SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez

 

 milk & cookies (anthéa)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




milk & cookies (anthéa) Empty
Message Sujet: milk & cookies (anthéa)   milk & cookies (anthéa) Empty Sam 15 Juin - 4:13


Sing you a lullaby where you die at the end.
Alice et le petit rond bleu qui pulse sur ton portable, comme un coeur qui battrait encore quelques ultime fois hors d'une poitrine après un tragique accident, lui, affichant sa localisation plutôt. Perdue, errant dans le Queens effervescent, sans doutes à chercher les ennuis, encore, toujours. Elle aime ça, avec ses yeux innocents, la petite salope, trouver les problèmes, c'est encore mieux. Coucou, j'suis là, tu me vois aussi ? Toi tu la vois, toi tu veux jouer. Parce que tu t'emmerdes quand t'es pas à l'hôpital, quand Silvia est pas dispo, parce que tu ne lui a pas encore fait comprendre qu'elle était ta propriété. Que chaque seconde de sa vie, normalement, devrait être tienne. T'être consacrées, sacrifiées et saignées, merci.  Alors tu glisses quelques mots gentil-méchants dans les cyber-espaces de ton portable au sien.

''Si je t'attrapes, j'te tue milk & cookies (anthéa) 1f495 Cours. milk & cookies (anthéa) 1f608 ''

Tu l'imagines déjà sourire. Sourire pour toi, parce qu'elle, s'en fout, parce qu'elle le fait pour les autres, pour ne pas être enfermée. Parce qu'elle le fait aux pires, meilleurs des moments. Ton ventre te chatouille déjà quand tu sautes sur ta moto, pour la traquer plus facilement. Tu t'approches de plus en plus, quand elle, s'éloigne, quand t'accélères, quand tu fais disparaitre ton point de la carte en accélérant encore avant d'abandonner la moto, le casque, d'y aller à pied, de t'enfoncer dans les ruelles, celle où elle traînait trop, où elle courrait souvent. Tu penses la voir tourner vers une autre ruelle, une cascade de cheveux bruns virevoltant au détour, tu t'engouffres dans l'ombre, un sourire aux lèvres. Oui, c'est elle. Y'a le parfum de ses cheveux qui traine encore contre les murs et le son de son souffle qui se raccourcit.

« Anthéaaaaaaaa... » Que le monstre siffle, rigole, accélérant le pas, l'obligeant à faire de même, de se perdre de ruelle en ruelle, dans le labyrinthe de la ville. T'aimes trop ça, quand son regard retrouve le tiens, qu'elle court. Elle a pas peur, pas vraiment. Tu ne crois pas qu'elle peut avoir peur, elle joue. Au détour d'une énième ruelle, tu ne la suis pas, rebrousse chemin pour prendre la parallèle, pour la semer, la perdre et quand elle tourne la-dite ruelle, les yeux rivés derrière, toi, tu tires ta jambe, celle dans laquelle elle tombe, retrouve le sol dans un son de tissus qui se brise. Tu t'approches, la regarde de haut. « Aonh, tu t'es fait mal, tu me montres que je joue dedans, huh ? » Que tu rigoles, sortant ton couteau de poche, faisant un pas de plus vers elle, qu'elle rampe, la belle, qu'elle rampe, qu'elle morde, elle ne se laissera pas attraper comme ça, huh, ce serait trop ennuyant. Quoi que, tu pourrais lui graver ton nom, là, contre sa belle gorge.


code by EXORDIUM. | imgs by VOCIVUS



@Anthéa Lazaridis
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




milk & cookies (anthéa) Empty
Message Sujet: Re: milk & cookies (anthéa)   milk & cookies (anthéa) Empty Lun 17 Juin - 13:55

Grincement.
Les lourdes portent du bar se referment devant les prunelles qui ne cessent de les regarder comme à chaque fois qu'elle se jette en pâture au-dehors. Engouffrée dans un tas de testostérones, la route sinueuse est empruntée pour gagner le sud cette fois. Une expédition de plusieurs jours de laquelle on reviendra toujours pour amasser quelques sensations dans des jeux toujours un peu plus sordides. Trogne innocente qui se tourne vers ses comparses, guerriers d’un jour, babioles éphémères dans ce monde qui n’en a rien à faire. Le silence est effrayant, buté par les ronronnements d’un moteur qui crache son noir épais. Alors les mirettes se perdent, là où la cité ne devient plus qu’un lointain point à l’horizon. Il y a l’envie, parfois, de ne jamais plus revenir, d’oublier les années qui se sont écoulées. D’oublier le mal que ça fait de les regarder, de le regarder, sourire et rire comment le dément qu’il est. Ça fait mal, ouais, de n’être plus rien, rien qu’un petit pion que l’on déplace sur les cases d’un échiquier avec l’espoir secret, qu’il se perde à tout jamais. Parce que c’est ce que tu voudrais, pas vrai ? Que je ne revienne jamais, que l’on te raconte en détail les secondes et les minutes avant ma mort. Est-ce que tu crois que ça te délivrerait de moi ? De cette attraction qui nous attire autant qu’elle nous révulse ? Dis-moi, Hadès, est-ce que tu te sentiras soulagé de savoir que j’ai trépassé ? La rancœur grignote les lambeaux d’âme. Cette âme qui chaque jour, s’égratigne et s’esquinte au mur de l’indifférence générale. Les paupières closes à la recherche d’un réconfort qui jamais ne l’étreint, car l’horreur perdure au-delà des iris, se glisse jusque dans les tréfonds du crâne.
Et sous le front, inlassablement, se déroule le fil d’une vie dissolue.
Cette vie à n’être simplement qu'une coquille vide.
Pas d'émotions, pas de sentiment, juste pure et jolie.
Quelque chose de cassé ; destin scellé sans même qu'on lui offre d’autres options. Jolie poupée. Mais du ventre de maman, n’est sorti que les imperfections, les difformités et la mort. Les mots en discours sur un avenir en forme de destinée. Mais qu’est-ce qu’on fait quand la destinée s’en fout ? Quand tout s’écroule ? Qu’est-ce qu’on fait quand on n'a plus rien, plus d’avenir tout tracé ? 
On rêve ou on meurt.
On s'éteint, on s’ennuie.
« Si je t'attrapes, j'te tue. Cours. » Un message. Soubresaut, la boîte crânienne se réveille. Au-dehors, le sombre et le noir. Encre qui dégouline du ciel. C'est l'excitation qui se lit dans le bleu de ses yeux. Ça fait longtemps qu'elle n'a pas joué avec lui. Le palpitant rate un battement, ou deux, ou quatre, et les guibolles se mettent en branle pour échapper au tueur. Elle rit, elle ne fait même pas semblant d'avoir peur. Comment imiter quelque chose qu'on ne peut qu'imaginer ? Elle cours la gamine.
Et elle peut entendre la mort.
Elle peut l’entendre, ouais, pas lourds qui s’empressent de la suivre comme toujours,
comme à chaque fois que ça arrive.  
Les quilles se faufilent dans le tas de piétons, mais ça craque sous les semelles. Elle tombe, les genoux qui raclent, déchire la peau. « Aonh, tu t'es fait mal, tu me montres que je joue dedans, huh ? » Elle se relève, mine triste qui amadouerai le pire des vices. Parce que ça, elle connaît. Amadouer. « Ça fait mal ... » c'est dans ses bras qu'elle se retrouve, alors qu'il a en main son couteau fétiche. Les iris le décortiquent, mâle jamais vraiment regardé, seulement entendu. Et elle le respire. S’imprègne de sa fragrance plus fort encore que les autres fois. Dissection, il sent, il sent, ouais il sent la folie. Adrénaline pulsant dans ses veines.
Il sent, il sent autre chose, ça pique, ouais ça étrangle et ça voudrait l’emporter sur tout le reste.
Et aucun mot ne passe la barrière des lèvres, ni sommation, ni rien. Rien que le silence dérangeant. Le temps s’allonge et s'étire. Glaviot ravalé emportant les odeurs dans l’œsophage. Impression étrange qu’il recouvre le dehors et le dedans. Fragrance accrochée au nase. Un sourire doux, qui cache la sournoiserie qui arrive ; et elle frappe. Au bon endroit, au bon moment. Elle sonne les cloches, fais un strike entre les jambes du docteur. « Si je meurs il n'y aura plus de jeu. » elle rit la gamine, alors qu'elle tient entre ses mains le téléphone de Amen. Et elle reprend sa course, atteignant un petit parc où elle s'assoit sur une balançoire.

@Amen Hadad  milk & cookies (anthéa) 1948873765
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




milk & cookies (anthéa) Empty
Message Sujet: Re: milk & cookies (anthéa)   milk & cookies (anthéa) Empty Dim 23 Juin - 4:11


Sing you a lullaby where you die at the end.
Elle pourrait te rendre fou, si tu ne l'étais pas déjà, quand elle court, à bout de souffle. De l'innocence descendant en longues cascades contre la chute de ses reins trop graciles de poupée pas encore assez cassée. Des envies de la faire pleurer, plein le ventre, juste parce qu'elle ne le peut pas. Des envies qu'elle soit ton crapaud, ton petit chat de la voisine, juste pour voir, si c'est du sang ou des larmes qui couleront de ses yeux si tu lui fais assez mal pour briser quelque chose dans ce qui est mort, jamais né, en elle, dans sa poitrine, dans le jardin grouillant d'insectes de sa tête.

Boum. La petite fleur tombe dans la boue lorsque tu t'approches. Lorsqu'elle fait la poupée triste, que ta mâchoire se contracte. Elle a aucune idée de ce qu'elle, elle te fait, huh ? Ça fait mal, qu'elle dit. C'est le but, que t'as envie de rigoler près de ses lèvres retroussées. Pauvre bébé, que tu la menace du bout de la dague, celle qu'elle ignore, qu'elle pourrait bien s'en perforer le ventre quand elle vient se blottir dans tes bras, que tu fronces tes sourcils. Il se passe quoi là, mademoiselle la psychopathe ? Elle te serre, longtemps, trop, longtemps et ta main pend, avant que tu ne la serres aussi, l'entoure de tes bras, la dague menaçant son dos, celle qui glisse de tes doigts quand c'est son tour de te couper le souffle, le coup entre tes jambes et toute la rage dans tes yeux. Tu roules sur le dos, alors qu'elle vole ton portable, ta dignité, repart. Salope, que tu n'arrives pas à lui hurler lorsqu'elle fout le camp, ne laissant que la douleur et le fantôme de son odeur.

Tu mets un moment avant de te relever, ramasser ton arme, lui faire retrouver son étui, pour ensuite la retrouver, elle. Thea la belle folle avec ses cheveux sans fin, ses yeux trop bleus qui brillent sous les lampadaires. Elle se balance, quand tu la rejoins, te glisses derrière elle. Tu la surplombes, regarde ce qu'elle fait de connerie dans ton portable, tes doigts qui glissent dans sa crinière, libère une partie de son visage. Ton nez qui se glisse dans la soie chocolatée où tes doigts s'enroulent, pour te noyer dans son odeur, te venger. Il y a ce bout de joue où tu glisses doucement tes lèvres, ça ressemblerait à un baiser s'il n'y avait pas tes dents qui menacent sa mâchoire, font gentiment s'enfoncer dans sa gorge pour la marquée. Oups. Rien à battre de ses vieux, c'est TA Alice, non ? Y'as ta main qui resserres ta prise dans sa tignasse, tire sa tête vers l'arrière, l'autre main sur sa gorge qui l'oblige à relever ses yeux vers toi, qui te penches vers elle, qui a des envies de violence, de domination, d'abus, qui chatouille ton ventre. Parce qu'il faut être trop sage avec ta belle Silvia. Que t'as besoin de faire mal. Petit sadique contre la gamine qui ne ressent rien. Y'as ta main qui se glisse entre ses lèvres, entre ses dents, pour ouvrir sa bouche, là où tu fais couler le filet de bave, de ta bouche à la sienne, crache dans le fond de sa gorge et tant ps pour son haut le coeur. Tu rigoles doucement, jetant un coup d'oeil autour, tes doigts qui la quittent, caresses ses lèvres.

« T'as peur de mourir maintenant ? T'inquiètes, ça fait juste mal la première fois. » Que tu rigoles, parce que tu sais un peu de quoi tu parles. Parce que parfois t'aurais préféré mourir que de te réveiller avec une douleur pareille lorsqu'on t'avais sorti du lac. Tu caresses sa tempes, l'envie de cogner le côté de son crâne, avec ton poing, ou une pierre, pour l'ouvrir, voir dans sa tête, si tu lui aurais manqué, quelques part, si t'étais pas revenu d'entre les morts. Mais y'a plutôt ta main qui retrouve son œsophage et tes lèvres qui viennent s'écraser aux siennes. Parce que tu peux. Parce que t'avale ses plaintes et sa langue. Oups.

code by EXORDIUM. | imgs by VOCIVUS



@Anthéa Lazaridis
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




milk & cookies (anthéa) Empty
Message Sujet: Re: milk & cookies (anthéa)   milk & cookies (anthéa) Empty Mar 25 Juin - 10:50

Le magnétisme.
Il dévore les prunelles de sa flamme ardente. Désir étrange, incendie ravageant les reins, mais la vision chute et dérape, occiput percutant noir et néant. Petit agneau, le mâle se glisse et enlace la gorge de ses doigts et serre et serre. Amen. Tu schlingues la mort, elle recouvre ta main et tes fringues. Tu sens la fange et le chimique. Tu sens, tu sens, ouais, tu sens. Tu sens l'étranger et plein d’odeurs que je ne connais pas, non, que je ne connais pas. Et je crois que ça me fascine. De ce que tu es vraiment, de l'endroit d'où tu viens. Ce lieu qui te fait sentir bizarre. Bizarre pas comme ici. Je crois que ça me fascine et pas parce que t’es toi, mais parce que tu représentes un début ou une fin.
Dans le regard azur rien que le carnage et le désastre,
rien que la mort en présage.
Conquérante d’un monde en ruine.
Ça cogne fort dans la poitrine, si fort, si fort que ça résonne partout dans la boîte crânienne. Myocarde qui s’emballe dès que le mâle se redresse, force à ne regarder que lui. Ses dents qui caresse sa peau, qu’il marque d’une morsure, la forçant à lâcher un petit cri de surprise. Le monde a fait rencontrer deux monstres. Doigts qui force le passage de ses lèvres pour que la bave-poison s’immisce en elle. « T'as peur de mourir maintenant ? T'inquiètes, ça fait juste mal la première fois. »
Et les yeux s’ouvrent et s’écarquillent.
Canon braqué sur la carcasse, elle réalise.
Elle réalise qu’elle ne peut plus tellement fuir, qu’elle n’aurait jamais dû s’arrêter pour faire face à ce qu’elle ne maîtrise pas. C’est d’un baiser qu’elle flanche. Le corps réagit toujours, pas comme le cœur. Sourcils froncés, l’idiome étranger parvient jusqu’aux esgourdes. Parfaitement compréhensible, la surprise froisse les traits du minois. Risette qui étire les babines face à ses dires, supériorité masculine dont elle se fiche. Ça crisse sous les fesses, entre écrous, ressorts et métaux de la balançoire. L’étau se desserre juste assez pour qu’elle ne manque pas totalement d’air, à l’entrecuisse, la fournaise, violence éveillant chaque putain de sens. Et elle le déteste, désire ardemment qu’il crève, qu’il crève étouffé entre ses cuisses ou entre ses doigts. Parce que lui, il ressent.
« La peur ? C’est quoi avoir peur ? » Elle voudrait le toucher, le toucher pour malmener chaque centimètre carré de sa carne. Le toucher encore et l’empoisonner peut-être, devenir le poison qui grignotera veines et artères. Les traits s’impriment à l’encéphale, vision horrifique. « J’suis déjà morte. Y a rien à l’intérieur. » Distance réduite, il n’a jamais été aussi proche, le chapelier. Elle a contemplé les cadavres, les peaux grises et suintantes, quand ils meurent, ils sont comme vous. Ils sentent la merde et la pisse parce qu’elle n’est pas belle la mort, elle est moche la mort. Elle est laide et elle schlingue cette putain de mort.
Puis il y a le silence. Mots coincés à la trachée qu’il maintient entre ses tiges glacées. Théa n’est qu’un tyran parmi les autres elle aussi, qu’une carcasse vide en dedans, privée de tout ce qui compte. D’âme et de conscience. Mâchoires crispées, elle se décide, applique la sentence sans même discuter. De continuer ce jeu qui les fait tant frissonner. Elle se lève, tient en équilibre sur la balançoire pour le surplomber, et de ses petites mains, encadre son visage. « Pourquoi les gens ressentent ? »
Et peu importe les mensonges, ceux qui les lient et les délient.
Peu importe que ce soit vrai ou que ce soit faux.
Qu’il meurt ou qu’il l’emmène avec lui.
Peu importe, parce que ça n’a pas d’importance. Tu sens, tu sens sa rancœur et sa folie, tu sens comme ton sang pourrait apaiser ses pulsions meurtrières. Tu sens, tu sens qu’il est différent, pas tout à fait comme toi. Il pue la dangerosité, c’est comme te promener avec un couteau dans la main, la lame tournée vers toi et arpenter une foule en délire dans l’espoir que personne ne parviendra à te bousculer puis à te planter. Et elle s’en fiche la gamine. Elle s’en fiche, parce qu’il la fascine. Son pouce caresse ses les lèvres comme il l’a fait. « Montre-moi, Amen. »

@Amen Hadad  milk & cookies (anthéa) 3476085353
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






milk & cookies (anthéa) Empty
Message Sujet: Re: milk & cookies (anthéa)   milk & cookies (anthéa) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
milk & cookies (anthéa)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (οικογένεια) anthéa
» insolent violence ; anthéa
» ( n i g h t m a r e ) ; anthéa
» b r u i s e s / anthéa.
» (anthea) crowded with bitter faces, the wounds in palm and side

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #9 et #10 :: RPS
-
Sauter vers: