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 lost girls (la guigne)

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Message Sujet: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Dim 15 Sep - 15:13


Sous les traits de Shabh, le passé a fait une réentrée fracassante dans sa vie. L’époque des enfants perdus, de l’enfance, c’était facile et c’était presque magique mais c’était surtout la période de sa vie dans laquelle elle était la plus libre. Elle n’aurait pas pu imaginer que ça lui manquait autant, l’avocate, avant d’y être confrontée. Depuis, Jill a ce sentiment d’étouffement qui grandit dans sa poitrine, prend de plus en plus de place quand elle regarde sa vie et ce qu’elle est devenue. Une mascarade, des apparences, tout pour rentrer dans les rangs, dans les plans des grands. Les sourires d’Ethan la rendent de plus en plus souvent mal à l’aise. Elle a de plus en plus souvent l’envie de s’échapper, de faire autre chose de sa vie que rester sagement à l’appartement à regarder un film dans les bras de son fiancé. Comme si ce souffle du passé lui avait rappelé que la vie pouvait être une aventure. Alors, ce soir, après avoir embrassé Ethan et lui avoir assuré qu’elle avait envie d’aller seule à cet afterwork – au bar d’un grand hôtel prestigieux, bien sûr – elle sort dans la nuit pour retrouver une autre des enfants de son passé. La Guigne. Petite boule d’amour qui se réfugiait parfois dans ses jambes, qu’elle aurait voulu protéger pour toujours. Elle a sûrement bien changé. Trop grandi. Devenue une adulte, elle aussi. Quel genre d’adulte ? Jill ne peut s’empêcher d’espérer que la vie lui en aie moins fait baver qu’à Peter. Tout ce qu’elle sait d’elle aujourd’hui c’est l’endroit où elle travaille.

C’est avec une petite boule d’appréhension dans le ventre qu’elle ouvre donc la porte de l’Atelier. Le bar est sympa, l’ambiance y est légère, bruyante. Rien à voir avec le bar d’hôtel dans lequel Ethan croit qu’elle se trouve. Jill dénote totalement dans sa jupe fourreau et ses escarpins. Avec l’espoir d’avoir l’air moins guindée, elle fait disparaître le chignon dans ses cheveux d’un tour de main. Ignorant les regards des habitués du bar, elle cherche son amie d’enfance du regard. Impossible de la louper, parce que c’est plutôt rare, les barmaids aux yeux vairons. Wendy dévore son ancienne amie des yeux, à la recherche d’indices qui pourrait lui raconter tout ce qui s’est passé pendant toutes ces années où elles ne sont plus vues. « Salut la Guigne. », elle dit en souriant, appuyée sur le bar sans oser le contourner pour aller la prendre dans ses bras. Peut-être quand dans une autre vie, elle n’aurait pas hésité une seule seconde, peut-être qu’elles auraient ce genre d’amitié qui permet tout, à l’aise comme à la maison partout où elles se trouveraient à deux. « C’est Pan qui m’a dit que tu bossais ici. Fallait que je vienne te retrouver. » Elle sourit, heureuse de l’avoir en face d’elle mais rendue un peu mal à l’aise par toutes ces années d’absence. Après tout, peut-être que leur amitié passée ne veut plus rien dire pour Nashandrä. Jill, elle, ça lui fait quelque chose de la revoir. Comme si son cœur se réveillait un peu plus à chaque enfant perdu retrouvé.
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Message Sujet: Re: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Mar 17 Sep - 1:47


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Wendy - La Guigne

« NEVERLAND? FASTOCHE! DEUXIÈME ÉTOILE À DROITE ET TOUT DROIT JUSQU'AU MATIN ! » Peter-Pan.
Tu te souviens de cette triste journée de septembre deux mille un. Cette journée où New-York a été secouée par un terrible malheur, théâtre de nombreuses pertes humaines au nom de la haine. T'as perdu tes parents, le onze septembre. Tous les deux dans les attentats. Chacun dans l'une des tours s'étant écroulée. Ta mère d'abord, puis ton père quelque heures plus tard. Tu comprenais pas, t'étais trop jeune pour ça. Bien trop pour comprendre que tes parents ne rentreraient pas le soir au manoir des Ledottir. Qu'ils ne reviendraient pas, plus jamais pour te gratifier de leurs baiser contre ton front d'enfant. A un moment de l'après midi, Siobbhan vous a habillés toi et Milo. Pour une fois, il ne t'embêtait pas, ne venait pas tirer tes couettes. Il était étonnement sage, et se contentait de te tenir fermement la main comme si tu pouvais t'échapper. Comme si ça lui importait que tu restes près de lui alors qu'il passait le plus clair de sont temps à te fuir. S arrêtait pas de pleurer, son maquillage avait tant coulé qu'elle n'en portait plus. Ses yeux étaient rougit par la tristesse qu'ils laissaient s'écouler encore et encore et sa main s'est contentée de prendre la tienne encore disponible pour vous laisser gagner les rues new-yorkaises secouées de frissons.

Vous avez descendu les nombreuses marches du manoir pour gagner les rues où d'épais nuages de poussière venaient vous gêner la vue. Vous avez gagnés le bout de la cour pour arriver sur le pavé de la grosse pomme recouvert d'une fine pellicule de couleur bronze. Il y avait cette bande de gosses qui s'est arrêtée de jouer lorsque vous êtes passés devant eux. Ils t'ont fait de grands signes, comme pour que tu t'arraches à ces deux mains retenant tes menottes d'enfant. T'avais envie de les rejoindre, de partager leurs épopées. C'est que tu as fais dès le lendemain. Enfant brisée par le décès de ses parents. "Neverland, c'est le royaume où personne ne meurt" Que Peter est venu te glisser lorsque tu as éclaté en sanglots. Il est venu sécher tes larmes le héro de ton enfance en venant t'intimer la première loi de ce nouveau pays t'offrant les bras. Personne ne pleure, il n'y a que le rire qui puisse subsister. C'est ainsi que l'on t'as affublée du surnom de la Guigne, petite fille muette et docile. Celle qui se contentait de soigner les bobos sans rien dire, de regarder les grand jouer de loin trop apeurée pour tenter l'expérience. Tu te contentais des potions magiques, de sauter dans les flaques avec le frisé et la princesse. T'étais pas tellement une aventureuse, plus une suiveuse discrète, que l'on apprécie quand même.

Ta soirée est des plus banales. Tu sors plus depuis des années, bien trop occupée à traîner dans ce bar dans lequel tu bosses depuis près de quatre ans maintenant. Tu fais partie des meubles de l'atelier, tu t'es faite au décor facilement faut dire. Rapidement, ta présence s'est faite sentir nécessaire, comme si c'était tout naturel que tu rejoignes Phil derrière ce bar. Tu t'es pointée la bouche en cœur l'jour de tes vingt et un ans avec la ferme envie d'te faire embaucher. Tu squattais déjà les lieux depuis un moment, habituée car le patron s'trouve être un des meilleurs amis de Siobbhan. Tu hantes les murs depuis gamine, c'était que normal que tu viennes à bosser ici un jour. Et puis tu t'es prise d'amour pour ces murs, pour l'ambiance donnée par les néons et les canapés en cuir. Pour les mélanges alcoolisés et l'art des cocktails. Phil t'interpelles un instant, pour que t'ailles à l'arrière chercher quelques bouteilles. La soirée bat son plein, t'as pas vraiment le temps de voir le temps passer. C'est tant mieux, tu préfères ces soirs là où le bar se retrouve bondé et où tu n'as le temps de rien. T'aimes voir la vie dans ce lieu qui t'es cher.

Tu files dans les pièces étant réservées au staff pour filer dans votre cave. Tu charges tes bras en bouteilles pleines avant de remonter de la cave pour regagner l'arrière du bar, ta place préférée. Tu rayonnes Nash, t'es dans ton élément derrière ce bar. Lorsque tu jongles avec tes bouteilles ou que tu fais danser ton shaker au rythme de la musique produite par les nombreuses enceintes. Tu fais pas vraiment attention au monde aller et venant dans ton bar, tu t'contentes de servir sagement les âmes s'échouant à ton comptoir en quête de quelque chose de désaltérant. Tu t'actives, sers les clients nombreux ce soir lorsqu'une voix t'interpelle. Tu comprends pas vraiment, tu t'apprêtes à répondre un "oui oui j'arrive!" lorsque tu tiques finalement pour poser ton regard vairon contre une jolie créature. Ton palpitant semble se faire la malle lorsque ton cerveau vient enregistrer toutes les informations se présentant à lui. T'as l'impression d'avoir vu un fantôme, quelque chose d'impossible. De tout bonnement improbables. T'abandonnes tout, ton shaker, tes clients, ton service. Ton cerveau s'fait la malle et tes agissements sont des plus spontanés.

Tu bondis, la guigne. Tu sautes par dessus ton bar dans une gymnastique parfaite pour serrer ton amie d'enfance le plus fortement que tu le puisses dans tes bras. Parce que de tous les enfants perdus, Wendy restera à jamais celle dont tu étais le plus proche. Ton modèle, celle à qui tu as toujours voulu ressembler. T'en as les larmes aux yeux lorsque tu vois l'enfant Darling se présenter au comptoir de ton atelier plus belle que jamais. Tu trembles sous l'effet de l'émotion, si fortement qu'tu pourrais lui pardonner d'avoir parlé de Peter en si peu de temps après vos retrouvailles. N'est-elle pas au courant? Pour l'instant, tu as d'autres chats à fouetter. Tu préfères te concentrer sur la magnifique jeune femme que Jill est devenue après ces longues années d'absences. "Putain Wendy, j'ai bien cru que jamais j'n'aurais la chance de croiser ton chemin." T'enfouis ton visage contre le creux de son cou, tes bras l'enserrant et ne voulant pas la lâcher. T'es bien trop heureuse, malgré ta situation compliquée au sein des enfants perdus qui t'ont mit de côté, qui t'ont abandonné pour un choix compliqué que tu as dû faire il y a bien longtemps lorsque les indiens s'en prenaient à Peter pour l'emmener loin de Neverland. Tu te décolles un bref instant de la princesse de vos contrées pour la contempler. Bon dieu ce qu'elle a pu changer en tant de temps. T'en croirais presque pas tes yeux. Tu finis par la recoller dans tes bras rapidement dans une accolade des plus franches. Bordel, ce que parfois la vie fait bien les choses Nash. Pas vrai?

(c) DΛNDELION


@Jill Botsford lost girls (la guigne) 3227196488
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Message Sujet: Re: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Jeu 26 Sep - 18:09


Qu’importe que Wendy n’ose pas franchir ce bar pour prendre la Guigne dans ses bras parce que cette dernière ne se pose pas la question. En moins d’une seconde – et une acrobatie décomplexée – Nash saute au-dessus du bar pour venir l’entourer de ses bras. Jill en a un hoquet de larmes alors qu’à son contact tout le manque d’elle si bien refoulé, enterré dans un coin de son esprit, ressurgit d’un coup. Elle referme finalement à son tour les bras autour de son amie d’enfance, appréciant de sentir son corps contre le sien, preuve qu’elle est bien là, en chair et en os, pour de vrai. Pas comme tous ces jours, par le passé, où en plein milieu d’une journée, il lui arrivait de se rappeler des grands yeux vairons de son amie et de se demander sur quoi ils se posaient maintenant que ce n’était plus sur elle. « Putain Wendy, j'ai bien cru que jamais j'n'aurais la chance de croiser ton chemin. » Elle ne répond pas tout de suite, se contentant de la serrer un peu plus fort pendant quelques secondes. Il y a cette envie de l’adopter qui revient puissamment la prendre au cœur quand elle la sent enfuir son visage dans son coup. La Guigne, sa Guigne, petite fille adorable pour laquelle elle avait rapidement développé des sentiments maternels. Comme avec la plupart des enfants perdus, d’ailleurs, même si ce qu’elles avaient été sûrement plus fusionnel. Aujourd’hui, ce sont pourtant deux jeunes femmes, adultes, qui se serrent dans les bras. Deux jeunes femmes qui ont pris des chemins diamétralement opposés. Les pas de Jill ne l’auraient sûrement jamais mené par hasard dans ce bar. « Moi non plus, je n’y croyais plus. » Les adultes avaient réussi à lui faire entrer dans le crâne que l’enfance était fini. Que tout ça était derrière elle. Elle les avait laisser gagner. Si Peter n’avait pas déboulé comme un chien fou en plein milieu de sa fête de fiançailles, peut-être qu’elle n’aurait plus jamais revu aucun des enfants perdus. Ou bien peut-être le destin ce serait-il de toute façon arrangé pour organiser des retrouvailles.

Pendant ces quelques secondes où elles se regardent, Jill la trouve belle. Charme intimidant de ces femmes qui ont la rébellion dans le sang, cheveux bleus comme étendard ou comme mise en garde dirigée vers tous ceux qui penserait à leur passer des chaînes. Liens invisibles qui, pourtant, sont bien accrochées aux poignets Jill. Elle retourne volontiers quelques secondes supplémentaires dans ses bras, avec cette impression que tant qu’elle est collée comme ça à la Guigne, elle aussi est protégée des chaînes. Les rôles seraient-ils sur le point de s’inverser ? Wendy aurait-elle besoin à son tour de pouvoir se réfugier dans les jupes de la Guigne ?

Un instant plus tard, Jill rompt l’étreinte et essaye de reprendre le dessus sur ses émotions. Elle passe des doigts sous ses yeux pour en chasser les larmes qui auraient coulé. « Fuck, t’as vu dans quel état tu me mets, avec tes effusions ? » Elle sourit, lisse un peu ses vêtements. Elle rit un peu, à la fois un peu gênée, à la fois positivement surprise du naturel avec lequel elle vient de jurer, elle aussi. Dieu comme sa vie sans les enfants perdus a pu être ennuyeuse. « Tu devrais pas attendre de vérifier que je sois pas devenue une salope avant de me serrer dans tes bras ? », elle ajoute d’un sourire doux. Ça la touche, cette spontanéité et cette confiance. Pas de chi-chi entre elle, tout comme à l’époque. Les années compte-t-elles vraiment dans ce genre d’amitié ? « Tu finis de bosser dans longtemps ? Je pensais qu’on pourrait peut-être passer la soirée ensemble... à rattraper le temps perdu. » Découvrir qui la Guigne est devenue. Ce qui la fait vibrer aujourd’hui. Si elle est couple. Ce qu’elle a comme projets. S’il y a la place dans toute cette nouvelle vie pour elle.



@Nashandrä Ledottir lost girls (la guigne) 3227196488
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Message Sujet: Re: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Mar 1 Oct - 3:56


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Wendy - La Guigne

« NEVERLAND? FASTOCHE! DEUXIÈME ÉTOILE À DROITE ET TOUT DROIT JUSQU'AU MATIN ! » Peter-Pan.
T'as du mal à y croire, lorsque tu relèves les yeux et que t'entends son surnom. Personne, ne t'as appelé de la sorte depuis bien longtemps. Depuis tes retrouvailles avec Peter lors de cette nuit de blizzard. Lorsque vous vous êtes retrouvées toutes les deux après une telle séparation, une telle absence alors que t'as été consumée par ta colère pendant tant d'années. T'oublies tout. La femme que tu es devenue loin des enfants perdus, ta rancœur face à Neverland qui t'as abandonnée alors que tu tentais de sauver ta peau. Parce que toi, tu voulais monter un plan des plus fous, aller sauver Pan à l'aide des tiens. Vous auriez pu tendre un piège aux indiens tous ensembles. Clochette les aurait endormis avec sa poudre de fée pendant que le reste de la bande serait allée chercher votre mentor. La personne vous ayant tous rassemblés. Au lieu de ça lorsque tu es rentrée et que tu les as retrouvés dans ta chambre qui se voulait être votre plus fidèle repère pour qu'ils finissent par la quitter un par uns. Tous te tournant le dos pour ton incapacité à te tenir face aux méchants. Pour ton incapacité à sauver celle qui vous avait tous rassemblés. Celle qui avait donnait vie à tout ce que vous pouviez être à présent.

Et pourtant c'est bel et bien Wendy qui s'tient devant toi. Toute en chaire et en os, belle comme une déesse. T'en as l'souffle qui se coupe et si t'avais pas de très bons réflexes tu pourrais laisser ton shaker tomber sous l'effet du choc qui vient te secouer lorsque tu t'rends compte que c'est bien elle. Que c'est pas un rêve mais bien la réalité. C'est ta princesse qui se tient devant toi, l'impératrice de Neverland en chaire et en os. Alors tu réfléchis pas et tu bondis au dessus de ton bar non sans compter sur Phil pour t'engueuler. Ouais il déteste que tu fasses ça, blablabla. A vrai dire tu t'en balances, d'autant plus lorsque l'une de tes meilleures amies se dessine devant toi après des années de perdition. T'avais renoncé à l'idée de revoir un jour la belle princesse dans ton paysage elle qui s'était vue arrachée aux enfants perdus par les Darling. Peter, il vous avait raconté que les adultes vous l'avaient arrachées et qu'elle ne reviendrait pas. Jamais. Qu'elle était partie trop loin de vos contrées pour pouvoir un jour en retrouver le chemin. T'as toujours cru que c'était des conneries, et que son cœur lui ne pourrait jamais vous oublier. Ni Peter, ni toi, ni le reste de votre joyeuse tribu.

Tu la serres si fort dans tes bras que la princesse de votre pays secret pourrait bien éclater en mille morceau sous le poids de ton étreinte. T'en reviens pas, t'as le palpitant qui cogne si fort à l'intérieur de ta poitrine que t'as l'impression que tu pourrais bien en crever tant ce que tu ressens est fort. T'as l'impression d'être cette petite guigne d'une dizaine d'années retrouvant l'une de ses mères adoptives, celle que t'as pu choisir combien même Siobbhan a toujours été exemplaire avec toi. Les enfants perdus avaient ce tu ne sais quoi, liés à ta vie depuis cet incident tragique datant de 2001. Lorsque t'as pu les apercevoir dehors, esseulés à jouer dans la brume causée par les cendres des décédés et tu le sais aujourd'hui. Que l'air impur que t'as pu respirer ce jour là était gorgé de ces âmes s'étant éteintes. "Neverland est le pays où personne ne meurt la Guigne, personne." Tu leurs as alors fait confiance comme si ta maigre existence voulait dire quelque chose, comme si tu valait quelque chose toi cette gamine aux nattes dorées et à la mine si triste enfermée dans son mutisme se contentant de regarder les grands sauter de murs en murs alors que tu te contentais de maigres flaques d'eau.

T'as l'impression de la prendre de court, la jolie Jill lorsqu'elle s'exclame de nouveau les yeux larmoyants. Toi aussi, tes yeux vairons se voilent alors qu'elle vient rompre votre étreinte pour mieux apprécier la vue de ton corps d'adulte. T'as aucune d'idées du nombre d'années qui vous sépare l'une de l'autre et pourtant tu la revois en ses traits de princesse du royaume perdu. Elle larmoie, l'impératrice tout comme toi sous le poids de l'émotion qui vous surplombe. Tu l'écoutes religieusement et tu n'interviens que lorsqu'elle a finit. Tu t'contentes de lui répondre d'une nouvelle accolade, toujours plus amicale. "Déjà, commençons par la base des choses... Qu'est-ce qu'une lady comme toi peut boire... Laisse moi deviner..." Tu viens placer tes doigts tel un photographe captant son angle de vue théâtralement avant de lui adresser un nouveau baiser tout contre sa joue. Tu sautes à nouveau derrière le bar sous l'regard médusé de ton patron effaré de tant de chaleur de ta part. "Oh ça va hein vieux débris, tu veux pas en rajouter une couche non? J'prends ma soirée en cours de route pour une fois alors sois mignon!" T'pourrais lâcher ça à personne d'autre que lui et pourtant il fait partie de ta vie depuis si longtemps Nash. Au moins aussi longtemps que les enfants perdus pour sûr.

Tu pars sur un classique du parfait mixologue sans vraiment lui demander son avis. Tu commences rapidement à jongler avec un nouveau shaker après avoir jeté à Phil celui dont tu t'occupais peu avant l'arrivée de Jill. Tu te dois de te focaliser sur ta princesse, alors tout en ployant le genou tu t’exécutes. 4cl de Hudson, un peu de jus de pomme et de blitters en même quantité, t'arroses de glaçon et te voilà troquant tes bouteilles contre ton shaker allant toujours plus haut dans les airs alors que tu tournes sur toi même pour le récupérer. Les habitués ont l'habitude, de tes petites courbettes derrière ton comptoir mais ce soir c'est pour une amie bien spéciale que tu t’exécutes. Après avoir claqué le haut du contenant en métal contre le rebord du bar, tu viens en verser le contenant dans un verre haut accompagné d'une ombrelle et d'une brochette de bonbons. Ravie, tu te retournes vers Jill en lui glissant le verre en sa direction. "Cadeau de la maison! Alors maintenant dis moi..." Que tu laisses traîner tout en réfléchissant sérieusement. "Pourquoi de tous les enfants perdus Pan t'enverrait vers moi? Et pourquoi moi surtout?" C'est vrai, faut dire que t'es la dernière qu'ils souhaiteraient sûrement voir. Surtout après toutes ces années y comprit pour Peter pour qui il est difficile de te regarder en face.

J'ai cru voir un tableau. L'temps s'est arrêté
J'vous l'jure sur tout ce que j'ai de plus précieux.
J'vous le jure sur la vie de tous les vieux frères,
Sur celle des belles et sur la mienne.
Vieux frères, j'crois que j'suis en train de retrouver la vue.
Vieux frères, c'est c'que j'attendais depuis tellement de temps.
C'est pour ça que j'boxais dans l'noir, que j'écrivais des mantras.
En m'faisant violence pour y croire,
Sans savoir à quoi ça pouvait ressemblait réellement.
Parce que j'avais oublié.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Mar 22 Oct - 18:36


Elle ne s’attendait pas à ce que ça lui fasse ça. Jill sent les larmes couler contre ses joues. Son cœur se réchauffer. C’est comme une barrière qui tombe. Quelque chose qui remue à l’intérieur, bouscule un peu l’ordre établi. Putain, ça faisait combien de temps qu’elle ne s’était pas sentie comme ça ? Combien de temps que son visage restait poliment lisse, regard détaché, précieux, de madame. Plus rien de tout ça avec la Guigne. Plus rien de lisse alors que ses vêtements se froissent dans leur étreinte étroite. Jill n’en revient pas elle-même. Il faut dire que ça fait bien longtemps que personne ne s’est permis ce genre de geste avec elle. Et Nash ne pose aucune question, agit avec une spontanéité à briser le cœur. La Guigne ne prend pas de pincettes. Aucune méfiance entre elles. Ça fait du bien. Trop pour qu’elle n’essaye pas de passer plus de temps avec elle. Rattraper le temps perdu, si possible. Réapprendre à tout savoir sur elle, malgré les années, malgré les chemins différents qu’on finit par emprunter tous les enfants perdus. Elle aurait dû se douter que l’histoire ne pouvait pas se terminer comme ça. Des gosses comme eux, il leur faut un happy end et il le leur faut ensemble. Wendy se demande quels seront les obstacles, parce qu’il y en a dans toute aventure. « Déjà, commençons par la base des choses... Qu'est-ce qu'une lady comme toi peut boire... Laisse-moi deviner... », intervient Nash. Ouais, une chose à la fois. Jill sourit et prend la pose, main sous sa joue, quand la Guigne la regarder entre ses doigts. Intérieurement, l’avocate se pose la question. Qu’est-ce qu’elle boit ? Du champagne, du vin, du café. Que des boissons d’adulte ennuyant, finalement. Mais Nash semble avoir un autre plan pour elle alors qu’elle repasse derrière le bar aussi acrobatiquement qu’elle s’en était extrait. Avant de lui livrer un bout de son intimité, en direct, alors qu’elle s’adresse à son patron. « Oh ça va hein vieux débris, tu veux pas en rajouter une couche non ? J'prends ma soirée en cours de route pour une fois alors sois mignon ! ». Jill regarde le vieux débris d’un autre œil. Il n’est pas qu’un simple patron, c’est évident.

Pendant que la Guigne lui concocte un cocktail, Wendy l’admire. Impossible de louper à quel point elle a grandi. À quel point, elle s’est épanouie. Parce qu’elle a l’air totalement dans son élément, Nash. Ça fait plaisir à voir et ça la rassure, Wendy, de la voir tournoyer comme ça, heureuse, récupérer ce shaker avec élégance. Les années qui ont passé n’ont pas été forcément mauvaises. Un instant plus tard, le verre glisse dans sa direction, tout prêt à être bu. « Cadeau de la maison ! Alors maintenant dis moi... » Jill sourit, inspectant la boisson. « Ça a l’air bon. Et ça a l’air de te plaire, d’en faire. » Je me trompe ?, elle semble demander, comme elle lui demanderait si elle est heureuse, aujourd’hui. Elle trempe ses lèvres dans le mélange, sourit, trahissant ainsi ce qu’elle pense, que c’est délicieux. « Merci. », elle souffle. Peut-être qu’elle retarde un peu le temps de parler. Parce qu’elle ne saurait pas quoi lui dire. Quelles paroles seraient assez magiques pour tout effacer et les ramener à l’enfance. Recommencer à partir de là, sans se séparer, cette fois. « Te dire quoi ? Que je suis devenue une adulte ? Enfin, y a des points positifs. Je suis avocate maintenant. Et ça me plait. Ou ça me plairait vraiment si je m’occupais moins de fusions et acquisitions et plus de vrais êtres humains. » Parce qu’elle fait avocate pour aider les gens, Jill mais la vérité c’est qu’elle se retrouve embarquée dans des histoires de droits des entreprises. Parce que c’est ça que font les vrais adultes, ceux qui brassent de la thune et portent des vêtements hors de prix. Ceux qu’on voudrait tant qu’elle soit. Alors, sage, elle obéit. « Et toi, tu bosses ici depuis longtemps ? T’as l’air proche du patron... », elle sourit. On ne lui a pas expliqué, à elle, que Pan et la Guigne ne se parlent plus. Que tout n’est pas aussi rose qu’il n’y paraît à Neverland. Alors elle ne sait pas qu’il y a d’autres questions qu’elle devrait poser.



@Nashandrä Ledottir lost girls (la guigne) 1948873765 lost girls (la guigne) 3227196488 désolée pour le temps de rep bb
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Message Sujet: Re: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Ven 22 Nov - 6:10


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Wendy - La Guigne

« NEVERLAND? FASTOCHE! DEUXIÈME ÉTOILE À DROITE ET TOUT DROIT JUSQU'AU MATIN ! » Peter-Pan.
Le royaume de neverland te paraît foutrement lointain. Il y a combien d'années à présent que tu as été bannie de votre terre sacrée pour ne plus avoir ta place dans les rangs des enfants perdus la guigne? Sept ans? Bientôt huit sûrement? T'es foutrement pas bonne en maths alors t'essaies même pas de calculer avec précision. Une chose est sûre, c'est que les choses ont bien changées entre la bande de Peter pan. D'abord la disparition inexpliquée de Wendy que Peter à cru bon de commenter d'un air grave "Mr. et Mrs. darling ne la laisseront plus sortir, elle est devenue comme eux maintenant." C'était comme un coup de poing dans l'estomac pour toi, un abandon que tu n'as jamais compris jusqu'ici. Tu t'es donc contentée de suivre la bande et ce qu'elle devenait. Au lieu de traîner dans les jupons de votre princesse, tu passais le plus clair de ton temps avec Shabh, après tout elle et la fille Darling étaient tes meilleures amies, tes grandes soeurs. Tes protectrices. Chacune à leur manière elles ont su te modeler un peu plus, te rendre plus forte toi qui à l'époque venait de perdre tes deux parents dans les attentats des tours jumelles. Pendant bien longtemps les enfants oubliés ont étés ton point de repère, ton phare dans la nuit lorsque tes cauchemars se répétaient et ne te laissaient pas tranquille.

Peu importe ce que Siobbhan et Milo disaient, il fallait toujours que tu les rejoignes. Que tu ailles traîner avec ces gosses de la rue toi qui habitait dans ce qu'ils appelaient le manoir tant ils n'avaient jamais vu d'aussi grosse demeure. De nombreux après midis vous vous êtes perdus dans l'immensité de chez toi dans des parties de caches caches interminables dans le frisé et bon zigue étaient les rois de la cachette. Il ne se passait pas une journée sans que vous ne vous rejoigniez pour jouer ensemble. Puis traîner ensemble en descendant quelques bières, quelques joints que vous faisiez passer de bouches en bouches tel un calumet. Lorsque vous chantiez à tue tête au rythme de ta guitare et celle de la plume dans des duos des plus fous pour régaler les autres de vos notes endiablées. Il y a un moment où tu aurais donné n'importe quoi pour retourner à cette époque insouciante. Le jour où tout à basculé. Où Pan à été emmenée après avoir commis l'impensable. Après que tu aies fuis en prenant tes jambes à ton cou pour convoquer le reste des enfants perdus. Car tu ne pouvais rien faire seule mais à cinq vous auriez pu la sortir de là. Tenter un coup d'état, le tout pour le tout. Un pour tous et tous pour un pas vrai? A croire que cela n'était que des mots lorsque tu t'es vue abandonnée à ton tour par ceux que tu prenais pour ta famille la plus sincère. Celle qui ne te quitterait jamais.

Il t'as fallu te remettre en route après ça, devenir une autre personne que la guigne. Savoir qui tu voulais réellement être dans ce monde d'adultes impitoyable que tu fuyais comme la peste avant. T'as trouvé ta place à l'atelier, tu t'es mise à bosser la musique sérieusement dans ton coin et te voilà à préparer un cocktail pour la princesse disparue de votre royaume en ruines. Son verre tendu en sa direction, tu ne peux t'empêcher que de plonger ton regard dans le sien pour essayer de deviner ce qui a bien pu se passer pendant tout ce temps d'absence. Pendant toutes ces années sans nouvelles. T'as pas l'temps de finir ta phrase que la magnifique femme qu'est devenue Wendy reprend la parole pour te couper l'sifflet. Avocate... Faut dire que ça ne t'étonnes pas tant que ça, que c'était ça ou médecin que tu l'imaginais être devenue. Tu te mets à rire lorsqu'elle te confesses vouloir plus s'occuper des humains de gestion et autres trucs sûrement bien barbants. "Vous m'en direz tant Miss Botsford!" Que tu t'exclame suivit d'un sifflement d'acclamation. Une question s'échappe des lippes de Jill lorsqu'elle te demande si cela fait longtemps que tu traînes dans les environs. "Phil est un ami de S'. Je hante les lieux depuis que je suis gosse et le boss m'a prit sous son aile lorsque les enfants perdus m'ont tournés le dos." A quoi bon mentir la guigne? Autant jouer cartes sur tables pas vrai?

Ta langue semble claquer les derniers mots, l'amertume dans l'air. T'y peux rien si t'es mauvaise comme la peste, rancunière comme une teigne et au moins aussi têtue qu'une mule. Tu pardonnes certaines choses d'autres pas. La trahison des tiens reste en travers de ta gorge pour sûr. Toi qui t'es tant démenée à essayer d'être une bonne amie, d'améliorer leur quotidien en chipant couvertures et coussins, barres de céréales et friandises préférées pour chacun. Tu savais que la condition de la plupart des gamins perdus était nettement plus compliquée que la tienne. Après tout t'avais beau être orpheline, t'avais ta tutrice et son fils t'ayant adoptée comme si t'étais des leurs. "Et sinon t'as dis que c'est Pan qui t'envoies?" T'as le ton amer, et faut dire que le goût laissé sur tes lèvres est plutôt dégueulasse. Tu trouves ça facile de la part de Shabh de marquer des points de cette façon combien même t'essaies de rester impénétrable face à ses excuses et sa culpabilité. T'avais rien demandé ce soir là si ce n'est passer une soirée en compagnie de Peter. T'avais pas demandé à ce qu'elle se fasse embarquée pour homicide involontaire dans les alentours d'une boîte de nuit où tu l'accompagnais combien même t'étais mineure. "Et les autres? T'les as croisés?" Tu te mets à rire, subitement mauvaise. T'as pas pardonné, tu ne sais pas si tu seras capable de le faire un jour. Pour cette blessure qu'ils t'ont infligée, cette peine que t'as traîné sur ton dos pendant de long mois en te sentant esseulée. Invisible. Dans le fond, t'étais peut-être bien la seule gosse de Neverland à s'être réellement perdue.


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Message Sujet: Re: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Sam 11 Jan - 12:10


C’est peut-être un peu comme se réveiller après un long rêve, de retrouver la Guigne. Y a comme quelque chose qui s’est arrêté quelque part, à un moment. Le temps qui à la fois s’arrête et à la fois continue. Les chemins qui ne se séparent qu’en apparence parce que là, maintenant, ils se recroisent et c’est comme si elles ne s’étaient jamais quittées. À la fois petite fille et adulte, Jill tient entre les mains un cocktail qui lui donnerait presque l’impression de braver un interdit alors que ça fait longtemps qu’elle a l’âge pour en boire. Elle voudrait tout effacer, peut-être se réveiller pour de bon et tout refaire autrement. Mais parce que c’est impossible, il faut passer par les mots, se raconter. « Phil est un ami de S'. Je hante les lieux depuis que je suis gosse et le boss m'a prit sous son aile lorsque les enfants perdus m'ont tournés le dos. » L’information la prend tellement à revers qu’il faut à la jeune avocate quelques secondes pour réaliser ce qu’elle vient d’entendre. Les enfants perdus m’ont tourné le dos. Elle s’étrangle avec son cocktail. Rappel cruel à la réalité : leurs chemins ont bel et bien été séparés pendant longtemps. Jill n’est plus au courant de rien, tout a changé. Bombe atomique a-t-elle rasé Nerverland ? Ne laissant derrière elle que des terres irradiées sur lesquelles plus rien ne pourra plus pousser ?

Elle qui pensait pouvoir retrouver le bonheur de son enfance d’un claquement de doigts – un peu comme tout le reste dans sa vie – doit bien se rendre à l’évidence : ça va être plus compliqué que ça. L’acidité dans le beau regard de Nash n’arrange rien, rappelle que la rancœur est encore présente. Rancœur perfide, bien trop adulte. « Et sinon t'as dis que c'est Pan qui t'envoies ? » Question cinglante qui lui donne l’impression d’avoir fait quelque chose de mal, remet en cause ses intentions de retrouvailles. Comme si elle n’était là que sur ordre de Pan pour réparer un mal, manipuler la Guigne ou quelque chose comme ça. « Et les autres ? T'les as croisés ? » Encore un peu sous le choc, Wendy commence par secouer doucement la tête pour signifier que non, elle n’a pas revu les autres, pas encore. Parce que ce n’était qu’une question de temps, non ? Ils allaient être tous enfin réuni et être tous heureux, non ? Si seulement ça pouvait être aussi simple que ça.

Jill effleure ensuite doucement l’épaule de Nashandrä. « Attend... », elle souffle, comme s’il fallait qu’elle la rattrape ou comme si elle voulait lui demander d’arrêter de lui échapper. « J’comprends pas. Les enfants t’ont tourné le dos ? Qu’est-ce que tu veux dire... ? » Elle sait que Shabh a fait de la prison mais ce n’est pas ce que la Guigne aurait pu prendre pour un abandon quand même, si ? Est-ce qu’à cette époque, tout le monde était subitement si réellement perdu qu’il n’y avait plus personne pour être là pour Nash ? Possible mais ça ne l’aurait pas rendu si amère, selon Wendy qui pense encore bien la connaître, malgré toutes ces années. Peter ne lui a rien dit en tout cas, peut-être par honte. C’est son genre, de toute façon, de fuir les sentiments compliqués.



@Nashandrä Ledottir ne me déteste pas lost girls (la guigne) 725557629 lost girls (la guigne) 725557629
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Message Sujet: Re: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Mer 12 Fév - 21:06


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Wendy - La Guigne

« NEVERLAND? FASTOCHE! DEUXIÈME ÉTOILE À DROITE ET TOUT DROIT JUSQU'AU MATIN ! » Peter-Pan.
Evidemment, que tu es heureuse de retrouver Wendy Darling en chaire et en os dans ton petit bar mal éclairé du Queens. Pour sûr que tu ne t'y attendais pas et que tu es encore bien sous le coup de la surprise. Partagée par tes émotions diverses et variées. Le soulagement de voir que la princesse de Neverland se porte bien, qu'elle a bien grandi et sans embûches dans son chemin. Tu es ravie d'entendre qu'elle a réussi dans sa vie et que son quotidien lui semble agréable. Mais il y a tout un tas de souvenirs bien enfouis au fond de toi qui sont ramenés de force à la surface. Ta peau se met à frissonner, échine devenant douloureuse au fur et à mesure que tu te retrouves assaillie par ce goût amer dans ta bouche. Le goût de ta haine, de ta rancœur face aux enfants perdus. Faut dire que depuis ton bannissement des terres de ton enfance, c'est une hargne sans nom que tu t'es mise à leur vouer. Peut-être était-ce pour toi la solution la plus simple d'accepter leur abandon. De te remettre de cette histoire passée.

T'es mauvaise dans tes mots, lorsque tu te mets à rire en balançant à la pauvre demoiselle Botsford ce que tu peux encore avoir sur le myocarde. Toi qui étais si lumineuse il y a encore quelques minutes, voilà que ton regard vairon semble presque jeter des éclairs impitoyables. Tu te rappelleras de cette foutue nuit où Shabh n'a pas pu rester avec toi, cette nuitée où elle a vendue sa merde à une gamine trop fragile qui y est restée sur le pavé froid de new-york. Tu n'oublieras jamais la panique qui t'es venue, la façon dont ton palpitant a eu de s'exciter comme pour s'extirper de ta poitrine. Tu lui en veux, à Peter. Vous étiez sensées vous amuser jusqu'au bout de la nuit, danser et profiter. Elle ne devait pas finir derrière les barreaux, tu ne devais pas fuir à toutes jambes pour éviter que les indiens ne t'attrapent toi aussi. Puis tu les as appelé sur le chemin, ceux que tu considérais comme ta famille parce qu'il vous fallait un plan, un échappatoire à ce cauchemar. Ouais, tu parles d'une réussite toi. Ils t'ont regardé avec dégoût et ils sont partit les uns après les autres sans même ajouter quoi qu'ce soit de plus que ce qui avait été dit. T'as pas su protéger Pan la guigne, t'as été trop lâche pour ça et t'en as payé le prix fort. Si on t'avait donné la possibilité de retourner dans le temps pour changer la situation tu n'aurais même pas cillé. Tu ne te serais pas mise en danger et tu te serais mise à décamper. A quoi bon risquer ta peau pour des ingrats qui t'auraient lâchés à la prochaine difficulté pas vrai?

L'incompréhension de la princesse est plus que palpable. Elle hoche la tête, se contente d'un bref instant de silence face à tes accusations lâchées comme des piques. C'est pas avec elle que tu devrais être désagréable la guigne, elle n'était déjà plus avec vous à l'époque. T'ignores pourquoi d'ailleurs, Peter a toujours prit un soin des plus sérieux à éviter le sujet. Se contentant d'vous raconter que Wendy ne reviendrait plus jamais jouer avec vous et qu'il fallait l'accepter. Les doigts fin de la belle effleurent ton épaule comme pour t'apaiser, te retenir toi qui bouillonnes sur place. Elle ne semble absolument pas au courant de ce qui a bien pu se passer en son absence faut croire. "Sérieusement? T'es pas au courant?" Dans le fond, t'es pas si étonnée que ça. Y'a qu'à voir la façon dont le héro de ton enfance s'est tenue devant toi la dernière fois que vous vous êtes vues lorsque tu l'as tirée de ses ruelles enneigées pour un peu de chaleur. "Lorsque Shabh s'est faite arrêtée, j'étais présente. On était toutes les deux en soirées à ce vieux club où elle voulait tout le temps nous traîner." T'as jamais été une grande accro des boîtes de nuit, tu préfères l'ambiance d'un bar atypique comme celui où tu bosses ou même le confort d'un appartement. "Je dansais et à un moment elle a disparue. Je me suis mise à la chercher partout, jusqu'à ce que je tombe nez à nez avec un flic la battant à même le trottoir." Il y allait pas de main morte ce fils de chien. T'aurais même pas réussi à arrêter l'un de ses poings sans t'en manger une toi même ou pire t'faire battre et embarquer toi aussi.

Y'a un moment de silence avant que tu ne reprennes. Tu lui expliques comment t'es rentrée chez toi en te cassant la gueule à chaque cent mètres. La réaction des gamins perdus qui t'ont accusé de lâcheté et de trahison. La façon dont ils t'ont tourné le dos pour toujours sans jamais chercher à reprendre contact. Jamais. "Après qu'ils se soient fait la malle, je ne les ai plus jamais revus. Je ne suis pas allée voir Pan au parloir non plus. Je l'ai croisée un soir de tempête alors que je fermais l'bar." Il neigeait tellement cette nuit là, elle serait morte de froid si tu l'avais laissée dans cette ruelle mal éclairée à fouiller les poubelles pour trouver un peu d'bouffe à se foutre sous la dent. Même pleine de colère tu pouvais pas la laisser là. "C'est terminé Wendy, y'a plus de Neverland. Les adultes nous ont bien eu, y'avait aucune résistance qui aurait pu faire le poids. C'était qu'des rêves de gamin l'amitié et toutes ces belles valeurs. Marche ou crève c'est comme ça que ça fonctionne." T'es durement fataliste, tu dois lui faire du mal à Jill. Toi, si douce et innocente à l'époque. Muette, tout juste bonne à te planquer dans ses jupons ou à soigner les bobos des autres. A faire le mur avec tas de provisions et à nourrir tes meilleurs amis de ce que Siobbhan pouvait bien avoir acheté pour le manoir. T'as oublié ce que c'était d'pouvoir compter sur les autres, les soirées à refaire le monde sous toutes ses coutures et à s'imaginer de grands festins durant lesquels vous vous seriez bien amusés. T'as oublié ce que ça faisait, d'appartenir à quelque chose de plus grand que ta petite existence.

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Message Sujet: Re: lost girls (la guigne)   lost girls (la guigne) Empty Sam 29 Fév - 13:32


La réalité est toujours bien plus complexe que les rêves. Jill s’en souvient alors que dans le ton de Nash – dans ses yeux, surtout – elle voit la rancœur. Quelque chose qui fait mal, qu’elle n’a pas encore tout à fait réussi à pardonner, qui a laissé une marque. Les enfants lui ont tourné le dos. Comment est-ce que ça se pourrait, ça ? Un brin de culpabilité dans le cœur alors qu’elle se rend compte qu’elle l’a un peu abandonnée, elle aussi.

Wendy se tait, attend les explications, posant sur la guigne un regard doux duquel elle a du mal à masquer l’inquiétude. « Sérieusement ? T'es pas au courant ? » Elle secoue légèrement la tête, toujours silencieuse, pour ne surtout pas l’empêcher de parler, de lui raconter cette déchirure. « Lorsque Shabh s'est faite arrêtée, j'étais présente. On était toutes les deux en soirées à ce vieux club où elle voulait tout le temps nous traîner. » Le drame de Nerverland. Celui qui a envoyé Peter en prison. Celui qui, il y a encore quelques jours à peine, la faisait pleurer dans ses bras. Et toujours, toujours, cette putain de question qui lui tambourine dans le crâne, dont seule la grammaire change et jamais le sens : est-ce que ça aurait pu être différent si j’avais été là ? Question torture, à laquelle elle n’aura jamais de réponse. Parce qu’après tout, qui aurait pu prévoir ça, qui aurait pu l’empêcher ? Et en même temps... Non, mieux valait essayer d’arrêter d’y penser. Ce qui est fait est fait. « Je dansais et à un moment elle a disparue. Je me suis mise à la chercher partout, jusqu'à ce que je tombe nez à nez avec un flic la battant à même le trottoir. » La scène défile devant ses yeux, et y a quelque chose qui lui prend à la gorge, vertige qui lui parcourt l’échine. Elle n’y était pas mais rien que l’imaginer lui tord le cœur : Shabh qui se fait tabasser sous ses yeux, ça lui ferait trop mal. Un petit silence s’installe.

Jill détaille le visage de Nash, pour y découvrir le même malaise que le sien : l’horreur de ce spectacle encore bien trop présent. Tout ça pour ne trouver aucun réconfort du côté des enfants. Mais qu’est-ce qu’une gamine aurait pu faire à l’époque ? Face à des flics, face à tout ça. « Après qu'ils se soient fait la malle, je ne les ai plus jamais revus. Je ne suis pas allée voir Pan au parloir non plus. Je l'ai croisée un soir de tempête alors que je fermais l'bar. »  Les jeunes sont cruels. Wendy est perdue. Elle ne sait pas quoi en penser. Elle qui pensait retrouver ses anciens amis, les seuls vrais qu’elle ait eus dans sa vie. « C'est terminé Wendy, y'a plus de Neverland. Les adultes nous ont bien eu, y'avait aucune résistance qui aurait pu faire le poids. C'était qu'des rêves de gamin l'amitié et toutes ces belles valeurs. Marche ou crève c'est comme ça que ça fonctionne. » Jill secoue la tête, elle refuse d’y croire. Pas maintenant, pas quand elle sent son cœur et son âme se réveiller au contact de Shabh, et maintenant de Nash. « Mais non... », elle souffle, cherchant ses mots. Parce que même si elle ne sait pas encore quoi dire, elle sait qu’elle y croit encore, elle, à l’amitié et même à l’amour, elle y croit.

« Tu peux pas dire ça, la Guigne. Tout le monde fait des erreurs. » Parce que oui, laisser tomber la petite Nashandrä, c’était une erreur. « Mais tout n’est pas perdu. Tu me manques. J’ai envie de te retrouver. J’ai envie de retrouver la douceur qu’on avait, la vérité qu’il y avait dans notre amitié. C’est un bout de Neverland, non ? Peut-être assez pour reconstruire quelque chose. Laisse pas tomber. » Jill se rapproche encore un peu, pour l’entourer de ses bras, la serrer doucement contre elle. Tant pis si elle la repousse, à cause de toute cette colère, ces mauvais souvenirs. « On était plus forts ensemble, c’est parti en couilles quand on a commencé à se séparer mais on peut réparer. » J’aurais jamais dû me laisser emporter. Se laisser faire par ses parents, se laisser séduire par le luxe de la vie qu’ils lui promettaient. C’était que du toc tout ça, ça brille, c’est joli mais c’est totalement creux. « Je refuse de croire que tu ressens pas un manque. Même si t’as sûrement trouvé d’autres personnes qui sont aujourd’hui importantes pour toi, c’était nous contre le monde et on peut pas laisser le monde gagner. Tu peux pas dire ça. » Ça lui paraît très important, primordial, que Nash comprenne. Et qu’elle ré-ouvre son cœur aux enfants. À elle. « J’ai besoin de toi. », elle souffle encore, la voix un peu éraillée cette fois. Parce que, merde, elle réalise à quel point c’est vrai, à quel point elle a besoin de son amie. C’est le bordel dans sa vie, Ethan, Peter, sa nouvelle vie, ses parents, elle est totalement perdue et elle a besoin d’en parler à quelqu’un qui pourrait comprendre. La comprendre elle, dans qui elle est vraiment.


@Nashandrä Ledottir lost girls (la guigne) 857285543
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