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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne

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Message Sujet: hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne   hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne Empty Sam 6 Juil - 4:02


hey baby here's that song you wanted
Clochette - La guigne

« L'ecstasy fait payer très cher ces quelques minutes de joie chimique. Il donne accès à un monde meilleur, une société où tout le monde se tiendrait par la main, où l'on ne serait plus seul ; il fait rêver d'une ère nouvelle, débarrassée de la logique aristotélicienne, de la géométrie euclidienne, de la méthode cartésienne et de l'école friedmanienne. Il vous laisse entrevoir tout ça, et puis, tout d'un coup, sans prévenir, vous claque la porte au nez. »Beigbeder.
Shabh fermes soigneusement la porte derrière elle, et ta main la saluant dans l'air lui souhaitant une bonne soirée s'arrête. Ton petit corps pousse un souffle de contentement. Qu'il est bon de retrouver les enfants perdus, de les voir regagner ton quotidien pour l'embellir de leurs diverses couleurs te rendant moins morne, moins robotisée. Parce que Sasha à elle seule ne pouvait pas supporter tout ton malheur sur ses petites épaules déjà bien occupées, par ce que Sasha ne pouvait pas totalement combler ce vide crée par l'absence des garçons de neverland. Ceux qui t'ont fait découvrir les rues du queens que tu te contentais d'observer sagement par la fenêtre plutôt que d'écouter les cours de Siobbhan. Ta vie a retrouvé ce goût de l'aventure qui te manquait tant depuis ta sortie de l’hôpital. Tu ne pouvais pas te contenter de vivre comme ce petit tas de cendres qui t'as inspiré ton nom de scène à la base. Parce que tu te sentais comme une merde, comme une moins que rien ne méritant pas le droit de continuer à respirer. chose stupide, parce que t'as rien fait de mal la Guigne. T'y peux rien, si le capitaine crochait avait l'alcool mauvais, t'y peux rien si Clyde ne savait retenir ses coups plus violents les uns que les autres. C'est pas toi, la guigne. Ce n'est pas ta faute, qu'ils t'ont tous répétés à tour de rôles comme pour t'aider à imprimer. Pourtant t'as tellement de mal à te défaire de cette culpabilité, et de cette honte ravageant ton esprit. T'arrives pas à t'y faire, à cette mémoire qui défaille te refusant encore certains accès de ta propriété. Blessée, frustrée, enragée.

La nuit est tombée depuis plusieurs heures déjà, tu sais pas vraiment qu'elle heure il est. Ta gratte toujours fidèlement posée contre tes genoux, Salem vient prendre la place de Pan dans ton sofa pour mieux s'y installer. Ton gros matou noir anti-stress se met à ronronner au son de tes cordes, accompagnant de la plus adorable des façons la mélodie s'échappant entre tes doigts pour venir gagner le silence de ton salon. Le joint de Marie-Jeanne laissé par Peter entre tes lèvres, la musique émanant de ta guitare t'amènes à cette scène hivernale se déroulant peu après ton réveil. T'avais traîné ta couenne douloureuse hors de ta chambre, en peinant dans ton fauteuil roulant tes perfusions sur tes genoux, ton corps endolorit de ton année de sommeil chimique. Les femmes de ta vies sont endormies à poing fermés, pouvant enfin trouver un peu de repos depuis l'ouverture de tes paupières. Ton souffle est court, tes bras tremblent à cause de l'effort. Tu te maudis mille fois de cette mauvaise idée, pourtant t'étouffes dans ton putain de lit. Le chemin jusqu'aux distributeurs te paraît interminable, pourtant t'abandonnes pas et tu roules péniblement. Tu finis par atteindre ton but non sans mal, mais les machines diaboliques te poussent à bout lorsque ton unique monnaie s'échappe du bout de tes doigts affaiblis pour venir s'écraser au sol.

Un grognement animal s'échappe de tes lèvres, et les larmes commencent à rouler sur tes joues bruyamment. Puis une voix enfantine viens panser ton petit coeur, te rassurant. La jeune femme aux yeux bleu acier se baisse, ramasse ta monnaie et l'insert pour toi dans le distributeur clairement hors de ta portée. Tu renifles d'une façon toujours aussi sonore et sélectionnes le bouton te délivrant une bouteille d'eau glacée. Avec la douceur du monde, elle s'abaisse à ta hauteur pour te la donner. Tu comprends pas bien, d'où viens la gentillesse des gens dans ce genre de lieux. Tu fais pitié, ton crâne rasé et ta canule trachéale t'empêchant d'aligner plus de trois mots sans avoir le souhait de mourir. Tu lui souffles un merci, à peine audible qui lui arrache cependant un autre sourire te réchauffant un peu dans ton intérieur glacé. Pendant que tu te désaltères d'une longue rasade d'eau froide te soulageant un peu, la jeune femme se sert également et s'assoit près de toi. Elle t'as beaucoup parlée, et tu l'as écoutée. Puis tu répondais à ses questions sur ton bloc note, te demandant moins d'effort que d'utiliser ta voix fragilisée par le trou dans ta gorge. Vous vous êtes retrouvées, l'oiseau et la petite fée aux ailes tuméfiées.

T'es bientôt à la fin de ta chanson, quand du grabuges dans l'escalier menant à ton appartement attires ton attention. Tu te confortes dans l'idée que l'un de tes voisins doit rentrer de soirée de façon tardive et quelque peu festive. Ta voix accompagne la musique que tes doigts créent en parfaite harmonie avec ta guitare sèche. Comme un hymne à l'espoir, composé pour un être qui t'es cher. Un bruit sourd émanes de ta porte dans un craquement plus sonore que ta chanson te faisant bondir sur tes pieds arrachant un feulement de mécontentement au matou réveillé brusquement. Tu te rues vers la porte d'entrée, que tu ouvres à la volée. Cette tête blonde que tu ne connais que trop bien, ces yeux froids et presque inanimés qui te glacent le sang à chaque fois.  Sans réfléchir, tu récupères Will, assise péniblement contre le seuil de ton entrée. Ses pupilles semblent vouloir se faire la malle de ses iris, et tu réalises qu'elle doit être encore bien torturée pour se mettre dans des états comme ça. "Eh, ma douce restes avec moi. T'es arrivée, j'suis là..." ta voix murmures, ne voulant pas se faire trop présente. Tes bras attire vers toi ce petit corps aussi abîmé que le tien d'une façon rassurante. Tu la traînes à l'intérieur sans trop lui laisser de choix et sans trop de mal non plus. Tu refermes rapidement la porte d'entrée, te retournant de nouveau vers la jeune femme en transe. Bordel Peter choisit toujours le mauvais moment pour se faire la malle.

"Tinkerbell, réponds moi. J'suis là..." sans réfléchir, tu l'attires tout contre toi lui faisant une place de choix. Toutes les deux assises sur ton paillasson, ta main vient contre son crâne caressant le sommet de ses cheveux doucement. Avec Clochette, tu ne peux qu'être douceur. Tu ne peux que lui vouloir du bien, à cette nana usée par un injuste destin.
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Message Sujet: Re: hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne   hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne Empty Dim 7 Juil - 19:06



ange aux ailes brisées. nuit cauchemardesque. elle étouffe dans cette soirée will, les gens l'oppressent sans même la frôler. il lui fait de l'air. il lui faut son dealer même si ça doit lui donner l'impression qu'on lui verse de l'eau de javel sur une plaie déjà béante. elle panique la gamine, ses mots tremblent. il faut qu'il se dépêche pour ne pas laisser le temps à ses démons de refaire surface. les minutes sont interminables, c'est un supplice de faire barrière à ces voix qui tambourinent dans sa boite crânienne. la silhouette trop connue fait enfin irruption, celle d'un sauveur qui ne lui veut que du mal. l'échange est rapide, elle n'a pas le temps de discuter, l'urgence est là. il est déjà trop tard, petite fille, le purgatoire est déjà là. la seringue qui transperce sa peau ne lui cause aucune douleur, les veines explosées témoignent de la fréquence des prises. deux minutes. trois minutes. le produit ne fait pas effet, ou du moins pas assez. le joint sur lequel elle tire comme une acharnée non plus. elle contrôle plus rien. ni ses yeux qui se ferment, ni les images qui défilent, qui l’assaillissent de coups de poignards. ses parents perdus, sa sœur retrouvée au bout d'une corde, la haine, le désespoir, sa nièce prisonnière de son géniteur, la solitude qui la fusille. boule d'angoisse, crise de panique. le vase déborde, ses yeux d'enfant ne peuvent plus contenir autant de larmes. elles coulent. will tente de se redresser pour mieux retomber. elles coulent encore plus. mauvais trip, sa came l'empêche de commander son corps, pas son esprit. elle se traine will, il y a qu'une seule personne qu'elle a besoin de voir. ou une seule qui acceptera de recueillir sa dépouille en plein milieu de la nuit, elle ne sait pas trop. la bouteille se vide à vitesse grand v, juste le temps pour elle d'arriver devant l'immeuble, sa carcasse n'est qu'un amas de douleur, ses yeux acier sont un flot continu. elle ne tient plus, incapable d'exprimer autre chose que des sanglots. la porte se dessine, mais tout tangue, son corps heurte les murs, elle entend au loin les plaintes des voisins. elle s'en fiche, incapable de penser à autre chose qu'au cadavre de sa frangine, celle qu'elle a reniée pendant trop d'années. le seuil est là, mais ses jambes frêles, amaigries cèdent sous son poids plume. la force vient définitivement de la quitter, elle est condamnée à rester dans ce couloir, seule avec son bad trip, seule avec sa respiration coupée par les larmes salées. « Eh, ma douce restes avec moi. T'es arrivée, j'suis là.. » elle est arrivée. elle a réussie. l'émotion est décuplée sous les substances injectées, les pleurs redoublent, mais en même temps ça lui fait du bien. elle n'est plus seule, pour ce soir au moins. elle se laisse trainer jusqu'à l'intérieur, c'est ce qu'il y a de mieux à faire de toutes façons. « Will, réponds moi. J'suis là.. » son crâne semble peser des tonnes, il retombe sur l'épaule de nash, ce bout de femme qui a aussi des démons, qui a trop connue l'hôpital trop de fois. ce soleil dans l'obscurité. les mots sont décousus, ils sortent difficilement, will n'a même plus l'énergie pour articuler correctement. « elle est là.. elle est partout.. » quand elle ferme les yeux, quand ils sont ouverts, partout où elle regarde sa soeur apparait comme un fantôme en quête de vengeance. « je vais crever nash, je m'en sortirai jamais.. » ses doigts d'enfant agrippent le t-shirt de la fille aux cheveux colorés. elle serre avec ses maigres forces.
ne me lâche pas.
]ne me laisse pas pourrir.
si tu t'arrêtes je meurs.


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Message Sujet: Re: hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne   hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne Empty Mar 9 Juil - 16:57


hey baby here's that song you wanted
Clochette - La guigne

« L'ecstasy fait payer très cher ces quelques minutes de joie chimique. Il donne accès à un monde meilleur, une société où tout le monde se tiendrait par la main, où l'on ne serait plus seul ; il fait rêver d'une ère nouvelle, débarrassée de la logique aristotélicienne, de la géométrie euclidienne, de la méthode cartésienne et de l'école friedmanienne. Il vous laisse entrevoir tout ça, et puis, tout d'un coup, sans prévenir, vous claque la porte au nez. »Beigbeder.
Elle boude, Clochette, fée de neverland. Assise en tailleurs tout près de toi, elle grommelle entre ses dents. Tu comprends pas bien vraiment, pourquoi Clochette n'est pas contente de voir Pan et Wendy rigoler ensembles. Tu comprends pas bien à l'époque ce principe appelé Jalousie pouvant pousser à bout même les meilleurs. Et pourtant t'as connu la jalousie de la petite fée, celle du bon zigue qui ne pouvait s'empêcher de rêver d'un avenir commun avec la princesse. Surtout lorsque que tu voyais ces personnes avoir le même regard envers Tadhg que celui que tu pouvais avoir. Comme celui que tu avais lorsque l'on s'approchait de Clyde dans les backstages des soirées uppées. Tu détestes ça, que l'on s'approche de ce qui t'appartient. Parce que la Plume est tienne autant que Clyde ne t'appartenait. Tu t'es toujours efforcée d'avoir cette poigne de fer dans tes relations, poigne de fer dont tu es vraiment incapable de faire preuve. Parce que tu es une éternelle passive, la guigne. Parce que tu passes ton temps à regarder le monde passer sous tes yeux sans agir. Tu te laisses faire, comme un animal blessé.

Un chignon doré sur le haut du crâne, les pommettes roses et ses grands yeux bleus brillants. Lorsque les pas de Clochette foulaient les pavés de Neverland, tu pouvais presque jurer voir sa poussière de fée s'y déposer. Espiègle, pleine de malices et de caractère. Tu la revois parfaitement, ses petits poings posés sur ses hanches et son regard faussement en colère pendant qu'elle réprimandait le frisé et bon zigue, un bout de réglisse coloré dans la bouche. Tu te souviens de cette façon que son nez avez de se froncer lorsqu'elle espionnait Peter et Wendy lors de leurs balades ce qui avait le chic pour l'énerver. Tu ne quittais jamais ses côtés, presque siamoises que vous étiez. Tu l'as toujours admirée, Tinkerbell, même si elle ne veut pas te croire. Encore moins maintenant, que les années ont passé. Parce que Will elle a perdu son bel éclat. Elle a égaré sa poussière de fée, pour la remplacer par ces substances blanchâtres qui s'introduit par ses narines.

Ton cœur se serre, si fort que ça te fais mal. Clochette panique, son petit corps tout tendu contre le tiens. Ses petites mains se referment contre ton t-shirt de nuit dans lequel vous pourriez toute les deux rentrer. Les larmes te montent aux yeux, quand tu consoles avec bravoure la petite fée. La vie à réellement été injuste avec vous, de votre naissance jusqu'à ce jour. Tes yeux se posent sur les bras frêles de Will, et t'as le cœur au bord des lèvres des traces d'aiguilles que tu reconnais à présent facilement. Tu pensais que ça commençait à aller mieux, depuis la reformation des enfants perdus. Vous vous êtes presque tous retrouvés, la bande infernale bientôt au grand complet. Tu ne la lâches pas, Clochette tu ne la lâchera plus jamais. "Tink, elle n'est pas là... Tu sais qu'elle ne souffre plus." Ta voix est douce, murmure contre la tête blonde posée sur toi. Tu ne comprends que trop bien, d'avoir ce fantôme à la basque celui de Clyde hantant encore certaines de tes nuits dans une ombre menaçante.

Tu te relèves, soutenant le poids plume de la petite fée. Ta voix continue de la rassurer pour la garder éveillée. Parce que tu redoutes qu'elle s'endorme, surtout quand t'as aucune idée de quelle dose de poison parcoure ses veines. Tu retiens tes grognements, peinant à vous déplacer pour toujours lui parler doucement."Clochette, tu vas pas crever. J'te le promets sur tout ce que j'ai de plus cher que je ne laisserai pas ça arriver." Parce que la grande faucheuse pourra te passer sur le corps, qu'elle essaye tu l'attends avec impatience. Tu sortiras les armes, tu défendras les tiens jusqu'à ton dernier souffle. C'est vous qui emporterez la victoire, chiens enragés rendant les coups reçus. Tu te feras épaule, petite soeur, infirmière. Parce que tu peux le voir, ce fameux fil rouge dont tout le monde parle tant. On parle souvent d'une seule personne, pourtant vous y êtes tous reliés ce lien brillant dans la nuit. Parce que toi, quand le soir ça va pas tu regardes ton petit doigt. Ce petit fil noué s'échappant dans la pénombre allant rejoindre tout leurs auriculaires. Vos battements de coeur comme cri de ralliement, vous allez vous redresser. Reprendre vos vies en mains, votre palpitant retrouvant leurs envie de tout donner. Tu.ne.laisseras.tomber.aucun.enfant.perdu.

T'atteint la douche, t'envoies l'eau froide à fond. Vous voilà recroquevillées dans le bac, serrées l'une contre l'autre vos petits corps se mélangeant d'une douce étreinte. Vos peaux se trouvent, vos petits doigts brillants dans le noir. Tu lui dis que tu seras là, toujours. Que Pan est partie sonder la crique aux alligators pendant que Wendy leurs joue de la flute pour les endormir. Tu lui dis que la Plume est partit récupérer le bon zigue et le frisé aux Indiens et qu'ils seront bientôt là, bientôt là à vos côtés. Tu n'es qu'espoir, pour cette petite étoile dont la luminosité reste fébrile. "Bientôt, on festoiera tous ensembles. Ca sera un vrai festin, comme on en à jamais vu!" parce que tu vous y vois déjà, grandes gueules réunies pour un sacré banquet. Vous vous amuserez jusqu'au bout de la nuit, ivres de vos retrouvailles le sourire débile aux lèvres quand vous vous endormirez. Il faut juste tenir, continuer de tenir un tout petit peu encore. Tu sais que vous pouvez le faire, parce que y'a pas de miracle impossible. Haut les cœurs, le destin il faut le provoquer. Donner un coup de pied dans le nid, se battre de tout son diable.

Tes lèvres embrassent le sommet de son crâne trempé, vous êtes mouillés jusqu'aux os comme quand vous étiez gosses. "On y arrivera Will, on s'est retrouvés c'est déjà prodigieux."
    
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Message Sujet: Re: hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne   hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne Empty Lun 15 Juil - 10:47



il est bien loin le pays imaginaire où tout est parfait. elle est la première à y croire clochette, la première à bousculer les autres enfants quand l'espoir s'envole. mais pas ce soir, ni les autres où la poussière blanche lui brouille la vue. c'est un brutal retour à une réalité qu'elle refuse de voir. le monde des adultes, ce monde effrayant et sombre où clochette n'a pas sa place. les enfants de neverland n'ont rien à faire ici de manière générale, ce monde n'est pas le leur. ils n'ont pas le choix alors ils se forcent à avancer main dans la main. ils sont ensembles, c'est le plus important. les perles ruissellent sur le visage creusé de will ce soir, enfant inconsolable après un cauchemar qu'elle vit éveillé. elle n'a pas le droit de se plaindre, tous les enfants ont leurs blessures, la guigne en fait partie. elle en a bavé avec crochet, elle a vécu le pire et pourtant elle est là, enserrant la pauvre clochette dans ses bras. « Tink, elle n'est pas là... Tu sais qu'elle ne souffre plus. » les larmes salées redoublent. elle se souvient de ce jour où l'annonce est tombée, elle se souvient du regard assassin de ses parents, persuadés qu'elle est l'unique coupable. elle en est persuadée will, tout est de sa faute. le seul pansement possible porte le visage de sa nièce, elle pourra bientôt la toucher du bout de ses doigts de fée déchue. « Clochette, tu vas pas crever. J'te le promets sur tout ce que j'ai de plus cher que je ne laisserai pas ça arriver. » elle n'a plus la force d'entrouvrir les lèvres clochette, le stock de poussière de fée est épuisé. elle sombre, se laisse engloutir par les ténèbres. elle sent son corps se décoller du sol, les bras de la guigne qui l'aident à braver la pénombre. elle est fière de sa guigne, fière de son mental à toute épreuve. elle devra lui dire quand ça ira mieux, à nash et aux autres. elle compte bien les insuffler d'amour, leur donner la force nécessaire pour continuer sur cette belle lancée. l'eau froide vient raidir le corps maigre de will, il est à présent parcouru de frissons. peu importe, il est vivant. la lumière est floue, lointaine, mais au moins elle est là, effaçant la pénombre avec sa lueur. « Bientôt, on festoiera tous ensembles. Ca sera un vrai festin, comme on en à jamais vu! » un festin rythmé par les battements de cœurs synchronisés, les rires qui tiennent l'ombre à distance, les chamailleries qui rapprochent un peu plus. tous unis, tous soudés face à l'adversité. ça lui plait bien comme programme. « On y arrivera Will, on s'est retrouvés c'est déjà prodigieux. » ils ont bravés les tempêtes, mais il manque toujours le bon zigue et le frisé. ils sont détenus, mais elle y croit clochette, ils reviendront et ce sera beau. la grande famille au complet. l'eau glacée achève sa course, les deux enfants se blottissent l'une contre l'autre pour braver le froid mordant. la faucheuse s'est éloignée, mais elle est toujours dans les parages, attendant patiemment un moment de faiblesse pour mieux surgir. « t'es belle quand tu fais ton possible pour me sauver.. » les pensées s'égarent, les larmes refont vite surface, clochette se serre un peu plus contre la guigne. « j'ai plus envie de me mentir la guigne. je suis incapable d'arrêter le poison qui coule dans mes veines. » le regard bleu acier se relève pour se perdre dans celui de nash, elle se raccroche comme elle peut tant qu'elle en a la force. « tu comprends ? un jour viendra où ce sera à toi de veiller sur les enfants à ma place. » les lippes s'étirent dans un rictus triste. elle est étrangement consciente en ce qui concerne son avenir, elle se voit finir dans le coin d'une rue en overdose ou comme sa soeur. c'est son destin. « mais tu seras forte, tu l'es toujours, tous les enfants de neverland seront là. » ça sonne comme un adieu qui lui déchire les tripes. la simple idée d'être loin d'eux est insupportable, mais c'est une fatalité. « la guigne ? j'ai envie de dormir.. » les yeux se referment sur ce monde trop oppressant pour ses maigres épaules. elle veut juste s'endormir dans les bras de la guigne, oublier pendant quelques heures que ce monde n'est pas pour elle.

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Message Sujet: Re: hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne   hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne Empty Ven 19 Juil - 4:58


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« L'ecstasy fait payer très cher ces quelques minutes de joie chimique. Il donne accès à un monde meilleur, une société où tout le monde se tiendrait par la main, où l'on ne serait plus seul ; il fait rêver d'une ère nouvelle, débarrassée de la logique aristotélicienne, de la géométrie euclidienne, de la méthode cartésienne et de l'école friedmanienne. Il vous laisse entrevoir tout ça, et puis, tout d'un coup, sans prévenir, vous claque la porte au nez. »Beigbeder.
Tu ne connais que trop bien le mal qui la ronge. Ce besoin de cette camisole chimique pour pouvoir être anesthésié ou au contraire, en étant parfois à la recherche de cette petite flamme virevoltante bien cachée au fond de vos êtres abîmés. Tu te souviens, de ce jour à l'hôpital lorsque Clochette s'est baissée sur ton fauteuil roulant, s'abaissant à ta hauteur pour te gratifier d'un sourire bienveillant. Cette image, elle restera gravée dans ta mémoire à jamais. Peu importe les coups que l'on pourra t'asséner, peu importe à quel point ton cerveau est tout bousillé, abîmé, bon à jeter. Y'a ton coeur, qui s'est remit à battre presque instinctivement. T'aurais aimer crier son prénom, chanter ses louanges si cela t'avais été possible. Au lieu de ça, tu t'es contentée de laisser les larmes rouler sur les joues, pendant que tes dents s'enfonçaient profondément dans tes lippes serrées. Tes petits poings venant chasser les larmes salées dévalant le long de tes joues , pendant que tu hoquetais toute sanglotante. Puis ton palpitant s'est excité, se remettant à gigoter dans ta petite poitrine meurtrie et affaiblie. T'avais pas tiré ta révérence la guigne, tu l'as jamais vraiment fait. Tu t'avoues pas vaincue, tu te relèves toujours plus forte pour bouffer le monde avec toujours plus de convictions. C'est comme ça qu'on t'a élevé, comme ça qu'on t'a éduqué. Parce que la femme de ta vie, elle aussi elle à dû se reconstruire, se remettre en question dans les périodes les plus sombres de son existence pour pouvoir prendre les meilleurs choix possibles. Et aujourd'hui Siobbhan est toujours bel et bien là, vous couvrant de tout l'amour qu'une mère peut offrir à ses enfants terribles.

L'eau froide continue de s'abattre sur vous, vos corps sont toujours emmêlés, vos peaux toujours en contact. T'écoutes Will, ça te brise le coeur. Ca te met en colère, ça te donne envie de beugler, de tout casser. Tu peux pas la laisser dire ça, tu peux pas te permettre de la laisser baisser les bras sous prétexte qu'il lui manque sa chère poussière de fée. Parce que Tinkerbell, elle ne se résume pas qu'à ça. Princesse de neverland, boudeuse et dévouée, toujours prête à suivre Peter dans ses combines les plus risquées. Parce que tu te souviens de ce noël, que vous aviez fêté tous ensemble au manoir. Gamins joyeux, réunis autour d'un sapin décoré uniquement de décorations que vous aviez bricolés. S n'était pas très regardante, et puis faut avouer que ça lui faisait plaisir de partager un peu de cet esprit de fêtes avec les enfants perdus. Vous vous échangiez vos cadeaux le vingt-cinq au matin, dans ta gigantesque chambre dans laquelle vous aviez sagement tous passé la nuit après vous être endormis en écoutant Wendy vous conter ses magnifiques histoires. Tu te souviens de ce lecteur de musique dernier cri que Tadhg avait dérobé pour l'offrir à Peter, de cet harmonica que tu avais offert à Plume. Cette collection de livres de Jules vernes, que le bon zigue avait réussi à déniché pour Wendy pendant que celle-ci offrait un nouveau skate au frisé. Celui-ci avait trouvé de nombreuses palettes de maquillage pour la petite fée, qui avait troué son porte feuille pour t'offrir cette paire de doc-marteens qui chausse toujours tes pieds.

Toi, tu veux pas que Will baisse les bras. Tu veux pas que la drogue ai le dernier mot, qu'elle emporte avec elle votre petite fée qui avait l'habitude d'être si enjouée. Vous en avez tous tellement bavé, la vie vous a fait si peu de cadeaux que c'est pas possible de rendre votre tablier maintenant. Surtout pas maintenant que votre existence retrouve un peu de son sens avec votre famille resserrant ses liens. Un pour tous, et tous pour un. Ton crâne vient heurter celui de Clochette, te faisant mal au passage. C'était volontaire, ce coup de boule percutant. L'intérieur de ton crâne résonne pendant que tes mains viennent apaiser cette sensation désagréable chez la petite fée en se posant sur ses tempes trempées par l'eau de la douche s'abattant toujours sur vos petits corps frêles. Tu puises dans toute ton âme, dans toute ta rage de conquérir, et ta voix vient enfin briser le court silence que tu as installé. "Je.ne.te.laisserai.pas.mourir" C'est ta bouche remuant tout contre son front, dessinant chaque syllabes du bout de tes lippes. Vous avez tous survécu, vos coeurs combien même ils sont douloureux battent toujours dans vos poitrines. C'est à ça qu'il faut se raccrocher, à ça et au fait que demain sera un jour meilleur emportant avec lui tout les défauts et impuretés de la veille. Il fait toujours plus sombre avant l'aube, que chasserait-elle sinon?

tu te redresses légèrement, puis viens ajouter un peu de chaleur à cette douche froide. Tu ne veux pas voir Will souffrir d'un rhume par ta décision inconsciente d'une douche gelée tardive, ou bien matinale selon les différents avis et points de vus. Tu la laisses couler comme ça, quelques minutes avant de te relever pour attraper serviettes et peignoir sec. T'enroules le petit corps frêle et fatigué de Clochette dedans avec la douceur la plus infinie du monde, elle qui se trouve toujours assise dans ta baignoire. Tu prendras soin d'elle, toujours. Tu te relèves. "Viens tu vas pouvoir fermer l'oeil t'en fais pas Clochette." La redressant, tout en supportant son corps contre le tiens vous enjambez une jambe puis la seconde hors de la douche tout en trempant l'entièreté de ton appartements sous vos pas mal assurés. Vous gagnez ta chambre, que tu éclaires d'une petite lampe posée sur l'une de tes commodes. T'en sors deux tee-shirt bien trop grands que tu envoies voler sur ton large lit. Will n'a pas bougée, toujours couverte des épaisses couches de serviettes éponge dans lesquelles tu l'as enroulée. Tu viens l'aider à ôter ses vêtements trempés, que tu laisses en tas dans un coin de ta chambre. Tu te débarrasses des tiens par la même occasion, et tu vous revêts de vos teeshirt qui vous feront la nuit. Vos petits corps basculent sur le matelas, la tête de will se nichant contre ton palpitant battant contre ta poitrine. "T'as pas le droit de m'abandonner tu sais Clochette. Même dans les fleuves du styx, je viendrais te chercher."
    
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Message Sujet: Re: hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne   hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne Empty Lun 22 Juil - 11:20



c'est fort l'amitié, c'est inexplicable, ça renverse tout sur son passage. l'amitié ça donne des ailes, la force de tout braver, parfois plus que l'amour. l'amitié est décuplée par cinq quand il s'agit des enfants perdus, bientôt sept. mais parfois ça ne suffit pas, l'envol a été trop rapide, trop haut, les ailes se sont brûlées avec le soleil irradiant. les nuages sont venus pour assombrir le paysage lumineux, toutes les fleurs se fanent un jour. la fée n'est pas une rose éternelle, elle est condamnée à finir en poussière. comme la plupart des humains. c'est une réalité brutale, le monde des adultes qui lui tombe sur le coin de la gueule. l'angoisse est trop forte, elle fait trembler son corps maigre comme une vieille feuille. c'est l'automne dans son esprit, la saison où tout meurt avant le froid glacial. envolé la grande gueule, la fée douée pour redonner le sourire à n'importe qui est partie pour la soirée, elle a démissionné pour laisser sa place à will. seulement will et son instabilité. will, sa peur et son envie de mourir. la nuit et le jour dans une seule personne. elle le voit que la guigne fait tout son possible pour lui maintenir la tête hors de l'eau, elle puise dans toutes ses réserve, cherche la force des enfants de neverland pour tout donner. elle en vient à donner un coup de tête brutal, suffisament pour faire grimacer will, la couper dans son élan d'éloge funèbre. « Je.ne.te.laisserai.pas.mourir » les larmes coulent de plus belle. elle est belle la guigne, la poupée qui ne connait que la douceur et l'amour des autres. elle est si lumineuse que will doit plisser les yeux, ce n'est pas seulement la fatigue qui l'assomme. il lui semble qu'un seul instant passe quand elle ferme les yeux, mais quand elle les ouvre à nouveau, nash est toujours là, à enfiler un peignoir qui réchauffe son corps trempé. « Viens tu vas pouvoir fermer l'oeil t'en fais pas Clochette. » fermer les yeux, plonger dans un profond sommeil sans savoir si le réveil sera là. un sommeil souvent rythmé par les terreurs nocturnes de will, mais c'est tout ce dont elle a besoin maintenant. elle cherche un peu de forcer pour murmurer un simple merci à peine audible. les pas se mettent maladroitement en marche, son corps n'est plus capable d'avancer convenablement, elle se laisse à moitié aller contre la guigne jusqu'à atteindre la chambre. la poupée de chiffon se retrouve bien vite habillée d'un t-shirt trop grand, elle prend le temps de le renifler, s'enivrer de cette odeur rassurante. les deux corps se laissent tomber contre le matelas, instinctivement le crâne de clochette vient trouver sa place sur le buste de nash. « T'as pas le droit de m'abandonner tu sais Clochette. Même dans les fleuves du styx, je viendrais te chercher. » pour l'une des premières fois de la soirée, un sourire vient timidement étirer les lippes de will. « si tu savais à quel point j'ai peur.. elle ne me quitte jamais, nash. » le fantôme de sa soeur est là, en permanence à ses côtés. parfois elle a l'impression de pouvoir en prendre le contrôle, c'est le début du déclin, la folie en approche au grand galop. le poison dans les veines se calme progressivement, la conscience reprend le dessus. « pourquoi tu fais tout ça ? je suis une cause perdue... » son esprit vagabonde à nouveau, les doigts se serrent sur le tissu du t-shirt de nash. avant que l'angoisse remonte, elle force ses yeux à se fermer. plus de bruit, plus de mots, juste un contrôle désespéré sur des angoisses qui l'étouffent. c'est une petite victoire quand le sommeil vient la cueillir. nash ne tardera pas à suivre, plusieurs heures se passent, le temps pour le corps frêle de reprendre des forces, mais pas assez pour son esprit. sa soeur est dans son esprit, elle peut la voir. elle se tient face à elle avec les mêmes yeux, ce détail qui relie la famille rosen. les mots sortent, sa soeur l'accuse, c'est elle la meurtrière, tout est de sa faute. sa soeur s'approche, mains tendues vers l'avant. elle encercle le cou de will, prête à lui faire subir la même chose. c'est à ce moment que will se redresse dans le lit dans un hurlement. elle ne bouge pas, mais la panique peut se lire dans ses yeux, elle a remplacée les larmes. tout son corps tremble, rythmant sa respiration dans un rythme acharné. elle n'y arrivera jamais, sa soeur revient tous les soirs, toutes les nuits. elle est condamnée à vivre ses terreurs nocturnes qu'elle oublie à chaque réveil.

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Message Sujet: Re: hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne   hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne Empty Sam 3 Aoû - 10:55


hey baby here's that song you wanted
Clochette - La guigne

« L'ecstasy fait payer très cher ces quelques minutes de joie chimique. Il donne accès à un monde meilleur, une société où tout le monde se tiendrait par la main, où l'on ne serait plus seul ; il fait rêver d'une ère nouvelle, débarrassée de la logique aristotélicienne, de la géométrie euclidienne, de la méthode cartésienne et de l'école friedmanienne. Il vous laisse entrevoir tout ça, et puis, tout d'un coup, sans prévenir, vous claque la porte au nez. »Beigbeder.
Intérieurement, tu pries. Adresses tes paroles à Shabh lui intimant secrètement de rentrer. Car tu sais qu'elle seule est capable de pouvoir panser entièrement les plaies de votre petite fée fatiguée. Car tu n'es que la guigne, cette enfant perdue arrivée après tout les autres. Cette gamine trop intimidée pour parler, qui se contente d'observer de loin et de guérir les bobos aux besoin. T'es pas courageuse, Nashandrä. T'es une vraie poule mouillée, une effrayée. Tu te laisses facilement battre, réduire à silence, envoyer sous terre. Il n'y a qu'à voir la façon dont les poings de Warren s'abattaient sur toi. Cette colère qui le consumait et que tu étais tout bonnement incapable d'arrêter. Alors t'as subis en silence, tu t'es renfermée jusqu'à ce que plus rien n'émane de toi. Plus de folie, plus de joie de vivre, plus d'envies. Petit à petit, il t'a éloigné de ta musique et de ceux qui suivaient ton évolution. Éternel possessif, ne supportant pas ne serait-ce qu'un simple regard sur ta peau. T'as vécu l'enfer, le vrai. Celui qui t'enfermes dans une spirale infernale de laquelle tu es incapable de te défaire.

I watched the sun again,
It's leaving now
I've spent all night long trying to figure out
What I've lost and what I've failed
When my feet won't hit the ground
Trying to make it, starting over
And will we ever love again?


Tu laisses Clochette reposer tout contre toi, vos deux corps à présents à moitiés nus recouverts de ces tee-shirt bien trop larges pour vous. Tu l'écoutes, lorsqu'elle te dit qu'elle est là. Ton regard balaye ta chambre, en guise de bonne foi quant à ses paroles. "Tink', je te promets qu'elle est partie est qu'il ne reste que nous." ta voix est calme, reposée. Sa tête logée tout contre toi, tes mains caressant ses cheveux tu te veux d'une douceur extrême. Car tu ne sais que trop bien ce que c'est que d'être secouée par des démons indésirables ne manquant pas de frapper lorsque vous vous retrouvez au plus vulnérable de vous même. "Jamais, je ne laisserais tomber la fée sacrée de Neverland Clochette. Jamais. Tu le sais pourtant non? Cette nuit à l'hôpital lorsque tu m'as retrouvée à ce fameux distributeur." Tu te souviens de sa mine fatiguée, de ce bracelet significatif du séjour ici résidant à son poignet. Tu te rappelles surtout avoir eu envie de te lever de ton putain de fauteuil roulant depuis la première fois de ton réveil pour pouvoir te jeter dans ses bras. Car c'était bien Will, qui avait ramassé ta monnaie ce soir là. C'était bien Clochette, que tu avais retrouvée après des mois et des mois d'absence auprès des enfants perdus. Le miracle qui sauve la vie, l'inattendu.

Hey baby, are you alone tonight?
How can we make it?
Hey baby, looks like you were wrong
It's never too late, too late


Petit à petit, Will vient à se calmer se laissant peu à peu aller dans les bras de Morphée. Redressant légèrement ton dos contre le mont de coussins le séparant du mur, tout en gardant ta frêle fée tout contre toi tu viens te poster à la garde de son sommeil. Assise fièrement en tailleurs sur ton matelas recouvert de tes nombreuses couettes épaisses, le corps frêle et aussi abîmé de tinkerbell contre le tiens. Tu scrutes les horizons, au moindre signe de fantôme invoulu bon à être chassé pour qu'il retourne de là d'où il provient en premier lieux. Tu ne te laisseras pas faire, ni intimider. Tu lui as promis de montrer les dents, de serrer les poings, de te battre pour cette bande si chère à vos coeurs que vous étiez. I watched the sun again, it's leaving now. I've spent all night long trying to figure out. What I've lost and what I've failed, when my feet won't hit the ground. Trying to make it, starting over but will we ever love again? Cette chanson que tu as composée pour elle, venant s'échapper d'entre tes lèvres pendant que tu fredonnes.

So here we are again, to make some sense of it all
All these sudden changes, maybe things are not so different
Rearrange the pieces, like it's all we know
It's all we know, let it go

Tu t'endors, tu ne sais pas trop comment. T'as bien veillé sur Clochette, avant de ne serait-ce que pouvoir t'accorder le luxe de battre les paupières. Malheureusement, la fatigue vient t'assaillir et toi aussi petit à petit tu viens sombrer proche de Morphée. Tu rêves aux enfants perdus, à ce banque dont tu as parlé à Will un peu plus tot. Il te tardes de les retrouver, de festoyer à leurs côtés en échangeant vos histoires passées. Vous avez tant grandi malgré vous, à présent étant les adultes perdus de neverland. Tu les imagines festoyant, toi rigoler de tout ton être. Une soirée qui reste gravée dans les mémoire, le genre d'histoire que l'on raconte fièrement. Tu ne sais pas vraiment combien de temps tu t'accordes, loin de cette réalité qui te blesse tout autant. Car plume n'est toujours pas rentré, n'est toujours pas revenu dans ta vie. Tu ne peux imaginer un futur où il n'est pas, tu ne peux pas t'espérer vieillir un jour sans son sourire à ses côtés une fois de plus. Mais le hurlement de Will venant de déchirer la nuit ne manque pas de venir te ramener tout droit sur la terre ferme, chassant tes doux rêves de réunion.

I can't put it together, what we've lost
The pieces keep falling one by one
'Cause this life has us holding on
Fall tomorrow then it's gone
Fall tomorrow then I call


"Bébé, j'suis là. T'as vu, j'ai pas bougé." Que t'ajoutes tout en la serrant contre toi en te redressant dans ton lit. Tu regardes ton téléphone, l'heure indiquée de par les faisceaux lumineux tant recherchés. Il est bien tard ou tôt selon les points de vues. Le soleil ne saurait tarder, venant chasser de ses rayons dorés tout les démons habitant Clochette. Plus fort et loin encore que tu ne puisses le faire. "Hey baby, are you alone tonight?" ta voix ensommeillée s'élève, vient couvrir affectueusement la respiration saccadée de Will accolée à ton corps. Tu te contentes de faire ce que tu fais de mieux, chanter. Chanter pour apaiser un coeur, chanter pour calmer les maux. Cette chanson que tu lui as écrite, pour qu'elle se souvienne que toi tu seras toujours là dans la nuit, ton fil rouge brillant dans le noir te reliant à chacun des enfants perdus sans exception. Et s'il n'y a personne d'autre que vous, tant pis, vous redoublerez d'effort pour votre petite fée. C'est sa poussière magique que vous traquerez à travers tout Neverland. Ta voix à cappella, ta main caressant tendrement les cheveux châtains de ta belle, tes paupières closes pour apprécier un peu plus cette sensation vous rapprochant.

How can we make it?
Hey baby, looks like you were wrong
It's never too late, too late

Jamais tu ne la laisseras tomber. Ni elle, ni aucun autre enfant perdu. Tu te battras s'il le faut, prendra des coups sans hésiter à les rendre, tu seras leurs bouclier également. Tu soigneras tout les bobos sans réfléchir, tu viendras couvrir leurs joues de baisers tant ils t'ont manqués, tu ne laisseras rien plus jamais vous séparer. Ni la drogue, dans laquelle Will est tombée. Ni les démons, dans lesquels elle se noie. Tu lui apprendras à nager, à contre-courant, en bravant les dangers. Tui lui montreras comment on se relève, pour finalement trouver équilibre sur ses deux pieds. "Hey baby, looks like you were wrong. It's never too late, too late..." Ta voix vient mourir contre le haut du crâne de Will dont tu inspires l'odeur comme pour ne jamais l'oublier. Parce que jamais, tu ne pourrais vivre sans cette petite fée bornée.

(c) DΛNDELION


@will rosen hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne 1967697819
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Message Sujet: Re: hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne   hey baby here's that song you wanted ± Clochette - La guigne Empty Mer 7 Aoû - 9:13



tu ne seras jamais seule. on sera toujours là pour écouter tes peurs. tu ne marcheras jamais seule. ne laisse pas les démons avoir ta peau. tu ne vivras jamais seule. la vie vaut la peine d'être vécue. tant de paroles murmurées à l'oreille de joan comme un enchantement, de belles phrases pour se déculpabiliser sans trop se fouler. elle était seule joan, abandonnée par sa famille, par ses amis, par bart, par will aussi, trop occupée à passer de cures en cures. elle revient pour se venger de cet oubli qui l'a poussé à mettre fin à ses jours, elle en est sûre. elle est la première victime à plier sous son fantôme. les visions, les voix, les terreurs nocturnes. ce n'est pas dans sa tête, will n'est pas folle. c'est réel, elle le sait. elle le sent. pourtant tout le monde la considère comme la junkie du quartier bonne à enfermer en hôpital psychiatrique. tout le monde mais pas les enfants perdus, elle n'a plus qu'eux pour se maintenir debout avec leurs épaules solides. les enfants peuvent bien tout sacrifier pour sauver un seul membre, accepter de donner de leur personne pour les autres. comme un don du sang qui peut sauver des milliers d'existence. c'est un don de vie qui n'appartient qu'à eux. pourtant ce soir ça n'a pas suffit, will a baissé sa garde quelques secondes, influencée par le poison coulant dans ses veines de gamine. joan en a simplement profité pour s'immiscer dans cette brèche, la torturer, lui faire du mal autant que ce qu'elle a pu souffrir de son côté. elle est au bout will, à deux doigts de se laisser tomber par-dessus cette fenêtre, prête à trouver une corde pour en finir avec ce supplice. elle veut juste que sa soeur la lâche, qu'elle lui laisse faire son deuil sans intervenir trop souvent. heureusement il y a nash, petit bout de soleil qui la prend directement dans ses bras fins pour la rassurer. comme une enfant, un bébé qu'on berce pour calmer les pleurs. ceux de la brune ne se calment pas, le cri d'effroi a laissé sa place à un ruisseau de larmes sur ses joues. elle ne peut pas s'arrêter, ni même calmer sa respiration saccadée face à la montée d'angoisse. elle ferme ses petits yeux couleur acier pour se concentrer sur la voix apaisante de la guigne, celle qui soigne tout les maux, celle qui mérite qu'on l’élève au rang de sauveuse de vie. combien de fois elle a cru en finir will, mais nash était toujours là pour lui retirer le couteau des mains avec toute la douceur du monde. elle mérite un amour inconditionnel nash, même si les mots ne sont pas suffisants pour calmer totalement les soubresauts de will. personne ne peut combler ce trou béant dans sa poitrine, elle seule peut y parvenir. elle trouve tout de même la force de murmurer entre deux sanglots. « c'est quoi ton secret pour garder ton joli sourire ? » il lui faut quelque chose, une piste, une porte de sortie pour cette crise d'angoisse qui l'épuise sans qu'elle puisse retomber dans les bras de morphée. nash elle est si belle, elle a l'esprit pur et la force de déplacer des montagnes avec ses petites menottes déterminées. c'est l'idole de will, celle qui fait briller ses petits yeux quand elle est de bonne humeur, quand sa soeur ne vient pas briser tout ses espoirs. elle se rallonge doucement, vient coller son corps abimé par la drogue contre celui de la guigne pour attraper une nouvelle fois un morceau de tissu entre ses petites mains. elle se raccroche à tout ce qu'elle peut pour ne pas sombrer, calmer cette peur qui fait tambouriner  son coeur dans sa poitrine. « tu crois que je suis condamnée à vivre comme ça ? » une simple phrase pour raviver les perles salées qui débordent de ses yeux. elle est foutue, elle le sait. mais elle a besoin d'entendre un peu d'espoir. elle veut juste être rassurée avant de sombrer.





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