|
| You'd be scared living with my despair | |
| |
Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 11:01 |
| save the queens ---- / MAXINE FLANAGAN
40 ans ---- / C'est le trêfle qui pique ton coeur ---- / Rosamund Pike
identité complète - Maxine Flanagan lieu de naissance et origines - Née à Seattle ; des origines irlandaises. études ou métier - Artiste-peintre orientation sexuelle - Frigide statut civil - Divorcée pi, scénario ou prélien - Prélien
save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE
once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star traits de caractère / J'ai été rêveuse, optimiste et même un peu espiègle, j'aimais la vie, je croyais en l'amour, en l'avenir, j'étais jeune en sommes. Tout ça s'est envolé en même temps que ma fille et mon mariage et ma personnalité en a été profondément affectée. Sans doute que cet optimisme sommeille en moi, mais je ne pense pas le revoir un jour. J'ai toujours été créative, pas spécialement douée pour exprimer mes émotions, l'art m'a permis ça. Douée, talentueuse mais surtout bosseuse, c'est ainsi que j'ai pu percer dans ce milieu difficile. J'ai toujours eu des principes et des convictions, la plupart du temps je m'y tiens sans jamais vaciller, je suis droite dans mes bottes. La jalousie a tendance à m'emporter et je suis possessive, et cela aurait même tendance à empirer avec le temps. D'ailleurs je suis plutôt matérialiste et j'apprécie mon petit confort. Je suis distinguée, élégante et on me dit gracieuse. Enfin plus le temps passe et plus je suis froide, blasée, la mélancolie s'étend, tantôt dépressive. Je suis une femme compliquée et difficile à satisfaire. A moins d'avoir des talents de nécromancie à me proposer. J'ai quand même gardé en moi ce côté aimant et attentionné pour ceux que j'apprécie, et je suis généreuse même si c'est un peu par égoïsme. Enfin, mon humour a tendance à se faire passif agressif et je pense avoir de bonnes raisons d'être aigrie. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 11:02 |
| save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share Ma vie est mon art et mon art est ma vie. Cette petite phrase n'a peut-être qu'une signification simple pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Mon art EST ma vie. Il n'est pas nécessaire d'être historien d'art pour analyser et comprendre la suite logique de mes œuvres, de ce qui est représentée à leur fréquence et en déduire les évènements que j'ai vécu à chaque instant. J'ai couché mes émotions sur des murs, des papiers, des toiles, du bois, de l'ardoise, toute sorte de support presque chaque jour de ma vie. Tout est écrit dans mes dessins, tout ce que j'ai vécu, mes joies, mes peines, mes amours, mes déceptions, mes apprentissages.
J'ai longtemps pratiqué le street art, dans mes jeunes années un peu rebelle, pour suivre mes envies de liberté, la douce sensation de danger, tout en restant dans le raisonnable. Je dessinais des choses colorées, des éléments de nature sur des murs poussiéreux. Je suis même devenue un peu militante, pour la cause animale principalement et un peu visionnaire de ce côté là en devenant végétarienne puis végan bien avant que cela passe pour un effet de mode. J'attaquais déjà alors ce qui aujourd'hui fait débat et je constate en y repensant que les choses avancent bien trop lentement. Mes dessins sur les murs m'ont permis d'être repérée dans le milieu et ma famille aisée m'a permis de rejoindre une école d'art de New-York.
Premiers amours, premiers émois, essais en tout genre de techniques variées, signes de tous mes apprentissages, mes doutes, mes erreurs, grandes joies et petites peines. J'ai délaissé peu à peu les murs pour me concentrer sur mes études. Et puis ce n'était plus Seattle, ces rues n'étaient pas les miennes. Ce qui ne m'a pas quitté c'est la couleur et cette façon de les répandre sur mes œuvres, comme si le blanc du papier se diffractait sous mon pinceau. J'ai rencontré Iskandar alors que j'étais en dernière année, je dessinais des grattes-ciel lorsque c'est arrivé ; le 11 septembre, et les sensations troublantes qui vont avec. Une de mes œuvres majeures. Ce jour là je l'ai vu, lui, et tout mon monde a changé, pour le meilleur pensais-je.
Je vais vous parler d'Iskandar, certainement trop, mais comment faire autrement ? C'est lui qui a conditionné le reste de ma vie, quasiment la moitié. Même encore maintenant, ne lui en déplaise. C'était une belle histoire, chacun de nous rendait l'autre plus grand, plus heureux. D'ailleurs ce fut une des périodes les moins productives de mon existence au niveau artistique ; l'amour ne favorise pas l'inspiration qu'on se le dise. Il est bien plus facile de coucher les émotions négatives, j'en suis certaine, pour le côté thérapeutique de l'art. Il y a eu nous pendant bien un an puis il m'a demandé un mariage et il y eut nous, mari et femme. Plusieurs années de plénitude mêlée d'inquiétudes pour son travail dangereux. S'en est suivi une période difficile puisque nous essayions d'avoir un enfant et chaque mois, la malédiction revenait. Sans parler des quelques fausses couches que j'ai subi. A défaut de créer la vie, j'ai donc créer de l'art. Ce fut une période assez prolifique et très mature par rapport à tout ce que j'avais fait avant. Je me lançais dans l'abstrait. Ce fut même un moment de partage avec mon époux, j'adorais ses dessins, en particulier ses portraits que je mettais en couleur. Parfois j'allais jusqu'à les recopier sur d'immenses toiles avant de les peindre. Cohle refusait de les signer, mais je ne manquais pas d'indiquer sa participation, d'autant que c'est à cette époque que j'ai été reconnue comme une artiste incontournable du moment. J'ai tout de même beaucoup travaillé pour ça, il ne s'agissait pas que de peindre, il fallait vendre ses œuvres, les faire exposer et se démener au quotidien pour faire valoir son art. Je plongeais dans le travail pour oublier cet enfant qui ne voulait pas venir. Cette période a été traversé de hauts et de bas dans notre couple, des bas qui ont failli le briser. Pour moi c'était pourtant hors de question, il fallait trouver une solution entre nous et cette solution n'était pas le divorce. Il m'était impensable de rompre les promesses du mariage. Mais comment Iskandar pouvait-il être si peu attiré par l'envie d'être père ?
Il eut suffit d'une nuit sans précaution, d'une période où j'avais définitivement transformé mes espoirs vaginaux en toiles teintées, l'attente n'étant plus, l'espoir enterré. Hannah vint, et de nouveau la plénitude, l'absence momentanée de l'art qui ne revint que pour elle dans un premier temps. Il y eut tant de portraits d'elle, chaque moment photographié au pinceau. Des portraits qui m'élevèrent dans des sphères dont je ne pourrais plus descendre, artiste reconnue, qui peut se concentrer sur art sûr d'en vivre tranquillement. Et puis elle s’est évanouie comme elle est arrivée : dans un cri déchirant. Ce n'était ni lui, ni moi au volant de cette voiture. Nous n'aurions rien pu faire, rien pu changer. Elle n'aurait pas du partir, pensée stérile qui vient malgré tout par besoin d'être coupable, de trouver une raison à ce coup funeste du destin.
Après la mort d'Hannah, j'ai cru que l'amour pouvait nous sauver, nous souder. Ensemble face à l'impensable, l'inconcevable. J'ai même cru que nous pourrions faire un autre enfant, pas pour la remplacer, mais pour nous redonner un peu d'espoir, une raison de vivre. Nous nous aimions après tout, pourquoi perdre Hannah aurait changé cela ? "Quoi ? Tu me dégouttes !" La colère et la rage, c'était sa réponse face à cette suggestion. J'avais pourtant attendu suffisamment longtemps, laissé de longs mois filer, les mois les plus terribles de nos vies où chacun se retranchait de son côté et vivait son deuil à sa façon, reprochant à l'autre son manque d'expression. J'ai essayé de toutes mes forces en prenant sur moi, même s'il était odieux. Moi aussi j'avais perdu ma fille après tout. Mais c'était moi qui avais voulu être mère, qui avais tant insisté pour alors qu'il ne voulait pas, c'était donc de ma faute. A l'entendre on croirait presque que je lui avais forcé la main. Contrairement à lui, j'avais alors pris sur moi à la fois ma tristesse incommensurable et son comportement, absent de compassion. L'art avait changé, les couleurs s'en étaient allés, les portraits aussi. Blanc, noir, gris et une productivité inégalée qui n'avait que peu diminuée depuis.
Finalement sa colère et sa haine m'avaient empoisonné moi aussi. J'avais cédé et accepté le divorce, administrativement du moins car moralement, jamais rien ne changerait. Il resterait mon mari. Je l'aimais toujours, autant que je le détestais. On dit que de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas, je ne pensais pas qu'il était possible de ressentir les deux en même-temps envers une même personne. Malgré tout, c'était le dégoût qui l'avait emporté sur l'amour, d'un petit rien. Le paradoxe voulait que je ne souhaitais pas non plus rester à ses côtés.
Aujourd'hui je suis plus que jamais concentrée sur mon art, toujours abstrait et sombre, parfois des portraits à nouveau et à tendance bichromatique, comme une lueur d'espoir. Je peints même des portraits d'Hannah de façon confidentielle. Je ré-invente la vie que nous aurions dû vivre grâce à mon art, je l'imagine grandir, je l'imagine avec son père. Je ne suis pas complètement seule, j'ai quelques amis, encore un peu de famille, j'expose et je vends, mon art se porte bien et je maintiens un semblant de vie ; sans véritable appétit. Je ne m'autorise pas à me reconstruire, je refuse de tourner la page, la rancœur est forte, la peine toujours aussi profonde. Pourtant l'horloge tourne et m'assaille. Il serait encore temps d'être mère. Est-ce bien là une vie ? Ai-je le droit de connaître à nouveau le bonheur ? Sans doute que pour ça il faudrait que j'accepte dans mon cœur qu'un divorce a été prononcé.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
Nyny ---- / 30 ans ---- / rpgiste
ville - Lyon études ou métier - Moi c'est le bois avis général sur le forum - Je vous avoue que je zoom au moins à 133% pour mes petits yeux, en dehors de ça on s'habitue vite à la présentation et le contexte est simple et efficace. le détail qui t'a fait craquer - Iskandar fréquence de connexion - Hebdomadaire crédits des icons - Baso Fibonacci/Mallet - Krystyna81 - Osnat le mot de la fin - écrire ici. - Code:
-
[b]Rosamund Pike[/b] / [i]Maxine Flanagan[/i] merci ! |
| | | Ainhoa Bellini;
-- like a tickin time bomb -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
blanca. (ava) blood eagle. (sign) uc. 1865 970 33 larguée par son fiancé il y a quelques mois (apr) et enceinte d'un inconnu. one shot, one mistake (may). kinésithérapeute, les mains magiques, soigner des maux pour oublier les siens. dans le queens vert, là où elle peut respirer. be a girl with a mind,
a woman with attitude,
and a lady with class.
☆ ☆ ☆
mahe - anyone ? - anyone ?
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 11:06 |
| |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 12:43 |
| Olala ce choix d'avatar de folie. Bienvenue chez toi ! J'ai hâte d'en savoir bien plus, cette fiche est beaucoup trop vide pour satisfaire ma curiosité. Amuse-toi bien. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 12:55 |
| Oui, c'est le chaos total même, mais ça lui va bien Merci pour l'accueil ! Ça va se remplir vite, promis. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 14:09 |
| Bienvenue beauté ! Hâte de te lire sous les traits de la belle Rosamund ! Et puis ton lien avec Iskandar promet de ce que j’ai compris Belle continuation ! |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 14:42 |
| |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 16:30 |
| bienvenue à toi |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 19:04 |
| Mais tellement tellement hâte ** Et bienvenue par ici Tu as cédé à mon chantage et j'en suis ravie. Et je sais que tout ce que tu nous réserves sera terriblement beau. Alors je t'en prie : viens rendre la vie de mon perso impossible. Il n'attend que ça. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair Mar 16 Juil - 19:53 |
| Bienvenue ! Jai hate de découvrir ton personnage |
| | | Contenu sponsorisé;
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: You'd be scared living with my despair |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |