bad company.

[ slip through the marigolds and please our damaged souls ]
☾☾ Briar. Le nom de famille veut tout dire. Il est même une marque déposé dans plusieurs des cercles les plus influents du pays. Les Briar sont une institution, une véritable fabrique à génie du crime. À la tête de ce réseau, la matriarche, Kyara Briar, celle que Silver nomme sa grand-mère. Une femme respectée, crainte et révérée à travers l'Amérique. Une femme qui connait le poing de pression de chaque personne d'influence de tout l'Amerique si ce n'est tout l'Occident. Une femme à la main d'acier sous un gant de velours et au cœur généreux qui a cultivé les talents de sa progéniture au point d'avoir un réseau d'informations vaste et varié enrobant tout le pays. Les Briar touchent à tous, sont au courant de tous. Ils se spécialisent surtout dans les crimes à col blanc, mais font office d'intermédiaires silencieux et discrets entre mafias, tueurs-à-gages ou autres criminelles servant ainsi de peace keeper dans les rues de la grande pomme. Ils sont très pointilleux et s'ils font affaire avec tout ceux qui le souhaite, ils ont rarement de vrai partenariat au long court. Seul quelques privilégiés peuvent clamer avoir reçu le titre de Briar honoraire.

[ blue hydrangea, cold cash divine ]
☾☾ Silver a grandi les dix premières années de sa vie à New York sous la tutelle de sa grand-mère. Elle a été abandonnée par sa mère en échange d'une coquette somme ce dont elle n'est toujours pas au courant. Son père était dans son enfance plus un oncle étourdi qu'une véritable figure paternelle. Au sein de sa famille, sous les yeux de la femme qu'elle admire plus au monde, Silver s'est découvert un talent pour la peinture et le vole. Des petites mains de virtuoses qui pouvaient à l'âge de huit ans déjà reproduire des toiles de maîtres à la perfection. Plus tard ses doigts agiles, rapides et souples furent parfait pour faucher une personne sous son propre nez. Cela n'empêche pas que sa famille en soit véritablement une malgré la profession officieuse de chacun de ses membres. Aimants et affectueux, tous ses oncles, ses cousins et ses tantes ont comblé le vide de parents insouciants. Elle n'a jamais manqué de rien Silver, ne s'est jamais senti de trop, du moins pas avant que sa grand-mère ne l'envoie vivre avec son père.

[ we're bleeding the orchid ]
☾☾ Mercure Briar était aussi mercurien que le laisse supposer son prénom. Il n'a jamais pris racine même pas pour sa fille. Toujours à la recherche d'un plus gros coup, d'une plus grosse cible à arnaquer. Brillant, égocentrique et incandescent il aimait sa fille autant que possible pour quelqu'un d'aussi désinvolte. Il lui a fait découvrir de multiples pays et patries, leurs richesses, leurs beautés, leurs savoirs. Il lui a aussi inculqué tout ce qu'il savait : mentir, duper, tromper, gagner et puis s'effacer en silence pour se faire oublier du pigeon qu'il venait de plumer. Silver a même participé à plusieurs de ses supercheries pour qu'ensemble ils puissent se faire encore plus d'argent sur le dos des autres. Car le péché mignon de Mercure était et sera jusqu'à sa tombe le luxe et le confort dans sa vie quotidienne. Un coté que Silver a intégré par osmose et qui se retrouve dans son amour des belles choses.

[ she’s a wildflower just waitin’ on a sunny day, just a red hot spark that’s lookin’ for a little flame ]
☾☾ Silver s'est récemment réinstallée à New-York. Elle a ouvert une boutique de fleuriste où elle expose et confectionne des compositions sur commande. Le magasin fait souvent office de salon à tatouage ou d'atelier de peinture dans une salle ensoleillé situé au fond de l'échoppe. Elle aide aussi sa grand-mère, une tâche qui elle se rend compte sert à la préparer à reprendre l'empire familiale. Elle baigne dans les informations sordides ou sérieuses en tout genre de tout ceux qui sont quelqu'un dans la ville, voire le pays. Elle se retrouve souvent à des galas, des soirées, des réunions qui feraient jouir d'envie les personnes essayant de se faire un nom ou une réputation dans cette ville anonyme au cercle influent le plus fermé et important du pays.      

[ every rose has its thorn, just like every night has its dawn ]
☾☾ Silver est une artiste, mais elle garde les pieds sur terre. Certains de ses oncles aiment se moquer en racontant comment elle pouvait peindre avant de savoir marcher. En grandissant sur la route elle a trouvé un certain confort dans la constance de la beauté de la nature et s'est découverte une passion pour les plantes. Une passion qu'elle a approfondie par des études d'herboriste. Une formation qu'elle a arrangée à sa manière en décelant les secrets médicinales, mais aussi mortels des végétaux. Elle offre parfois des services de tatoueuse, surtout pour les membres de sa famille et pour les quelques followers instagrams qui arrivent à trouver sa boutique. Elle se considère être une femme aux divers talents et elle compte bien marcher sur les pas de sa grand-mère.
 
[ i want to lay you down on a bed of roses ]
☾☾ Ronan. Un meilleur-ami, un premier béguin. Un souvenir d'une enfance heureuse. Si proche, mais pourtant bien enfouit sous le poids des responsabilités du monde adulte. Une amitié qui est morte en silence sous le brouhaha de la distance. Une amitié qui s'est effondrée à l'aube de la maturité. Et qui bizarrement refait surface dans la mémoire de Silver dans un murmure. Torturant ses pensées depuis qu'elle a remis les pieds à New-York. Et puis un coup du destin qui la force à faire face à ce fantôme du passé. Des traits enfantins rendus durs et plus sensuel sur l'homme qu'il est devenu. Elle attend qu'il la reconnaisse à son tour, mais dans une rue comblée de monde, le visage poupin de la jeune femme est noyé par la masse. Alors elle prend les choses en main, comme à son habitude, et elle le bouscule, chapardant au passage son portefeuille, un réflexe. Elle lui sourit et s'excuse attendant une fois de plus qu'il la regarde, mais rien, il lève à peine les yeux histoire de paraître poli lorsqu'il entonne des platitudes de circonstance avant de reprendre son chemin, bien trop occuper pour prendre le temps de la reconnaître. Elle grimace, elle tient son portefeuille dans les mains, et il n'en sait rien. C'est peut être une bonne chose après tout, au moins comme ça elle n'aura pas à demander son adresse.