What is wrong with you ?!

Aujourd’hui, salle pleine. Il y avait un monde fou au club ce soir-là. J’avais dû refuser de nombreuses entrées, sélectionnant les personnes qui pouvaient franchir les portes du club. Au bout d’un moment, au cours de la soirée, nous tournions dans les postes. Après avoir fait l’entrée, je m’occupais de la sécurité à l’intérieur. Je fis de nombreuses rondes, observer les différentes personnes présentes ce soir. Je faisais bien attention aux gens louches, aux clients beaucoup trop saouls ou ceux faisant des actions plutôt étranges. Il fallait avoir l’œil partout, un rien pouvait arriver à tout moment. Le club des McGrath était assez réputé et on pouvait voir toute sorte de population. On pouvait être étonné ! Ce soir, Georgia faisait quelques représentations. J’avais un petit coup de cœur pour la jeune femme avec qui je m’entendais assez bien. Je n’aimais pas qu’elle fasse des shows pour d’autres hommes, qu’elle se dénude en public. Jusqu’à maintenant, j’avais gardé toutes ces pensées pour moi. Je ne voulais pas faire le mec jaloux alors qu’il n’y avait rien de spéciale entre nous. Mais là, déjà que j’étais remonté comme une pendule à cause de toute cette foule, il ne m’en fallait pas plus pour m’énerver. Dès que je pus prendre ma pause, j’allais m’éclipser dehors pour fumer une clope, seul. J’avais besoin de souffler, être au « silence » et me détendre. Je bouillonnais sur place depuis tout à l’heure en voyant Georgia se déhancher sur le podium. Dès que ma pause fut finie, je rentrais à l’intérieur et je découvris Georgia en tenue sexy assez découverte. Il n’en fallait pas plus pour que mon visage se crispe et que mes poings se serrent. Je l’attendis de pied ferme dans sa petite loge à disposition pour elle. J’étais remonté comme une pendule et j’étais prêt à lui demander des explications sur son petit show de tout à l’heure. En soit, ma réaction était sûrement excessive et je n’avais rien à dire à tout ça mais cela me rendait fou. Elle me rendait fou.

@Georgia Torres

cela faisait de longues minutes maintenant que tu dansais et te dénudais sur une musique lascive, et sous le regard des clients du soir. tu les provoquais, dansais rien que pour eux. récupérant les billets verts, qu’ils te donnaient sans compter. ça avait quelque chose de parfaitement jouissif, de recevoir de l’argent si facilement. mais c’était aussi dégradant, et ça tu essayais de ne pas y penser. sinon tu ne reviendrais plus. et cet argent, tu en avais besoin. tu soupirais un peu alors que la musique s’arrêtait finalement et tu te pinçais les lèvres. tu ramassais les vêtements laissés à terre dans la salle et tu rejoignais l’arrière de la scène. tu sortais les billets verts glissés auparavant dans ton string par les clients et tu les comptais, un sourire sur les lèvres. tu n’avais pas envie d’être là ce soir, mais c’était comme ça. et ce petit pactole allait te permettre de payer ton loyer pour le mois. en un seul soir. c’était quand même de l’argent facile, en attendant de trouver mieux. une jeune femme te tendait un peignoir que tu enfilais, te couvrant de la fraicheur et tu soupirais, ne tardant pas à rejoindre ta loge. tu avais envie de retirer tout ce maquillage, et de retrouver tes habits confortables. tu pénétrais dans la mini pièce et tu tombais sur malone, qui t’attendait. tu arquais un sourcil, alors qu’il avait visiblement l’air énervé. malone, c’était non seulement ton collègue, mais il était un peu plus que ça aussi, depuis quelques semaines. depuis que tu étais arrivée dans le club, à vrai dire. vous couchiez ensemble de plus en plus souvent, et tu l’appréciais beaucoup. tu te prenais pas la tête avec lui. c’était plutôt plaisant de ne pas avoir à réfléchir, après tous les mois de galère que tu avais vécue. « qu’est-ce que tu fais là ? » tu demandais en fronçant les sourcils. il aurait dû être à son poste, comme d’habitude. tu t’approchais, lui volant un petit baiser au passage et tu retirais tes talons aiguilles en poussant un soupir de soulagement, avant de poser ton regard sur lui. bizarrement, tu avais l’impression que ce qu’il allait te dire n’allait pas forcément te plaire.

Les petites danses de Georgia me rendaient fou. Elle me rendait fou. Cela m’énervait de voir qu’elle se frottait à certains mecs qui n’étaient intéressés que par ses fesses. Certes, elle faisait ça pour le travail mais je n’en pouvais plus de la voir se déhancher pour d’autres hommes. J’avais envie de coller mon poing dans la tronche de tous ces mecs, tous ceux qui la reluquaient ou qui osaient toucher la moindre parcelle de son corps. Je ne savais pas pourquoi je réagissais comme cela avec Georgia. Pourtant, nous ne faisions que coucher ensemble de temps en temps, rien de plus. Mais je ne savais pas, il y avait quelque chose de plus avec elle, quelque chose que je ne saurais expliquer. C’est pourquoi, je l’attendais avec impatience dans sa loge mise à disposition pour elle afin qu’elle puisse se changer et se reposer le temps d’un instant, au calme. Mais là, elle n’aurait pas de calme, loin de là, je comptais bien m’expliquer avec elle pour le petit show de tout à l’heure. Elle arriva dans sa loge, surprise de me voir. J’avais les bras croisés, le regard noir mais Georgia ne fit comme si de rien était. Elle me déposa un baiser volé aux creux des lèvres. Elle me demanda alors ce que je faisais là. Je sais pas, à toi de me dire ce que tu trafiquais tout à l’heure ? Je réagissais peut être de manière excessive dans cette histoire mais j’avais besoin d’être rassuré ou bien de savoir que ce n’était qu’un job pour elle, rien de plus. Tu fais bien plus que ton travail, tu chauffes les mecs comme si tu allais coucher avec eux, tu te mets quasiment à nue devant eux. Excuse moi mais tes autres collègues, là, ne se frottent pas autant aux mecs que toi. Je restais soft pour l’instant, contrôlant ma colère pour ne pas être vulgaire. Ce n’était pas l’envie qui me manquait pourtant. Au bout d’un moment, je ne pouvais pas rester les bras croisés alors que Georgia se faisaient toucher de tous les côtés. Je ne le supportais pas !

@Georgia Torres

« je sais pas, à toi de me dire ce que tu trafiquais tout à l’heure ? » tu te tournais vers lui en arquant un sourcil, attendant qu’il s’explique plus en détails. tu savais déjà que ça allait t’énerver. tu savais déjà qu’il allait te reprocher de trop en faire avec les clients. et ça t’enervait car tu n’avais rien à te reprocher, tu faisais simplement ton job. « tu fais bien plus que ton travail, tu chauffes les mecs comme si tu allais coucher avec eux, tu te mets quasiment à nue devant eux. excuse moi mais tes autres collègues, là, ne se frottent pas autant aux mecs que toi. » tu le regardais pendant de longues secondes et tu fermais les yeux. t’en étais sûre. t’aurais dû le sentir arriver. tu te pinçais les lèvres et tu soupirais en t’installant devant ton miroir, retirant ton maquillage. « arrête malone, je fais rien de plus que les autres. t’es juste jaloux parce que c’est moi. » tu soufflais en secouant la tête longuement, prenant un coton pour retirer ton maquillage. bordel, t’avais pas envie de ça. t’avais pas envie qu’il soit jaloux, parce qu’il n’avait pas à l’être. tu n’étais pas sa petite-amie, vous ne faisiez que coucher ensemble de temps à autre et ça s’arrêtait là. tu fermais les yeux en terminant de te démaquiller, mettant de la crème hydratante sur ta peau et tu te tournais à nouveau vers lui, haussant les épaules. « et franchement tu devrais arrêter d’être jaloux comme ça. on est pas ensemble. » tu soufflais en penchant un peu la tête sur le côté. t’avais vraiment pas envie de te prendre la tête, ou de t’attirer des problèmes, tu en avais eu assez ces derniers temps. tu retirais tes vêtements, ceux qui te restaient, du moins, et tu te changeais rapidement en soupirant. tu savais qu’il allait pas lâcher l’affaire aussi facilement. tu savais que votre conversation allait dégénérer en dispute, et vous vous réconcilierez sur l’oreiller dans quelques heures, quelques jours peut-être. tu en savais rien.

Cela me faisait vriller de savoir que tout le monde regardait Georgia se dénuder. Je ne voulais pas que n’importe quel homme découvre les moindres parcelles de son corps comme moi je les connaissais. Je pensais être privilégié. Mais non, je me trompais. Cette discorde entraînait donc une crise de jalousie de ma part. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je lui expliquais donc ce que je lui reprochais me retenant pour ne pas m’énerver sur un mobilier en frappant dedans. Georgia restait calme en allant se démaquiller devant le miroir. Pour elle, elle ne faisait rien de plus que les autres filles, c’était juste moi qui était jaloux. Je levais les yeux au ciel tout en croisant les bras devant mon torse. Bien sur, c’était de ma faute. Comme d’habitude. Avant que je ne réplique quoique ce soit, elle me dit qu’il fallait que j’arrête d’être jaloux puisque nous n’étions pas ensemble. Certes, nous couchions juste ensemble mais je tenais un minimum à elle et la voir se déhancher devant ces hommes en manque de sexe me faisait péter un plomb. Je sais bien qu’on est pas ensemble, t’inquiète pas pour ça. Je le dis d’un ton sec. Je ne cherchais pas spécialement de relation amoureuse. De toute façon, ce n’était pas fait pour moi. Je préférais avoir ma liberté que d’être enchainé à quelqu’un. Je me rapprochais d’elle et je soufflais un bon coup pour tenter de faire redescendre l’énervement. Ecoute, ça me soule juste que tu te dégrades comme ça devant ces hommes en rute. Je préfèrerai que tu te préserves, que tu montres ton corps à des privilégiés. Comme moi… Bizarrement, j’avais pris un ton calme pour lui parler de ça. Si j’avais continué à crier dans tous les sens, la discussion aurait été butée et nous n’arriverions pas à avancer. Là, Georgia arriverait peut être à comprendre ce que je ressens.

@Georgia Torres

tu soupirais longuement en l’observant de longues secondes et tu secouais la tête. tu savais pas ce qu’il faisait. en quoi ça le gênait que tu fasses simplement ton boulot ? tu haussais les épaules alors qu’il te répondait d’un ton sec et tu fronçais un peu les sourcils. il se rapprochait finalement de toi et tu plongeais ton regard dans le sien. « écoute je comprends malone mais vraiment je fais ni plus ni moins que mon boulot. je m’en fiche de tous ces types, je fais ça pour l’argent, pas parce que j’aime ça. » tu soufflais, te pinçant les lèvres. ça te plaisait pas, de te déshabiller devant tous ces mecs, c’était dégradant de devoir faire ça pour vivre. mais tu n’avais pas franchement le choix. jusqu’à ce que tu trouves mieux, du moins. tu l’observais de longues secondes et tu posais finalement tes mains sur son cou, te hissant sur la pointe des pieds. « je veux pas qu’on se prenne la tête malone. c’est cool entre nous, ce serait bien que ça reste comme ça. » tu expliquais en le regardant et en haussant un peu les épaules. maintenant, si il ne supportait vraiment plus la situation, il fallait trouver une solution. mais pour le moment t’avais pas envie de choisir entre votre relation et ce travail dont tu avais trop besoin. tu lui souriais et tu venais l’embrasser doucement en mordillant un peu ses lèvres. « tu finis à quelle heure ? » tu demandais alors en le regardant et en t’éloignant un peu, récupérant tes affaires et terminant de te déshabiller pour enfiler des vêtements bien plus confortables. et surtout, bien plus couvrants. « je t’attends et on va chez moi si tu veux. » tu ajoutais en tournant la tête vers lui, alors que tu enfilais tes converses, glissant ta main dans tes cheveux bruns.

Cela m’avait fait vriller de voir Georgia se déhancher comme ça, quasiment nue, pour un pauvre type qui ne voulait que ses fesses. Certes, je passais, moi aussi, du bon temps avec elle mais j’étais également intéressé par sa personnalité, son caractère, tout. La goutte d’eau avait fait déborder le vase, voilà pourquoi je m’excitais contre elle, le regard froid et l’allure toute crispée. En me rapprochant d’elle, elle m’expliqua que ce n’était qu’un boulot pour elle, qu’elle ne faisait rien de plus. Je soufflais un bon coup, pour me détendre. Il fallait que j’arrive à me raisonner. Oui, ce n’était qu’un travail pour elle. Ok, ok, c’est bon. Il fallait que j’arrête de devenir jaloux comme ça. Cela ne me ressemblait pas. Habituellement, je profitais du bon temps avec les filles dont Georgia. Il n’y avait rien de plus entre nous, du plaisir et c’était tout. Nous ne voulions pas aller plus loin et il n’avait jamais été question d’aller plus loin. Il fallait que j’arrête de me comporter comme si elle m’appartenait. Mais des fois, c’était bien plus fort que moi. Comme elle me le disait bien, c’était cool entre nous et il fallait que ça continue. Ses bras autour de mon cou me firent redescendre la pression d’un coup même si ma mâchoire restait crispée. Oui, oui. Moi aussi ! Ca me fait juste vriller que les mecs soient en chien devant toi. C’est tout. Elle m’embrassa et je profitais de cet instant qui me fit du bien et qui me calma direct. Dès qu’elle s’écarta, je me mordillais la lèvre tout en la regardant récupérer ses affaires. Je peux finir maintenant. Je vais juste prévenir Nana. Ce qui était bien dans mon « grade », c’était que j’étais assez indépendant dans mon travail. Je pouvais être appelé à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit mais si j’avais besoin de partir, je pouvais le faire aussi. Je n’étais pas un simple agent de sécurité, loin de là même. J’étais quand même le bras droit de Lobo McGrath. Georgia me proposa alors de finir la soirée chez elle. Un sourire en coin, je m’approchais d’elle posant une main à moitié sur ses fesses et à moitié en bas de son dos. Ok, attends moi devant, j’arrive. Je posais un baiser furtif sur ses lèvres et je sortis de la pièce. Je me rendis immédiatement dans le bureau de Nana pour la prévenir que je partais. Il y avait assez d’agents de sécurité pour la fin de soirée. Dès qu’elle fut prévenue, je rejoignis Georgia à l’extérieur. On peut y aller. On prend ma voiture. Je n’avais pas bu, pas ce soir. Et c’était bien plus pratique que de rentrer à pied.

@Georgia Torres