(FB) seeing right through you (slamn)

T’es pas doué pour mentir. Mais quand il s’agit de jouer la comédie pour ton paternel, de devenir un putain d’acteur, tu excelles. T’es loin d’être énervé par ses paroles. Tu n’as jamais été plus calme qu’en cet instant en face de ses reproches. T’as juste besoin qu’il le pense pour qu’il te laisse tranquille. T’as besoin que ton paternel soit persuadé que tu boudes pour qu’il ne se doute pas une seule seconde de l’idée que tu as derrière la tête. T’as bien l’intention de jouer au bon samaritain, pourtant. Tu veux que Slade se sente bien accueilli dans l’appartement, qu’il apprécie son séjour ici. Serait-ce quelque chose de mal ? Putain ce que t’es bon pour jouer sur les mots parfois.

Tu te plantes devant la portes des toilettes et il sort enfin. « Salut. » qu’il te souffle après t’avoir observé de longues secondes. « Hey. » que tu répliques, éternel sourire au coin de tes lèvres. Tu l’observes s’approcher de toi silencieusement, sans bouger, suivant son regard encore et toujours. Il glisse sur toi, son regard. Il t’observe sans retenue, sans la moindre honte. Ça gonfle ton égo, ces conneries. Ça continue de te rendre arrogant dans ton rentre dedans, dans ta pseudo drague un peu trop directe. Ça te donne des ailes, ces conneries. « Qu'est-ce que tu cherches, damen ? » qu’il s’enquit, s’appuyant maintenant sur sa main posée à côté de ton visage. Tu arques un sourcil. Vraiment, mec ? Tu veux un putain de dessin ? Mais tu finis par avancer légèrement ton visage, rien que pour le provoquer à nouveau en réduisant l’espace déjà maigre qui se trouve encore entre vous. « Toi. » que tu réponds sans sourciller, avançant ton visage un peu plus encore. « Et accessoirement, à savoir si ce qui se trouve dans ton froc est aussi putain de bandant que le reste. » Ce que tu peux aimer les dominants parfois. C’est pas ceux vers qui tu vas habituellement. Le contrôle, t’es pas prêt à l’abandonner toi, pas même avec quelqu’un comme Slade. Mais tu connais leurs boutons, tu sais où appuyer pour qu’ils répondent. Suffit de les provoquer avec ta face et ton attitude de p’tit con jusqu’à ce qu’ils rêvent de te faire taire. Et le regard que tu poses sur Slade, il lui dit justement ça. Allez Slade. Fais moi taire.

ton regard se pose de suite sur le blond quand tu sors des toilettes. et tu arques légèrement un sourcil, ne sachant pas franchement ce qu'il fait ici. enfin si, tu sais. tu ne sais juste pas ce qui est en train de distraire le paternel un peu plus loin. et, honnêtement : t'en as rien à foutre. hey. tu détailles le blond de longues secondes, ton regard glissant sur son corps sans que tu ne t'en prives ou que tu ne t'en caches.
tu termines par lui demander ce qu'il veut, même si tu connais déjà la réponse, si tu sais ce qu'il est venu chercher. tu te pinces un bref instant les lèvres, tes prunelles se glissant dans les siennes. toi, qu'il souffle après s'être rapproché de toi, réduisant encore un peu l'espace vous éloignant l'un de l'autre. tu viens poser ta deuxième main contre le mur, tes paluches se retrouvant de part à d'autre de son corps. tu t'appuies contre ces dernières, ton visage penché sur le sien, tandis qu'il s'approche de quelques centimètres encore. tu peux sentir son souffle contre ta peau. et accessoirement, à savoir si ce qui se trouve dans ton froc est aussi putain de bandant que le reste. tu arques un sourcil face au blond. ouais, ça te plaît carrément, ça. la soirée s'annonce soudainement beaucoup plus intéressante. tu viens attraper sa lèvre inférieure entre tes dents, la mordant doucement. tu éloignes un peu ton visage du sien. tu n'as cas vérifier par toi-même. que tu souffles en guise de provocation face au plus jeune. ouais, il a cas le faire. tu l'observes de longues secondes, arquant légèrement un sourcil, l'air de le mettre au défi. ton corps toujours penché sur le sien, tu laisses tes prunelles glisser le long de son torse, jusqu'à ses hanches. ouais, c'était finalement une bonne idée. ton regard revient croiser celui du blond, provoquant.

Tu sens l’électricité dans l’air. Tu sens les sous-entendus, les non dits lourd de sens qui planent entre vous. Et t’es pas patient, toi. T’es pas patient du tout. Parce que tu le provoques, parce que tu cherches une réaction et tout ce que tu parviens à obtenir sont des provocations en retour. Ça t’aurait plu en temps normal mais là, t’es pressé. Vous vous tournez autour depuis qu’il est arrivé. T’as déjà attendu de pouvoir vous trouver seuls et, maintenant que vous l’êtes, t’as hâte qu’il foute ses mains sur toi. « Tu n'as cas vérifier par toi-même. » qu’il répond et tu lèves les yeux au ciel. T’as envie de lui demander s’il a besoin d’une invitation pour te coller contre le mur. Tu ne le fais pas malgré tout, parce que t’as pas envie de te lancer dans un autre flirt verbal. Fini le flirt, t’as faim d’autre chose et t’as plus envie de l’attendre patiemment. Alors tu viens attraper son pantalon au niveau de la ceinture rien que pour tirer son bassin vers le tiens, pour venir le coller sans ménagement. « Stop talking and fuck me. » que tu siffles contre ses lèvres avant qu’elles ne rencontrent les siennes dans un baiser brouillon, impatient, juste bon à lui faire comprendre que t’as envie de lui. Tu l’entraînes avec toi, le tirant toujours par le froc, jusqu’à ta chambre. Tu fermes la porte avec ton pied avant de le faire reculer vers ton lit de la même manière. Tu vas jusqu’à enlever rapidement ton tee-shirt que tu jettes un peu plus loin avant de retourner contre lui, tes mains s’attelant déjà à la lourde de tâche de détacher son pantalon pour ensuite le faire glisser sur ses jambes et le lui enlever. Ouais, t’as décidément perdu toute patience en l’espace de quelques secondes. Tu t’en fous. Tu le vis bien.

Une fois son pantalon enlevé, faut que tu joues au con encore une fois, faut que tu provoques comme tu aimes tant le faire en posant ton regard entre ses jambes. Tu passes ta langue sur tes lèvres pour les humidifier tout en hochant la tête. Tu peux déjà en deviner des choses à travers son boxer. Et t’aimes particulièrement ce que tu peux déjà apercevoir. Tu vas même jusqu’à y poser ta main, l’attrapant à travers le tissus, plantant ton regard dans le sien une nouvelle fois.

ton regard fixe celui du blond, tu fronces un peu les sourcils. tu comptes bien lui donner ce qu'il veut, ouais. mais t'as envie de voir jusqu'où tu peux le pousser avant qu'il ne devienne impatient. ton regard ne le lâche pas d'une seconde. tu veux voir ce qu'il va faire, ce qu'il va terminer par faire. tu te doutes bien qu'il ne sera pas très patient, damen. il n'a pas l'air d'être patient.
et ça ne tarde pas. les doigts du blond agrippent ta ceinture pour amener ton bassin contre le sien. ça te ferait presque sourire, tiens. tu te pinces brièvement les lèvres, à quelques centimètres seulement de celles de ton vis-à-vis. stop talking and fuck me. qu'il souffle juste avant d'écraser ses lippes contre les tiennes. tu fermes les yeux, réponds durement à ce semblant de baiser, qui ne ressemble pas à grand chose, d'ailleurs. simplement la pour vous excitez un peu plus. ses mains toujours sur ta ceinture, il t'attire avec lui, et tu te laisses faire - parce que tu pourrais facilement te défaire de son emprise, rejoignant sa chambre sans trop de délais. tu repères rapidement le lit, vers lequel se dirige le blond. tes mains viennent agripper ses hanches, rapprochant durement son bassin du tien, tandis que tu glisses tes doigts contre ses fesses.

les doigts agiles viennent défaire ta ceinture, baisser ton pantalon sur tes cuisses. tu viens poser ton cul sur le lit, de toute manière c'est pas comme si vous allez rapidement vous y retrouver. ton regard se pose sur le blond, tandis que ce dernier ne se gène pas pour laisser ses prunelles glisser contre ton boxer. tu t'appuies sur le matelas derrière toi, l'observant de longues secondes, le laissant faire quand sa main agrippe le tissu de ton boxer - et pas que. satisfait ? que tu demandes finalement en arquant un sourcil, parce qu'après tout, c'est ce qu'il voulait savoir, si l'intérieur de ton boxer était bandant. t'attends pas spécialement de réponse, te redresses un peu pour attirer l'blond en glissant tes doigts à travers les passant de son jean. tu relèves la tête en sa direction, tes doigts se débarrassant du pantalon avec rapidité, ne se privant pas pour venir attraper ses fesses.

Ses lèvres sont enfin sur les tiennes, ses mains sur ton corps et tu commences finalement à avoir ce que tu veux depuis son arrivée. Tu en profites un maximum, reculant son bassin dans ses mains quand tu en as l’occasion, allant chercher ses contacts par tous les moyens. Il se laisse tomber sur le lit et t’en profite pour l’attraper, pour découvrir ce qui se trouve dans son boxer sans l’avoir encore enlevé, victime de ton impatience et de ta curiosité. « Satisfait ? » qu’il demande et ouais, ouais t’es satisfait. Ton sourire en coin lui répond, répondant mieux à sa question que n’importe laquelle des paroles que tu aurais pu lui offrir.

Ton pantalon tombe au sol et tu t’en débarrasses avant de grimper sur le lit au dessus de lui. C’est son haut que tu viens retirer ensuite sans grand ménagement, toujours victime de ton empressement et de ton impatience. Mais une fois celui-ci enlevé, tu marques une pause pour laisser ton regard courir sur sa peau, se délecter de la vision qu’il t’offre. Il est bien foutu, l’ancien boxeur. T’en viens même à glisser tes mains sur son torse pour toucher, pour t’offrir cette possibilité alors que tu viens mordiller ta lèvre inférieure. « You’re so fucking hot. » que tu souffles, tes mains partant du haut de son torse pour descendre jusqu’en bas. Tu viens retirer son boxer ensuite, bien rapidement, avant que ton regard ne se baisse encore d’avantage. Ouais, t’es grave satisfait. « So fucking hot. » que tu répètes pour toi-même plus que pour lui.

tu te contentes de demander au blond s'il est satisfait de ce qu'il trouve déjà en glissant ses doigts contre ton boxer, ne se gênant pas pour venir agripper ce qu'il y a à agripper. soupir discret au bord des lippes, tu te redresses finalement pour venir défaire le pantalon du blond. toi aussi, t'as envie de découvrir ce qu'il se cache dans son froc, mais avant ça, tu viens serrer ses fesses entre tes doigts, relevant la tête en sa direction, tes prunelles cherchant les siennes. t'aimes le déroulement de cette après-midi. elle n'est peut-être pas si ennuyante que prévu. elle dévient même carrément intéressant. you’re so fucking hot. que le blond souffle après avoir viré ton haut et être à moitié grimpé sur toi pour glisser ses mains contre ton torse. puis y'a ses doigts qui te débarrassent de ton boxer.
pressé le gamin, mais c'est pas non plus pour te déplaire. et puis il ne faut pas oublier qu'il va y avoir un moment ou son paternel va terminer par se douter de quelque chose en ne vous voyant pas revenir. peut-être pas de ce qu'il va réellement se passer, mais t'as un peu la flemme d'essayer de trouver une excuse plausible pour l'aîné, alors bon. tu fermes les yeux un bref instant, éloignant rapidement ses pensées. ouais, tu t'en branles pas mal du paternel.