clap de fin ft. Cassey

Il lui semble totalement se ramasser face au poids de ses émotions, de ses sentiments. Sora, il s'laisse submerger par tout ce que Cassey lui inspire. Ce feu qui brûle en lui paraît bien plus authentique, réel, que tout ce qu'il avait pu ressentir auparavant. Cassey, elle l'habite. Tout en douceur et en délicatesse, elle avait fait de Sora sa propriété, pourvu que ça dure. - Et tu es la seule à avoir tenu cette promesse pour l'instant. qu'il dit d'un air convenu. Le professeur, il a prit l'habitude à noyer sur les promesses qu'on lui fait. Éternel gamin qu'il est, il y a toujours cru bien sûr, jusqu'à se rendre compte que ce n'était qu'un mirage. Mais avec sa Bonnie, il peut le ressentir, y a quelque chose de différent. C'est comme si il s'regardait dans un miroir et qu'il tombait sur une meilleure version de lui-même, une réplique qui en vaut la peine, pour qui t'es prêt à endurer beaucoup pour peut être pas grand chose. Sora lance le premier défi de cet action ou vérité improvisé auquel il assiste très amusé, absolument pas étonné de la réussite de Cassey. Il réprime même un rire, en s'apercevant que le rôle qu'elle se donnait ne représentait absolument pas la Cassey que lui connaissait. Est-ce qu'elle est cette femme auprès d'eux ? C'est ça le masque que tu portes en leur compagnie ?. Il ne dit rien, préférant goûter à sa pizza quatre fromages, après avoir avalé sans vraiment mâché, dans la gourmandise qui le caractérise que trop bien. - C'était quoi ce petit sourire enjôleur ? Sans vouloir porter de jugement, ça sent la pratique. demande-t-il néanmoins dans un sourire malicieux. Pour l'avoir observée, ça ne semblait pas être la première fois qu'elle l'utilisait pour parvenir à ses fins et c'est pas lui qui allait la blâmer, il escroquait bien les riches avec Tehani depuis qu'il est en âge de rouler les gens dans la farine. - Je le garde précieusement dans mon porte-feuille, pour un soir où on aura rien de mieux à faire. Après l'avoir rangé dans une des poches, c'est à son tour de répondre au dilemme de l'action ou vérité, même si il ne se laisse pas vraiment le temps de la réflexion. Si il dit vérité, il passera pour un peureux, et c'est pas l'image qu'il veut que Cassey retienne de lui. - Je ne peux dire qu'action, évidemment ! Il en tapotait déjà du pied comme un gros gamin, impatient de savoir à quoi il devra se soumettre pour montrer que lui non plus, c'est pas une couille molle.

✩ But the heart wants what it wants.

You got me sippin' on Something I can't compare to nothing I've ever known, I'm hoping That after this fever I'll survive I know I'm acting a bit crazy Strung out, a little bit hazy Hand over heart, I'm praying That I'm gonna make it out alive The bed's getting cold and you're not here The future that we hold is so unclear But I'm not alive until you call And I'll bet the odds against it all Save your advice 'cause I won't hear You might be right but I don't care There's a million reasons why I should give you up But the heart wants what it wants…

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Il y a encore tant de choses qu’elle ne sait pas sur lui. Tant de choses qui le rendent encore plus attrayant, encore plus attirant que tout ce qu’il est déjà. Elle ignore quelles déceptions il a pu connaître, quelles souffrances il a pu ressentir ou infliger. Elle ignore tout de son passé, de ses rencontres avant elle, comme il ignore absolument tout des siennes. Et elle ne demande qu’à en découvrir davantage, Cassey. Elle ne s’inquiète pas de ce qu’elle en retirera, ou non, elle est prête à prendre ce risque pour lui. Elle s’engage à explorer chaque parcelle de son Clyde qui lui sera accessible. Cette fois, c’est une promesse envers elle-même qu’elle se fait. Elle qui est prête à prendre tout, tout ce qu’il voudra bien lui donner. Et peut-être que ce petit jeu instauré par son partenaire de crime va l’y aider. C’est elle qui commence à en dévoiler davantage. En même temps qu’elle relève le défi lancé avec ce serveur, elle lui laisse apercevoir, à Sora, une mince parcelle de tout ce qu’elle est. Elle ne se rend pas forcément compte parce que, agir comme elle le fait, c’est devenu une habitude. C’est lui, une fois en tête à tête avec elle à nouveau, qui lui fait remarquer son attitude enjôleuse, trop naturelle pour être une première. Ses mots déclenchent un léger rire de la blondinette, presque un peu gênée, au moins embarrassée. – Il n’y a pas de Sora à tous les coins de rue, tu sais. lui avoue-t-elle spontanément. Parce que, c’est vrai, elle n’a pas besoin d’être comme ça. Elle n’en a pas eu besoin avec lui. Mais la solitude, elle était là bien avant qu’elle ne le rencontre. Le vide dans son cœur aussi. Et elle les comble comme elle peut, les vides. Elle n’a pas honte de lui offrir un aperçu de celle qu’elle est au quotidien. Sinon, elle se serait contentée du rôle de Bonnie. Mais à se demander qui t’es, Cassey. Toujours frivole, faussement frivole. Est-ce qu’on peut vraiment parler d’un masque quand tu n’sais plus comment le retirer ? Sous tes airs aguicheurs, presque candides, combien ont vu vraiment ce qu’il y a dessous ? Y en-a-t-il seulement eu, avant Lui ? Est-ce que tu l’sais toi-même ? T’es si occupée à jouer les jolies sirènes, que tu sais peut-être plus vraiment qui tu es toi-même. P’t-être même que c’est l’une des raisons pour lesquelles t’es si bien avec Lui. T’as pas besoin de faire semblant. T’as pas besoin d’être une autre que toi. Elle n’a juste besoin que de lui. Et il n’en a sans doute pas conscience, Sora, mais il lui fait un bien fou. Il lui offre, en même temps que sa propre personne, celle qu’elle, elle pourrait être. Celle qu’elle est peut-être vraiment au fond. Sourire complice aux lèvres, elle laisse le jeune homme ranger précieusement son précieux butin dans l’une de ses poches. Et ses paroles, anodines en apparence, lui confirment qu’il y a bien un lendemain pour tous les deux. Que c’est désormais un fait établi. Pas de retour en arrière possible. Tout comme lui, il n’en a pas lorsqu’il décide de choisir une action. Il a été clément avec elle, cela ne veut pas dire qu’elle le sera. La jeune antiquaire se laisse le temps de la réflexion, le fond de musique dans le snack n’était plus entrecoupé que par les autres clients. Elle termine la dégustation de sa frite avant de l’informer enfin de son défi. – Tu dois aller trouver une personne, celle que tu veux, et te débrouiller pour qu’elle danse avec toi. Montre-moi ce dont t’es capable, Sora. Je suis sûre que je ne serais pas déçue.

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[justify] Bien sûr que non, Sora, il ne s'attendait pas à découvrir une Cassey sans expérience, sans passé. Il s'était juste montré surpris de l'aisance dont elle faisait preuve. Au fond, la séduction, ce n'est qu'un jeu, une bataille qui se livre entre deux personnes pour savoir qui sera le premier à craquer. Il ne s'étonne donc pas de savoir Cassey si friande de ce genre d'interactions, lui aussi, il ne compte plus le nombre d'heures à pratiquer. C'est silencieux qu'il note ce point qui les unissent, encore une fois, si il fallait encore en trouver. Sur le ton de la plaisanterie, il répond le sourire aux lèvres. - Et le monde s'en porte bien mieux. Il ne ferait pas bon d'avoir des Sora à chaque coin de rue. La liste des défauts possiblement dangereux qu'il possède est bien longue: Impulsif, gourmand, avide, borné. Et encore, ce n'est que la face visible de l'iceberg. Non, de toute évidence, le reste du monde se passerait très bien d'autres Sora. Cassey lance à son tour un défi dont le chimiste décortique le moindre mot, malicieux. Le sourire aux lèvres, il dépose les couverts qu'il utilise pour manger son plat. Il s'humidifie instinctivement les lèvres en analysant parcelle par parcelle le visage de sa Bonnie. - Beaucoup trop facile. Sora remarque un vieux jukebox, comme ceux qu'on ne voit maintenant que dans les films. Il sort une pièce de son porte-monnaie et part actionner un slow à l'eau de rose, du George Michael. Tout ça, ça lui rappelait l'époque où il était le timide qui osait pas inviter les filles à danser, le gars bizarre de la classe que tout le monde craignait. C'est fou comme les temps ont changé. Respectant à la lettre les instructions de sa partenaire de crime, il lui tend la main, la tête légèrement incliné. - Tu m'as bien dit de choisir la personne que je voulais et me débrouiller pour l'inviter à danser ? T'es la seule que j'veux ici. qu'il avoue, accrochant ses iris colorées et emplies de cette lueur particulière dans les yeux de Cassey. Tout le snack s'était déjà retourné pour observer Bonnie & Clyde, visiblement saoulés d'entendre du George Michael pendant leur dîner, mais Sora, il s'en foutait royalement. Il ne voulait que sa danse avec elle.

✩ But the heart wants what it wants.

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Il ne ferait pas bon d’avoir des Sora à chaque coin de rue. Sa phrase la fait sourire avec amusement. Elle aurait bien aimé pourtant, elle, avoir la chance de rencontrer un homme pareil bien plus tôt. Cela lui aurait épargné bien des tocards. Mais elle comprend ce qu’il veut dire. Il est un être en fusion, Sora. Il bouillonne de l’intérieur, il brille de mille feux, mais il peut tout aussi bien exploser à tout moment. C’est ce danger qui l’anime, cette sensation qu’il donne d’être capable du meilleur comme du pire. Un peu comme elle. Et elle se demande, Cassey, ce qu’il peut advenir du monde, maintenant qu’ils se sont rencontrés ? La Terre ne va pas cesser de tourner, assurément. Mais son univers à elle, il risque d’être complètement chamboulé. Il risque de tout changer, son Clyde. Et il ne doit même pas l’imaginer, trop occupé à vivre. – C’est bien dommage si tu veux mon avis. lui répond-elle malicieusement. Et, impatiente comme elle est, c’est sans attendre plus longtemps qu’elle se charge à son tour de lui donner un défi. Sa demande n’est pas bien difficile en soit, il doit juste avoir la chance de tomber sur quelqu’un qui acceptera. Loin d’être inquiet, le jeune homme se lève tout de suite de son siège pour s’éloigner en direction du jukebox qui se trouve dans l’un des coins de la salle. Sans le quitter des yeux, la jolie blonde attend qu’il demande à l’un des clients une danse, le regard empreint d’intérêt. Mais elle ne s’attend pas à ce qu’il vienne lui demander, à elle, de partager cette danse avec lui. C’est quand il revient à ses côtés pour lui tendre la main, qu’elle comprend. T’es la seule que j’veux ici. Elle laisse échapper un rire amusée, bien consciente qu’il l’a prise à son propre jeu. – T’es qu’un tricheur. lui rétorque-t-elle, l’air enfantin, avant de se lever sans grande hésitation pour saisir sa main. Elle le suit sur la piste improvisée. Sa main toujours dans la sienne, l’autre qui trouve sa place sur l’épaule de son Clyde, elle pose son regard sur lui alors que leur danse débute. À cet instant, elle n’a d’yeux que pour lui, Bonnie. Elle le dévore des yeux sans prendre la peine de le cacher. Elle oublie totalement le reste du monde, tout le monde qui les fixe. Il lui ferait absolument tout oublier. Pendant plusieurs secondes, elle reste silencieuse, elle se laisse happer par ce moment intense. Elle se noie dans ses yeux, dans cette flamme similaire à celle qui a élu domicile au milieu de ses deux océans. – Tu crois aux âmes sœurs, Sora ? Elle oublie que c’est à lui de lui poser un dilemme. À lui de l’interroger. Non, elle n’réfléchit pas vraiment, là tout de suite. Elle se laisse porter par cette danse, elle se laisse porter par Sora. Parce qu’elle ne sait pas trop si elle y croit, Cassey. Mais si elles existent, elle a peut-être bien l’impression d’avoir trouvé la sienne.

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Sora laisse échapper ce sourire gêné qu'il arbore bien trop souvent depuis qu'il a rencontré Cassey. Si y'a bien un avis qui devait compter, c'est le sien. Il s'est souvent demandé à quoi il servait, quelle était le chemin qui était tracé pour lui. Y'avait rien de spirituel dans tout ça, il ne s'imaginait pas être destiné à une cause qui le dépasse, quelque chose de cosmique qui lui ferait croire qu'il est unique, différent. Mais il sait. Il sait maintenant qui il est. Son Sora à elle. Cet espèce de corps en évolution constante, toujours aussi paumé qui s'jettera à jamais les deux pieds joints dès qu'il croira que ça en vaut la peine, sans rien comprendre ni tenter de se projeter. - J'ne sais pas, au fond, j'suis content d'être le seul et d'être rien qu'à toi. Le chimiste, il comprend la promesse qui jaillit de sa phrase après coup. Ça l'amuse un peu, il se savait pas être ce genre de personnes qui promet l'exclusivité, mais ça lui fait pas peur. Il a juste à s'fier à ce qu'il ressent pour comprendre que les sentiments qui l'animent en ce moment n'auront jamais de pareil. Peu importe c'qui se passe, qu'ils s'éloignent ou pas, ce sera toujours différent. C'est malgré lui qu'il ne relève pas quand elle insulte de tricheur, bien trop perdu dans ses songes. Ce moment, il a une saveur d'éternité, un point fixe dans le temps qui marque un tournant, l'début d'un truc qu'il définit pas trop et à vrai dire, il ne souhaite pas vraiment le faire. Puis, quand il croit prendre conscience avec la réalité, il bute sur ces deux mots. Âme soeur. Si il devait mettre une pièce à chaque fois qu'il a cru l'avoir trouvé, il pourrait se payer une pension pépère dans l'un des plus beaux palaces du monde. L'idée d'une âme indépendante au corps va évidemment à l'encontre de tout ce qu'on lui a apprit au science, mais c'est comme ça qu'il fonctionne, il s'accroche à ce qu'il ne comprend pas, en essayant péniblement de croire qu'il y autre chose. Il relève le regard, la lueur brillante. Il lui semble même avoir poussé un léger cri de surprise. Et elle, est-ce qu'elle y croyait ? Cette question soudaine sous entendait-il qu'il pouvait être quelque chose de semblable pour Cassey ? Sora se pince les lèvres, complètement à la merci de sa Bonnie. Il se sent littéralement chavirer. - Je crois que tu as... comblé quelque chose en moi. Un trou béant qui faisait de moi quelqu'un je n'étais pas. On peut appeler ça comme on veut, mais d'une certaine manière, je pense que tu étais destinée à faire parti de... de ce que je suis. Incomplet. C'est ce qui définissait le mieux Sora avant de la rencontrer. Le jeune homme resserre son emprise autour de la taille de sa belle, les prunelles perdues dans celle de sa Bonnie, l'électricité prenant possession dans son corps jusqu'à l'extrémité de ses doigts. Pas besoin d'un baiser d'apothéose pour appuyer sa déclaration comme dans les films, ça n'en est pas un, juste la putain de réalité. Elle et lui contre le reste le monde.

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J’suis content d’être le seul et d’être rien qu’à toi. Le sourire un peu embarrassé, le sourire un peu plus craquant, il sait l’atteindre comme aucun autre n’y arrive, rien qu’avec des mots. Des mots, seulement des mots. Elle s’refuse de croire aux promesses, Cassey. Elle s’y refuse depuis Lui. Mais elle n’sait pas être insensible à ceux de son Clyde, parce qu’il est son Clyde, parce qu’il est lui tout simplement. Et peut-être que la parole prend un tout autre sens avec lui. Peut-être autant que la vie qui vient lui susurrer qu’elle n’a toujours attendu que lui, cet amour démesuré, cette osmose inexpliquée. Rien qu’à toi. Les mots la happent, ils submergent son cœur comme un tsunami qui arriverait sans prévenir. Ils restent ancrés en elle, dans chaque petite parcelle de son âme qui s’en imprègne, les intègre et les conserve précieusement. Ils la percutent de plein fouet mais, dans tous les paradoxes qui les habitent, avec une douceur incomparable. À toi. Elle n’saurait comment répondre à une pareille déclaration. Elle ne saurait dire combien elle ressent le besoin de le garder auprès d’elle, longtemps, le plus longtemps possible. Tout le temps qu’il voudra bien d’elle. – Je vais devoir prendre soin de toi dans ce cas. Qu’elle lui répond, le sourire mutin, mi aguicheuse, mi sérieuse. Car il y aura toujours cette petite voix dans sa tête, si lointaine qu’elle en paraît inexistante, mais pourtant bel et bien présente. Indélébile, invincible, impossible à effacer. Cette voix qui, presque inaudible mais qu’elle entend encore, lui murmure qu’il pourrait bien fuir aussi, Sora. Qu’il pourrait bien partir aussi, Sora. Comme ils sont tous partis. Parce que tu sais que t’es pas capable de retenir un homme, Cassey. T’as pas le niveau pour ça. Toi, t’es celle qui charme, celle qui séduit. Celle qui lasse. Celle qu’on abandonne pour une autre, une qui saura captiver. Une qui saura retenir, sans rien faire, juste en étant elle-même. Mais elle n’veut pas de ça. Pas avec lui. Elle veut se dire que, peu importe tout le reste, peu importe la vie, il y aura toujours un petit bout d’elle dans le cœur de son Clyde. Comme elle aura toujours un petit bout de lui dans le sien. Sa petite part de paradis, au milieu de cette planète immense emplie de vide et de solitude. Elle ne croit pas pouvoir retrouver une telle alchimie avec une autre personne. C’est beaucoup trop unique, trop indescriptible, pour le revivre avec un autre. C’est certainement pour cette raison qu’elle finit par lui parler d’âmes sœurs, Bonnie. Les mots lui échappent, comme ses sentiments, elle ne les contrôle plus. Elle ne contrôle plus rien en cet instant. En ce moment à danser contre lui, avec lui, loin de tous les autres, elle se perd dans ses grands yeux envoûtants. Elle s’perd dans les explications poignantes de l’homme qui la fait beaucoup trop chavirer. Je pense que tu étais destinée à faire partie de ce que je suis. Ce sont ses paroles-là, celles qui la touchent le plus, celles qui lui donnent la sensation que ce qui se passe entre eux n’est pas banal. Ni pour elle, ni pour lui. Elle rapproche son corps du sien, sa tête qui s’enfouit dans le cou de Sora pour respirer son odeur déjà si familière. – J’y aurais pas cru, avant de te rencontrer. murmure-t-elle contre sa peau, de manière tout juste audible. Et c’est tellement vrai. Tellement loin de croire au destin ou à l’âme sœur, Cassey. Elle croit juste en la force de ses sentiments. Et peut-être que ce sont juste ses sentiments qui sont beaucoup trop forts en cet instant. Elle se recule, lentement, pour accrocher son regard, l’étincelle de vie ancrée dans ses deux océans. L’étincelle de désir qui ressurgit. – Viens, on s’en va… Elle ne sait pas où, elle n’y pense pas, elle sait seulement qu’elle veut être avec lui. Uniquement avec lui. Parce qu’il te manque, Sora. Il te manque même quand il est juste à côté de toi.

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» CLAP DE FIN (ROZ) [délai : 21/06]
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