien de très long, se contentant de se rendormir aussitôt. Tu remercies le roi des rois, qu'il soit encore vivant. Qu'il ne l'ai pas rappelé près de lui, pas maintenant. Vous êtes bien trop jeunes pour commencer à vous enterrer les uns et les autres. Tu décides d'aller te prendre un café, tu motives l'entière famille à descendre prendre l'air avec toi. La fameuse tatoueuse ne devant pas tarder à arriver, tu tiens à leurs laisser une once d'intimité. C'est lorsque vous descendez en groupe serré l'escalier menant au rez-de-chaussée, que tu reconnais cette chevelure flamboyante grimpant les marches dans le sens contraire. Tu passes Anna sans l'interpeller, sagement en te contentant du café originellement promis. Vous vous installez dans la cour, le soleil baignant sur vous quatre. C'est triste, qu'il faille une catastrophe éventuelle comme la perte d'un frère pour rapprocher une famille brisée. T'es rassurée, car vous êtes là tous ensembles, main dans la main prêt à aider vôtre aîné.
Le temps passe, vous buvez un café puis un autre. Tu vois descendre un Jab vient éveillé, se poussant sur un fauteuil roulant suivit de près par la fameuse ritale. Vos regards se croisent, avec le sang de ton sang. Tu ne peux t'empêcher de le gratifier d'un regard bienveillant et plein d'amour. Vous n'êtes pas bien loin, tu laisses traîner tes oreilles comme l'espionne que tu fais. Tu comprends pas, pourquoi l'italienne aux cheveux de feu semble lui faire ses adieux. Tu comprends pas non plus, pourquoi Jabez paraît si froid et ne semble pas la retenir. Qu'est-ce qu'il ce passe? T'aurais loupé un épisode? Tu te lèves, laisse la famille Krief en leurs promettant de revenir rapidement. Tes dreads blondes s'agitent derrière toi tandis que tu t'approches du couple ayant vraisemblablement oublié comment en être un. Joyeuse, un large sourire étirant tes lippes, tu viens te planter comme une fleur derrière le fauteuil roulant de ton frère. Tu lui souris, à cette femme faisant partie de sa vie de ce que tu ai pu comprendre de ton instinct féminin. Tu comprends pas, pourquoi elle fuit. Ni pourquoi Jabez ne semble pas choqué par les événements. "Anna! Attends!" T'essaies, de l'appeler pour l'arrêter. Parce que ton frère a besoin d'elle, qu'elle peut pas s'en aller. Elle est trop loin, hors de portée. Rien que tu ne puisses faire ne semble suffisant pour la retenir. Tu peux pas t'en empêcher, de confronter ton frère directement bien trop énervée par la situation. Tes opales claires viennes percuter et confronter celles de ton frère embrumées. Tu réfléchis pas, ton poing s'abat contre son épaule sûrement douloureuse. "Mais putain Jab, t'as fais quoi là?!" Tu sais pas s'il s'en rend compte, de la chance qu'il laisse s'échapper. Tu sais pas s'il se rend compte, de qui est réellement la femme qui s'enfuit devant lui. T'as essayé toi de faire en sorte qu'elle soit là.
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Ven 9 Aoû - 3:27
