Sujet: Re: Amourette éternelle. (Cassora) Mar 23 Avr - 15:09
✩ Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas artificiel.
Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant Que tu sois là de temps en temps. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent Que tu prennes parfois le'devant. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends. Allez viens, je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle...…
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Ils sont comme des enfants. Comme des enfants, ils se défient. Ils défient toutes les lois, toutes les règles, toutes les bonnes mœurs, ils défient la vie elle-même. Il n’y a pas de place pour la raison, pas de place pour la peur. Ils sont aussi insouciants et heureux que des gosses. C’est peut-être cela, en fait, la clé du bonheur. C’est peut-être aussi celle du danger avec lequel ils aiment tant jouer, celui qui pourrait bien avoir raison d’eux. Mais, Cassey, elle a pas peur. Elle a l’habitude d’être avec des personnes qui sont là pour la tempérer. Son frère, sa sœur, même sa fille a parfois dû prendre les choses en mains en agissant comme l’adulte – sans toutefois que les rôles ne s’inversent jamais, non, elle a toujours veillé à garder ce point intact. Mais, avec Sora, ce n’est pas pareil. Avec lui, il y a personne pour mettre une limite. Personne pour les stopper. Avec lui, elle se sent invincible. Rien ni personne ne pourrait les empêcher de suivre cette soif de vivre, ils sont inarrêtables. Et quand elle entend la réponse de son partenaire de crime, elle en a une nouvelle confirmation. Elle laisse échapper un rire léger sans rien ajouter. Il arrive à nouveau à la faire sourire alors qu’il paraît si stupéfait qu’elle ait quitté la Cité des Anges pour une ville comme New York. Mais Los Angeles n’a d’ange que le nom, elle en sait quelque chose. Trop d’ennuis là-bas l’ont obligée, sur un coup de tête sûrement totalement inconscient, de tout quitter pour venir ici. – Et puisque tu n’aimes pas New York, tu vivrais où, si tu t’écoutais ? lui demande-t-elle alors, curieuse de le découvrir. Elle peut tout aussi bien l’imaginer au Brésil qu’au plus profond de la Tanzanie ou encore au milieu des kangourous en Australie. Elle pourrait l’imaginer partout et nulle part à la fois, Sora, tant il lui parait trop beau pour exister. Trop irréel et pourtant plus proche de la vie que tous ceux qu’elle a pu rencontrer. C’est peut-être pour cette raison qu’elle n’est guère surprise par les confidences qu’il lui fait autour de son métier. Avec attention, elle l’écoute, son regard accroché au sien pour ne pas en perdre une miette. Il a une manière unique de voir les choses, Clyde. C’est peut-être ce qui fait qu’elle est aussi mordue de lui. – T’es quelqu’un à part, Sora. lui confie-t-elle, comme une déclaration, comme d’autres pourraient dire « je t’aime ». Et c’est vrai, au fond, elle l’aime. Elle aime tout ce qu’elle découvre de lui. Elle le trouve de plus en plus beau. – Et si ces personnes deviennent… Trop accro à ce nouveau monde, tu le vis comment ? Il n’y a ni jugement ni moralisation dans sa voix, juste un besoin de comprendre. Comprendre son point de vue, son ressenti à lui. Besoin de voir le monde à travers ses yeux. Comme en le suivant au pied de cette montagne. Elle lui sourit, tendrement, quand il vient lui ouvrir la portière de la voiture comme le gentleman qui veut la faire rêver. Puis, il lui dit ces mots, qui ont le don de la faire vibrer. Elle croit bien que c’est ça qu’elle aime le plus chez lui, Cassey, ce paradoxe entre l’ange et le démon, la lumière et les ténèbres, le bien et le mal. Elle se rapproche de lui, sans chercher à se retenir. Face à un tel regard, elle ne pourrait pas de toute manière. – Tu sais comment motiver tes troupes. déclare-t-elle dans un sourire malicieux. Mais elle aussi, elle sait. Ses lèvres capturent les siennes dans un baiser fougueux, un baiser qui appelle à bien plus, mais elle se recule finalement au bout de quelques secondes. Son regard se pose encore une fois sur la montagne qui leur fait face, comme un défi à relever. Elle sent cette énergie nouvelle, qui se diffuse en elle comme une drogue. L’adrénaline, ce souffle de vie qui la pousse toujours à se surpasser. Elle attrape l’élastique autour de son poignet pour attacher ses longs cheveux blonds avant de se tourner vers son Clyde. – Hum, je crois qu’on est censé avoir un peu plus de matériel que ça, non ? Elle essaie de se souvenir avec Nikolaï ce qu’elle avait sur elle. Elle se souvient surtout du temps de préparation beaucoup trop long que cela avait pris. Mais, face à leur ignorance commune, elle se met à rire avec légèreté. – On forme une sacrée équipe, je trouve.
Sujet: Re: Amourette éternelle. (Cassora) Mer 24 Avr - 15:27
Sora, il sait pas trop quoi répondre quand elle lui demande où il voudrait aller. Il a toujours été ce gars à rêver par procuration, à s'imaginer partout et nul part comme une âme sans foyer. Au fond, il reste ce gamin incapable de choisir ce qu'il veut vraiment. Il lui semble laisser s'installer un long silence qui ne le gêne absolument pas pour reprendre finalement conscience dans les traits doux de sa Bonnie. Sous l'impulsion du moment, il l'avoue sans vraiment sans cacher. - Dans la situation actuelle, je ne me vois que là où tu seras. L'idée même de ne plus l'avoir à ses côtés le terrifie un peu. C'est qu'il s'est attaché, malgré lui, à sa vie faite d'escapades, à toujours courir. Puis surtout, à elle aussi. Sa partenaire de crime, celle qui avait su lire en lui avec une facilité déconcertante. Totalement à l'aise, le chimiste se laisse même aller à quelques confessions sur ses activités, sur comment il concevait son art, parce que ça en était un. Il s'apprête à renvoyer la pareil concernant la singularité de sa belle, mais il n'en a pas le temps, Cassey posant une autre question juste derrière. Sans se soucier de paraître égoïste, le rouquin répond, le plus naturellement du monde. - Je me dis que c'est pas ma faute. Il n'y a jamais vraiment eu quelqu'un de qui je me soucie énormément depuis la mort de papa. Papa, un terme familier. Sora se rend compte que c'est la première fois qu'il le nomme ainsi auprès de Cassey, et c'est con, mais il ressent ça comme une étape de franchie. Devant la montagne, Sora fait part à sa Bonnie de ses projets une fois au sommet, ce qui ne semblait pas déplaire à Cassey. Il la sent se rapprocher de lui, son odeur imprégnant son odorat avec plus d'exactitude. Il rapproche ses lèvres des siennes pour venir les capturer avec cette ardeur qui finit par s'évaporer pour laisser la place à la douceur qu'elle lui inspire. Elle se retire finalement, laissant Sora sur sa fin. Il soupire doucement en se mordillant les lèvres pour réprimer sa frustration. Le chimiste revient sur Terre en s'concentrant sur cet montagne qui se dressait juste devant eux.- Je suppose qu'il doit bien y avoir un endroit où louer du matériel par ici. Il regarde dans les environs, remarquant un cabane vétuste où se trouvait une salle d'accueil. Il commença à s'en approcher en compagnie de sa belle, mêlant son rire au sien. C'était tellement vrai pourtant, ils formaient une bonne équipe à eux deux. - Je trouve aussi. dit-il finalement, son rire ayant laissé place à un ton suave. Après avoir loué le matériel adéquat pour pouvoir gravir la montagne, et écouter les instructions rasoirs du moniteur, Bonnie & Clyde se retrouvèrent au début du parcours d'escalade. - Il n'y a plus qu'à se lancer. T'as déjà pensé à ce que tu comptais gueuler une fois qu'on sera en haut ?
Sujet: Re: Amourette éternelle. (Cassora) Jeu 25 Avr - 2:15
✩ Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas artificiel.
Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant Que tu sois là de temps en temps. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent Que tu prennes parfois le'devant. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends. Allez viens, je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle...…
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C’est le silence qui lui répond, dix, vingt, trente secondes. Elle ne s’en laisse pas troubler, Cassey. Elle non plus, elle ne saurait pas quelle réponse donner à une telle question. Elle aurait voulu voyager, elle aurait voulu faire le tour du monde. Mais, finalement, elle a vu si peu de choses encore. Pour autant, elle ne s’attend pas aux propos de son Clyde. Dans la situation actuelle, je ne me vois que là où tu seras. C’est beau. Effrayant tant c’est beau. Elle aurait p’t-être bien peur d’une telle déclaration de la part d’un autre. Mais pas de lui. Pas de lui parce que, au fond, il lui paraît aussi inaccessible qu’il lui est proche. Parce que, tout chez Sora, lui donne envie de se rapprocher de lui sans s’poser aucune question. – Et je ne suis pas décidée à m’éloigner de toi pour le moment. Non, elle ne l’envisage pas. Elle a le sentiment, déjà bien ancré en elle, qu’il y a eu un avant Lui et un après Lui. Elle serait incapable de s’en passer, pas maintenant, pas alors qu’elle a encore tant envie de le découvrir. Elle aime partir en exploration, elle aime tenter de deviner la manière dont il raisonne, celle dont il réfléchit. T’as comme le besoin de t’mettre à sa place, le besoin de n’faire qu’un avec lui. C’est pas seulement physique, Cassey. Tu te rends bien compte. T’as envie de tout connaître de lui. T’as envie d’explorer chaque parcelle de son âme autant que t’as envie de son corps. T’as envie de tout avec lui. Même le plus sombre, même le plus immoral, même le plus condamnable. Elle est prête à tout écouter, juste, parce que c’est lui. Elle découvre, en l’écoutant, un paradoxe étrange entre l’indifférence dont il fait preuve face aux victimes addicts à la drogue, et, la sensibilité qu’elle décèle au nom de son papa. Et est-ce qu’il y a seulement quelqu’un qui se soucie de toi, Sora ? Est-ce que les gens s’rendent compte à quel point t’es touchant, à quel point t’es vivant ? Elle profite de voir sa main contre le levier de vitesse pour poser la sienne dessus. Et c’est l’une contre l’autre qu’elles l’accélèrent brusquement pour retrouver ce frisson. Sortis de la voiture, face à la montagne qui les attend avec cet air de défi, les deux acolytes se retrouvent à nouveau proches l’un de l’autre. D’un baiser enflammé pour sceller leur soif de vivre, ils se rapprochent ensemble d’une cabane de location de matériel. Il paraît que ce n’est pas l’idéal. Mais elle n’y pense pas, Cassey. Elle suit son reflet avec pour seul moteur cet amour du danger qu’ils partagent. Le corps frissonnant, si près du sien, elle peine à se concentrer sur les paroles de leur instructeur. Elle trépigne trop d’impatience. Mais, enfin, ils sont prêts. Affublés de leur équipement, ils se retrouvent tout en bas du parcours, prêts à en découvre. À sa question, elle le contemple, l’air pensif d’abord, puis bien plus tendre alors qu’elle se rend compte. – Je ne sais pas. En fin de compte, j’ai l’impression d’avoir trouvé ce que je voulais. Et c’est lui. Bien sûr que c’est lui. Elle prône tellement cette envie de vivre, Cassey. C’en est incompréhensible pour ceux qui ne pensent pas comme elle, c’en est agaçant pour ceux qui seront toujours sur le droit chemin. Y’a que les plus dingues qui peuvent savoir ce que ça fait, frôler de plus près le danger pour se sentir plus vivant que jamais. – On se lance ? Elle ne lui demande pas ce qu’il dira, elle veut l’entendre directement. Elle n’attend pas non plus sa réponse, elle sait qu’elle sera positive. Elle commence l’ascension sans perdre de temps. Les premiers pas sont faciles, le parcours bien aménagé. Elle retrouve une certaine agilité. Au bout de plusieurs minutes, par contre, cela devient de plus en plus dur. Elle sent la chaleur du soleil taper sur sa peau, ses cheveux qui se collent dans son dos. Et le poids beaucoup trop lourd de l’équipement sur son corps. – Et si je t’attendais ici et que tu me tirais d’en haut ? Tu crois que c’est possible ? Elle plaisante, la jolie blonde, mais pas tant que ça. Il se trouve que c’est beaucoup plus compliqué de se sentir vivant quand cela signifie qu’on doit escalader une montagne qui nous paraît immense. Mais c’est ce qu’elle voulait, Cassey, se retrouver happée par un truc qui la dépasse.
Sujet: Re: Amourette éternelle. (Cassora) Dim 28 Avr - 17:30
Et je ne suis pas décidée à m'éloigner de toi pour le moment. Sora reste totalement silencieux, son regard bien plus équivoque que n'importe quel mot qui pourrait sortir de ses lèvres. Il s'accroche de toute son âme à ce qu'il définit comme une promesse. La promesse qu'elle restera elle aussi à accrocher à lui pendant encore un p'tit bout de temps. Pour le moment, il en demande pas plus le chimiste. Déjà le viseur planté sur l'objectif démesuré qu'était de gravir cette montagne, Sora se montre curieux, demandant à sa partenaire ce qu'elle comptait gueuler au dessus. La réponse de l'interlocutrice ajouta une teinte rougeâtre à l'endroit où se trouvait ses tâches de rousseur. - Je vois ce que tu veux dire. On sait jamais vraiment ce qu'on recherche avant de le trouver. Pour moi, ça a été pareil avec toi. C'est pour ça que tout le monde se paume dans ce grand jeu de chaises musicales. Y'a ceux qui pensent que devenir médecin donneront un sens à leur vie, ou alors avocat, auxiliaire de vie, policier, voleur. D'autres qui pensent qu'avoir un gosse donneront un sens à leur vie. Mais la vérité dans tout ça, c'est qu'on sait pas qui on va, on peut juste choisir avec qui on veut y aller. - Le dernier en haut paye l'addition au resto ce soir ! Sora, il a mal à son portefeuille ces derniers temps, ça lui fera du bien d'arriver premier. Il laisse un peu d'avance à son adversaire qui commence à gravir la montagne pour pouvoir la reluquer avant de s'activer à son tour. Concentré et vif, il escalade à une vitesse constante, manquant à plusieurs reprises de rater un point d'appuie. Déjà à moitié essoufflé, le rouquin arrête sa course quand sa Bonnie l'interpelle. - Fallait choisir un Clyde à la carrure de catcheur pour ça, mais toi, t'as misé sur le rouquin frêle. Il sourit fugacement à sa remarque. Non pas qu'il considérait Cassey comme trop lourde, c'est plutôt lui qui manque d'exercice en ce moment. Il continue à gravir la montagne, sa vitesse en crescendo, descendant en même temps que sa fatigue s'accumule. Il lui semble que Cassey gagne du terrain, alors que le sommet pointait doucement le bout de son nez. C'est ça de vouloir courir avant d'apprendre à marcher Sora.
Sujet: Re: Amourette éternelle. (Cassora) Dim 28 Avr - 18:25
✩ Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas artificiel.
Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant Que tu sois là de temps en temps. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent Que tu prennes parfois le'devant. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends. Allez viens, je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle...…
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C’est rien et tout à la fois. Aucun engagement préétabli entre eux, même pas un bref nom sur la relation si étrange et fusionnelle qui les unit. Mais c’est la promesse, aussi, la promesse d’une âme à l’autre. Elle serait incapable de se détacher de lui, Cassey. Elle n’a pas besoin d’une déclaration solennelle pour s’en rendre compte, c’est au plus profond de son cœur qu’elle le ressent. Comme c’est au plus profond des prunelles de son Clyde qu’elle sent combien c’est réciproque. Il se met à rougir, juste à peine, à ses propos. Il a le don de la faire fondre, Sora. Ce n’est pourtant pas son style de se laisser attendrir par un homme, à la blondinette. Se laisser charmer, se laisser séduire… Se laisser détruire, même, c’est plus courant qu’un homme qui l’attendrit. Il comprend ce qu’elle veut dire. Mieux que ça, il l’éprouve. On sait jamais vraiment ce qu’on recherche avant de le trouver. Pour moi, ça a été pareil avec toi. Elle le regarde, elle le regarde pour la première fois en se disant qu’elle pourrait bien se brûler les ailes. Parce que tu les sens, Cassey. Tu les sens, les papillons qu’il provoque en toi. C’est pas normal, c’est pas banal. Ça fait combien de temps que tu ne les as pas ressentis ? Combien de temps qu’un homme ne t’a pas fait vibrer, pas en te provoquant ces frissons en toi. Juste ces papillons, ces putains de papillons. Hein, ça fait combien de temps ? Elle se mordille la lèvre, signe d’une confusion qui ne lui est pas habituelle. Elle part l’embrasser, presque, trop tendrement en guise de réponse. Ou peut-être un dernier baiser, le baiser de la mort avec l’aventure qui les attend. Son regard se pose sur la montagne pour que, enfin, elle se lance. Le défi lancé par son partenaire de crime la fait sourire avec malice. Elle a l’esprit de compétition, la jolie blonde. Mais là, tout de suite, elle n’est pas sûre d’être à la hauteur. Mais elle y va, bien sûr, elle ne se pose pas de question. C’est au bout de quelques minutes qu’elle lui en pose une, à lui, lui qui a bien trop avancé en comparaison. Avec la vitesse d’un félin, il l’a dépassée mais s’arrête en même temps qu’elle pour lui répondre. Il déclenche un rire cristallin de la jeune femme qui s’efforce de se rappeler qu’elle ne doit pas lâcher sa prise. C’est peut-être dingue à croire, pour un désir qu’elle a assouvi la nuit même de leur rencontre. Mais maintenant qu’il le dit, les rouquins frêles, c’est loin d’être dans ses habitudes, à Cassey. Ce n’est pas seulement son physique qui l’a attirée, bien au-delà, c’est son âme. C’est lui, en fait, lui tout entier. C’est ce qui le différencie de tous les autres, Sora. C’est peut-être bien la première fois que c’est une âme qui la séduit. Si vite, si fort, c’est la première fois, sans aucun doute. – Le choix qui va peut-être bien me couter la vie. dit-elle, faussement fataliste, avant de se remettre à escalader, un peu plus reposée. Bien décidée, tout de même à terminer avant lui. Mais c’est sans compter sur l’agilité de son Clyde. Il arrive le premier tout en haut de la montagne, ce n’est que quelques instants plus tard qu’elle le rejoint enfin. Tant pis, elle paiera le restaurant. Elle se débarrasse rapidement du poids en trop sur elle pour se rapprocher de lui, face à la vue qui leur est offerte. – C’est sublime… laisse-t-elle échapper en contemplant encore quelques secondes le paysage de rêve. Elle peine à croire qu’ils étaient à New York, il n’y a pas si longtemps. Tournant la tête vers son acolyte, la belle pose ses yeux bleus vers lui. Elle n’a pas oublié sa promesse, certainement pas. Mais, d’abord, elle veut savoir. – Alors, à toi l’honneur, qu’est-ce que t’as envie de balancer ?
Sujet: Re: Amourette éternelle. (Cassora) Mer 1 Mai - 13:02
Sora, il lui semble vivre ce que les gens symbolisent comme une étape importante dans une relation humaine. Ce moment où me regard traduit les cœurs qui battent à l'unisson, vers un seul et même sens. C'est peut-être la première fois qu'il ressent l'impression d'aimer autant que d'être aimé avec Cassey et il ne sait pas trop comment interpréter ça. Son train de la vie l'a toujours poussé à éviter tout ce qui devenait trop sérieux pour lui, par prétexte qu'il ne méritait pas tout ça. Mais au fond, c'était simplement un moyen égoïste de se préserver. Il s'accroche aux lèvres de sa blonde, comme il pourrait ne pas pouvoir se défaire de quelque chose de vital. Elle l'est pour lui en ce moment, c'est sa trouvaille pour apprécier un peu plus la vie, ne pas regretter de se sentir encore respirer. Son regard se noircit quelque peu quand elle prétend qu'elle avait fait un choix qui lui coûterait peut être sa vie. C'était bien évidemment une simple plaisanterie, cependant, Sora ne s'en cache pas, ça pourrait réellement être le cas. - Je ne te l'ai fais pas dire. qu'il dit de sa voix presque ténébreuse. Venait le moment de crier ce qu'il voulait au sommet de cette montagne. Il se sentait un peu pris au dépourvu le chimiste, parce qu'il avait pas vraiment réfléchit à ce qu'il dirait. Gravir le massif correspondait plutôt à une envie à assouvir, une énergie incontrôlable qu'il se devait de canaliser. - J'aimerai juste rappeler à la vie que je veux, je prends ! Aussi simple que ça. La vie n'a pas toujours à être compliqué, c'est son mantra à Sora, ne se refuser absolument rien, accéder à tous ses désirs et demandes. Il se rapproche de sa Bonnie, l'étreignant très fort contre lui, alors qu'il se trouvait derrière, taille contre taille. Ses lèvres au niveau de l'oreille de Cassey, il lui murmure à son tour. - Je veux, je prends. Sa langue vient ensuite titiller sensuellement le lobe de sa partenaire de crime, ses mains emprisonnant la taille de la blonde. Il relève le regard vers la vue que leur offrait le sommet du massif. Toujours sensuel, il demanda, alors que ses souffles chauds se perdaient sur la peau de la belle Cassey. - Et toi alors, qu'est ce que tu veux gueuler ? Si elle n'avait toujours rien à dire, Sora, il était prêt à la faire crier, à faire parler leurs corps qui entremêlés ensemble, en parfaite symbiose, disent bien plus que la plupart des mots.
Sujet: Re: Amourette éternelle. (Cassora) Mer 1 Mai - 15:47
✩ Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas artificiel.
Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant Que tu sois là de temps en temps. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent Que tu prennes parfois le'devant. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends. Allez viens, je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle...…
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Le danger qu’il lui inspire, c’est quelque chose qui lui plaît, à Cassey. Autant que sa douceur. Autant que son enthousiasme effréné. Il a cette fougue mêlée à quelque chose de bien plus tendre, bien plus chaleureux, cette fougue qu’il sait parfaitement lui transmettre. Il est un océan de contradictions, Sora, elle s’en rend compte peu à peu. Et c’est peut-être pour cette raison qu’il la captive autant, pour cette raison qu’elle se sent incapable de se lasser de ces moments avec lui. Aucun ne se ressemble mais, avec tous, elle sent cet arc-en-ciel de sentiments, cette explosion d’émotions qu’il suscite en elle. Il suffit de voir à quelle vitesse il parvient à la faire passer de l’adrénaline de cette escalade improvisée au trouble intense de se retrouver à nouveau tout contre lui. Il se rapproche d’elle, elle peut le sentir, juste derrière elle. Tout son corps qui appelle le sien, tout son être qui l’appelle, lui. Il la serre fort, si fort contre lui, comme s’il voulait la garder auprès de lui, autant qu’elle a besoin de le garder à ses côtés. Trop accro, déjà, trop éprise de cette passion volcanique entre eux. Pendant quelques petites secondes, brèves secondes, elle pense à quel point ce qui se passe entre eux est puissant. Elle a l’impression qu’il n’y a plus que lui. Plus qu’eux, loin du reste du monde, plus haut que le reste du monde. Il n’y a plus qu’eux deux, sur cette montagne, avec ce sentiment que l’univers lui-même leur appartient. Plus qu’eux, âmes siamoises dont les deux cœurs battent à l’unisson. Jusqu’à ce qu’elle entende sa voix suave venir souffler quelques mots à son oreille. Je veux, je prends. Il caresse de sa langue son lobe, déclenchant instantanément une sensation électrique en elle. C’est comme s’il provoquait des décharges d’électricité, des étincelles de désir, avec une telle facilité. Il ne sait pas l’effet qu’il a sur elle, Clyde. Ou peut-être bien qu’il sait, que c’est pour cette raison qu’il parvient avec tant d’aisance à faire naître ce désir en elle. – Tu veux, tu prends… répète-t-elle dans un murmure alors que ses mains viennent se poser sur celles du jeune homme pour mieux le garder contre elle. Pour qu’il ne s’éloigne pas, surtout pas. Elle sent toujours son souffle chaud contre sa peau frémissante. S’il savait à quel point elle aime comme il la retient prisonnière de ses bras, prisonnière de lui. Là, à cet instant exact, il pourrait faire ce qu’il veut d’elle. Absolument tout ce qu’il veut. – Ton nom. lui répond-elle sans l’ombre d’un doute avant de faire volte-face brusquement pour se retrouver devant lui. Ses prunelles qui accrochent les siennes, son sourire qui se dessine. – Je veux que tu me fasses crier ton nom. lui demande-t-elle dans une proposition qui n’a rien de chaste. Et, elle n’attend pas d’ailleurs, pour aller capturer elle-même ses lèvres dans un baiser enflammé. Il va finir par la faire brûler vive, Sora.