Visite de courtoisie, ou pas ... - Isabella

Visite de courtoisie, ou pas ...
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En voyant l'insigne qu'il portait à la ceinture de son pantalon, le potier n'hésita pas une seule seconde avant de lui ouvrir la porte le saluant d'une formule de politesse plutot simple, mais cet homme avait certainement pour habitude de faire ça avec tous le monde, flic ou pas. Pénétrant dans le grand hall de cet immeuble plus que chic, Nick tourna sur lui même avant de siffler l'air presque surprit que l'endroit soit aussi ... ben foutu. En même temps, il n'avait vraiment pas de quoi l'être puisque ce bâtiment appartenait à une famille qui avait le moyen. La Kingston corporation, société spécialisée dans les bijoux de luxe, il faut croire que cette fois, Nick n'avait pas à faire à n'importe qui, d'autant plus qu'ils faisaient également dans l’exportation de diamants. Jusqu'ici, c'était plutot normal, une entreprise qui exerce ses droits le plus normalement au monde. Pourtant, Nick n'était pas là en tant qu'acheteur ou pour une simple visite de courtoisie, non c'était même tous le contraire ... si il était là c'était en temps que flic, il était là pour faire son job et donc pour voir ce cher monsieur Kingston. Ah Luke Kingston, c'était par pur hasard que son nom avait finit sur l'un des dossiers qui traînaient sur le bureau de l’inspecteur Warren. Un dossier qu'il avait finement analysé pour mieux faire la connaissance de cet homme à priori sans histoire. Venant d'une famille riche, Luke Kingstone est un homme très puissant, milliardaire, sa fortune lu vient de son succès mais aussi de cette assurance légendaire, disons que "papa" lui à laissé un empire sous son contrôle. Marié à une femme qui bosse auprès de lui, ça reste visiblement dans la famille. Le diamant sa rapporte plutot bien visiblement ... mais Nick sait trop bien que ce genre d'homme cherche toujours à avoir plus ! Et que sous cette entreprise florissante ce cache forcément des magouilles pas forcément attrayantes pour l'image de l'entreprise. Il avait eu tous son temps de ce faire une l'idée sur l'homme en question, ce n'était pas la première fois que Nikolaï allait ce retrouver face à un gros bonnet tel que Kingston et il ne redoutait en aucun cas le moment ou il allait lui faire face. - Monsieur ? Revenant à la réalité en entendant la voix de la jeune femme derrière lui, Nick ce retourne vivement vers elle pour s'approcher du guichet et surtout de la fille en question. - Bienvenue, puis je vous aidez ? Ce pinçant légèrement les lèvres, il adressa un petit sourire à la jeune femme avant de reprendre l'air de rien. - Merci, je viens voir Monsieur Kingston ! Il est ici ? Surprise par cette requête si maladroitement formulé, la jeune femme détourne les yeux pour les poser sur l'écran de son ordinateur. - Je regrette, mais vous ne pouvez pas le voir ... Relevant les yeux en grimaçant légèrement de façon exagéré, Nick reprit. - C'est regrettable ! Mais c'est important, je dois le voir au plus vite ! Alors prenait votre téléphone et prévenez le ! - Monsieur, avez vous rendez vous avec lui ? Vous ne pouvez pas le voir comme ça ! - Je vous assure que c'est pour une affaire urgente ! - Et bien ça devra attendre ! Maintenant je vais vous demander de quitter les lieux sinon j'appelle la sécurité ! Posant ses deux mains sur le comptoir, Nick adorait ce genre de moment ou il pouvait montrer sa plaque et faire comprendre à cette femme que quoi qu'elle décide, il allait rencontrer ce monsieur Kingston. - Si vous le prenez comme ça ! Détachant son insigne de sa ceinture, il lui présenta sous le nez avec un sourire insolent avant de reprendre. - Inspecteur Nick Warren, NYPD, j'exige de parler à monsieur Kingston alors vous allez décrocher votre téléphone et lui dire qu'un agent de police l'attend pour s'entretenir avec lui rapidement ! Sinon la prochaine fois je reviens avec une équipe et on ira le chercher nous même ! C'est clair ? Attrapant son téléphone assez rapidement d'une main presque tremblante sans le quitter des yeux, elle composa un numéro assez cours pour joindre l'étage. - Oui, un inspecteur de police est ici, il demande à ... oui, je vous l'envois ! Reposant le téléphone sur son combiné, la jeune femme ce leva de son siège. - Suivez moi je vous pris. Hochant la tête, Nick avait fait effet ou plutot sa plaque avait fait effet. Le voilà dans cet ascenseur qui le menait jusqu'au dernier étage, certainement le bureau du grand boss. Les portes venaient de s'ouvrir et sans hésitation Nick atterrit dans ce grand couloir parfaitement décoré et au bout de celui ci ce trouvait une grande porte à double battant. Une porte qu'il franchis sans frapper pour ce retrouver dans une pièce avec vue sur toute la ville, malheureusement ce bureau était vide ... - Y'a quelqu'un ? Sans gène, le policier avança de quelques pas, regardant avec amusement cette décoration bien trop moderne à son gout.

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C’est une journée habituelle pour Isabella. Elle se réveille aux alentours de sept heures du matin, déjà trop tard pour son mari parti au boulot. Elle devrait avoir l’habitude, à force, car c’est ainsi pratiquement à chaque fois. Mais une partie d’elle aimerait qu’il se laisse aller, de temps à autre, comme il le faisait il n’y a encore pas si longtemps. L’autre partie d’elle, plus grande, la pousse à secouer la tête et quitter ses draps de soie sans attendre pour aller se préparer à son tour. Après une douche rapide, la Latina enfile un tailleur blanc sobre et élégant auxquels elle ajoute des escarpins aux talons vertigineux. Après s’être parfumée et maquillée avec soin, elle relève ses cheveux pour dégager son petit minois avant de quitter enfin l’étage pour rejoindre la cuisine de la villa. Elle salue, l’air absent certains des employés, mais accorde quelques instants de plus à la cuisinière, qui a préparé toute une table de petit-déjeuner pour… Rien. Elle sait que cela vient essentiellement de Luke. Mais ce n’est pas pour autant que ça lui fait plaisir. Lui, surtout, il sait pertinemment que, sans lui, elle ne prend pas la peine de déjeuner. – Vous devriez manger quelque chose, madame Kingston. Elle ne relève plus. Autrefois, elle tiquait quand les employés de Luke l’appelaient par son nom de famille. C’est toujours compliqué pour l’ancienne petite fille du Bronx d’avoir des gens dont la seule préoccupation est son propre bien-être. Elle a fini par s’adapter à ces règles, mais elle souhaite malgré tout conserver son indépendance. – Ça ira, Esmé. Je prends juste un café. dit-elle en se servant elle-même un mug isotherme sans attendre son interlocutrice. Luke soupirait en la voyant faire. Mais Luke n’est pas là, n’est-ce pas. – Je vous remercie Esmé. Mais ne vous gênez pas, profitez-en, je vous en prie. Bonne journée ! Et, comme une flèche, elle est déjà partie.

La matinée suit son cours tout aussi normalement que d’ordinaire. Elle se trouve à l’étage publicitaire, en train de parler avec l’exécutant principal de la prochaine campagne. Cela fait plusieurs minutes qu’ils sont en débat sur une affiche. –  « Offrez-lui des diamants, elle vous pardonnera. » Sérieusement ? – Monsieur Kingston l’a adorée. Evidemment. Il n’y a pas plus sexiste. – Eh bien, pas moi. – Hum… La fille pourrait aussi le quitter, mais garder les diamants ? Elle se retient de le fusiller du regard, mais elle n’a pas le temps de répondre qu’elle entend la sonnerie de son téléphone. Elle l’attrape instinctivement pour répondre. – Oui, un inspecteur de police est ici, il demande à… –  Laissez-le monter. laisse-t-elle échapper dans un bref soupir. Elle ignore l’objet de sa visite, mais ce n’est vraiment pas le moment. Elle interrompt l’appel sans faire très attention à son interlocutrice. Elle rend son affiche au publicitaire. – Refaites-moi autre chose pour la fin de la journée. Quelque chose qui peut valoriser les diamants sans dévaloriser les femmes de préférence. exige-t-elle, sans pouvoir retenir sa petite pique. Et, encore, elle a la décence de garder le fond de sa pensée pour elle. De toute façon, elle sait pertinemment qu’il n’est pas ravi mais il est hors de question qu’elle laisse une telle publicité fleurir dans les rues.

Quittant les lieux sans attendre sa réponse, la jeune femme retrouve le dernier étage. Sur le chemin, elle ne peut que s’interroger. Elle se demande ce qu’un inspecteur de police peut bien vouloir à l’entreprise. D’autant plus qu’ils ont un bureau juridique pour toutes les questions réglementaires. Quand elle arrive enfin dans son bureau, quelques petites minutes plus tard, elle remarque la présence de cet homme, de dos, qui semble visiblement en pleine contemplation des lieux. – Monsieur l’inspecteur, je présume. Elle avance de quelques pas avant de se retrouver enfin face à lui. Ses pupilles noires rencontrent alors ces grands océans qu’il a à la place des yeux. Elle ressent une drôle de sensation, Isa, comme une sorte de déjà-vu alors qu’elle est certaine, sans aucun doute, que c’est la première fois qu’elle le rencontre. Ça a quelque chose de troublant même si, assurément, elle ne se laisse pas déstabiliser pour autant. Bien au contraire, la belle le contemple avec la même assurance qu’elle le ferait avec n’importe qui d’autre. – Isabella Kingston. En quoi puis-je vous aider ? demande-t-elle, le ton un brin chaleureux, malgré la petite méfiance qui la pousse à se demander ce qu’un inspecteur de police peut bien faire dans une entreprise spécialisée dans les diamants.

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En tant que flic, il connaissait parfaitement ce genre de milieu, il savait parfaitement que derrière la grande marque, la belle vie, derrière tous ce frique ce planquait quelque chose de bien plus sombre, c'était le scénario tout à fait bateau mais pourtant tellement habituel. Il avait apprit depuis peu, d'une source pas vraiment fiable que les Kingston n'étaient pas forcément très clean, vendre du diamant c'est bien ... mais ce n'était pas ça le problème, non le problème venait de bien plus loin que ça ... dans l'extraction direct du diamant, un trafique assez important et quoi qu'il en soit, ça valait forcément le coup d'ouvrir une enquête afin d'y voir plus clair. C'est ce qui expliquait la venue de Nick ici, il aimait venir jouer les investigateurs et surtout venir fouiner, tourner autour de ce cher monsieur Kingston afin de voir si le sujet le rend mal à l'aise ou pas ... parce que oui, il allait forcément aborder le sujet avec lui sans pour autant en faire des caisses, il ne voulait pas des aveux, du moins pas pour l'instant. Il n'était sur de rien, mais tous le porte à croire qu'il y à véritablement un petit trafique derrière tous ça. Il n'avait pas rendez vous avec Luke Kingston, pourtant il parvint tout de même à débarquer dans ce grand bureau, qui devait certainement être le sien à en juger par son emplacement tout en haut de l'immeuble mais aussi de sa décoration. Nick à horreur de ce genre de chose, les gens riches, qui adore s'afficher, il déteste tous ça, c'est pourquoi il ce fera un plaisir de faire couler cet homme si jamais les preuves sont fondées. Faisant un tour rapide dans le bureau, il pouvait admirer la vue, la décoration, il pouvait même voir les quelques photos présente sur le bureau. Une femme, uniquement ... il ne semblait pas y avoir d'enfant, c'était un couple tous à fait normal. Puis revenant vers le centre de la pièce, il tournait en rond en attendant que quelqu'un vienne enfin le rejoindre. La voix féminine derrière lui le pousse à comprendre qu'il n'était toujours pas en face de Luke Kingston. Ce tournant vers la femme en question, il reconnus tout de suite le visage de cette brune, il l'avait vue sur les photos posées su le bureau. C'était donc Madame Kingston, affichant tout de suite un sourire charmeur, Nick retrouva son naturel alors qu'il la fixait, il la détaillait presque. - Vous présumez bien, Warren, inspecteur Nick Warren. Dit il pour ce présenter en lui montrant son insigne à sa ceinture. Elle sait de qui il s'agit, elle le savait même probablement avant même d'arriver dans le bureau mais peu importe. - Oh je sais qui vous êtes ! Et j'avoue que c'est plutot votre mari que j'espérais voir ! Dit il en détournant le regard. - Est ce qu'il est ici ? En tant qu'homme d'affaire, je suis sur qu'il est débordé mais je peux vous assurer que ce serait préférable pour lui d'être là ! Reposant son regard sur la jeune femme, Nick la fixe quelques secondes. Des secondes qui deviennent des minutes, parce que oui cette femme à beaucoup d'assurance, peu être un peut trop pour qu'il garde ses moyens. Pourtant, le brun finit par reprendre en relevant les yeux puis ce détournant d'elle pour faire quelques pas dans la pièce. - Bon ce n'est pas grave ... j'ai tout mon temps ! Dit il en s'installant dans l'un des sièges en face du bureau, oh oui il comptait bien prendre tous son temps parce que c'était lui qu'il voulait voir et non ... son épouse. S'installant comme il faut, il joint ses mains l'une à l'autre avant de reprendre avec un léger sourire - Vous travaillez ensemble ? Ça fait longtemps que vous êtes mariés ? Il faut bien tuer le temps.

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C’est la première fois qu’un inspecteur de police vient dans ce bâtiment, la première fois depuis le jour où elle a commencé à travailler à la Kingston Corporation. Ce n’est pas habituel, c’est un fait. La société est parfaitement bien vue par le monde extérieur. Elle ravit ses clients, fait rêver le reste du monde. Quant à la justice, elle est loin d’être un problème. Les contacts de Luke sont nombreux, diversifiés et, surtout, extrêmement bien placés. Il n’a jamais craint les juges ou bien les policiers. Il a même contribué à l’élection de certains politiciens. Alors, indéniablement, c’est sans le moindre soupçon sur son époux qu’Isabella arrive dans son bureau. Il a beaucoup de défauts, c’est un fait, mais il est quelqu’un d’intègre. C’est ainsi qu’elle le voit, elle, sinon elle ne se serait sûrement pas engagée dans une relation avec lui. Mais elle n’en est pas moins méfiante à l’égard de cet homme qui semble avoir les yeux partout dans ce bureau. Il paraît tout observer, tout analyser, tout du moins jusqu’à ce qu’elle le signifie de sa présence. Quand elle attire son attention, la jeune femme remarque ce sourire plus que perceptible sur son visage. Il la scrute, à son tour, sans qu’elle ne détourne pour autant le regard quant à elle, ni même qu’elle ne ressente une quelconque gêne. Elle a l’habitude d’être regardée, Isa. Pas seulement pour sa beauté, mais aussi parce que depuis qu’elle est mariée à Luke, elle est continuellement sous le feu des projecteurs. Même si c’est très différent, aujourd’hui. Nick Warren. L’inspecteur Nick Warren, donc. A son tour, Bella se présente mais, surtout, elle cherche rapidement la raison de sa venue. Elle ne daigne même pas jeter un coup d’œil à l’insigne de l’inspecteur. Ses employés s’en sont chargés pour elle. Non, elle, elle est focalisée sur son regard. Son regard incroyablement magnétique mais, hum. Surtout, elle veut connaître la réponse à ses questions. Rapidement, il l’informe qu’il sait qui elle est. Evidemment, tout le monde le sait. C’est loin d’être une fierté, c’est plutôt étouffant en vérité. Mais elle ne réagit pas, tout comme elle ne réagit pas davantage quand il lui avoue avoir espéré tomber sur son mari plutôt que sur elle. Peu importe, il devra se contenter d’elle. – Il est en déplacement à l’extérieur. déclare-t-elle d’une voix extrêmement calme, alors qu’à l’intérieur d’elle, les questions commencent à l’envahir. Elle n’aime pas beaucoup les dernières paroles de son interlocuteur. Elles résonnent clairement comme une mise en garde. Que veut-il ? Il ne semble visiblement pas décidé à l’éclairer sur ce point puisqu’il finit par s’asseoir après l’avoir détaillée du regard un petit moment. La belle le fixe, sans un mot, mais son regard parle pour elle. Si elle est toujours extrêmement maîtresse de ses mots, son regard n’a jamais su cacher ce qu’elle pense. Elle a toujours été bien trop expressive. Et là, ses yeux lui disent explicitement qu’il a un sacré culot de s’installer sans s’y être invité, décidant d’attendre le directeur général de l’entreprise, sans y être convié non plus. Elle n’apprécie pas beaucoup, Isabella. Elle est interpellée, et rares sont les gens qui savent l’interpeller. Quand il commence à la questionner, elle se demande s’il tente simplement de faire, maladroitement, la conversation, ou bien s’il cherche à obtenir des informations sur leur entreprise. Elle sait qu’il n’y a rien à cacher pourtant, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle apprécie ces moyens… Douteux. Elle n’a que trop tendance à se méfier, Isabella. Alors, plutôt que lui donner les réponses qu’il attend certainement, elle dit tout autre chose. Elle n’est pas là pour… Papoter. – Je suis la responsable de toute la communication de cette entreprise. Si la police a une quelconque information à transmettre, c’est à moi que vous devez vous adresser Inspecteur Warren. Et pas à son mari, sous-entend-elle. Elle n’y peut rien, elle déteste être mise au rang d’employée. Elle a son caractère, irrémédiablement. Elle paraît tout ce qu’il y a de plus posée, mais elle est aussi assurée que forte tête. C’est elle qui s’occupe de toute la partie commerce et vente des produits de luxe de la société et, ainsi, toute sa communication. Mais elle n’a pas conscience d’être loin, loin d’être aussi au point sur tout ce qui intéresse ce cher inspecteur aux yeux bien trop bleus.

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Il ne s'attendait pas à tomber sur elle, ce n'était pas une femme qu'il s'attendait à voir, mais ... le patron lui même ! C'était pour lui qu'il avait traversé la ville, pour le voir lui et non sa femme ou qui que ce soit d'autre. Pourtant, quelle femme ! Nick la détailla même dans les moindres détails sans la moindre gène. Une femme de très bon gout visiblement à en juger par sa tenue, mais aussi ses bijoux et tous autre accessoires visible qu'elle porte sur elle. Tous l'air d'une femme puissante, le genre à épouser un milliardaire pour avoir accès a toute une fortune. Il était pourtant très loin du compte, même si généralement il ne ce trompe jamais sur une personne, là il juge plutot mal. Mais après tous il est bien loin de connaitre la jeune femme, il remarque sans mal qu'elle est d'origine latine, sa couleur de peau bronzé semble naturel disons qu'il a le coup d’œil pour ça. Il remarque aussi sans mal ce regard, un regard plutot sombre mais pas de méchanceté, bien au contraire ... cette femme dégage un aura plutot positif, elle ne semble pas être quelqu'un de mauvais mais une fois de plus il peu ce tromper et il ne tiens pas à tirer des conclusions trop tôt. Il allait pourtant avoir tous son temps pour faire la connaissance de la jeune femme puisque Luke n'était pas là, il était en rendez vous extérieur ... dommage. Mais si il avait traversé la moitié de la ville pour le voir, alors il avait tous son temps c'était aussi un moyen de mettre un peu la pression puisqu'il n'avait toujours pas expliqué les raisons de sa présence. - Oh ! Pas chance ... Soupir t'il avant de s'installer dans l'un des sièges face au grand bureau. Non, il ne ce sentait pas du tout gêné face à cette femme, sa fonction lui donnait le droit de faire un peu tout et n'importe quoi ... bon il abusait parfois un peu de son statut de flic mais ça avait ses avantages. Il ne remarque pas l'air presque choqué de la jeune femme, non en faite il a tellement l'habitude qu'il n'en fait même pas cas ! Au contraire, il essaie plutot de faire comme si de rien n'était en faisant même la conversation. Il avait toujours cette double personnalité, quand il travaillait, il avait tendance à faire tous et n'importe quoi, il n'avait plus aucunes limites. Dans la vie de tous les jours, Nick redevenait monsieur tout le monde et il n'agissait pas du tout de la même façon. Il n'avait même pas le droit d'être ici, il n'était pas non plus censé poser des questions ou parler de cette soi disant affaire et pourtant ... il était là. Seulement, la femme en face de lui ne semblait pas du tout coopérative, oh non ! Elle ne prit même pas la peine de répondre à sa question changeant simplement de sujet. Elle voulait surtout comprendre les raisons de sa présence mais le brun ne comptait pas vraiment lui dire directement. - En communication vous dites ! Dit il comme si il n'avait rien entendu. - C'est une sacré responsabilité ! Ce n'est pas n'importe quel post ! Dit il en relevant une nouvelle fois les yeux vers elle l'air bien plus sérieux. - L'info ne vous concerne en rien, il ne s'agit pas de votre image, du moins pas pour l'instant, je n'ai pas le droit d'en parler avec vous ! Ça concerne uniquement votre mari ! Dit il sans détourner les yeux. - Vous êtes donc la communication et l'image de cette entreprise ... muh j'ai déjà vu l'une de vos affiches en ville, le diamant c'est plutot vendeur ! Les femmes ce les arrachent ! C'est un bon commerce je dois dire ! Il tournait autour du pot comme il savait si bien le faire.

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Peut-être que, dans d’autres circonstances, elle se serait attardée quelques secondes sur cet homme. Peut-être que, dans d’autres circonstances, elle aurait pris conscience de l’attraction qu’il peut dégager pour les femmes, pour elle. Il a quelque chose de très charismatique, à la fois sûr de lui et très viril, le genre d’hommes avec lesquels elle a pu sortir, avant de rencontrer Luke. Luke. C’est lui, le sujet à cet instant, rien d’autre. Il intéresse visiblement d’un peu trop près la police, ce qui n’est bon ni pour lui, ni pour l’image de l’entreprise. Mais elle ne s’en inquiète pas encore extrêmement, Isabella. Elle reste persuadée qu’aucun agent de police ne pourrait reprocher quoi que ce soit à Luke. Elle pense plutôt que l’inspecteur Warren a besoin de lui en tant que témoin, peut-être. Passée la déception de ce dernier, la belle brune décide qu’il est temps qu’elle en sache un peu plus. Elle ne compte certainement pas lui faire passer le temps en attendant le retour de celui qui l’intéresse tant. Au contraire, elle est déterminée à connaître le fin mot de l’histoire. Mais après l’avoir quelque peu irritée en prenant ses aises, il le fait un peu plus en tournant autour du pot. Elle n’attend guère longtemps pour revenir au véritable sujet, c’est-à-dire l’objet de cette visite impromptue. Il ne fait pas attention à sa requête, rebondissant sur son poste à la place. Isa le contemple pendant un instant, fixement, sans un mot, comme si elle était en train de l’analyser. Elle se demande quelles conclusions il est en train de tirer de sa découverte. Mais elle n’est pas naïve. Elle se doute bien qu’il pense que ce rôle ne lui est pas tombé du ciel. Ce n’est pas faute d’avoir travaillé, et de continuer encore à l’heure actuelle à travailler avec acharnement. Mais elle sera toujours la femme qui se trouve aussi haut parce qu’elle couche avec le patron. C’est là quelque chose qu’elle a fini par accepter, désormais, même si cela n’en est pas moins douloureux et… Extrêmement dévalorisant, même pour sa propre image d’elle-même. Elle préfère éviter de répondre à cette partie. Elle n’aime pas parler d’elle de toute façon, encore moins à un policier qui refuse de lui dire quoi que ce soit de son côté. – Bien. Il n’est pas ici. Je vous conseille de prendre directement rendez-vous avec lui la prochaine fois. déclare-t-elle d’une voix relativement posée, qui masque tout ce qu’elle peut bien ressentir à cet instant. Elle est quelque peu froissée d’être remise ainsi à sa place, mais elle n’a aucun pouvoir pour l’inciter à changer d’avis. Elle s’apprête plutôt à éconduire cette visite, mais le jeune homme prend une nouvelle fois la parole. Cette fois, il recommence à parler d’elle. Il pense vraiment qu’elle va lui faire passer le temps. – Je ne peux pas vous contredire là-dessus. admet-elle, lâchant un peu de lest pour la première fois. Elle se rend bien compte que, si Luke est mêlé à une enquête, personne d’autre que lui ne pourra lui en parler. Elle a juste beaucoup de mal à se sentir sur la touche, d’autant plus qu’elle est concernée elle aussi. Pas seulement en tant que responsable de communication, mais aussi et surtout en tant qu’épouse. Ce qui, effectivement, la rend tout sauf coopérative. – Si vous souhaitez vraiment l’attendre, je vais vous demander de sortir de le faire dans le hall d’entrée. J’ai aussi du travail. sous-entend-elle pour qu’il comprenne bien qu’elle ne va pas rester à faire la potiche en attendant le retour de son mari. Tout autant qu’il est hors de question qu’elle le laisse seul dans le bureau de Luke. Pourtant, il y a quelque chose en elle qui la pousse à vouloir garder l’inspecteur sous les yeux. Elle n’arrive simplement pas à deviner ce dont il s’agit. C’est troublant, bien trop troublant pour une femme que rien n’a l’habitude d’atteindre.

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Warren ne compte pas lâcher l'affaire, ce n'est pas dans ses habitudes de laisser tomber aussi facilement, même si peu à peu il comprenait que ce ne serait pas aujourd'hui qu'il pourrait rencontrer le boss, malheureusement pour lui. Mais, au moins il pouvait faire la connaissance de la femme ! Une belle jeune femme, le genre qui vous fait perdre vos moyen et qui vous fait tourner la tête. Nick n'avait pas vraiment en a faire à ce genre de femme, pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas forcément les moyens de plaire à ce genre de femmes. Il n'avait pas un compte en banque plein à ras bord, il n'avait pas de quoi ce plaindre non plus, au contraire il s'en sortait plutot même très bien, mais disons que ce genre de femme avait besoin de beaucoup d'attention et bref ... ils ne venaient pas du tout du même milieu. Et surtout, Nick était marié, marié à une femme qu'il aimait ou qu'il pensait aimer encore ou ... bref là aussi c'était compliqué ! Mais il n'était pas là pour ça, sa vie privé ne le regardait que lui et personne d'autre ! Pourtant, il tournait autour du pot avec la jeune femme cherchant sans cesse a en savoir plus sur elle, sur son histoire avec ce fameux Luke, ou encore sa place au sein de l'entreprise. Elle n'était pas la plus mal lotie, en tant que femme du boss il lui fallait absolument une place de choix et quoi de mieux que de lui laisser la communication. Il n'est pas vraiment surprit, non en faite il est surtout en train de la regarder, ce faisant déjà beaucoup de film dans son esprit sur la façon dont elle avait procéder pour avoir ce job, mais là encore il n'était pas là pour ça. - C'est ce que je ferais ! La prochaine fois, mais attendez vous à me revoir souvent ! On ne fait que commencer Tout dépend de la tournure que va prendre l'enquête mais il est fort possible qu'ils ce revoient. - Votre mari est un homme très occupé, j'espère vivement pour lui qu'il trouvera une place dans son emploi du temps pour moi. Du moins c'est ce qu'il lui conseil. Bon, maintenant il n'avait plus vraiment de raison de rester, puisque Kingston n'allait pas ce pointer avant des heures, même si il disait avoir tous son temps ce n'était pas forcément le cas et donc il était peut être temps de mettre fin à cette entrevue. Levant les mains d'un air coupable, il ce redressa de son siège. - Et je ne compte pas vous déranger, je reviendrais quand il sera présent, mais pouvez vous me donner son numéro personnel ? Je tiens à le rencontrer rapidement et ce sera certainement plus facile par sa ligne direct plutot qu'avec une secrétaire ou ... je peux compter sur vous pour lui faire passer le message ! Dit il dans un sourire en s'approchant doucement d'elle. Il faisait traîner les choses oui, il pourrait juste partir, sans ce retourner mais non ... en faite il ne ce rendait pas vraiment compte mais, il ce perdait quelques peu dans ses grands yeux noirs et ça le déstabilisait presque. Revenant légèrement à lui, il sorti de sa poche un petit carnet pour y noter son numéro privé et lui tendre le papier. - Ou sinon, dite lui de m'appeler ! C'est ma ligne directe ! Je suis joignable à n'importe quelle heure !

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Elle a l’habitude d’être jugée, Isabella. C’est ordinaire. Constamment, et surtout, sans répit. Elle tente de faire ses preuves depuis plus d’un an désormais dans cette entreprise, mais  même par le passé. Elle a dû prouver ce qu’elle valait, pour une fille sortie du Bronx, sans parent, sans rien d’autre qu’elle-même pour avancer. Elle a avancé toute seule jusqu’au jour où elle a mis les pieds pour la première fois à la Kingston Corporation. Mais, depuis que sa relation avec Luke a commencé, elle doit tout recommencer une nouvelle fois. Elle doit supporter les préjugés, les critiques et les commérages des employés. Elle a su gagner le respect de certains, mais d’autres la considéreront toujours comme celle qui est passée sous le bureau pour avoir sa promotion. C’est comme ça, elle ne peut rien y faire, mais ce n’est pas pour autant facile d’affronter certains regards. Encore moins celui d’un inspecteur dont elle ne sait absolument rien, elle. Et encore, elle n’imagine pas les pensées qu’il peut avoir à son sujet, les idées reçues et totalement fausses, totalement absurdes surtout quand on la connaît. Elle n’a jamais eu besoin de luxe, encore moins d’attentions de la part d’un homme riche. Cela ne signifie pas qu’elle n’apprécie pas certains aspects de cette nouvelle vie, mais l’ancienne lui manque aussi parfois. Seulement, tout cela, elle n’en montre absolument rien derrière son image parfaite, ses tenues de créateurs et ses bijoux hors de prix. L’assurance, presque froide, qu’elle a développé au fil du temps n’aide pas davantage. – Nous serons à la disposition de la police. déclare-t-elle, de bonne foi malgré tout. Ils n’ont rien à cacher. Aux paroles suivantes de l’inspecteur Warren, la belle brune tique légèrement. Elle n’aime pas sa façon de parler, comme si… Comme si c’était une menace. – Je n’apprécie pas vraiment ce que vous insinuez inspecteur Warren. affirme-t-elle, son regard se plongeant avec plus d’intensité dans le sien. Elle l’observe, elle le scrute. C’est elle qui semble l’analyser cette fois. Elle sent, comme une menace. Elle déteste cette sensation. Elle refuse d’envisager que son mari puisse avoir des problèmes avec la justice. Elle aura besoin d’une conversation avec lui le soir même, c’est certain. Mais, en attendant, elle congédie poliment son interlocuteur qui, contre toute attente, ne paraît pas faire de résistance. Il quitte son siège, cherchant simplement à savoir comment il peut joindre Luke. La jeune femme le fixe un instant sans réagir, parce qu’elle le voit s’approcher d’elle, avec ce sourire à tomber. Et elle reste immobile, l’air interdit. Elle sent tout son être, comme, en suspension alors qu’il arrive à sa hauteur. C’est déstabilisant, tant et si bien qu’elle oublie pendant un moment la réalité. Elle se contente de le regarder, de ses grands yeux noirs, alors qu’il la contemple de la même façon. Ce n’est que lorsqu’il lui tend un papier contenant son numéro qu’Isa retrouve ses esprits. Elle prend d’un geste un peu trop rapide le bout de papier, frôlant la main de l’inspecteur sans le vouloir. – Ce sera fait. assure-t-elle avec sincérité. Hors de question de laisser traîner ce genre d’histoire. Alors qu’il s’apprête enfin à quitter les lieux, la Latina hésite… Puis, se lance. – Inspecteur ? Elle s’approche à nouveau de lui pour pouvoir croiser à nouveau son regard. – Je suis navrée si j’ai pu paraître sur la défensive. C’est juste que… Il s’agit de mon mari, vous comprenez. Elle marque un petit silence pour mettre de côté sa méfiance habituelle avant d’ajouter. – Si vous avez besoin de quoi que ce soit, pour une enquête ou autre, je vous assure que nous serons tout à fait coopératifs pour vous aider. Et, pour la première fois, elle lui offre un sourire.

Visite de courtoisie, ou pas ...
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Nick la fixe une fois encore, espérant comprendre cette femme, il essaie de la cerner, de la comprendre tout simplement. En temps normal c'est quelque chose qu'il sait faire, il sait même parfaitement faire ce genre de chose. Mais là, il avoue que cette fille à quelque chose de particulier en elle, quelque chose qu'il ne comprend pas réellement mais quelque chose qu'il apprécie et qui l'attire en quelque sorte sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit. C'est surtout une femme puissante, son mari l'est tout autant qu'elle ! Pourtant, Nick est tellement loin de la vérité, il crois tous comprendre, il crois tous cerner, mais dans le fond il ne la connait pas du tout. Il ne sait pas ce que cette femme à traversé, il ne sait pas ce qu'elle à pu faire ou ce qu'elle à vécu pour en arriver là. Non, puis comment aurait il pu le voir ou même s'en rendre compte ? Il ne la connait pas et une partie de lui aimerait connaitre la vraie histoire. Mais ce n'est pas pour cette raison qu'il est ici et il ne compte pas non plus lui poser la question. Le policier ce rend rapidement compte qu'il ne verrait pas Luke et que s'attarder ici ne faisait que compliquer les choses ou rendre nerveuse l'épouse Kingston. - C'est tous ce que je souhaite ! Dit il en ce levant enfin sans opposer la moindre résistance. Mais les propos du policier sonnent presque comme une menace, comme si il voulait ma mettre en garde contre quelque chose ou quelqu'un sans vraiment le dire réellement. Nick ne rendait bien compte que ça ne lui plaisait pas non plus, mais visiblement à voire sa réaction elle ne semblait pas du tout au courant de quoi que ce soit ou alors elle cachait juste très bien son jeu. Son regard sombre plongé dans le sien, Nick lui adresse un faible sourire, restant silencieux comme captivé par ce regard bien trop intense pour ne pas le soutenir. - Je n'insinue rien, mais il ce peut qu'on ce revois dans très peu de temps. C'est un fait, rien de plus ! Mais ce rapprochant de la jeune femme tout en sortant un carnet pour y noter son numéro personnel, il comptait bien que le Kingston s'en serve pour confirmer leur rendez vous, un rendez vous qu'il tenait à avoir absolument avec lui. Il tend ce bout de papier vers la jeune femme sans la quitter des yeux avant qu'elle ne s'en saisise d'un geste assez nerveux presque trop rapide à son gout. - Bien ! Répondit il dans un sourire avant de ce reculer pour rejoindre la porte de sortie juste avant qu'elle ne l'appel de nouveau. S'arrêtant tout de suite, il ce tourna légèrement vers elle, assez surprit mais il attendait qu'elle s'adresse de nouveau à lui. - Ne vous excusez pas, je comprend ... j'ai l’habitude ! Et j'ai déjà était reçu de façon bien pire que ça ! Dit il en souriant légèrement. - Je vous en remercie ! Bonne journée Madame Kingston. Au plaisir ! Lui adressant un dernier sourire, il avança de nouveau vers la porte de sortie avant de l'ouvrir et juste avant de la franchir il reprit. - Je serais vous, je parlerais à votre mari ... juste histoire d’être rassurée ! Puis, détournant enfin les yeux, il quitta enfin le bureau sans ce retourner pour rejoindre l'ascenseur.