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| flashback; evil is as evil does. (skyler) | |
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| Sujet: flashback; evil is as evil does. (skyler) Dim 5 Mai - 2:43 |
| misguided ghosts; je souffle bruyamment et ferme les yeux un instant, pour écouter le silence qui règne dans la maison. quand je suis rentré, personne n'était là. quelques minutes après m'être avachi dans le canapé, je commence même à entendre le bourdonnement distinct de mes tympans, usés par la musique assourdissante que j'écoute tous les jours pour combler le néant.
je m'empare de mon téléphone pour regarder l'heure et soupire de nouveau en posant les yeux sur la télécommande qui trône sur la table basse. je déteste regarder la télévision, mais c'est comme si c'était la seule option qui se présentait à moi dans l'immédiat. naturellement, mon cerveau s'oriente directement vers la pâtisserie et je lève les yeux vers l'ouverture sur ma droite, qui mène à la cuisine.
je suis seul, l'occasion est parfaite, idéale. sauf que j'bouge pas.
au lieu de ça, je me reconcentre sur la table basse et attrape le petit carton rectangulaire qui repose près d'une bougie, à moitié caché par la télécommande sur laquelle mon regard devenait vitreux. c'est une invitation. a une cocktail party. sur une péniche. vers manhattan, là-bas. ce soir. non, maintenant, en fait. je retourne l'invitation, qui est vierge au dos. j'ai pas besoin de nom pour savoir qu'elle appartient à Chambre Du Fond. c'est la seule personne un peu distinguée qui habite ici, à qui on offrirait une invitation pour une fête sur un rafiot.
tu rentres ce soir? j'envoie à l'intéressée sur whatsapp, en continuant de fixer le carton d'invitation pendant une poignée de secondes, jusqu'à ce qu'une notification réveille mon téléphone. non, et probablement pas avant après demain. ma chambre est off limit, quelque soit la raison pour laquelle tu demandes. so long, loser j'esquisse un sourire et quitte le canapé pour monter dans ma chambre me changer.
quand je me retrouve sur la péniche — plus d'une heure plus tard, avec la circulation et les posers sans invitation qui mobbent à l'entrée — je suis un peu surpris, parce que je m'attendais pas à toutes ces lumières et à ce genre d'ambiance. je m'attendais à fréquenter une ribambelle de culs pincés et à passer le reste de la nuit à les juger silencieusement en sifflant un grand cru de 1762 dans un coin. je suis content d'avoir laissé tomber ma veste de costume pour mon blouson en cuir. choix de confort de dernière minute, mon instinct ne me trompe jamais.
contre toute attente, les gens qui m'entourent sont, pour la majorité, de ma tranche d'age. ça se voit qu'on vient pas du tout du même milieu, mais j'suis confiant. de toute façon, je suis là pour manger et boire à l’œil, pas pour parler business. manger, boire à l’œil et, OK... je l'avoue... pour potentiellement rentrer avec une meuf. potentiellement. les denrées restent prioritaires.
puisqu'il est déjà tard, tout le monde est déjà servi, certaines personnes sont déjà entamées, même. du coup, le buffet et le comptoir sont relativement déserts, les gens rassasiés et abreuvés étant dispersés çà et là sur la péniche. après avoir sélectionné une petite variété de petits-fours, je m'installe sur un tabouret libre, au comptoir, et commence à déguster c'que j'ai rassemblé sur une serviette en attendant de pouvoir commander.
je pose furtivement les yeux sur la fille qui est assise à côté de moi, qui a le nez plongé dans son verre et quand je la reconnais (c'est elle! l'incarnation sur Terre de Pandemonium) je suis prêt à me lever et à me tirer. sauf qu'elle lève les yeux vers moi et nos regards se croisent et soudainement, c'est trop tard. petit-four? je propose en désignant ma serviette. c'est bizarre, parce que ce soir, les flammes de l'enfer brûlent pas dans ses yeux. elle est éteinte. et je me souviens plus de son prénom.
putain, c'est quoi déjà son prénom?
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Dim 5 Mai - 21:28 |
| qu'est-ce que je fous là ?. T'as du te poser cette question à peu près trois-cent fois en faisant les cent pas sur la péniche, à suivre comme un clebs la fille de l'ami de ton père. Officiellement, tu as été invitée pour te faire encore plus d'amis, t'intégrer et passer du temps hors de cet environnement qui tourne majoritairement autour du crabe qui s'amuse à faire chier ton père. Officieusement, t'es le bouche-trou de la nana, qui devait retrouver son crush et qui avait besoin de soutien. Comme l'ami de ton père, c'est le médecin qui s'en occupe, bah tu pouvais pas refuser. T'as été polie et amicale, pour une fois. Après tout, il tente de sauver ton père, hein. Bon, c'est son taff faut pas abuser non plus, mais bon... Harry a réussi à te transmettre des valeurs, bien meilleures que tes pensées de fille parfois ingrate et conne.
Donc te voilà, dans cette soirée plutôt stylée, on va pas se le cacher, à suivre Angie en essayant de t'intéresser aux gens que vous croisez. Tu marmonnes deux, trois trucs quand on te pose des questions, mais ça se voit que t'as pas envie de parler donc les gens abandonnent vite. Dieu bénisse ta resting bitch face et ta froideur, tu finis par être tranquille pour toute la soirée. Angie se barre pour retrouver un groupe de poules avec qui elle va glousser en regardant son crush à l'autre bout de la péniche. Dix dollars qu'elle fera pas le moindre move et qu'il repartira avec une autre quiche qu'elle. Mais ça, tu le dis pas. T'es pas d'humeur à la tailler ce soir. Flemme de gaspiller le peu d'énergie que t'as. T'as repéré le bar et les consos à volonté et il te faut du courage pour traverser toute la plèbe qui se trouve ici pour aller te désaltérer. Tu vas boire à l'oeil et ces derniers temps, c'est un peu tout ce qui t'obsède. Tu as besoin de ce verre d'alcool, putain. Ouais, tu dis "ce" mais on sait parfaitement qu'on parle de "ces" verres d'alcool. T'es un peu dans le déni de la race que tu veux t'mettre pour l'instant. Chut.
En t'isolant comme tu le fais si souvent -puisque tu peux blairer personne ou très peu de gens-, t'as fait une belle connerie. Faut pas que tu sois trop seule ou que tu tournes le dos aux gens trop longtemps. Faut pas que t'arrêtes de les dévisager, de les juger. Ca te fait penser à autre chose qu'à tes problèmes actuels. Le cancer de ton père, les études qui t'ennuient à en crever, le compte en banque qui va finir à sec si le cancer se barre pas rapidos et si tu trouves pas de boulot. Le fait que même si t'es contente de t'être tirée de Cambridge et d'être loin de ta mère, ton meilleur ami, cet imbécile de première là, te manque. L'avoir au téléphone c'est pas assez bien, ça pue la vase. Même si la plupart du temps t'avais envie de claquer son front de quichasse, Haz c'était quand même ton rayon de soleil. Ew. Feels. Tu avales d'une traite ton énième shot de tequila pour oublier avant de commander n'importe quelle boisson te permettant d'oublier l'espace d'un instant que t'es faible et au bout du rouleau. Et dans la merde, accessoirement. Ca te ressemble tellement pas d'être comme ça que tu vas surement t'insulter pendant trois semaines quand tout ce sera arrangé. Parce que... ça va s'arranger, hein ? Putain.
Alors que tu broies du noir tranquillou Milou, sans rien demander à personne, fixant d'un regard vitreux et vide le barman entrain de s'affairer pour désaltérée les autres alcoolos notoires présents, quelqu'un vient s'installer à côté de toi. Là, c'est un peu comme le mec qui vient se foutre en face de toi dans le métro/bus alors que t'as littéralement la moitié des sièges libres, tu vois le genre ? Tu le vis mal, un peu. T'es désemparée. T'as le sentiment qu'on va vouloir te parler de la pluie et du beau temps ou d'une connerie du genre. Tu soupires en fixant le fond de ton verre, sauf que tu te sens observée. 'Fin, qu'on pose les yeux sur toi. Tu lèves les yeux et qui est-ce que tu vois, là, installé pépouze à côté de toi ? Le relou de la fac. Butthurt. L'Univers a décidé de te mettre à l'épreuve ou quoi, jusqu'au bout ? On peut pas se mettre une murge en paix par ici ? Il fallait qu'on te colle le dragueur, le séducteur à deux balles à côté de toi, ce soir, quand t'es en position de faiblesse en plus. C'est dans ces moments-là qu'on se dit qu'on aurait mieux fait de bader au fond de son pieu, moi j'vous le dit.
T'as pas la foi de l'envoyer chier comme tu l'as déjà fait plusieurs fois. Enfin, tout le temps à vrai dire. « Quel bonheur de te voir à côté de moi, Burkhart. J'ai maintenant une nouvelle raison légitime de me retourner la tête. », tu t'esclaffes plus pour taquiner que pour le piquer comme tu le ferais d'habitude. Puis il te propose à manger, tu peux pas lui cracher dessus non plus. Tu secoues doucement la tête en guise de refus « J'mange uniquement liquide ce soir. », tu lèves ton verre presque vide pour illustrer tes propos, espérant que ça fasse tilt dans la caboche de la blondie à côté de toi et qu'il en redemande un pour toi. Flemme. Tu passes une main dans tes cheveux fraîchement coupés en soupirant « J'savais pas que tu faisais dans le classy, toi. Tu t'es trompé d'adresse ? ». Tu manques d'esquisser un sourire amusé qui pue la tristesse déguisée mais tu termines ton verre rapidement avant de soupirer en voyant le fond de celui-ci.
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Dim 5 Mai - 23:31 |
| misguided ghosts; elle parle en premier et aussi improbable que ça puisse paraître, ce qui sort de sa bouche reste soft. pendant un instant, j'ai envie de lui dire que j'ai vraiment pas fait exprès de venir la coller, mais j'ai la bouche pleine et on est sur une péniche à manhattan donc je tiens un minimum à rester classe. du moins, pendant que je suis encore sobre. aw, tu vas m'faire rougir. c'est quoi l'autre raison? je lance nature peinture, après avoir avalé ma bouchée. autant mettre les pieds dans le plat direct. la connaissant, ça m'étonnerait qu'elle réponde, de toute façon.
elle décline mon offre, lève son verre que je suis du regard, et ça me rappelle que j'ai toujours rien à boire, moi. je dévisage Pandemonium Gal une dernière fois et quand je tourne la tête pour interpeller le barman, ce dernier est déjà là, prêt à prendre ma commande. son sourire me déstabilise un court instant. j'ai jamais vu des dents aussi blanches de toute mon existence, c'est impressionnant. um, deux cosmopolitan, je déclare après un moment de flottement et lorsqu'il tourne le dos pour préparer les cocktails, je repose mon attention sur... Lynch! c'est ça, comme david, putain!... qui reprend la parole. je fais pas dans le classy, j'avais juste la dalle..., je m'esclaffe en regardant les gens par-dessus mon épaule. ça me rappelle ma colocataire et son invitation que j'ai dans la poche et à quel point ce monde lui correspond, même si elle aime prétendre le contraire. j'remplace quelqu'un, je réponds honnêtement, en souriant légèrement.
je m'empare ensuite de la carte qui repose près de moi sur le comptoir pour l'ouvrir entre nous et commencer à lire les noms à coucher dehors des boissons qu'ils nous proposent. on est loin du vodka redbull de la frat party d'à côté. ils ont plein de cocktails que j'ai jamais essayé, j'pense que je vais m'improviser goûteur ce soir... tu participes ou tu m'regardes, Lynchbox? je questionne narquoisement en faisant une pichenette à son verre, faisant tinter le récipient.
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Lun 6 Mai - 19:09 |
| Tu fais les yeux ronds en regardant brièvement le bar, les sourcils haussés. La mine dépitée. Genre vraiment, c'est le néant dans ton regard un court instant. « Ouh, j'en ai plus d'une, crois-moi. J'ai une vague comme ça qui va me submerger là... », tu lances en levant le bras pour que main libre frôle ta grosse tête pleine de tracas, en sifflant pour accompagner le geste, avant de reprendre « alors j'essaie de faire en sorte d'avoir the time of my life en faisant en sorte que ce soit une vague d'alcool, tu vois l'genre ? ». En temps normal t'aurais répondu qu'en fin de compte, y a rien de pire que de se retrouver à côté de lui. Mais pas là. Sale faible. T'as même pas l'alcool mauvais ce soir, c'est vraiment pas drôle. Un peu de dignité quoi, merde. Tu vas faire quoi, pleurer sur son épaule dans dix minutes ? Woh.
Tu te réjouis à l'idée de te siffler un cosmo. La base des bases. Tu te demandes ce que le Burkhart fout ici, ça t'étonne beaucoup, même si tu le connais pas plus que ça finalement. Tu te retiens à peine de pouffer de rire « J'allais dire que c'est complètement con de venir supporter ce genre de personnes juste pour manger mais... », mais toi t'es là pour picoler donc bon. Tu lèves la main d'un air faussement enjoué pour engager un high-five en solo, histoire de dire que vous êtes dans le même... bateau. badum tsss. Tristesse. « Qu'est-ce que la bouffe et l'alcool gratos nous pousse pas à faire, hein. », tu réponds à ses propos en secouant la tête, levant les yeux au ciel en repensant à la godiche que t'as laissé avec ses copines un peu plus tôt.
T'avais jamais remarqué qu'il avait un profil si bien foutu, le tocard. Il est presque mignon. Pourtant, c'est pas faute de lui avoir jeté des regards noirs depuis que t'as croisé sa route. Tu comprends limite pourquoi certaines nanas finissent par craquer. Oh. Eh. C'est trop... bizarre ? Ew. T'es pétée comme un coing déjà ou quoi ? Perdue dans tes pensées -et ta contemplation que t'essaies de faire en toute discrétion-, t'écoutes même pas ce qu'il raconte. Tu vois juste qu'il consulte une carte et qu'il parle de cocktails. Tu participes..., tu sursautes presque, sortant enfin de tes pensées qui te feraient vomir tes tripes si t'étais à peu près sobre. Il représente tout ce que t'aimes pas. Le séducteur de mes deux, qui a besoin de ramener une gonz' dans son pieu dès qu'il sort pour se prouver quelque chose... C'est l'idée que tu te fais de ce cher Ashley Burkhart et c'est pour ça que tu veux pas qu'il t'approche et que tu crèverais de honte si tu te retrouvais au pieu avec un gars comme ça. Mais franchement, ce soir, t'as pas l'alcool qui te rend pire qu'une furie, t'es dans le mal et si ça se trouve, il va rester dix minutes et t'abandonner en voyant un cul passer. Alors pas la peine de lui jeter trop de fions pour l'instant, tant qu'il t'agresse pas. A vrai dire, le feu en toi est complètement éteint. PLS mentale. Tu arques un sourcil « Evidemment que j'participe, Butthurt. Pour qui tu m'prends. J'me suis échauffée avec des trucs qui briseraient Chuck Norris en deux, pas avec ton p'tit cocktail de débutant là, cosmo boy. », tu lances d'un air presque moqueur.
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Lun 6 Mai - 21:55 |
| misguided ghosts; plutôt que de me dire de m'occuper de ce qui me regarde, elle répond à ma question et honnêtement, plus ça va, plus je me demande si je me suis bien assis à côté de la personne qui m'a rhabillé pour l'hiver la (première et) dernière fois que j'ai eu le cran de lui adresser la parole. je savais qu'elle était plutôt virulente comme fille avant de l'aborder, elle l'a prouvé d'ailleurs, et c'est principalement la raison pour laquelle j'ai voulu m'enfuir à l'instant où je l'ai reconnu il y a pas cinq minutes... donc c'est étrange. c'est le jour et la nuit. je suis ses gestes du regard, amusé par la manière dont elle s'exprime, même si j'arrive pas à m'arrêter de me demander ce qui la tracasse.
quand bien même, je décide de pas insister. maintenant, j'ai cette scène de dirty dancing dans la tête, et toutes ces allusions au champ lexical de la mer inspire ce que je lui réponds: j'vois l'genre, essaye de pas boire la tasse, je lance en ponctuant mon atrocité par un finger gun. actionnage de la gâchette du pouce pour tirer la balle, clin d’œil automatique en murmurant un petit boom, et je souffle sur le bout de mon index avant de faire mine de ranger mon arme dans la poche de ma veste. moi aussi, j'ai envie d'être expressif comme Lynchbox.
je défais mon regard de la foule pour le poser sur Skyler et hoche la tête en haussant les sourcils, réalisant soudainement que j'ai fait tout ce chemin parce que je suis un animal, poussé par la gratuité de la bouffe, de l'alcool et des plaisirs charnels, avant de venir frapper dans sa paume pour répondre à son high-five. ma main engloutit la sienne. c'est à cet instant précis qu'elle met toutes les autres filles sur la péniche à l'amende. c'est cliché. de ressentir l'électricité. la réalisation me fait désagréablement frissonner quand je repose mes mains à plat sur le comptoir. t'es venue seule? pour les mêmes raisons que moi? je questionne, pour interrompre mes pensées, concluant mentalement que c'est juste le fait qu'elle soit inaccessible, que fondamentalement, c'est l'idée qu'elle me toucherait même pas avec un bâton qui m'attire.
j'aime bien la police minimaliste de la carte. je sens le regard de Pandemonium Gal sur moi, j'espère qu'elle est pas en train de reconsidérer ma compagnie. j'ai envie de tester tous ces cocktails, arranger ma culture toxicologique. le faire en duo, c'est marrant. le faire seul, ça fait pitié. avant qu'elle ait le temps de se remettre en question, je la met au défi de s'embarquer dans mes conneries. elle répond avec une sorte d'audace et d'insolence qui lui est propre, que je reconnais, qui m'arrache un sourire. giga hasbeen de mentionner chuck norris en 2019. t'as la langue bien pendue, Snub Nose, mais c'est quand même cosmo boy qui pisse le plus loin.
teeth revient avec nos cosmopolitan. merci bien. pour la prochaine tournée, deux manhattan, s'il vous plait. ses yeux vont de Skyler à moi et il hoche la tête en montrant ses dents et j'peux pas m'empêcher de penser à ross. je me demande si son sourire est phosphorescent dans l'obscurité. il repart et je m'empare de la petite coupe remplie de liquide rose parfumé posée devant moi, pour me tourner vers ma partenaire de beuverie. à quoi on trinque?
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Mar 7 Mai - 17:05 |
| Ça te fout un coup dans les feels quand Ash surenchéri en te disant de pas boire la tasse et qu'il te gratifie d'un finger gun de gros loser. Ça te fait penser à ton bffffff. Les boules. T'as une petite larme qui coule là. Imperceptible pour le commun des mortels, mais elle est là, j'vous assure. Comme tu le fais à chaque fois quand ton bro fait ça ou que tu croises le regard de Burkhart, tu lèves les yeux au ciel. C'est vraiment un truc de tocard, ça. A l'aide. Mais intérieurement, t'es entrain d'applaudir sa réplique parce qu'il reste dans le champ lexical de la mer. Il est inspiré le p'tit gars.
Contre toute attente, Ash tape dans ta main. T'es un peu shook parce que tu pensais faire ton truc toute seule, comme une débile. Ca n'avait aucune importance cela dit. Mais là, boum. High five. Tu comprends pas ce qui est entrain de se passer mais brrrr, ça te fait des frissonner. Un peu comme quand t'éteins la lumière du couloir, qu'il fait tout noir derrière toi et que n'importe quoi peu surgir et te courser. Ce genre de petit sursaut/frisson bizarre là, tout le long de la colonne vertébrale. Dans le contexte, c'est mi-désagréable, mi-agréable. Mais faudrait vraiment pas que tu t'attardes sur ce banal geste parce que c'est creepy et c'est trop étrange pour toi. C'est Ash-laid, faut pas l'oublier. Ne jamais l'oublier.
« De base j'accompagnais la fille d'un ami à mon père. J'faisais ma B.A. Ce qui me pousse à picoler, là, c'est aussi le regret. T'as pas idées des bribes de conversations que j'ai pu entendre. », tu réponds en faisant mine de te tirer une balle. C'est vrai que cette Angie est pas méchante mais c'est pas le genre de nana que t'as envie de trop fréquenter. Tu la connais depuis que t'es gosse et c'est déjà trop. Elle est sympa mais niaise, bruyante, lente... Vraiment, Satan. C'est sympa de la voir mais genre chaque 30 Février, m'voyez ?
Tu arques un sourcil en le dévisageant quand il critique ton choix de citer Chuck Norris. Il reprend la confiance ou comment ça se passe ? Calmado Pedro, ça va chier des bulles. « C'est vrai que le coup du finger gun c'est so 2050. Balaie devant ta porte, Fonzie. », que tu répliques, offensée comme s'il venait d'insulter ta mère. Euh, ton père. Ta mère, tu l'insultes déjà, osef joseph. Fonzie... Non mais franchement, comprenez-moi. Avec sa coupe, son blouson en cuir et sa dégaine à base de clins d’œil, de bruitages et de finger guns, le mec vit clairement dans le passé. Mais alors qui est-il donc pour te juger, hein ? Tu fronces le nez quand il parle de qui pisse le plus loin. Ew. Métaphore, of course, mais ew quand même parce que l'image vient de t'effleurer l'esprit et tu veux pas voir ça.
Tu juges le barman du coin de l’œil et ses dents te font presque tourner à deux fois la tête pour être sûre d'avoir bien vu. Tu balances à haute voix, comme si Ash était dans ta tête et qu'il capterait sans doute de quoi tu veux parler « C'est de la sorcellerie, putain. ». Tu attrapes la coupe contenant le fameux liquide supposé t'enivrer et te faire oublier tout ce qui te passe par la tête. Grave hâte de le siffler sans même avoir le temps de reprendre ta respiration. Tu plisses légèrement les yeux quand ton co-pilote de ce soir te demande à quoi vous allez trinquer. Bitter as fuck, tu réponds en levant ton verre, la gorge serrée malgré le sourire amer qui étire tes lèvres maquillées « Hmm.. Les dettes, les échecs et la merde... tout ce qui me pend au nez.. Ah, tiens ! Au Karma ! Cheers ! ». Tu tends ton verre pour qu'il entrechoque celui du blond en face de toi. Pour ne pas trop montrer ta mine déconfite, tu plonges ta tête dans ta coupe...
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Mar 7 Mai - 20:13 |
| misguided ghosts; ses mots me rappellent la maison, de l'autre côté de l'océan. l'hôtel, les soirées passées sous une table à fuir les discussions, à noyer mes névroses avec du champagne. j'crois que j'ai une idée, je réponds pensivement en riant face à son geste. les riches qui pensent qu'ils ont des problèmes me fascinent. sur le coup, je me dis que Skyler et moi, p't'être qu'on a pas mal de points communs. ici, c'est un peu notre milieu, mais c'est un univers auquel on appartient pas. les outsiders.
Pendemonium Gal s'emporte soudainement. elle pique parce qu'elle a été piquée, mais je compte pas en rester là. elle grimace et je peux pas m'empêcher de sourire. sauf que les finger guns, ça mange pas d'pain, Lynchbox. en revanche, faire une référence à un suprématiste conservateur et homophobe, quand t'es Skyler Lynch, dénonciatrice d'injustice, c'est presque ironique. sheesh. si seulement j'avais une tasse de thé à siroter bruyamment...
j'explose de rire à l'entente de sa remarque. pendant une trentaine de secondes, j'arrive pas à m'arrêter, mon visage pressé contre ma main, plié sur le comptoir. si j'ai eu la décence jusque là de rester silencieux à ce sujet, ma nouvelle acolyte se gêne pas pour faire une remarque, certes obscure, à voix haute. je vois ses yeux, rivés sur la bouche du gars, avant que les mots sortent de sa bouche et c'est trop. la stupéfaction sur son visage, après le double check... putain, c'est hilarant. t'as vu son regard? ça s'voit qu'il a plus d'âme, j'articule après m'être calmé avant de poser mon index contre ma tempe, comme dans le meme. cette blancheur, elle est maléfique, ça pue le pacte avec l'étoile du matin, ça.
enfin, c'est l'heure de boire. enfin! on se détend, on oublie tout, on profite, on se prend pour ce qu'on est à moitié. pour la première tournée, c'est à elle de choisir ce qu'on célèbre. mon sourire tombe au gré de son énumération. euh... nos verres tintent et je me presse de descendre la moitié de mon verre, au karma, donc, sans jamais quitter PG des yeux par-dessus le pourtour de mon cocktail. quand je repose ce dernier sur le comptoir, je pousse un petit ahhhh, avant de prendre une longue inspiration. va falloir qu'elle m'explique. si c'est sorti, c'est qu'elle a besoin d'en parler. tu veux savoir un truc drôle? on est accoudés à un comptoir, je suis étudiant en psychologie... c'qui fait de cette situation la personnification de l'expression psychologie de comptoir. t'as besoin d'une épaule métaphorique ou on en reparle dans trois quatre verres? je déblatère avant de reprendre un petit four.
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Mar 7 Mai - 23:17 |
| « Ça sent le truc foireux mais ma vie est un plan foireux, alors vas-y, balance ? », tu lances en appuyant ta tête dans ta main, intriguée. V'là qu'il est entrain de défendre ses finger guns comme s'il défendait sa propre mère. Ça te fait doucement ricaner. C'est vrai qu'être ringard, c'est vraiment un état d'esprit. On fait pas ça pour le fun en fait. Ca se voit dans l'étincelle qu'il a dans les yeux qu'il pourrait continuer trois heures sur ce sujet. Décidément, entre bitchacho et lui, t'es bien entourée. Quelle génération. Sauf que toi, tu fermes pas ton clapet si facilement et c'est ce qui en rend dingue plus d'un. Il ne t'apprend rien et il part dans des trucs trop deep. « Je suis entrain de vanter les mérites de boissons qui pourraient casser cet abruti en deux et tu veux me faire la morale, blondie ? », tu te rapproches, en prenant un petit air qui se veut intimidant pour accompagner ton 'blondie' qui sonne comme un surnom de routier prédateur totalement dégueulasse.
Passant une main dans tes cheveux, tu observes ton poto de la soirée du coin de l’œil avec ton sourire malicieux « Et t'es trop bien renseigné à mon sujet, toi. J'ai pas encore eu le temps de faire de grosses embrouilles à la fac ni rien avec tout ce qui m'arrive et tu sais ça, toi ? Ça stalk dur, dis-moi. ». Tu hausses les sourcils en le regardant de haut en bas avant de ricaner. C'est vrai que finalement, t'as pas eu le temps de participer aux manifs, d'aller gueuler dans ton mégaphone ni rien ces derniers mois. T'es arrivée en Janvier, t'as suivi les cours chez toi, t'es arrivée en amphi, t'as pu faire la connaissance de trois personnes pour bosser avec et point barre. Tes engagements à l'extérieur, tu fais en sorte de les tenir -notamment sur ton site-, mais sur le campus, ils t'entendent pas trop pour l'instant. Tu devrais ptêtre ouvrir ta gueule, ça te ferait du bien. Au lieu de te ramollir, là.
Sans aucune gêne, tu te fous de la gueule des ratiches du barman et tes paroles font marrer Ash. Il est mignon quand il rigole, tiens. Satan. Naturellement, ta propre connerie t'arrache un sourire quand tu vois qu'il est plié en deux. Puis tu finis par rire silencieusement, ton corps étant le seul témoin de ta grosse marrade tant tu sursautes sur ton siège. Vous finissez par vous calmer et il te parle de son regard. Sans aucune discrétion, tu te penches au dessus du bar pour l'observer et tu constates que c'est le néant là-haut. Le pauvre. Ça te fait marrer quand même.« J'crois que si je bossais sur une péniche avec des gens comme eux là, j'aurais foutu mes circuits sur off aussi, crois-moi. Important pour la santé du cigare. », tu conclus en tapotant ta tempe. Franchement, voir des poules et des jeunes friqués toute la soirée, plusieurs fois par semaine, ça doit donner des envies de meurtres. Il n'aurait qu'à sourire, mettre un rayon lumineux dessus et bzzzzz, fin du game. Laser boiii aura cramé la moitié de la ville au passage.
Après avoir trinqué au Karma, tu bois quasi cul sec ton verre, manquant de t'en mettre plein les narines et de mourir noyée dans un millimètre de cocktail. Tu te mets à tousser en reposant la coupe à moitié vide (ou moitié pleine, gneu gneu optimisme de mes deux) en posant ta main sur ta poitrine un court instant. Tu prêtes attention à ce que Burkhart te dit. Tu parais étonnée, parce que tu savais même pas ce qu'il étudiait. Comme le naturel revient toujours au galop, tu réponds automatiquement « Y a pas que des génies dans cette filière, apparemment. T'es vraiment étudiant en psycho ou cobaye ? », avant de lever la tête en souriant. Ton plus mignon sourire de tête à claques. C'est la première fois que tu clashes sans clasher, qu'il y a un gros fond de plaisanterie dans tes paroles qui se voudraient piquantes et volontairement blessantes. C'est à se foutre en l'air, bordel.
« J'ai passé le stade de ces trois quatre verres depuis un moment. », tu soupires avant de siffler le reste de ton cosmo.« J'espère secrètement atteindre le coma éthylique mais ce serait triste de laisser mon père se faire du souci. S'il clamse pas dans l'année, ce sera déjà un miracle... », tu hausses les sourcils en frottant le sucre autour de ton verre du bout de l'index. « J'aimerais tout plaquer mais j'veux l'aider et le soulager. Même aider avec une poignée de dollars symbolique, pour mettre de côté ou j'sais pas quelle merde. Peu importe. Mais putain, je trouve pas de job. Même pas dans les rédacs de merde qui te payent pour faire des quiz à la con genre "quel prince disney est ton âme soeur" ou ces conneries que les gens font à 3h du matin au lieu d'aller pioncer. Tu te rends compte ? MOI, qui écris depuis mes 18 piges des articles profonds, qui ont du sens, qui touchent du monde. NADA. Parce que j'dis la vérité et que ça les emmerde ces tocards. J'comprends pas cette société de merde. ». Tu commences à sentir le dégoût et l'amertume monter et monter... « Même pour laver la merde des gens faut avoir bac +500, j'sais plus quoi faire. », tu lèves les yeux au ciel en prenant ton air le plus blasé possible avant de t'affaler sur le comptoir pour cacher les larmes qui montent. C'est finalement un long râle et ton souffle qui finira par te trahir. Putain, faites qu'il finisse assez torché pour oublier qu'il a assisté à ça.
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Mer 8 Mai - 12:50 |
| misguided ghosts; je lève les yeux au ciel avant de secouer la tête. nan, je veux dire. par rapport aux conversations que t'as pu entendre... j'ai une idée. j'ai l'habitude. je sais qu'on dirait que je suis né dans une poubelle, mais j'connais bien le milieu des paillettes et des requins. et j'imagine que les soucis de ta pote tournent autour du gosse de riche qui sait pas qu'elle existe et la faible quantité de cocaïne qu'elle traîne dans son sac à main. tu m'étonnes que tu préfères attaquer ton foie plutôt que de la laisser attaquer tes tympans.
sans surprise, elle a de quoi répondre. j'en attendais pas moins. j'crois que j'ai un faible pour les filles têtues. rien de mieux pour les lancer que d'essayer de les contredire. j'dis juste que tu pourrais choisir une autre figure pour illustrer ton truc. quelqu'un qui est pas secrètement une couille molle haineuse. ça déconstruit ton argument de base. je soutiens son regard en faisant tout mon possible pour ne pas me mettre à rire. la réalisation que je suis en train de m'amuser me frappe soudainement et je peux pas m'empêcher de me dire que c'est certainement que pour cette fois. j'ai du vague à l'âme. si tu continues d'm'appeler blondie en me faisant ses yeux là, je risque de faire quelque chose de regrettable, Lynch.
je soupire de contentement en étirant brièvement mes jambes. je me demande si on a le droit de fumer sur cette péniche. je m'esclaffe lorsqu'elle m'accuse d'être un stalker. ça fait mille ans que je sais qui elle est. elle est connue comme le loup blanc dans la ville anglaise du vélo et de la lose extrême. si tu savais... j'ai imprimé une photo de toi sur une taie d'oreiller. je récupère les mouchoirs que tu jettes. j'ai un tramp stamp de ton prénom.
elle me regarde de bas en haut et je m'esclaffe de nouveau avant de repousser les boucles qui me retombent dans les yeux en arrière. je la regarde du coin de l’œil avant de pencher la tête en arrière pour regarder le ciel étoilé un instant. non, sérieusement. ma sœur est fan de ton blog, assistait aux mêmes manifestations que toi, parlait de tes épopées à table... elle est trop jalouse qu'on soit dans la même fac. c'était son idée que je te parle, à la base, j'explique en me remémorant notre conversation téléphonique, ses arguments bidons sur mes qualités de beau parleur. je savais que c'était cramé d'avance. j'ai toujours raison. elle croit que le fait qu'on se retrouve au même endroit alors qu'on vient du même endroit c'est... le destin, ce genre de connerie, je me moque, exaspéré, en passant ma main sur mon visage. une illuminée, ma sœur, elle est..., je secoue la tête, en souriant stupidement. elle est loin, voilà ce qu'elle. elle me manque.
la conversation bifurque sur le barman et bordel, Pandemonium Gal a vraiment aucune inhibition. elle se penche pour l'observer, je suis sûr que c'est le genre de personne à qui tu dis de discrètement regarder qui se trouve sans son dos et qui se retourne sans subtilité pour faire eye-contact. elle s'en fout. et je repars à rire. t'es trop clémente avec lui, il fait clairement partie de tous ces tocards superficiels, avec son sourire colgate et ses gestes automatiques. regarde sa chorégraphie pour secouer nos manhattan... on est cernés.
j'ai tout juste le temps d'avaler ce que j'ai dans la bouche quand ses mots m'atteignent, me heurtent. ouch. j'esquisse un sourire et détourne le regard, pour ne rien laisser transparaître. c'était volontaire sans l'être. une taquinerie, je suppose. mais elle a touché en plein dans le mille. je prends la coupe de cosmopolitan et termine la boisson d'une traite. t'es imbuvable... contrairement à ce cocktail. la vodka, c'est vraiment l'alcool supérieur, y a rien à dire, je marmonne en récoltant du sucre sur mon index pour le glisser entre mes lèvres, les yeux rivés sur les quelques gouttes qui reposent dans le récipient.
je l'écoute parler sans la regarder, jusqu'à ce que les mots voyagent de mes tympans à mon cerveau, jusqu'à ce qu'il déchiffre ce qu'elle dit à demi-mot. il est malade? je questionne stupidement, plus pour demander si c'est grave que de jouer les captain obvious. elle explicite un peu les soucis qu'elle a exposé un peu plus tôt et je la regarde, maintenant et si j'détestais déjà le monde entier, je crois que je le déteste un peu plus désormais.
j'suis à ça de lui proposer de prendre ma place à la tête de l'hôtel de mon géniteur. vraiment. ça nous sortirait tous les deux de la merde, dans l'univers parallèle où mon père est pas un enfoiré fini qui cherche à ruiner ma vie et où il prendrait n'importe qui pour le job. plus réalistement, mon boss essaye de me trouver un nouveau binôme à la boutique depuis que le dernier branleur en chef a déserté il y a deux semaines. écoute, si t'es vraiment désespérée... on cherche quelqu'un là où je bosse, je suggère en l'observant faire corps avec le comptoir. les horaires sont cool, bonne ambiance, bon salaire puisqu'on est que trois à toucher et puisque le business marche bien, je continue, essayant de vendre le truc.
c'est loin de ta vocation, mais la machine à café est top, avec free wifi, coin lounge dans lequel glander pendant les heures creuses. le fait que tu sois une fille aide vraiment ta cause, même si t'y connais rien, je m'étale en regardant teeth qui finalise la confection de nos cocktails, plus loin sur notre droite. sachant que notre clientèle est majoritairement constituée d'adolescents, c'est un plus... faut juste que t'acceptes l'idée de devenir le wet dream de 12% des puceaux de new york et que certains gars te tiendront la jambe pour te mansplain des trucs en pensant qu'ils sont les rois de la drague. en dehors de ça, la boutique est située en face d'une boulangerie. on est fournis en petit dej tous les matins. j'ai réussi à gratter les chutes avec mon charme naturel. je récupère la carte des cocktails pour choisir notre prochaine tournée. t'en penses quoi? j'ai bien vendu ou pas? est-ce que ça se voit que j'ai envie de gratter une promotion? je demande malicieusement en lui jetant un bref regard. tequila sunrise, après?
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| Sujet: Re: flashback; evil is as evil does. (skyler) Jeu 9 Mai - 13:12 |
| Tu te mets une tape sur le front en réalisant que t'as absolument rien compris à ce qu'il t'avait dit. L'alcool est entrain de t'atteindre. Tu lèves les yeux au ciel puis hoches la tête en l'écoutant. Quelle conne « Tu m'ôtes les mots de la bouche. », tu réponds, lui coupant la parole quand il te balance qu'il sait qu'il a l'air d'être né dans une poubelle. Tu t'approches pour mettre un petit coup d'épaule histoire de, alors que d'ordinaire t'aurais répondu ça sans même écouter la suite ni rien. Toi qui a horreur des gens tactiles et compagnie, ew. Mais quand tu t'approches, tu sens une effluve de parfum et clairement: pas ew du tout. Ça fait combien de temps que t'as pas laissé un mec t'approcher, d'ailleurs ? Ça doit faire mille ans au moins, merde. Tu te rappelles même pas... Ça craint vraiment. Le Satanas qui sommeille en toi à besoin de se déchaîner, là. Pas de rejoindre les sœurs au couvent. Tu prends une moue satisfaite à la fin de sa petite tirade en l'applaudissant. Il connait bel et bien le milieu, il sait, c'est un vrai. « Bien vu, c'est tout à fait ça. Vingt minutes qu'elle guette son crush en gloussant sans rien foutre depuis des mois, et elle s'étonne en chialant qu'il aille troncher d'autres nanas entre temps sans la remarquer. Tout ça parce qu'il est populaire et que ça lui donnerait trop d'importance, tu comprends-han. », tu te frottes les tempes avant de lâcher dans un souffle, exaspérée « J'espère que c'est pas contagieux à long terme parce qu'on respire le même air qu'eux quand même. Tu peux pas me dire que c'est sans danger. ».
Blasée, tu dévisages Ashley, sourcil le plus arqué possible. Il continue avec son Chuck Norris de mes deux, putain. Il va pas te lâcher avec ça ou c'est comment ? « Ohh mais change de disque. C'est bon, tu vas t'en remettre ou tu veux que j'aille dans l’église la plus proche me confesser ? Ô, homme au coeur pur et qui ne connait point le péché. », tu balances en pouffant de rire. Vu les cartouches qu'il s'amuse à mettre aux gonzesses et compagnie, il aurait des choses à confesser hein. Après, en y réfléchissant bien, les filles sont consentantes, c'est déjà ça. Si elles sont assez naïves pour penser trouver l'homme de leur vie en soirée, surtout un qui se la joue bg à deux francs cinquante, c'est qu'elles sont connes. Alors que tu t'amuses à l'appeler blondie parce que c'est le surnom qui revient le plus dans ta cervelle de moineau, sa réplique t'arrache un léger sourire « Max la menace. Tu vas faire quoi ? », tu hausses les sourcils. « Blondie », tu reprends avec cet air de sale gosse provocateur.
Tu secoues la tête quand il te sort la panoplie du fan totalement flippant. Ca t'amuses intérieurement mais comme t'es pas encore trop pétée, tu tentes de faire la Skyler blasée un petit moment. Qu'il pense pas que c'est la fiesta par ici et qu'il peut te faire rire comme... personne, d'ailleurs. Tu ris jamais à gorge déployée ni rien, pas même avec ton bff vu qu'il est bruyant et chiant. Mais c'est pour ça que tu l'aimes cet imbécile. Un mec plat et sans personnalité ça t'aurait fait encore plus chier qu'un gars extraverti et relou. T'es vraiment compliquée toi, quand on y pense, hein. Une vraie chieuse. Tu réponds en tapotant ton verre contre le comptoir pour que le barman se dépêche, rêvant de ponctuer ce geste par une bonne grosse réplique beauf du style il fait soif, r'mets moi la p'tite soeur, laser boi, « Je suis certaine que ça fait sensation quand tu ramènes un troupeau de nanas dans ta chambre. Puis ravie de savoir que tu baves sur un oreiller à mon effigie. Toujours un détail ravissant et flatteur. ». Tu grimaces et frissonnes de dégoût rien qu'en imaginant tout ça.
Puis là, d'un coup, Ash te balance un truc qui a le don de te mettre sur le cul. Heureusement que t'es assise et bien calée. Sa sœur ? Elle connait et aime ton site ? C'est elle qui... quoi ? Ça fait beaucoup d'informations d'un coup tout ça. Tu t'y attendais pas. Tu pensais qu'il allait te sortir une énième connerie ou un truc de lourdingue comme il le fait si bien.« Sérieusement ? Waw. », c'est tout ce que t'as trouvé à répondre. Toi, la nana si sûre de toi qui se fout royalement de l'avis des autres et compagnie. Qui se suffit à elle-même, qui sait se complimenter, sait ce qu'elle vaut, n'attend la validation de personne... Bah là, pour le coup, ça t'a séchée. On te dit jamais ces choses, on te le dit par commentaire en approuvant tes idées mais tu t'imagines pas que ces gens puissent parler de toi à d'autres gens et tout ça. « Quelle femme de goût, quelle intelligence. », tu dis fièrement pour rattraper le coup et te redonner un peu de contenance. Tu te demandes si tu l'as déjà rencontrée en tête de cortège ou quoi, un jour ? Si ça se trouve, c'est une fille avec qui t'as déjà parlé et tout, IRL ou sur internet. Tu te mets à tousser, avalant de travers ta propre salive, tout simplement, quand il cite sa sœur entrain de dire que tout ça, là, c'est le Destin. Tu sais plus trop où te mettre en entendant ça mais tu te contentes de rouler des yeux, esquissant un sourire « Elle est spéciale, on peut le dire. Mais j'en attendais pas moins venant du deuxième enfant Burkhart, hein. Au moins, elle a pas de l'eau chaude dans le crâne, c'est déjà bien. ».
Tu pinces tes lèvres pour ne pas rire trop fort quand Ash continue de clasher la barman et tu détournes enfin le regard parce que t'as pas envie qu'il crache dans vos boissons. Tu sais pas quel genre de maladie il peut avoir. On sait déjà même pas s'il est humain pour avoir des ratiches pareilles, alors soyons prudents quand même. Tu hoches la tête quand il te dit que t'es imbuvable suite à ta réflexion sur sa filière, l'air de dire que ouais, c'est pas faux. C'est pas nouveau, t'es une peste. L'alcool ne peut pas effacer tous les vices non plus. Si c'était magique l'alcool, on serait tous pétés h24 et le monde serait plus beau. Bon, plein de vomis partout, mais plus beau.
Tu finis par te perdre à nouveau dans tes pensées puis dès que t'ouvres à nouveau la bouche, c'est pour évoquer tes problèmes. Quelle horreur. Il faut te menacer avec un couteau sous la gorge pour que tu dises quoi que ce soit d'ordinaire. Qui sait, peut-être que grâce aux verres de trop, tu vas enfin pouvoir parler et ça te fera sans doute du bien.« Ouais... Cancer. La grosse éclate. », tu lances en forçant un sourire, tellement amer que même une endive se sentirait mal. Personne autour de toi ne sait pour le cancer de ton père, sauf ton bfffff, une ou deux personnes très proches et Ash, du coup. Parce que t'as horreur que les gens te prennent toi ou ton père en pitié. Le nombre de fois où ton père a croisé des gens qu'il connaissait et qui avaient appris la nouvelle (bah ouais, les gossips et compagnie entre patients) adoraient dire: 'Si je peux faire quoi que ce soit..', c'est le genre de phrase qui t'obligeait à te mordre la langue jusqu'au sang pour ne pas répondre 'Bah prends son cancer alors. Sinon, ta gueule et dégage'. Tu soupires et tu continues de te plaindre en parlant de tes difficultés à trouver du boulot.
Affalée sur le comptoir en essayant de garder un minimum de dignité pour pas chialer comme une enfant devant Ash, tu l'écoutes te parler de son taff et de plein de détails. Tu comprends pas trop pourquoi il te parle de ça. Vous pouvez pas vous blairer ?? Tu dois faire tellement pitié que même lui veut t'aider. C'est chaud. Super chaud. Tu te redresses en l'écoutant énumérer les trucs qu'il considère comme coolos à son taff, puis tu fronces de plus en plus les sourcils en entendant parler du fait qu'être une nana t'aide dans ce domaine « Attends, tu bosses dans quoi au juste ? ». Puis c'est seulement après que tu comprends quand il te parle des puceaux, des ados, des relous... T'as envie de mourir. Tu vas être avec des geeks, c'est donc bien ça. « Bien vendu... Plus ou moins. Le coup du fantasme des puceaux du coin, c'est pas super tentant quand t'es majeure, tu vois ? », tu dis en perdant doucement ta mine abattue. « J'en pense que si ton patron veut de moi, j'suis partante. Et si je fais l'affaire, on va essayer de t'avoir une promotion. Il te faudra au moins un peu plus sur ton salaire pour me supporter chaque jour. Tu m'promets que tu vas lui en parler ??? Bientôt ??? Rapidement ? », tu réponds en souriant presque, les yeux qui brillent. Toute ta joie et ta reconnaissance, c'est dans ton regard. Il doit le voir. Les effusions de joie et tout ça, très peu pour toi. En tout cas, tu penses avoir moyen de manipuler les p'tits gamins qui crusheront pour servir tes causes. A voir une fois sobre.
« Toujours là pour une tequila sunrise. Je vis pour la tequila. », tu réponds en levant le poing. Honnêtement, tu te fous royalement d'avoir été pathétique et faible devant lui, parce qu'au final, tu vas pouvoir trouver un taff si ça se trouve. C'est tout ce dont t'as besoin, de la thune. Pour ton père. Alors tu t'en tape royale. Tu pousses le cocktail vers Ash et tu attrapes ton verre pour commencer à boire. Il fait soif, par ici. Et chaud, aussi. Tu retires ton blazer pour rester en top et t'adosser contre le dossier de la chaise haute. « Ca fait longtemps que tu bosses là-bas ? C'est une vocation, une passion, tout ça là ? », tu interroges en reposant ton regard sur Ash en sirotant ton cocktail.
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