MARA| el hermano sobreprotector

Cela fait quelques semaines que Mara est dans le coin maintenant. Vous vivez à trois avec Belly. L’entente est bonne jusqu’aux appels de ton père. Ton cher paternel, celui qui n’accepte clairement pas les choix de vie que tu fais. Il t’aurait voulu en Espagne à faire fonctionner la chaîne de restaurant, mais non, toi tu avais envie d’être chose. De l’art. La peinture et tout. Franchement tu ne t’imagines pas vivre une vie comme celle de ton père, la famille peut être que si un jour, mais son taf ? Jamais Alors, que tu bosses tout de même en tant que nettoyeur de scène de crime tu devrais sans doute être moins critique envers le boulot du père, ce n’est pas que tu critiques. Mais tu le sais, vous le savez tous. Ton père a eu un père peintre, votre grand père, qui a fait de nombreuse erreurs, laissant sa famille de côté, ton père n’a jamais su pardonné l’absence de son père, alors te voir toi, le plus vieux de ses fils si proche de lui, ça l’a toujours énervé, lui donnant parfois des envies de faire en sorte de te récupérer. Mais il n’a jamais compris qu’en réalité tu le voyais comme un homme fort, prêt à tout pour sa famille et c’était déjà quelques choses d’important. Tu le voyais comme un héros, un homme fort, mais toi tu n’es pas cet homme, tu es plus un esprit libre, l’envie de vive de ton art, l’envie d’être celui que tu es. Un artiste, les couleurs par millier dans l’esprit se mélangeant à ta convenance sur ta palette. C’est le style que tu aimes pouvoir voir la couleur de plusieurs façon, de plusieurs couleur, et tu le sais ton père est trop fermé, trop rigide pour être heureux dans son job. Toi tu ne peux t’imaginer vivre ta vie enfermer qu’avec deux voire trois couleurs : noir, blanc & gris. Enfin, tu essayes de ne pas y penser, de continuer d’avancer pour ne pas périr dans toutes ces histoires que tu as avec ton père, lui prenant en otage les autres membres de la famille. Alors, pour le moment il n’a pas été trop dérangeant avec l’arrivée de Mara, mais tu te méfies, tu te dis qu’elle est peut être missionné de te ramener, même pour noël tu n’y retournes pas tu es comme pas le bienvenue tant que tu ne reprends pas les affaires familiale. Et pourtant le reste de ta fratrie et ta mère te manque, ton père aussi, mais il est borné. Comme toi, sans doute de lui que tu tiens ça. Tu viens à peine de rentrer et tu as foncé sous la douche en envoyant un message aux filles, les prévenant que tu allais les emmener toutes deux au resto, tu avais reçu deux messages que tu n’avais pas lu, te concentrant sur ton odeur, car sentir le cadavre et compagnie ce n’est pas top. Alors, que tu avais fini la douche, tu t’entourais dans une serviette. Lisant les messages. « Merde ! » Tu réponds à Belly déçu que cette dernière ne vienne pas. Alors, tu finis de te préparer et quand tu es prêt tu vois Mara arriver qui avait déjà répondu ok pour le restau. « Tu étais où ? » Que tu lui demandes. T’es inquiet à son propos , dans une grande ville, là où vous viviez avant aussi c’était assez grand ,mais l’ambiance n’est clairement pas le même chose. « Sinon t’es prête ? » Que tu lui demandes avant d’ajouter. « Italien ça te va ? »

Depuis quelques années, te voilà à vivre aux Etats-Unis. A New-York, dans le quartier du Queens. Tu ne vis pas seule. Ça a déjà été une grande décision de venir t'installer ici pour tes études alors vivre seule, t'es pas encore totalement prête. Tu vis dans un appartement en compagnie de ton frère Mahe et de Belly. Entre vous trois, ça se passe très bien. Quelques mots plus hauts que les autres parfois mais rien de bien méchant. C'est de la taquinerie fraternelle comme t'appelles ça. Chaque fois que ton paternel appelle, une mauvaise ambiance s'installe à l'appartement. Malgré tous les différents avec ton père, pour toi la famille c'est important. Tu l'adores ta famille. Et, un jour, t'espères avoir une grande et belle famille comme celle de tes parents. Peut-être pas six enfants. Mais au moins trois. Même si tu ne te vois pas maman encore maintenant, tu imagines déjà combien d'enfants tu voudrais. Enfin, il faut un homme pour faire des enfants. Et, pour l'instant, côté coeur c'est le calme plat. Même très plat. Bref. Tu sais qu'entre Mahe et ton frère, c'est loin d'être le grand amour. Aussi borné l'un que l'autre. Mais tu refuses de faire la messagère de l'un ou de l'autre. Tu ne prends pas non plus de parti. Tu les aimes tous les deux. À chaque Noël, c'est la même histoire. Toi, tu retournes dans la demeure familiale. Mahe préfère rester ici, tout seul. Quelle tête de mule celui-là !
Journée à l'université. Bientôt les vacances de Noël. Bientôt le retour à la maison. Toutefois, ça t'emmerde de laisser Mahe une nouvelle fois seul. Peut-être que tes parents comprendront. Après tout, t'es grande. Tu es libre de faire ce que tu veux. Alors que t'es tranquillement en train d'étudier à la bibliothèque du campus, ton frère t'envoie un message. Il t'invite au restaurant ce soir. Chouette ! Ça fait longtemps que tu n'y est pas allé. Et en plus, si Mahe paie c'est encore mieux. Bref. Tu te dépêches de rassembler tes affaires. Tu sautes dans le premier bus que tu trouves et rentres chez toi en courant. C'est quatre à quatre que tu montes les marches te menant à ton appartement. Pas le temps d'attendre l’ascenseur cette fois. Mahe est là. À en juger par son odeur, il sort tout juste de la douche. "j'étais à la bibliothèque. Des recherches à faire pour les cours !" Tu poses tes affaires dans l'entrée. Tu files à ta chambre et redonnes un petit coup de frais à ton maquillage. Petit coup de peigne dans les cheveux. Tu retires ton bonnet et optes pour une queue de cheval. Tu rejoins ton frère au bout de cinq minutes dans le salon. "jsuis prête ! Je te suis frangin !" tu remets ton écharpe ainsi que ta veste bien chaude. Pas de baskets ce soir. Tu choisis de mettre des bottines plates. T'es pas très talons. Tu préfères être à plat. Beaucoup plus confortable pour marcher. "italien c'est parfait !" T'attrapes le bras de ton frère. Tu sautilles sur place telle une enfant devant ses cadeaux de Noel.

Passé une soirée en famille ça fait du bien. Enfin ce n’est qu’avec tes sœurs, car forcément tes parents sont en Espagne et que l’un d’eux n’a aucune envie de te voir sauf pour t’entendre dire quelques choses du style : j’avais tort. Chose qui n’arrivera pas, car tu n’as pas tort. En tout cas tu es plutôt heureux que ta petite sœur soit arrivée, cela fait quelques semaines, mais pas tant que ça. Tu es heureux qu’elle soit dans le coin, tu as la sensation de récupérer un peu de ta famille, de la savoir loin de toutes les tensions invraisemblable que ton père fait dans l’espoir de te faire flancher. Il est dur, mais surement qu’il n’a qu’une envie avoir raison, ne pas te voir devenir comme ton abuelo, mais toi tu veux être un artiste, tu es ainsi, tu n’imagines pas être autrement. Tu serais d’une humeur massacrante tout au long de ta vie, si tu ne pouvais pas voler de tes propres ailes. Alors, pas d’argent ou autre, tu t’en fiches, t’as pas besoin de ça, alors même si la fille dont tu pourrais rêver souhaiterais te voir riche, tu n’en ferais rien, jamais briser tes ailes. Alors que Belly venait d’annoncer qu’elle ne serait pas là, il ne te restait plus qu’à attendre ton autre sœur, la plus jeune des deux, mais pas de toute la fratrie. Tu avais hâte de passer un moment avec elle, enfin. Car c’était compliqué de le faire depuis son arrivée, entre ton job et tes passions et pour elle ses cours. Finalement ta jeune sœur arrive pile au moment où tu es prêt pour partir.
Tu te demandes bien où elle était une curiosité qui est présente pour la protéger, sans doute bien trop étouffant avec elle tout comme avec Belly, qui est pourtant plus âgé que toi. Tu prends ce rôle de frère à cœur et ça te demande de pas protéger les autres qui sont bien trop loin pour que tu puisses le faire ce qui explique pourquoi tu ne sais pas forcément ce qui se trame dans leur vie actuelle. T’aimerais être là, les protéger, mais ce n’est pas si simple, clairement pas même. « Avec qui ? » Tu l’observes, glissant tes prunelles dans les siennes, le sourire aux lèvres, tu le sais ça a le don de les gonfler quand tu tentes de trop t’impliquer dans leur vie, surtout qu’elles pourraient faire la même chose, vu que ta vie est une catastrophe au niveau des filles. Tu la laisses aller dans sa chambre pour se remettre bien et se rafraichir, pendant ce temps-là, tu regardes ton téléphone, pour voir les nouveautés des peintres que tu suis, souvent des amis, qui taggue en ville et mette leur œuvre sur une page instagram. Parfois recherché par la police pour avoir tagguer le mauvais endroit, ou des choses trop vraie, enfin. Tu la vois revenir et tu lui offres un grand sourire. « Alors on est parti ! » Tu enfiles tes baskets et ta veste pour affronter le froid ouvrant la porte. « Alors on va manger italien ! » tu souris, heureux de cette soirée avec elle, et un peu décue de l’absence de la grande sœur malgré tout. Vous marchez dans la rue, bras sous le bras de l’autre. Ta fratrie a toujours été proche, jusqu’à ce que tu toi tu n’en fasses qu’à ta tête. « Alors, tu pourras prendre mes cadeaux pour les autres, y en a un pour pap’s aussi ! » Ouai, tu as pensé à lui, tu l’aimes malgré tout, mais tu n’acceptes pas. « et pour abuelo, forcément ! » Que tu dis fier du cadeau que tu as fait pour lui. « Celui-là de restau ? » L’un des meilleurs, le meilleur était à deux pâtés de maison, donc peu importe pour toi, tu laissé Mara décider.

Tu n'es clairement pas le genre de personnes à montrer tes sentiments. Il est rare que tu dises à tes proches que tu les aimes. Certaines fois, on te reproche de ne pas le faire assez souvent. Mais c'est comme ça. T'es comme ça. Et tu ne changeras pas pour eux. Ni pour tes proches. Ni pour des inconnus. C'est comme ça. Et ceux à qui ça ne plait pas, c'est pareil. Qu'ils s'en aillent si ça ne leur plait pas. Avec le temps, tu as appris à ne plus compter sur personne. Tu vis pour toi. Et ceux à qui ça ne leur convient pas qu'ils partent. Tu n'as pas besoin de gens comme eux dans ta vie. Tu n'as pas besoin de gens néfastes dans ta vie. Tu n'as clairement pas beaucoup d'amis à New-York. Quelques camarades de classes avec qui tu vas boire un verre ou deux de temps à autres mais c'est tout. En Espagne, chez toi, tu avais une petite bande de copines. Ici, tu n'arrives pas à te créer des liens d'amitiés. Tes soirées, tu les passes principalement chez toi. Seule dans ta chambre ou bien en compagnie de ton frère. Ton père n'était pas vraiment d'accord pour te laisser venir vivre avec Mahe. Normal en connaissant la nature de leurs rapports. Mais Mahe et toi c'est très fusionnel. Tu sais qu'il ne te laissera jamais dans la merde. Il veillera toujours sur toi. Et toi aussi. Il est ton frère. Il tiendra toujours une grande place dans ta vie. C'est pour cela que tu as accepté de passer la soirée avec lui. Et, en plus, s'il paie le restaurant c'est encore mieux. Toi, t'es encore étudiante. Tes revenus sont restreints. Et interdiction de piocher dans le compte en banque que papa alimente régulièrement. Tu comptes bien lui montrer que t'es tout à fait capable d'y arriver seule.
À peine rentrée, Mahe joue déjà les inspecteurs de police. Ça te fait sourire. T'as bien envie de l'embêter un peu tiens. Oh c'est de bonne guerre, non ?! "Avec un grand brun musclé. Faudrait que je te le présente tiens !" Tu souris et poses tes affaires dans l'entrée. "jplaisante rho !! j'ai bossée ne bonne partie de l'après-midi à la bibliothèque. Seule avec moi-même et mes cours !" Tu viens poser tes affaires dans ta petite chambre. C'est clair que ça change de ta chambre chez les parents. Mais bon, tu t'y sens bien dans ce petit nid douillet que tu as aménagé toi-même. Ni une, ni deux, tu files te changer. Tu en profites pour te recoiffer un peu aussi. "voilà jsuis prête !"
C'est à pied que vous vous rendez au restaurant italien. Ça te fait plaisir de passer la soirée en compagnie de ton frère. Vous ne le faites malheureusement pas souvent. C'est bientôt Noel. Ça t'emmerde un peu de laisser ton frère ici. Mais tu sais bien que jamais il n'acceptera de revenir en Espagne. "T'es sûr que tu veux pas faire un pas vers papa ? Ça lui ferat plaisir tu sais .. pis ça m'emmerde de te laisser ici pour les fêtes de Noel .." Dis-tu en même temps que vous vous arrêtez devant la façade d'un des nombreux restaurant italien. "ça m'a l'air bien ici !" Vous entrez et la femme de l'accueil vous installes au fond de la salle en vous offrant une carte des menus à chacun. Tu l'inspectes sérieusement en cherchant quoi prendre.

Petit ou grand frère, peu importe le rôle que tu as auprès de tes sœurs, plus vieilles, plus jeune tu t’n fiches, tu es là pour protéger et les chérir. Ton père pense ne pas t’avoir inculqué des valeurs, pourtant ce n’est pas le cas. Tu tiens à ta famille bien plus qu’à ta propre vie, mais ça il ne le sait pas. Ou bien il ne veut pas le voir, et toi tu n’as pas envie de te battre, façon il ne voit qu’une chose, que tu es un artiste comme son père, comme ton grand-père, celui qui t’as tout apprit, le même qui n’a pas été là pour ton père, délaissant enfant et femme. Alors, tu comprends, mais il rejette sa rancœur sur toi, détruisant sa propre famille, donnant aux médisants ses valeurs sur la famille et le respect. Tu le vois ainsi toi, mais tu ne peux pas faire grand-chose, mis à part supporter et oublier, mais ça fait mal, un mal de chien, c’est ta famille, les femmes, les petits gars de ta vie qui emphatise d’une telle guerre qui pour toi est inutile. « Ouai t’as raison ramène le, il va passer un moment délicieux avec moi ! » Que tu lui rétorques, tu as voulu savoir tu as su, mais tu te doutes dans le fond, que voilà elle se fout de toi. Faut dire que t’as mal fait ton job avec Violet, elle vous a donné un magnifique garçon, dont aucun père dans les parages, autant dire que ça craint, t’aurais qu’une envie l’interroger, t’as essayé, mais la violet est coriace avec sa vie privée. « Ouai t’as plutôt intérêt de bosser ! » Que tu grognes en essayant de pas rire, puis tu la laisses aller se changer, finissant par vérifier tes emails pour le boulot, être sûr que le planning n’a pas changé ou autre connerie du style.
Mara prête, tu finis par partir avec elle, marchant dans le froid, sourire aux lèvres d’être avec elle, même si ta grande sœur manquera dans toute cette charmante soirée, y compris ton petit neveu dont tu es le parrain. Et tu parles de cadeau, de noël et compagnie. De toi restant dans les parages, loin de ta famille, une chose qui te fend le cœur, mais qui finalement « tu rigoles il en a rien à faire, ce qu’il veut mara tu le sais autant que moi ! » Et ça toi tu le sais c’est comme te demander de te couper un bras, le truc inutile, Mahe avec un bras c’est totalement invraisemblable. « Arrêter la peinture, tu le sais que je ne peux pas, j’aime ça ! » tu ne le vois pas, mais t’as les yeux qui brillent à cause de cette passion, à chaque fois que tu en parles, que tu te laisses aller dedans, tu deviens un petit garçon, un garçon doué. « Ouai il est cool en plus ! » Que tu réponds à ta sœur après lui avoir ouvert la porte, tu prends place, regardant les menus, sachant déjà que toi tu prendrais comme toujours. « Bon et toi les études ça se passe comment ? » Que tu lui demandes, sourire dressé sur le visage, heureux de pouvoir parler avec elle, d’être là.

Tu sais très bien que Mahe ne supporte pas l'idée de te savoir avec un homme. Grand frère protecteur. Mais ça ne te gêne pas. En effet, t'aimes bien lorsqu'il tient ce rôle. Ça a un côté rassurant. Parce que tu sais que le jour où t'auras un vrai problème, Mahe sera toujours là pour toi. Dans votre famille, vous êtes très soudés. Toi, tu feras toujours passer ta famille en premier. C'est ce qu'il y a de plus important pour toi. Tu ne peux t'empêcher de sourire lorsque Mahe démarre au quart suite à ta petite blague. Tu viens déposer un baiser sur sa joue et files te refaire une beauté pour passer la soirée avec ton frère aîné. "grand frère protecteur va !" Dis-tu en souriant. Avant de rejoindre ta chambre, ton frère se permet de te dire que t'as intérêt de travailler. Autant t'aimes bien quand il fait son protecteur. Mais alors quand il se prend pour ton père, ça t'exaspère au plus haut point. "Non alors Mahe, jt'adore hein mais s'te plait, te comporte pas comme papa .. Me fout pas la pression. Jsais ce que je fais t'inquiète pas !" Dis-tu en essayant d'être la plus sérieuse possible et en tapotant légèrement sa joue.
Une fois prête, vous partez tous les deux. Bras-dessus, bras-dessous. Vous voici dans la rue. T'es un peu triste de savoir qu'il ne passera pas Noel avec vous, dans la maison familiale. Du coup, tu te demandes si tu vas y aller aussi. Tu veux pas le laisser tout seul. C'est ton frère après tout. "jsais bien Mahe. Et jt'encouragerais toujours tu l'sais !" Tu déposes un baiser sur sa joue. Vous arrivez au restaurant. C'est encore calme pour le moment mais les gens ne vont pas tarder à inonder le restaurant. C'est certain. On vous installe à une table. Assise en face de ton frère, tu scrutes méticuleusement le menu. Mais Mahe rompt le silence installé entre vous. Il tient à connaitre ta motivation dans les études. "ça se passe bien. J'adore toujours ce que je fais. Par contre, jsuis pas encore décidé sur le service dans lequel j'aimerais aller. Faut que je réfléchisse." Réponds-tu tout en choisissant ton repas. Le serveur arrive et tu lui demandes une assiette de spaghetti à la bolognaise avec un soda. Tu laisses Mahe donner sa commande. Une fois le serveur partis, vous pouvez reprendre votre conversation. "Tsais quoi ? J'ai même trouvé un petit boulot. Du baby sitting. J'adore tellement les enfants. Il me tarde d'en avoir. Jferais une bonne mère, tu crois pas ?" Encore une petite taquinerie de ta part. Il va finir par faire une crise cardiaque le pauvre avec toi.

« Moi protecteur, mais surtout tueur, t’as de la chance t’as pas encore vu ça de moi ! » Tu continues de ne pas rire, alors que dans le fond tu en meurs d’envie, mais tu ne peux pas le faire. Tu l’as regardé s’éloigner lançant une petite réflexion censée être là pour faire rire, mais faut pas oublié que la plus jeune des Velázquez est plus susceptible ne pensant clairement pas à ce côté taquin et ironique de la chose. Alors quand elle revient vers toi, elle te le dit, clairement ne pas te prendre pour son père. T’es vexé, alors que cela partait d’un bon sentiment, pour rire et détendre. Mais tu essayes de ne pas plus te froisser même si pour le coup c’est complexe, surtout que tu es sans doute l’enfant le moins apprécier du moment pour avoir choisi ta voie, alors non, tu ne comprends pas la petite mara pour le coup. Glissant ta main dans tes cheveux, tu l’as regarde en souriant. « petite sœur c’était une blague, de l’ironie tu connais ? Après ouai bosser c’est important, mais si t’as pas envie c’est ton problème, car je serais là, alors évite … » Tu augmentes un peu le ton en pinçant tes lèvres pour tenter de calmer cette pulsion avant de parler de lui, ton père. « Alors évite de me parler de lui, comme quoi je me comporte comme lui, jamais je pourrais te renier … jamais. » t’as le cœur qui implose pour le coup, car t’as beau l’aimer le paternel, tu pardonneras pas cet rancœur qu’il a laissé s’installé dans ton organe central, chose que tu n’aurais jamais pensé possible, surtout venant de l’homme que tu prenais pour ton héro, l’est il encore ? la réponse n’est pas clair. « merci sœurette ! » Tu l’embrasse juste avant d’entrer dans le restaurant suite à son baiser. L’odeur qui s’en dégage t’ouvre un peu plus l’appétit déjà bien présent. Installé tu commences à parler avec ta petite sœur, profitant de ce moment à deux, même si Violet pourrait finir par manquer, vous avez toujours été une famille très présente les uns pour les autres. Tu écoutes Mara te parlant alors que tu souris, tu aimes la voir presque épanouie, ne lui manquait plus que son service de prédilection pour qu’elle soit bien et ça te rendait fier ainsi qu’heureux. « Tu as quel service en tête pour hésiter ? » Que tu demandes voulant en savoir plus. Des pattes au saumon commandé tu te concentres à nouveau sur la petite sœur, qui finir par te parler de bébé. Tu souffles. « tu as le temps, mais tu feras une mère géniale comme violet, j’en doute pas, en espérant juste que le père soit là ! » que tu dis, en repensant que le mec ayant mis ta sœur en cloque n’était même pas au courant, mais ça le pauvre n’y pouvait rien, même si dans ta tête tu sais déjà que le gars doit être qu’un pauvre connard façon, un peu comme toi, mais tu l’assumes. Les plats arrivent assez vite, alors tu souris en la regardant. « bon appétit ! » tu peux déjà sentir le délice de ton assiette ce qui te ravi.

"Pas encore ?" Répètes-tu en faisant de gros yeux. Mahe a beau être ton frère, tu ne connais pas tous les côtés de sa personnalité. Lui non plus, il ne connait pas tous les traits qui font de toi la personne que tu es. Même toi, tu ne connais pas. Il y a encore des aspects de ta personnalité dont tu ne suspectes même pas. Mahe commence à rire. Tu ris avec lui quelques instants avant d'aller te changer. Enfin, tu restes habillée comme tu es mais tu passes seulement ta brosse dans ta chevelure afin de les brosser un peu. Petite retouche maquillage et te voilà prête. Tu rejoins ton frère en enfilant ta paire de boots préférées en ce moment. "excuse moi Mahe .. jvoulais pas te froisser. Je sais bien que t'es pas comme papa. Et heureusement .." Tu t'approches de ton frère et déposes un bisou timide sur sa joue. Tu es contente d'avoir eu le courage de prendre ton envol et de le rejoindre ici, à New-York. Outre le fait que cette ville t'as toujours beaucoup attiré, rejoindre ton frère a été une décision très facile à prendre. T'as même pas hésité deux minutes. Dans la seconde qui a suivie, tes billets d'avions furent réservés. "jregrette pas d'avoir eu le courage de te rejoindre." Tu souris à ton frère. Puis, vous partez en direction du restaurant. Il est rare que vous passiez un moment tous les deux. Surtout en dehors des quatre murs de cet appartement. Tu comptes bien profiter de ce moment entre frère et soeur.
Dans le restaurant, tu t'assois en face de ton frère. L'odeur qui y règne te donne clairement faim. Ton ventre se met à gargouiller. Vous commencez à discuter. De tout et de rien. Mahe te questionne sur tes études principalement. "j'aimerais bien la pédiatrie mais c'est hyper dur la confrontation avec les enfants malade .. après, y'en a pas mal qui me plaisent aussi. Faut que j'y réfléchisse sérieusement .." Dis-tu en même temps que le serveur vous apporte le menu. Tu commences à scruter la carte et hésites quant au plat que tu vas choisir. Toi et ton hésitation, toute une histoire. C'est clair qu'avoir un enfant fait partie de tes rêves. Mais pas tout de suite. Pas tant que t'es étudiante. Et puis sans un père pour l'enfant, c'est pas possible. Tu ne te vois clairement pas élever un enfant sans un père. Même si Mahe et Violet seront présents pour te filer un coup de main. "Oh j'ai le temps pour faire un gosse. Jveux finir mes études avant. Et toi alors ? Tu nous ramènes quand une nana à l'appart ?" Dis-tu pour embêter ton frère. Le serveur vous apporte vos plats et vous commencez à manger. "A toi aussi frérot !" Il est rare que t'appelle Mahe par son prénom. À moins que tu ne sois en colère contre lui. Tu trouves toujours un surnom débile à lui attribuer.

Tu souris. « Je peux finir en prison pour tes yeux ou ceux de notre famille, l’oublie pas ! » Ouai, t’es un faux connard en vrai. T’as blessé ton premier amour, en étant juste idiot, en étant un gamin, mais c’était l’âge, t’avais à peine quinze ans quand c’était arrivée. Mais tu ne veux pas que tes sœurs rencontrent des mecs comme toi, ça serait juste pas possible, impossible même. Alors, ce gars tu sais déjà qui passera un sale quart d’heure, quoi qu’il faut que tu fasses tu le feras. C’est pas une tare en soi pour toi d’être comme ton père, courageux et tout ce qu’il faut, mais juste pas ouvert d’esprit, pas prêt à te laisser être l’homme que tu veux être, surtout pas un artiste. Alors, dans le fond les mots de ta sœur te blessent un peu, car tu ne veux pas être écrasant comme lui, car il détruit tout en étant ainsi. Puis tu peux tout lui pardonner avec ce baiser déposé sur ta joue. « Ça va-t’en fait pas … on va dire que je suis sur la défensif à ce sujet ! » Le sujet brûlant de ton père, un homme bien, mais braqué, un peu comme toi, mais t’en as assez de faire toujours des efforts, à longueur de temps, tu veux vivre ta vie, t’aimerais juste avoir le plaisir d’avoir ta famille avec toi, plus que Mara et Belly. « Et moi que tu sois là, tu ne sais pas à quel point ça me manquait de pas avoir mes sœurs avec moi … » Tes frères aussi, mais ça coule de sens, toujours une fratrie uni et qui aime être ensemble, mais toi tu as été évincé, non pas par choix, mais par obligation sauf si tu voulais faire ce que le paternel désirait. Que tu diriges les restaurants, l’aidant à monter le nouvel hôtel. Une vie de luxe, mais tu aimes parfaitement ta vie de bohème que tu mènes, ce n’est pas la joie tout le temps, mais c’est assez bien. « Ouai ça doit être dur, puis tu te dis que tu te plains pour rien quand tu les vois … » toi t’es confronté à la peine des gens avec ce boulot de nettoyeur de scène de crime. « Si tu veux que ton frère chéri t’aide, je suis là, tu le sais ! » Que tu lui dis alors que ton nez est happé par toutes les odeurs possibles qui se tiennent dans le restaurant. Tu aimes ces odeurs, tu adores manger italien. Une nana ? Tu penses à Emeraude, forcément. Peut-être que tu ne devrais pas, peut être que tu devrais cesser d’y penser. Un coup chaud, un coup froid, tu ne sais pas comment jongler ou même danser avec elle, alors tu te foudroies les ailes à chaque confrontation. « C’est vrai t’as largement le temps, à tes trente ballais tu pourras si tu veux ! » Ouai tu lui donnes ton accord, t’es gentil, même si c’est dans bien longtemps tout ça. Enfin, tu la regardes. « Quoi t’as envie d’avoir une nouvelle sœur dans ta vie pour me parler de nana ? » Que tu dis en rigolant évitant de ton mieux le sujet, autant dire que ça arrange tes affaires. « C’est tellement bon ! » Que tu dis en glissant la première bouchée dans ta bouche. « Tu me laisses goûter le tien ? » S’yeux de chien battu, car t’adore tout gouter en vrai.

Mara et Mahe. Un frère et une soeur. Deux temparéments de feu. Enfant, vous vous disputiez souvent. Et c'est encore vrai aujourd'hui. Malgré tout, tu l'adores ton frère. Tu l'aimes très fort et le rejoindre dans un pays, une ville que tu ne connaissais pas ne t'as posée aucun problème. Tu savais que ton frère serait là et qu'il t'aiderait à t'intégrer. Il t'as déjà hébergé chez lui. Ton frère, c'est tout pour toi. Tu serais capable de lui donner un rein ou un poumon pour le sauver. Et tu sais que la réciproque est vraie. Dans la famille, vous vous êtes très dévoués les uns envers les autres. Encore plus entre Mahe et toi. Votre lien fraternel est très fort. Très fusionnel. Évidemment, il ne connait pas toute ta vie. Malgré tout, il en connait une bonne partie. Tu ne rigoles plus lorsque Mahe parle de finir en prison pour toi. Ça te donne même envie de pleurer. "Jveux pas que t'ailles en taule Mahe .. Jveux pas que tu me laisses.. Promets-moi que tu feras rien qui te ferais du tort.." Dis-tu presque les larmes aux yeux. Tu ne voulais pas lui faire du mal. Tu te sens un peu conne. Tu sais que le sujet de votre père est très sensible pour lui. Il l'aime votre père, c'est certain mais les exigences de ce dernier envers ton frère ne lui plaise pas. Tu ne veux pas choisir entre l'un des deux. Tu les aimes de la même manière. Tu viens faire un bisou à Mahe sur la joue. "Je suis désolée Mahe.. J'essaierais de faire attention la prochaine fois que je parle de papa.. ou tu sais quoi ? On en parle plus et basta !" Voilà, ça c'est une bonne idée Mara. Papa égal sujet tabou avec ton frère. Affaire réglée. L'un comme l'autre, vous n'avez pas l'habitude d'exposer vos sentiments en plein jour. Alors ce soir, ça te surprends un peu ce que ton frère te dit. Tu te lèves de ta chaise et viens prendre ton frère dans tes bras. "je t'aime fort frangin. Tu le sais hein ?" rares sont les fois où vous vous faites un câlin. Généralement, c'est plutôt des taquineries entre vous. Qui aime bien, châtie bien. Pas vrai ?!
Tu reprends place en face de lui. Le serveur emmène vos assiettes et tu commences à manger. La cuisine italienne est réellement ta préférée. Avec les sushis bien sûr. Les pâtes et les sushis, tu pourrais te nourrir exclusivement que de ça. Tout en dégustant vos assiettes respectives, Mahe vient à te questionner sur tes études. "ouais.. c'est carrément ça.. faut avoir une grande force mentale pour bosser dans ce service je pense.." Pourtant t'adorerais ça. Après tout, t'adores les enfants. T'en auras un jour, c'est certain. Mais pour le moment, tu te consacres à tes études. Tu l'as promis à tes parents. Petite taquinerie envers ton frère. Tu lui demandes quand il va ramener une fille. T'es un peu jalouse des femmes qu'il fréquente, bien qu'il ne te les présente pas toutes. Tu ne les aimes pas ces filles. Trop proches de ton frère selon toi. "bah quoi ? Jsuis ptêtre trop jeune pour être maman, mais jsuis assez mûre pour être tata. Tu crois pas ?!" Nouvelle taquinerie. Tu ne peux t'empêcher de rire en voyant sa tête. Pour changer de sujet, Mahe demande s'il peut gouter ton plat. Ça, vous le faites tout le temps lors de vos sorties au restaurant. Gouter dans le plat de l'autre devient un peu une tradition entre vous. "jte fais gouter si tu m'fais gouter aussi !" Dis-tu en faisant mine de bouder comme une enfant de huit ans.

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