Chandelier. (Tossey)

✩ Party girls don't get hurt.

Party girls don't get hurt Can't feel anything, when will I learn I push it down, push it down I'm the one "for a good time call" Phone's blowin' up, they're ringin' my doorbell I feel the love, feel the love 1, 2, 3 1, 2, 3 drink 1, 2, 3 1, 2, 3 drink 1, 2, 3 1, 2, 3 drink Throw em back, till I lose count I'm gonna swing from the chandelier, from the chandelier I'm gonna live like tomorrow doesn't exist Like it doesn't exist I'm gonna fly like a bird through the night, feel my tears as they dry I'm gonna swing from the chandelier, from the chandelier.…

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– Mais je ne suis jamais sage… C’est tout ce qu’elle répond à la promesse tacite du jeune homme. Non, elle n’est pas sage, Cassey. Elle ne l’a même jamais été. Petite fille, elle était le genre d’enfant qui, lorsqu’on lui interdisait quelque chose, avait subitement plus que tout envie de le faire. Ce n’est pas tant quelque chose qui a changé. Il suffit de voir qui est l’homme qu’elle suit jusqu’à la piste de danse pour se déhancher à ses côtés. Les deux amants se mettent à danser ensemble, au gré de la musique. Parfois avec énergie et enthousiasme pour la demoiselle, parfois plus sensuellement, mais le regard toujours posé sur Toby. Elle le lâche rarement des yeux, encore moins lorsqu’elle sent ses prunelles qui s’accrochent aux siennes, comme s’il ne voulait plus s’en détacher. Avec le volume incroyablement fort des diverses chansons qui passent, avoir une conversation est plus difficile, mais la remarque, loin d’être innocente, de son interlocuteur ne lui échappe pas. Elle se met à rire, un rire franc et spontané, presque surprise par ces paroles qu’elle n’attendait pas de sa part. Elle est davantage intriguée lorsqu’il évoque ce quelqu’un qui l’a entraîné à aller suivre des cours de danse. Pendant un instant, elle ne peut que se demander de qui il pourrait bien s’agir. Mais ce sont les dernières informations qui attisent son intérêt. – Du tango, hum, tu pourrais me montrer ça. lui rétorque-t-elle, un sourire charmeur à l’appui qui répond parfaitement à celui de Toby. Il glisse ses mains contre ses hanches pour lui proposer d’aller se désaltérer. Cela ne lui ferait pas de mal, non. Il l’invite même à choisir la boisson qu’il prendra. – Voilà qui est de plus en plus intéressant. déclare-t-elle simplement avant de saisir sa main avec la sienne pour pouvoir se faufiler sans le perdre jusqu’au comptoir. Ils n’ont pas besoin d’attendre longtemps avant qu’elle puisse commander. En réalité, aussi lunatique que d’ordinaire, elle ne sait toujours pas ce qu’elle va choisir pour eux deux lorsque le barman revient. Elle s’apprête à commander simplement deux gin tonic, mais la tentation est trop forte. – Deux Tequila frappées, s’il-vous-plaît. Elle offre un sourire mutin à son amant. Il ne réitérera sans doute pas l’expérience de lui proposer de choisir sa boisson. Elle paie les shooters, puis se retrouve rapidement servie. Elle saisit la main de Toby pour glisser quelques gouttes de citron dessus. Elle y saupoudre quelques grains de sel et en fait de même avec elle ensuite, tout en expliquant. – Tu prends le sel, tu avales le shooter cul sec après l’avoir frappé au comptoir, et tu finis en croquant le citron. Elle attrape les deux shots pour en tendre un au jeune prêtre. Elle trinque avec lui, puis lance. – T’es prêt ? Un, deux… Trois ! Elle exécute les gestes décrits quelques secondes plus tôt seulement, laissant les différentes sensations la submerger très rapidement, jusqu’à la rondelle de citron qui la fait légèrement grimacer. Mais la température semble tout de suite monter d’un cran.

CODAGE PAR AMATIS

Toby laisse échapper un rire face à la remarque de la demoiselle. Jamais sage, en effet. "C'est vrai, petit diablotin..." lui rétorque-t-il simplement, tout en suivant son amante vers la piste de danse. Là, les deux jeunes gens n'hésitent pas à profiter de la musique pour se déhancher, les rythmes se suivant les uns après les autres. Le regard de l'un reste ancré dans celui de l'autre, et des sourires sont échangés, tantôt amusés, tantôt bien plus malicieux et lourds de sens. Puis, malgré le son qui percute les tympans, ils parviennent à lancer une conversation. Et Toby, sans vraiment savoir ce qui le pousse à agir de la sorte, sans doute la présence de la jeune femme, tout comme ce pas franchi, en se rendant dans cette discothèque, lance un défi à la blondinette. Elle choisit sa boisson. Et elle ne se fait pas languir, l'idée semble lui plaire. Elle saisit le prêtre par la main et le mène tranquillement jusqu'au comptoir. Deux tequilas. Toby est novice en matière d'alcools, il n'a jamais goûté celui-ci, mais il lui semble bien que c'est quelque chose de fort et sec. Il ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, mais il ne doute pas que Cassey adore jouer avec le feu, et qu'elle n'a pas fait de choix arbitraire.
Sans crier gare, dès que la boisson est prête, Cassey se saisit de sa main pour y verser quelques gouttes de jus de citron, puis pour y déposer quelques cristaux de sel. "Ok, je vais essayer de faire ça bien... pour que tu n'aies pas honte de moi!" déclare-t-il en riant. Cependant, à la fin du décompte que proclame son interlocutrice, il hésite un instant, avant de mimer ses gestes, de façon maladroite. Le sel pique la langue, l'alcool, avalé d'une traite, brûle la gorge et son goût se répand dans la bouche, avant que le citron ne vienne rendre le tout bien plus acide. Toby écarquille les yeux. "Et bah.. c'est... spécial. Ca donne chaud!" rétorque-t-il. Impossible de dire s'il apprécie ou non. En tous cas, son corps, quant à lui, ressent déjà la chaleur de l'éthanol et son visage se rougit légèrement. "Je crois que je dois faire passer le goût.. avec ce qu'il y a de meilleur dans ce monde..." souffle-t-il finalement, lançant un regard aguicheur à la demoiselle. Sur ses mots, il pose une main contre la joue de Cassey et vient l'embrasser, avec avidité et sans se tempérer. Ce n'est pas le baiser d'un amoureux, cette fois-ci, mais bien celui d'un amant que l'atmosphère commence à détendre, un baiser très charnel, très torride. Peut-être différent de tous les baisers qu'il a pu donner à Cassey jusqu'alors, même les plus langoureux. Leurs langues dansent l'une avec l'autre quelques longs instants, avant qu'il ne s'écarte, l'attrapant de nouveau par la main. "Alors, tu veux que je te montre ce tango?" indique-t-il. "Ce n'est pas la bonne musique, mais ça fera l'affaire..."dit-il simplement, ancrant de nouveau son regard dans le sien.

✩ Party girls don't get hurt.

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Petit diablotin. Il ne croit pas si bien dire. Elle a le diable au corps, Cassey. Ce n’est pas tant qu’elle cherche à faire le mal autour d’elle. C’est peut-être pire, en réalité, car le feu qui l’anime est beaucoup moins contrôlé, beaucoup plus imprévisible. Ce que t’aimes, toi, c’est dépasser les frontières. Aller au-delà de tes limites et, irrésistiblement, celle des autres. Et plus on te donnera, plus tu prendras. Parce qu’en vérité, ta seule limite à toi, c’est celle où s’arrête ton envie. La liberté sur le bord des lèvres, elle ne réfléchit aux conséquences ni de ses actes, ni ceux du jeune prêtre. Elle n’a jamais été celle qui appelle à la raison, Cassey. S’il veut s’amuser, ce soir, il le fera avec elle. Et cela commence plus que bien. Après de longues minutes à se déchaîner sur la piste de danse, elle accepte l’offre de son amant de choisir leurs deux boissons. Salées, acidulées, brûlantes à la fois, les Tequila passent aussi facilement que douloureusement. Les sensations s’enchaînent tant et si bien que l’alcool est avalé sans mal du côté de la jolie blonde. Elle sourit davantage quand elle voit Toby s’exécuter, plutôt mal que bien. C’est sa première fois. Peut-être qu’elle y est allée un peu fort, en vérité, mais la tentation était trop grande pour qu’elle y résiste. Et c’est comme ça que tout a commencé entre vous, Cassey. Par une première fois impromptue, dangereuse, mais irrésistible. Elle se met à rire devant la réaction candide, touchante de son amant. – Il y a des manières bien plus agréables de le faire, tu sais. Et qui donnent encore plus chaud. Le sourire charmeur, mais la lueur malicieuse dans les yeux, elle ne le tente que davantage. Mais c’est une toute autre forme de tentation qui attire le jeune homme. Il se rapproche d’elle, voulant ce qu’il y a de meilleur au monde. Et c’est un baiser qu’il vient lui voler. Mais pas n’importe quel baiser. Le genre de baiser qui retourne complètement. Le genre de baiser qui te fait chavirer, Cassey. Elle prolonge instinctivement le baiser avide qu’il lui offre, laissant sa langue retrouver la sienne avec ardeur. C’est le souffle court qu’elle recule, les yeux encore fermés, plus que retournée par le baiser. Il ne l’a pas habituée à des baisers aussi voraces, Toby. Mais elle rouvre les yeux pour retrouver le doux regard de son interlocuteur, déjà prêt à retourner sur le dancefloor. Nul doute que la chaleur de la Tequila a déjà fait son effet. Mais elle n’y pense pas, elle se contente de le suivre sans l’ombre d’une hésitation, sa main qui ne lâche plus la sienne. Arrivés sur la piste, elle pose sa main libre sur l’épaule de son partenaire, un sourire mutin sur les lèvres. – Je te laisse me guider alors. Car le tango, elle le sait, a des règles bien précises. Des règles qui l’arrangent bien, étant donné qu’elle ne l’a jamais dansé. Et peut-être aussi qu’elle se fait un plaisir de voir comment Toby va bien user de son pouvoir.

CODAGE PAR AMATIS

Toby se laisse simplement guider, laissant la demoiselle choisir leur boisson. Et elle est trop tentée pour rester sage. C'est la première fois qu'il touche à la tequila, surtout de cette façon. C'est étonnant. Ce n'est pas très bon, mais cela a de l'effet, en tous cas. Toby n'a jamais tenu l'alcool, car loin d'y être habitué, et même si ce shot ne le rend pas complètement inapte, il lui donne toutefois un caractère beaucoup plus sauvage, beaucoup moins réfléchi.
Il attrape la demoiselle par la main, la tirant de nouveau sur le dancefloor, après l'avoir embrassée avidement, comme jamais.
La guidant par la taille, il lui montre les pas de base, qu'il est parvenu à maîtriser. La danse est sensuelle, et son regard reste ancré dans celui de sa partenaire tout du long. Il en profite, pour laisser leur corps se frôler, se convoiter, sans jamais se donner vraiment, leurs souffles se toucher. Il en laisse même ses mains traîner, venir caresser des endroits de façon plus qu'inconvenante en public. Mais il ne s'en rend même pas compte, car toute sa concentration est focalisé avec la blonde, sa présence contre lui, cette peau dont il n'a plus envie de se détacher. Et alors qu'ils terminent leur petite démonstration, sa bouche reste immobile à quelques millimètres de celle de la jeune femme, ses yeux dans les siens.
"Tu vois, Cassey, c'est exactement comme faire l'amour..." lui souffle-t-il finalement à l'oreille, plein de malice, avant que son regard ne rejoigne de nouveau celui de la jeune femme. Sa main quitte la situation sous sa robe pour se poser de nouveau sur la hanche de la blonde. Non, vous ne rêvez pas, Toby est un allumeur.

Une nouvelle musique envahit les lieux, et Toby offre un sourire malicieux à la belle. Il a chaud, et il commence par être gêné par la proximité des fêtards alentours. Il veut s'amuser, avec Cassey.
"Cassey, tu es ma petite reine de folie, alors... enlève-moi! Enfuyons nous ensemble cette nuit ! Peu importe où... Avec toi, j'irai même à l'autre bout du monde !" affirme-t-il simplement, sans se détacher, toujours autant collé à elle. D'habitude, c'est plutôt l'homme, chevalier servant, qui enlèe la princesse sur un beau cheval blanc. Mais dans le couple qu'ils forment, rien n'est normal, rien n'est jamais écrit. Le jeune prêtre n a pas pris assez d'alcool pour tituber ou ressentir des difficultés, mais le produit qui coule dans ses veines le rend complètement désinhibé. La boisson et Cassey forment sans doute le combo gagnant pour le rendre complètement fou.... et libre. Que Dieu lui pardonne cette soirée ! Car il n'a plus rien de son serviteur, droit et réfléchi, en ce moment.

@Cassey Warren

✩ Party girls don't get hurt.

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Le corps tout contre celui de Toby, sa silhouette fine ne suit plus que les mouvements auxquels il l’initie, ceux qu’il lui apprend tendrement mais non sans assurance. Elle se laisse faire, Cassey. Elle suit sans difficulté les gestes mais aussi le rythme imposés par son professeur de tango improvisé. C’est plus facile que cela en a l’air finalement. C’est surtout une question d’assurance, de confiance en son partenaire. Et la blondinette n’a aucun mal à se laisser aller à faire confiance. Elle pourrait sauter dans le vide main dans la main avec un inconnu. Il lui suffirait de sentir cette envie similaire, cette fougue qu’elle recherche perpétuellement dans chaque pan de sa vie. Tout en se vouant corps et âme à cette étincelle de vie, il n’y a que son cœur, finalement, qu’elle refuse d’ouvrir. Son regard profondément ancré dans celui de son partenaire, la jeune femme danse contre lui, plus ou moins aisément parmi la foule entière qui les entoure. Le dancefloor d’une boîte de nuit est loin d’être l’endroit le plus idéal pour apprendre une danse de salon. Mais elle s’amuse malgré tout, elle s’amuse jusqu’à ce que Toby rende le jeu bien plus intense. Ses gestes charnels contre son corps brûlant ne la laissent pas indifférente. Elle sent cette douce chaleur en elle l’envahir alors qu’elle se rapproche instinctivement davantage de lui. Le tango devient de plus en plus sensuel, jusqu’à ne plus tout à fait ressembler à une danse. Elle se mordille la lèvre inférieure aux paroles de Toby. Il fait tout pour la troubler, elle le voit bien. Il a surtout réussi à l’émoustiller. Mais au jeu de la séduction, il n’y a pas plus douée qu’elle pour aguicher. – Hum… Je préfère faire l’amour. lui susurre-t-elle avant de déposer un baiser brûlant contre son cou. Elle recule doucement le visage alors que les mains du jeune homme retrouvent leur place initiale contre ses hanches. Elle laisse échapper un rire malicieux quand il la surnomme sa reine de folie, un titre qu’elle ne convoitait pas mais qui lui plaît plutôt bien. – Toi, l’alcool te monte à la tête ! Ou bien c’est l’atmosphère. Ou bien c’est toute cette ambiance entre eux. Sans faire une quelconque précision supplémentaire, la belle entraîne son amant jusqu’à la sortie de la boîte de nuit. L’air frais du monde extérieur lui fait l’effet d’une bouffée d’oxygène. Elle se sent bien à cet instant, libre. Le regard qui se tourne vers son acolyte, elle lui adresse un franc sourire. – Et si c’est toi qui décidais ? Elle approche de lui, laissant son bras enlacer le cou du jeune homme avant de lui voler plusieurs petits baisers. – Est-ce qu’il y a quelque chose que t’as toujours rêvé de faire… Mais que t’as jamais pu ? Qu’il lui dise tout, Toby. Elle est prête à assouvir n’importe lequel de ses rêves.

CODAGE PAR AMATIS

La danse s'était faite bien moins innocente qu'au début, et ressemblait de moins en moins à un tango, mais cela n'avait pas l'air de déplaire à Cassey, bien au contraire. D'ailleurs, elle ne perdait pas le nord, et les mots qu'elle répondit à la remarque de notre trentenaire le firent sourire de plus bel.
"Ca peut se négocier, alors..." répondit-il naturellement, avant de laisser échapper un petit clin d'oeil. Bien sûr qu'il la désirait, évidemment, mais il avait, ce soir-là, envie de faire quelque chose ensemble, quelque chose d'autre, d'au-delà des considérations charnelles... Même s'il ne rejetait pas l'envie, bien au contraire. Comment pourrait-il ne pas céder à Cassey? Il suffirait d'une caresse de sa part pour qu'il s'embrase.
Finalement, les deux jeunes gens parvinrent à se faufiler parmi la foule de danseurs pour atteindre l'extérieur. L'ai, relativement frais par rapport à l'intérieur de la discothèque, vînt leur chatouiller la peau, tandis que la demoiselle, amusée, relançait la balle dans le camp de Toby. C'était une bonne question, et notre abbé ne se l'était jamais vraiment posée. Les petits baisers qu'elle dépose contre ses lèvres le font frissonner, et surtout sourire, alors que se yeux s'ancrent de nouveau dans ceux de son amante.
Il se rendit compte à l'instant qu'il avait toujours su où se trouvait sa place, et les rêves en étaient exclus, du moins, les rêves égoïstes, les rêves coquins, les rêves inavouables. Si bien qu'il ne sut pas aussitôt quoi répondre, alors il commença par une anecdote de sa jeunesse. Très grande jeunesse.
"Quand j'étais enfant, je rêvais de mourir vite, pour rejoindre le Seigneur." dit-il simplement, avant de lâcher un rire, voyant alors pourquoi cela avait pu choquer ses proches, à l'époque et comment cela pourrait paraître étrange.
"Ma mère est devenu folle quand je lui ai sorti ça, elle m'a bien giflé, je m'en souviens encore. J'ai compris plus tard au catéchisme pourquoi ce que je disais était idiot." ajouta-t-il ensuite, simplement. Il ne savait pas trop pourquoi il racontait cela, sur le coup. Cassey n'allait quand même pas le pousser à avoir une vie courte. De toute façon, ce n'était plus d'actualité.
"Honnêtement.. Je ne sais pas, n'importe quoi! Prendre un train ou un avion au hasard, se rendre quelque part dans l'inconnu sur un coup de tête... Se balader nu sur la plage - c'est mon côté naturiste-. Un karaoké géant, aussi, tiens!" Le plupart des gens parleraient sans doute de saut à l'élastique ou de saut en parachute, de grandes folies. Les idées de Toby étaient moins folles, c'était certain. "Prendre le large sur un bateau, aussi..." conclut-il. "Mais c'est peut-être complètement nul, je suis pas un mec super palpitant au fond, et tu veux peut-être faire quelque chose de plus fun!" ajouta-t-il ensuite rapidement, en riant. Il n'y avait pas à dire, l'alcool faisait son effet, peu à peu. Il gardait l'esprit relativement clair, mais il pouvait sentir qu'il n'était plus exactement lui-même.

✩ Party girls don't get hurt.

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L’air rafraichissant de la nuit tomber lui fait un effet fou. L’effet qu’elle aime tant, après une soirée, de lui offrir comme une bouffée d’oxygène. Elle se sent libre à ces moments, Cassey. Invincible. Elle ne pensait pas en partager un avec le jeune prêtre un jour, et pourtant. Ils sont là, tous les deux, enlacés, alors qu’elle le taquine de ses baisers. Elle veut connaître ses rêves inavoués, ses envies inassouvies. Elle veut connaître ce qu’il cache sous la surface, cet homme un peu trop sage. Mais la première anecdote qui lui raconte la fait éclater de rire. – Quoi ? Elle secoue la tête, amusée, en se disant qu’il est vraiment un être à part, Toby. C’est le genre de phrase qu’elle n’aurait jamais imaginé entendre de toute sa vie. – T’es complètement dingue, tu le sais ? Mais elle se tait finalement. Attendant sagement qu’il décide de lui confier le souhait qu’il a envie d’exaucer. Il balance plusieurs idées, tentantes, amusantes, étonnantes même pour certaines. Elle n’aurait jamais cru qu’il puisse avoir un côté exhibitionniste. Vraiment pas. Mais elle continue de garder le silence, le laissant parler jusqu’à ce qu’il termine en affirmant ne pas être bien palpitant. Elle lui sourit tendrement en guise de réponse. – Viens, suis-moi. Elle prend sa main, sans un mot de plus, pour l’entraîner jusqu’à une rue plus remplie. Elle attrape un taxi, devenue une vraie pro en quelques mois, avant de monter à l’intérieur. Elle indique au chauffeur le port de New York, qu’ils finissent par rejoindre au bout de plusieurs minutes. Après avoir payé la course, la belle blonde quitte la voiture en compagnie de son amant. Ils se trouvent tout près de tous les bateaux destinés aux croisières autour de la ville, notamment pour les visites touristiques. La jeune femme pose les yeux un peu partout… Déjà à la recherche de celui qu’ils seront capables de faire démarrer. – On en emprunte un ? demande-t-elle finalement, cette lueur particulière, pétillante, dans ses grands yeux bleus. En quête du grand frisson, elle n’a pas de limite, Cassey. Elle ne pense même pas une seconde à toutes les raisons qui font qu’ils ne devraient pas.

CODAGE PAR AMATIS

Il était complètement dingue. Elle devait avoir raison, Toby n'avait jamais été un garçon comme les autres, il avait toujours eu une autre façon de penser. Parfois, cela lui avait porté préjudice, mais la plupart du temps, c'était bien pour cela que ses proches l'appréciaient. Il sourit, devant l'air étonné et amusé de Cassey. "Oui, ça paraît fou, mais pour un petit garçon, c'était logique! Et il n'y a pas de péché à prier pour rejoindre Dieu..." déclara-t-il. On lui avait expliqué que lorsqu'on décédait, on rejoignait le père. L'enfant qu'il était alors avait pris cela avec beaucoup de clarté.
Finalement, la demoiselle l'attrapa par la main pour le traîner jusqu'à un taxi. Ils s'installèrent à l'intérieur du véhicule et Toby ne put cacher son excitation. Ils se rendaient au port, alors c'était assez facile de deviner ce qu'ils allaient y faire. Un large sourire sur les lèvres, il se laissa guider par la jeune femme lorsqu'ils arrivèrent enfin sur les lieux. "Avec plaisir!" répondit-il simplement à sa proposition. Il n'était pas en état de laisser parler sa raison, de comprendre que ce pouvait être une grosse bêtise. D'autant qu'il n'avait jamais mené de bateau... Il restait à espérer que Cassey ait déjà quelque expérience dans le domaine. "On prend lequel?" demanda-t-il, observant la lignée de bateaux qui se tenaient côte à côté, comme des enfants à la queue-leu-leu. Il s'avança, puis désigna un navire charmant, à l'autre bout de la rangée. "Regarde celui-ci, il est.... mignon. Non, tu trouves pas? Tu crois qu'on peut réussir à le conduire?" demanda-t-il en riant, et sans même l'attendre, il allait de l'avant, se dirigeant vers le véhicule flottant. Son cerveau ne se rappelait pas qu'il y avait des démarches, pour en louer un...Sinon, c'était du vol.

@Cassey Warren

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Un nouveau rire s’échappe des lèvres de la jolie blonde quand elle entend les paroles de Toby. Il lui paraît encore plus dingue lorsqu’il essaie de se justifier, lorsqu’il affirme que c’était logique, pour lui, de vouloir vite mourir. – Enfin, la plupart des petits garçon ont envie de jouer aux voitures, aux gendarmes et aux voleurs ou, j’en sais rien, embêter les filles. Mais pas de rejoindre Dieu ! C’est à croire qu’il a toujours eu cette vocation en lui. Cette foi inébranlable en lui. Jusqu’à ce que tu finisses par tout gâcher, Cassey. Elle n’a peut-être jamais suffisamment mesuré l’ampleur de sa foi en Dieu. Elle n’a peut-être pas voulu le faire. Tant que lui, il a envie de la garder auprès d’elle au même titre que ses qualités de prêtre, cela lui allait. Mais elle se demande un instant s’il ne va pas regretter. Seulement ce n’est pas le soir pour tout remettre en cause, pas alors qu’ils passent un si beau moment. Les yeux rivés sur lui, la demoiselle finit par l’attirer avec elle dans un taxi, direction le port de la ville, avec une idée bien précise en tête. Ils sont légèrement alcoolisés mais encore maîtres de leurs mouvements. Peut-être pas de ses pensées pour Toby. Mais il n’a pas l’air saoul, il est juste d’excellente humeur, tout comme elle. Une fois arrivés à destination, les deux amants déambulent à la recherche du bateau de leur rêve. Il ne doit pas être trop imposant pour ne pas attirer l’attention, ni trop luxueux pour éviter de finir avec tous les policiers de la ville à leurs trousses. C’est Toby, en fin de compte, qui en trouve un à son goût. – On ne le saura pas si on n’essaie pas. lui répond-elle comme une évidence en se rapprochant rapidement elle aussi. Elle jette un petit coup d’œil aux environs pour s’assurer qu’ils sont seuls. Puis, elle saute dans le bateau qui se met déjà à tanguer. Elle ne vole pas, nuance, elle emprunte seulement. – Tu viens ? lui dit-elle d’une voix malicieuse avant de reculer un peu plus au fond du bateau, déjà à la recherche du moteur. Elle trouve rapidement ce qui l’intéresse. Elle pense un instant aux leçons données par son père. C’était il y a plus de vingt ans, en vacances, alors qu’elle était bien plus intéressée par le beau marin qui les accompagnait plutôt que par ce cours de navigation. Mais elle en a bien retiré quelques bases. Elle parvient à le faire démarrer facilement, augmentant la température des gaz tout aussi rapidement. Les voilà partis en mer. Elle se tourne vers son acolyte, sans toutefois oublier de jeter un œil de temps à autre en face d’elle. – On se sent un peu plus libre que dans une boîte de nuit, hein. le taquine-t-elle avec un petit sourire en coin. Mais elle, elle se sent libre, oui. Presque invincible. Comme si plus rien ne pouvait les atteindre.

CODAGE PAR AMATIS

Toby haussa les épaules face à la remarque de la jeune femme. "Le pire a quand même été quand j'ai rajouté que je souhaitais une mort rapide à ma mère et mon frère aussi. Il n'avait que deux ans à ce moment-là. Maman m'a emmené voir un psy." Il rit en se remémorant cette période. Au fond, ce n'était pas étonnant, finalement, après cette expérience, qui n'avait duré que quelques minutes, mais qui avait marqué sa génitrice. Elle avait eu peur de le voir entrer dans les ordres. Peut-être qu'en fin de compte, c'était la peur de le perdre qui lui avait donné tant de hargne envers la vocation de son aîné? En tous cas, elle n'en jamais vraiment parlé, elle préférait l'ignorer.
Dehors, il faisait bon, et la soirée était déjà bien avancée. Toby suivit Cassey dans le taxi, puis sur le port. La brise était agréable, tandis qu'ils observaient tous les deux les navires à la recherche de la perle qui leur ferait plaisir. Finalement, ce fut le prêtre qui jeta son dévolu sur un modèle. Il ne s'y connaissait pas en bateau, mais celui-ci lui plaisait. Les deux jeunes gens s'approchèrent. Cassey monta la première dans le véhicule et le jeune homme ne tarda pas à la suivre. Ce n'était qu'un emprunt, n'est-ce pas? ils reviendraient au port ni vus ni connus et personne n'aurait rien à leur reprocher, non? De toute façon, il était nullement en état de laisser parler sa raison... Le fun était davantage tentant. Il se mordit la lèvre et rejoignit donc la belle.
"J'espère qu'on va pas se perdre. Quoi que... ça pourrait être marrant! Imagine un peu, avec ce bateau 'emprunté'!" indiqua-t-il simplement, alors que la demoiselle tentait de trouver comment démarrer la bête. Lui, il ne pouvait pas vraiment l'aider, si ce n'était appuyer aléatoirement sur des boutons, alors mieux valait qu'il garde ses mains dans ses poches. Et enfin, le bateau prit la route, le vent soufflant sur leur visage, le tambourinement de la houle contre la coque lui rappelant où il se trouvait. La liberté, oui, c'était ça. Sentir le vent frais sur sa peau, en compagnie de celle que l'on aime. Toby sourit, lorsque sa partenaire se tourna vers lui.
Il s'approcha de la blonde pour venir de nouveau goûter ses lèvres, de façon très taquine, très malicieuse, avant de s'en emparer comme d'un bon dessert. Toby ne l'avait guère habituée à des gestes si rustres, si droits, si forts. De coutume, il était plus calme et les baisers étaient plus doux. Il y avait en lui, dans ses caresses et ses baisers une certaine bestialité, sans doute remontée par l'alcool pulsant dans ses veines. "On peut s'arrêter... j'ai très envie de faire trempette..." indiqua-t-il, avant d'ôter son haut et de défaire sa ceinture... Sans oublier de lancer un regard très malicieux à son interlocutrice. Sauter dans l'eau, ou dans ses bras, c'était son choix. Même si se jeter à l'eau n'était probablement pas une bonne idée. Mais après tout, ils s'en fichaient, ils étaient libres... Et tous les cadenas moraux qui empêchaient Toby de s'oublier était à présent ouvert. Pour son plus grand bien, mais aussi le plus grand des dangers...

» My life is going on. (Tossey)
» Tossey ♦ Here is my heart
» Tendresse ♡ Tossey
» Everytime we touch. (Tossey)
» Paradis perdu. (Tossey)