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 on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara

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Message Sujet: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Mer 13 Fév - 22:26

on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara FvOLJVJR_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara HJ7PGJct_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara 7e2RtDNs_o
ft. caïn

☾☾ La joue calée au creux de sa main, à moitié avachie sur le comptoir et le visage penché sur cette vieille facture qui aurait dû partir à la poubelle il y a quelques jours déjà, traîne là sans qu’elle-même ne sache trop pourquoi. Un battement de paupières pour ne pas céder à la fatigue sous le coup de l’ennui et son stylo-bille qui trace des arabesques dans un coin de la feuille, la poupée qui se donne des airs très occupés lorsqu’en réalité, dire qu’elle s’emmerde comme un rat mort serait un euphémisme. Un après-midi exceptionnellement calme à la friperie, à croire que le temps maussade a découragé New York tout entier de mettre le nez dehors aujourd’hui, les clients qui se seront montrés au compte-gouttes et la jeune femme bien obligée de redoubler d’efforts pour les pousser à acheter quelque chose histoire de renflouer un peu le chiffre d’affaire catastrophique de cette journée, ses plus beaux sourires de sortie et les battements de cils en prime. Car elle est maligne Chiara, sait user de ses meilleurs atouts lorsque le besoin s’en fait ressentir, en l’occurrence le besoin de ne pas afficher zéro dollar de bénéfice pour l’après-midi car son employeur n’est pas là pour voir combien sa boutique est morte aujourd’hui, se fichera bien qu’elle le lui répète cinq ou cent fois s’il ne voit pas de nouveaux billets dans la caisse. Alors elle a joué de son charme la jeune femme, comme toujours ça a mieux fonctionné sur les hommes que sur les femmes, quoiqu’elle ait bien appris à se les mettre dans la poche elles aussi avec les années, les habituels « ce jean vous fait des fesses d’enfer ! » et « avec ce manteau, vous allez séduire tout New York, croyez-moi ! » trop gros pour être crédibles mais qui marchent curieusement à chaque fois. Douce naïveté dont les clients peuvent faire preuve lorsqu’on ponctue ses phrases de regards charmeurs, la jolie blonde passée maîtresse en l’art de manipuler les ficelles humaines et un petit soupir qui franchit ses lippes sans qu’elle ait quitté son papier des yeux depuis tout à l’heure, un léger soubresaut en entendant tinter le carillon de la porte. D’instinct, elle se redresse Chiara, une fraction de seconde et déjà elle se tient de nouveau parfaitement droite derrière son comptoir, les mains posées sur la surface plane et le stylo abandonné sur sa feuille. Jeune femme passée maîtresse au jeu des apparences, parfaite maîtrise de ce qu’elle renvoie, et les prunelles aigue-marines qui se posent seulement sur le nouveau client, potentielle source de distraction.

- Bonjour !

Palabre sonore lâché dans la boutique où résonne seulement en arrière-fond la musique de la radio, à bas volume, le regard qui s’attarde sur le jeune homme qui vient d’entrer, le regarde s’avancer jusqu’au comptoir sans prêter attention aux vêtements exposés sur les portants.

- Je peux vous aider ?

Sourire trop blanc et les lèvres couleur de sang, l’aide qu’elle ne propose que trop rarement mais ici souvent, souvent car le métier l’exige, souvent car si elle propose son aide c’est parce qu’il y a un intérêt derrière et qu’ici, son intérêt c’est lui. Lui et les dollars qu’il peut lui apporter.
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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Sam 16 Fév - 15:15

on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara VJwCnl98_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Tumblr_pjd69jRyJj1x9zrr3o4_100 on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Tumblr_pmbcwv3XVE1x1l0y5o6_100
feat Chiara Lawrence

☾☾ Paiement rejeté, le montant négatif et en rouge qui s’affiche lorsqu’il jette un coup d’œil à ses comptes bancaires sur son smartphone. Et comme si ça ne suffisait pas, y’a des frais de banque qui s’ajoute à l’équation. Car quand t’as pas d’argent, en plus on te fait payer pour te foutre un peu plus dans la merde. Le système qu’il comprend pas trop Caïn, n’a jamais eu à comprendre car avant il n’avait jamais été confronté à ce genre de problème. Avant il ne regardait même pas ses comptes, n’avait jamais eu à utiliser ce genre d’application car sa carte était toujours remplie quoiqu’il advienne. Sauf que c’est plus le cas, plus depuis un petit moment déjà alors faut qu’il trouve une solution le tatoué, faut qu’il se fasse du blé avant que sa carte ne soit bloqué. Il tourne en rond le prince désargenté, cherche comment se faire de l’argent sauf qu’il a plus de voitures à vendre, pas d’argent à miser sur une table de poker pour le moment. Il a le temps de manger un bout, ainsi que de prendre une douche avant que l’idée lui saute aux yeux, que l’idée lui monte au cerveau. C’est en attrapant de quoi se vêtir pour la journée qu’il se rend compte que y’a de l’oseille à se faire facilement avec ce qu’il a dans ses armoires, les vêtements que pour certains il ne porte plus depuis un bail, des pièces de luxe qui valent un bras et qui stagne dans ses placards. Le brun qui décide alors de faire un tri – surement le premier de sa vie – choisi quelques pièces qu’il fourre dans un sac de sport assez grand, une paire de chaussure classe, deux smoking et un pull Gucci. Et déjà le brun quitte son appartement, claque la porte derrière et lui se met à chercher où aller vendre ces quelques babioles de gosse de riche.

Une friperie trouvée sur les premières pages d’internet et bien éloigné d’où il vit, c’est tout ce qu’il lui fallait à Caïn, un endroit où personne ne le remarquera, fera attention à qui il est et ce qu’il fait. Y’a moins de chance qu’il se fasse repérer dans ce coin que dans le Queens Huppé. Le basané qui ne veut pas qu’on le croise et qu’on l’associe à l’affaire de son père, aux galères – qui sont pourtant réel – qu’on prétend qu’ils traversent. Le Scorza qui préfère crever qu’avouer que les temps se font dur et c’est en serrant la mâchoire qu’il entre dans ce lieu qu’il ne pensait jamais fréquentait de sa vie, l’odeur de renfermé qui vient lui piquer le nez dès qu’il a passé un pied à l’intérieur. C’est épouvantable, sa fierté qui en prend un coup d’être là mais pourtant c’est de sa démarche la plus fière qu’il se dirige vers le comptoir là où une jolie blonde l’attend, lui demande déjà si elle peut l’aider.

« Bonjour, vous rachetez bien les vêtements ici … ? »

Qu’il demande pour être sûr, réponse positive. Bien, il va pouvoir déballer ce qu’il a comme article sur lui, le grand garçon qui se permet de poser son sac sur le comptoir, l’ouvrir et sortir la paire de chaussure de costume faite en Italie, les deux costumes griffés par des couturiers ainsi que ce pull de grande marque qui stagne depuis un an ou deux dans ses affaires.

« Vous me reprendriez combien le tout ? »

Les prunelles qui se rivent dans celles de la vendeuse, dans ce bleu fragmenté par des éclats de verts, de jaune comme ceux d’un chat. Le regard envoutant, la jolie moue sur laquelle il ne porte pourtant pas trop d’attention car il est là pour faire affaires et pour ça, il met sa fierté de côté, juste pour quelques billets vert.

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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Lun 18 Fév - 18:49

on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara FvOLJVJR_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara HJ7PGJct_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara 7e2RtDNs_o
ft. caïn

☾☾ Question posée, finalement, telles que les choses se présentent c’est elle qui lui donnera de l’argent aujourd’hui, et non l’inverse. Mais peu importe, l’employeur sera probablement ravi d’avoir de quoi étoffer un peu ses stocks aux prix cassés auxquels il rachète les vêtements – Micromania who ? –, puis qui sait, Chiara saura peut-être lui faire acheter une ou deux pièces une fois leur transaction faite, elle ne doute pas de ses qualités de vendeuse, jamais.

- Oui, tout à fait ! Après, ça dépend bien évidemment de leur état, si on peut en faire quelque chose ou non…

Toujours ce sourire trop grand aux lèvres et la jeune femme qui prend soin de déjà annoncer la couleur, ne soupçonne pas un seul instant les trésors que renferme le modeste sac de sport qu’il vient de poser sur le comptoir. La fermeture éclair qu’elle le regarde défaire dans un bruit métallique, billes curieuses qui déjà se glissent à l’intérieur du sac, tentent de se faire une idée sur son contenu, billes qui s’écarquillent en voyant les vêtements qu’il déballe sous son nez. Une paire de chaussures rutilantes, des smokings ne venant certainement pas de chez Target et un haut au logo éloquent… Et la méfiance, immédiatement. Car y a un truc qui colle pas dans cette histoire, le style trop décontracté pour venir vendre des pièce si précieuses, la démarche trop sûre de lui et pourtant l’éclat embarrassé, peu à son aise qu’elle croit distinguer dans ses yeux lorsqu’elle relève la tête, que leurs regards se rencontrent. Il a un beau visage, des traits fins mais ce n’est pas ça qu’elle regarde lorsqu’elle le sonde, elle tout ce qu’elle voit c’est qu’il a le faciès du mauvais garçon, la belle gueule du type pas net. Une main qu’elle lève alors, sans mot dire, lorsqu’il lui demande pour combien elle reprendrait le lot, l’air de l’intimer au silence, l’inviter à ne surtout pas prononcer un mot de plus. Car les engrenages s’activent bien trop vite sous la masse de cheveux blonds, qu’elle tente de comprendre comment diable un tel individu a bien pu mettre la main sur ces vêtements. De la contrefaçon, peut-être ? Sans doute, et les doigts qui déjà viennent effleurer les étoffes, s’emparent des pièces de luxe pour en vérifier les étiquettes, l’exactitude des logos et la qualité du travail. Mais y a pas à dire, c’est du vrai, à n’en pas douter, la fabrication est trop fine et le tissu trop épais, qualitatif pour que ce ne soit pas du luxe. Alors quoi ? Il l’a volé ? Les mains qui retombent sur le comptoir et avec elles les étoffes, se posent à plat et le regard qu’elle braque de nouveau sur lui, les yeux vaguement plissés. Suspicieuse.

- Auriez-vous une preuve d’achat à me fournir ? Une facture, vous savez, tout le barda qui assure que c’est bien du vrai ? Que vous l’avez acheté ?

Et un petit soupir qui franchit ses lèvres, bien trop vite une nouvelle question suit, bien trop vite, sans qu’elle prenne le temps de considérer si oui ou non elle fera déguerpir à jamais le client :

- C’est quoi le plan, au juste ? T’as piqué ces fringues à un riche, dans un magasin ou quoi et tu viens les refourguer ici ? En te disant que ça laissera pas de trace, qu’au moins dans une friperie comme ça on te demandera pas d'où ça vient, contrairement à celles des quartiers huppés ?

Sourcils qui se haussent, intransigeante. Les doutes mis sur la table, le tutoiement sorti tout seul, à croire que c’est son pote pour qu’elle lui parle ainsi. Mais si elle n’a pas de leçons à donner aux voleurs, elle n’a pas de respect pour ceux qui la croient assez stupide pour se laisser berner.

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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Mer 20 Fév - 13:03

on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara VJwCnl98_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Tumblr_pjd69jRyJj1x9zrr3o4_100 on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Tumblr_pmbcwv3XVE1x1l0y5o6_100
feat Chiara Lawrence

☾☾ Les pièces qu’il souhaite vendre maintenant déballé, sortie du sac de sport qu’il s’est trimbalé de Douglaston jusque-là puis déposé fièrement sur le comptoir élimé, vieilli surement par les années. Les quelques vêtements mis devant les yeux de la vendeuse qui a l’air bien hébété de tomber sur de telle pièce. Ça l’étonne même pas Caïn ce genre de réaction, c’est surement pas le genre de la maison de vendre des vêtements si récent, si bien travaillé et surtout d’aussi grande marque. Il savait que ça ferait son petit effet de ramener ce genre de chose, le tatoué. S’imagine déjà toucher quelques billets, de quoi se sortir de la galère dans laquelle il risquait de finir si il ne trouvait pas un moyen assez rapide de se faire du fric. Sagement, il la regarde faire son job à la jolie poupée de l’autre côté du comptoir. La regarde examiner chaque vêtement comme si entre ses doigts c’était un diamant qu’elle se permettrait de toucher lorsqu’en réalité ce ne sont que des bouts de tissus avec certes à l’intérieur, dans le col de ceux-ci, des étiquettes de maison d’haute couture qui rendent ces vêtements plus particulier, bien plus rare que d’autres. La jolie blonde qui s’applique, vérifie chaque couture, chaque. Elle prend son temps la mignonne, beaucoup trop de temps pour que les yeux curieux du brun n’aillent pas se perdre ailleurs dans la boutique. Les onyx qui glissent sur les portants, les vêtements qui y sont pendus ne donnant clairement pas envie. C’est limite si il ne plisse pas du nez en s’imaginant porter ce genre de truc, car bordel… On sait pas qui a mis ces vieilles fringue avant, où elles ont traînés avant d’atterrir là. Ça le dégoûte au beau brun, tout ça car il a encore le luxe de pouvoir porter ses propres fringues, d’avoir de quoi s’habiller un minimum. Caïn qui ne connait pas la vraie galère, n’a jamais eu à entrer dans une boutique du genre pour trouver de quoi s’habiller. Lui il connait les boutiques dans lesquelles on est accueilli comme un roi, dans lesquelles une coupe de champagne est très souvent proposé dès lors qu’il a passé les portes d’entrées.

Pensées entrecoupées par la voix de la petite vendeuse, il tourne alors ses opalescences vers elle, la regarde lui demander des preuves d’achat. Ah merde, il n’avait pas pensé à ça Caïn. Comment aurait-il pu savoir qu’il fallait des factures même ? Il a jamais eu besoin de vendre ses fringues jusqu’à maintenant puis … ? Qui garde les tickets de caisse ? Pas lui en tout cas. Il ouvre la bouche le brun, prêt à lui dire qu’il ne pense pas en avoir chez lui car les articles sont tout de même de l’année dernière voir l’année d’avant mais la demoiselle passe d’un visage angélique à une sorte de furie qui débite à toute vitesse des putains de connerie à son sujet. Il ne répond pas Caïn, la laisse déblatérer, lâcher tout ce qu’elle souhaite dire et analyse. Le brun qui arque un sourcil, insurgé de s’faire traiter de voleur par une meuf qui ne le connait ni d’Adam ni d’Eve.

« T’insinues que j’suis un voleur là ? Sérieux c'est comme ça que t'accueil tes clients toi ? »

Il est outré Caïn, la fixe comme si tout ceci était une blague, une sombre blague qu'elle lui fait pour se faire remarquer, pour jouer les nanas un peu différentes. Sauf que ça le fait pas rire au brun, au contraire ça lui fout les nerfs et il lâche bien assez vite :

« Puis pourquoi j’aurais des putains de tickets de caisses pour des articles que j’ai acheté y’a un an ou deux ? Tu crois j’ai que ça à faire de garder ça ? Si t’étais une fille renseignée tu saurais que ce pull par exemple il est d’une collection qui date de y’a deux ans avec Coco Capitan et que c’est clairement plus en vente actuellement. »

Le regard dédaigneux qu’il lui lance car ça l’agace déjà d’être ici alors si en plus on le prend pour un voleur il va vite péter les plombs l’italien. Puis en mode c’est à lui d’expliquer les origines de la mode là ? Elle n’est pas censée connaitre chaque collection, lire des magazines de mode cette pimbêche ? La plèbe c’est clairement plus ce que c’était. Même faire leur taffe ils le font plus, c’est désolant. Et déjà il rive les yeux sur un des autres articles qu’il a apporté, le rictus en coin moqueur qui s’esquisse en remarquant quelque chose qui plaidera en sa faveur. Il relève alors les yeux vers elle, s’imagine qu’elle doit être vraiment peu habitué à voir du luxe pour ne pas remarquer des choses qui pourtant à lui, lui paraisse évidente. Et ses doigts qui glisse alors sur la paire de chaussure qu’il a ramené, en prend une et lui montre l’intérieur, la semelle dans laquelle est gravé en doré ses initiales avant de la reposer et dire :

« Tu vois ça, si t’étais un brin intelligente ma mignonne tu saurais que c’est mes initiales que tu peux vérifier sur ma carte car c’est une paire faite sur mesure en Italie chez un créateur que tu dois surement même pas connaitre … »

Il sort alors sa carte d’identité, carte qu’il jette sur le comptoir comme un sale gosse de riche. Et tant qu’il y est, sort sa black card – au plafond vide depuis des mois – qu’il jette tout aussi nonchalamment vers elle, qu'elle puisse vérifier si elle le souhaite, pour faire preuve de sa bonne foi.

« Tu veux quoi d’autre ? Des putains de photos de moi en train de porter les articles ? Tu veux pas non me sentir et renifler les fringues du temps que t’y es pour être certaine ? »

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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Ven 22 Fév - 15:25

on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara FvOLJVJR_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara HJ7PGJct_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara 7e2RtDNs_o
ft. caïn

☾☾ Le regard perdu au loin, le regard valsant d’une étoffe à l’autre, répandant son dégoût palpable sur les fringues d’occasion. C’est ce que voit la jeune femme lorsqu’elle relève le bout de son nez, pose sur lui ses prunelles d’azur. Quelques mots prononcés, des questions, sans plus de cérémonie sa voix qui brise le silence relatif de la boutique pour capter son attention, le pousser à de nouveau la regarder. Le pousser à répondre à ses questions. Car elle elle s’en fout qu’il ait l’air dégoûté, elle s’en fout qu’il ait pas l’air ravi d’être là, ça lui passe au-dessus de la tête tout ça, elle tout ce qu’elle voit c’est qu’il y a des pièces de ce puzzle qui s’assemblent mal, et le doute qui s’immisce, pernicieux et bien trop vite dans son esprit, s’accroche à des indices à la con, des indices qui n’en sont même pas. Car elle est trop méfiante Chiara, et parfois ça lui joue des tours, aujourd’hui ça lui joue des tours, elle le voit entrouvrir la bouche pour lui répondre, cette moue volontaire, la lèvre inférieure plus épaisse que la supérieure, cette bouche qui a dû le tirer de plus d’une situation fâcheuse en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mais pas aujourd’hui. Pas avec elle, ça prendra pas sur elle, la gamine de feu qui le laisse même pas prononcer un mot, enchaîne déjà, le tutoiement qui s’immisce sans avoir été invité, tant pis, suppositions métamorphosées en accusations, y a que ses émotions qu’elle garde pour elle Chiara, le reste… le reste elle se sent pas bien s’il sort pas tout de suite. Et sans surprise le client n’a pas l’air ravi, un sourcil qu’il arque dans sa direction et les protestations sur sa langue, elle hausse les sourcils la demoiselle, une moue qui pourrait tout aussi bien vouloir dire « ben… ouais ? », et un peu trop spontanément elle lui répond :

- T’admettras que c’est quand même bizarre – pour ne pas dire louche – de venir vendre plusieurs milliers de dollars de vêtements ici.

Car dire qu’il y a un fossé entre ces pièces de luxe et cette échoppe de Long Island serait un euphémisme, la logique implacable qu’elle lui pose et qui pourtant ne fait rien pour le calmer, au contraire. Et elle hausse les sourcils Chiara, une nouvelle fois mais là son expression est bien différente de la précédente, là elle cligne des yeux, outrée à son tour qu’il lui parle d’un air si dédaigneux… L’air de ces gens qu’elle sert tous les soirs ou presque à Douglaston. Okay, pas de doutes, c’est bien un bourge.

- Mais tu t’imagines que j’ai que ça à faire de me renseigner sur le monde de la mode ? Au cas où tu t’en serais pas douté c’est pas ma vocation, pas plus que c’est mon rêve de bosser ici. Si toi t'as le temps de lire ton Vogue Hommes, les doigts de pieds en éventail, c'est cool pour toi, mais moi j’ai d’autres chats à fouetter que de me taper tous les magazines de mode parus ces cinquante dernières années.

Elle sait pas très bien ce qu’il a dans le crâne ce jeune homme, probablement que de l’air, ou de l’eau tout au plus ; la vérité c’est qu’à son embauche son patron lui a donné les clés de base, tout ce qu’il fallait savoir sur des marques classiques, Levi’s, Hilfiger, Ralph Lauren… Des marques qualitatives mais au demeurant abordables, le genre qu’on trouve en grand nombre dans les friperies moyennes comme celle-ci. Mais pour ce qu’il en est du luxe… Il lui a donné deux-trois infos, des échelles de prix pour savoir pour quelle somme les racheter si jamais, lui a promis de lui en dire plus quand il aurait le temps sauf qu’il ne l’a jamais fait, ne l’a toujours pas fait en tout cas, pour la simple et bonne raison que les vêtements de grands couturiers se font bien trop rares entre ces murs. Et le mépris insupportable dans sa voix lorsqu’il lui désigne sa paire de chaussures, mentalement elle prend des notes Chiara, car sans le vouloir il est juste en train de faire le boulot que son patron n’a jamais fait avec elle, c’est sans se démonter qu’elle lui répond, sur le même ton :

- Et toi si t’étais un brin intelligent, mon mignon, tu saurais que c’est pas le genre de pièces qu’on voit tous les trente-six du mois ici. Nan mais sérieusement, à quoi tu pensais en venant ici ? J’suis sûre qu’y a plein de friperies chez ton papa à Manhattan, des magasins à ton image, pleins de Dior et de Chanel…

Un air faussement rêveur, si niais qu’il en devient volontairement ridicule, et la tête qu’elle secoue en ricanant pour elle-même, déjà fatiguée de ce gamin de toute évidence né avec une cuillère en argent dans la bouche. Et pourtant elle s’empare de sa carte d’identité pour s’assurer que ses initiales sont bien celles gravées dans la semelle, Caïn Scorza, ça colle, la carte qu’elle laisse alors retomber mollement sur le comptoir avant de répondre, le sarcasme saillant dans sa voix :

- Bien évidemment, j’suis un chien renifleur. Nan mais par contre, j’espère que tu les as lavées ces fringues ? Car si elles sentent encore ton odeur c’est qu’y a un souci hein, être un gosse de riche fait pas de ta sueur un parfum Tom Ford, tu sais ?

Le jugement, lui parler comme à un abruti… Elle fait rien de plus que de lui répondre sur le ton qu’il emprunte avec elle, et un soupir qui franchit ses lèvres, les yeux clairs qui reviennent se river dans les siens. Car peu importe combien ce jeune homme est odieux, business is business, et elle peut pas laisser de tels bijoux lui filer entre les doigts.

- Du coup, Caïn. Tu voulais savoir combien je pouvais t'en donner ?

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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Sam 23 Fév - 23:49

on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara VJwCnl98_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Tumblr_pjd69jRyJj1x9zrr3o4_100 on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Tumblr_pmbcwv3XVE1x1l0y5o6_100
feat Chiara Lawrence

☾☾Elle a surement raison la blondasse, ça doit être louche de voir autant d’argent déposé sur ce comptoir, sauf qu’il n’avait pas d’autre choix l’italien, il voulait pas prendre le risque d’être vue par quelqu’un qu’il connait dans les rues de Douglaston en allant dans un corner vintage des quartiers chics du Queens. Alors il est venu ici, innocemment en pensant se faire rapidement de quoi payer les dettes qu’il a à ce jour et s’en aller tout aussi vite rejoindre sa tour d’ivoire jusqu’au prochain coup dur. Mais apparemment pour vendre quelques vêtements faut limite sortir son casier judiciaire, mettre sur papier les trois dernières générations et raconter le vécu de chaque vêtement qu’on tient entre les doigts à cette diablesse de femme. Tout pour l’agacer en somme, lui qui a si peu de self-control avec cette bouffonne il est mis à rude épreuve le garçon.

« Ici ou dans une friperie ailleurs dans le Queens ça change quoi ? Puis qu’est-ce que t’en sais que je suis loin de ce quartier ? Que je ne vis pas dans l’immeuble à coté ? T’es du FBI ? P’tain mais c’est n’importe quoi. »

Questions rhétoriques, il n’en a rien à péter de ce qu’elle peut répondre la vendeuse. Tellement agacé par elle, son comportement qu’il ne prend clairement plus le temps de la vouvoyer, de lui parler convenablement. Ainsi s’en suit le cours en mode et haute couture, les indications qu’il lui donne pour qu’elle ferme une bonne fois pour toute sa grande gueule à trop rapidement le traiter lui, de voleur. Lui le grand et beau Caïn, l’héritier Scorza qui a toujours eu de l’argent à foison qu’on traite comme un moins que rien ? ça ne passe pas, puis elle se base sur quoi celle-là ? Sur son physique, sa peau typée qu’il a hériter de sa mère ? Beaucoup de questions, de raisons pour s’énerver et pourtant lui, il préfère la jouer snobinard, montrer qui il est et ce qu’il vaut – ce qu’il valait du moins – avant que ses comptes ne soient figées pour une durée indéterminé jusqu’à que son paternel ne plaide non coupable, que les accusations qu’on porte contre sa famille soit lâchés. Mais tout ça elle ne le sait pas la miss et il en joue le diable, c’est avec un sourire satisfait qu’il la fixe petit à petit se décomposer, se rendre compte de ses erreurs de débutante et tenter de lui rejeter la faute dessus.

« Ouais enfin, si t’aimes pas ton job c’est pas mon problème ça, fait ton travail en te taisant à la limite et ça sera plus simple pour tout le monde. »

Car si elle n’y connait rien pourquoi elle saoule ? Qu’elle juge l’état, donne un prix pour ces quelques étoffes et file les billets lorsqu’ils auront négociés ? Toute cette zumba pour finalement avouer qu’elle n’en sait rien de tout ça … Vraiment que le commun des mortels pour saouler comme ça. Il souffle le brun en l’entendant une énième fois répondre, il a l’impression de devoir faire face à l’un de ces petits chiens bien mignon en apparence qui aboient dès lors qu’on approche la main d’eux…

« Bah non pas trop justement, t’imagines bien que les riches n’ont pas besoin de friperie ? Moi j’suis là juste pour donner un peu de luxe aux gens comme toi qui n’y connaissent rien. T’inquiète que si j’ai besoin de faire mes courses c’est pas ici que je les ferrais hein ! »

Pas encore du moins, mais ça il préfère ne même pas l’imaginer. Il peut pas s’imaginer tomber si bas le tatoué, cette idée est encore loin de lui car il croit trop bien géré sa vie, que d’ici peu les soucis seront loin de lui. Alors en attendant il prend pour une imbécile la vendeuse, lui parle niaisement, ironiquement pour lui faire comprendre ô combien elle pompe l’air. Quand c’est pas lui qui la pique, c’est elle qui s’en occupe, ils ont le même genre de répondant et c’est pas pour rien que la colère, leur voix monte dans la pièce.

« Oui vasy, sent et tu verras si ça sent plutôt Tom Ford ou mauvais comme le reste des fringues présente ici ? Je veux bien voir ça, jusqu’où t’es prête à aller pour ton boulot. »


Il la met au défi, arque un sourcil. Le brun qui la rabaisse un peu plus encore pour lui montrer ô combien il est au-dessus d’elle, de sa boutique et de son job à la con. Caïn rendu un peu trop méchant à l’occasion, car elle l’a cherché, l’a mis à bout et l’a traité de voleur sans aucune raison. Et maintenant elle croit en plus se faire du fric sur son dos ? Ha-ha, la blague. Il récupère sa carte d’identité, sa carte de crédit qu’il met dans la poche arrière de son jean et se met à remballer sa marchandise :

« Ouaip, je voulais mais j’vais aller voir ailleurs tu m’excuseras mais le staff ici n’est pas des plus sympathiques. »

Un faux sourire et le zip de son sac qu’il vient de nouveau de remplir qui se fait entendre il est prêt à partir Cain, prêt à se faire du fric autrement puisqu’ici y’a pas moyen apparemment.

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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Lun 25 Fév - 18:55

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ft. caïn

☾☾ Insupportable jeune homme et Chiara qui peine à rester calme, il rend fou le beau diable, le mépris suintant par tous ses pores et l’irrespect qu’elle ne sait tolérer, pas à son égard. Son air de petit bourge dédaigneux qu’elle aimerait lui faire ravaler, la satisfaction luisant dans ses prunelles sombres lorsqu’il l’invite à plutôt se taire, à l’avenir. Et les sourcils blonds qui se haussent, elle le fixe d’un air surpris Chiara pour ne pas dire outré, outrée d’entendre de telles bêtises dans une bouche si suffisante.

- Faire mon travail en me taisant, hein ? C’est sûr que ce serait tellement plus simple si tout le monde se taisait au boulot, surtout dans des métiers de contact comme celui-là… Ca t’arrive de réfléchir parfois ?

Y a le sarcasme dans sa voix, le ton qui suggère Ô combien elle le méprise tout autant que lui, elle ne manque pas d’air la gamine, se permet de le traiter d’abruti lorsqu’elle devrait clairement faire profil bas. Y en a pas un pour rattraper l’autre finalement, les deux jeunes gens qui s’insultent de crétins à la moindre phrase lorsqu’ils ne sont pas mieux pourvus l’un que l’autre. Et l’échange qui ne s’arrange pas vraiment à mesure que les mots se succèdent, un soupir fatigué qu’elle perçoit entre ses lèvres lorsqu’elle lui fait remarquer que des pièces si onéreuses ne sont pas le genre de la boutique, retour du ton méprisant, il commence à devenir ennuyeux ce jeune homme à sans cesse remettre son argent sur le tapis, user d’un dédain sans précédent avec elle. Elle aimerait bien le voir se renouveler un peu Chiara, ce serait tout de suite plus marrant, mais on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie et sa patience s’amenuise sans doute tout autant que celle de l’Italien.

- Heureusement que tu es là alors Mère Teresa, que ferions-nous sans toi, nous, pauvres gens de la plèbe ? Redescends un peu de ton piédestal mon Dieu, tu vas pas réussir à ressortir de la boutique tant ton melon aura gonflé sinon.

Le cynisme, encore et toujours, il veut les traiter, elle et le reste du monde, comme d’ignares prolos ? Soit, c’est le rôle qu’elle endosse mais sans une once de sérieux – faut pas trop lui en demander non plus –, la mascarade qui ne tient pas bien longtemps car déjà elle lui fait remarquer combien il est odieux, c’est tout ce qu’il mérite. Et les grands airs qu’il se donne qui ne suffisent pas à ôter de sa tête l’idée que ce n’est pas pour rien si un gosse de riche comme lui s’aventure dans une telle échoppe, doit y avoir une bonne raison pour qu’il ne se contente pas de donner ou jeter les vêtements dont il ne veut plus, une idée qui fait son sillon et que pourtant elle garde pour elle, pour l’instant. Plutôt que d’en parler elle jette un œil à la carte d’identité qu’il vient de balancer sous ses yeux, reconnaît qu’à première vue ces étoffes semblent bel et bien lui appartenir mais ne peut rester de marbre face à ses attaques constantes suintant le mépris, elle rétorque et ça ne semble pas lui plaire, l’ombre d’un sourire amusé qui se dessine sur ses lèvres purpurines en le voyant s’exciter toujours plus, c’est qu’il a l’air susceptible le garçon. La jeune femme qui demeure plus calme, c’est avec une moue faussement navrée qu’elle réplique :

- Je suis désolée mon chou, mais je crains que tu ne sois déçu avec moi… Je ne risque pas d’aller bien loin pour ce boulot, comme je te l’ai dit plus tôt ce n’est pas ma vocation… Vous n’avez pas de cotons-tiges ou quoi dans les beaux quartiers ?

Car on dirait bien qu’il est sourd ce pauvre garçon, ou con, une fois de plus, pour s’imaginer qu’elle allait réellement venir renifler ces guenilles de luxe. C’est pas sa chienne, la mort avant le déshonneur, et parce qu’elle se souvient soudainement être à la boutique, devoir y faire son travail de vendeuse elle remet le business sur le tapis, lui demande s’il souhaite toujours son estimation. Et sans surprise le sale gosse l’envoie bouler, remballe son barda avec un sourire faux comme la bouche de Geny G. Le jeune homme qu’elle regarde alors refermer son sac sans ciller, ses prunelles céruléennes plantées dans son dos tandis qu’il s’éloigne, gagne la porte du magasin. Et soudain un soupir qui franchit ses lèvres, la fierté qu’elle doit mettre de côté car l’après-midi est catastrophique et ne pourra être rattrapée qu’en mettant la main sur ces pièces bien trop onéreuses pour la boutique. La jolie blonde qui se rue vers la porte, s’interpose entre Caïn et elle alors même que ce dernier allait refermer ses doigts sur la poignée.

- Allez, fais pas ton drama king… Vous êtes vraiment trop susceptibles vous les riches... J’peux t’en offrir un bon prix, tu sais ? Mieux qu’ailleurs, là si tu vas voir ailleurs tu vas juste perdre du temps, de l’argent… Pas un très bon pari.

Petite moue qu’elle esquisse, l’air de dire qu’il ferait une affaire en vendant à elle, faux, archi-faux, mais vu sa gueule de riche il ne doit rien connaître au fonctionnement des friperies, ne pas se douter un seul instant qu’il ne touchera même pas dix pourcents du prix d’achat, le genre à se laisser berner par ces belles paroles.

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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Sam 2 Mar - 14:26

on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara VJwCnl98_o on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Tumblr_pjd69jRyJj1x9zrr3o4_100 on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Tumblr_pmbcwv3XVE1x1l0y5o6_100
feat Chiara Lawrence

☾☾ Il dit des conneries l’italien, des conneries qui d’habitude passe inaperçue, car justement c’est Caïn qui les sort, Caïn et son air qui donne l’impression qu’il sait tout mieux que tout le monde. Cette fois, il dit à la belle entre autre comment faire son boulot, dans d’autre mot lui demande de se taire, que ça serait mieux si les choses se passait ainsi si elle fermait sa jolie petite bouche peinturlurée en rouge vif qu’il aurait aimé voir ouverte et utilisé pour des raisons plus agréable si il ne l’avait pas rencontré dans ces conditions horribles. Sauf qu’il ne sait pas à qui il s’adresse, ne sait pas devant quel petit bout de femme il se permet tant de manière et d’user de ses phrases de péteux qui finalement, n’ont plus lieu d’être quand on sait où il en est. Bien évidemment, c’est le retour de flamme assuré, le beau Scorza qui se retrouve à encaisser les réponses de cette garce, ne cille pas du regard lorsqu’elle le pique de la même façon, avec le même ton que lui, vient d’utiliser contre elle.

Elle le coupe de court avec son audace, sa fougue à toujours chercher à avoir le dernier mot et plus il se sent piqué le brun, plus il agit comme un petit con. Les prunelles qui roulent, l’air qu’il insuffle pour faire comprendre à la vendeuse qu’elle l’agace, les palabres qu’il lâche pour la blesser en la mettant dans le panier de la plèbe, le commun des mortels lorsqu’en réalité lui aussi, ne fait que l’agacer un peu plus et n’a aucun impact sur l’amour propre qu’elle porte à sa classe sociale, sa vie de pauvre. Ce n’est pas la première fois qu’on lui fait comprendre qu’il se prend pour un roi Caïn, ça sera surement pas la dernière. Mais comment pourrait-il agir autrement lorsque toute sa vie tout lui a été du, qu’il a toujours été mis sur un piédestal comme si il était l’enfant prodige, celui qui ne manquerait jamais de rien ? Même actuellement, dans la merde dans laquelle il est, il arrive à se sentir supérieur le tatoué il se sent au-dessus de cette demoiselle qu’il tente de rabaisser et pourtant, surement qu’elle gagne plus que lui avec son travail dans cette boutique à la con, tout le monde gagne mieux que lui dorénavant et pourtant ça ne l’empêche pas de jouer au plus con avec elle, toujours en rajouter une couche :

« Non pas de coton-tige chez les riches, on a des sprays auriculaires posés sur des plateaux en or amené par des jolies filles comme toi … Dis, j’peux t’embaucher ? »

Autant aller à fond dans les clichés hein, ils sont plus à ça près vue comme elle se permet de juger. Toute cette histoire qui commence à définitivement le saouler et même lorsqu’elle remet un peu de sérieux à toute cette jérémiade il n’a plus envie de marchander ici Caïn, le brun qui préfère alors s’en aller, fourre-tout dans son sac et le referme pour plutôt aller dans une autre friperie car d’après Google ce n’est pas ce qui manque dans le quartier, ni même dans la ville.

« Au plaisir de t’avoir rencontré hein ! »

Un signe de tête qu’il fait vers la blondinette malgré tout poli – et surtout à contre cœur – et déjà il prend le chemin de la sortie, le sac de sport jeté sur son épaule et la main posé sur la poignée de la porte lorsque la diablesse vient se positionner entre lui et la sortie pour l’empêcher de s’en aller. Il arque un sourcil Caïn, la fixe et attend qu’elle se mette à parler, car pour lui la conversation était définitivement terminée. Intérieurement il sourit l’italien, il voit bien comme elle essaie de l’amadouer soudainement, tente de le retenir pour ne pas perdre un potentiel client. Si elle le retient ainsi après cet échange horrible c’est que y’a de l’argent à se faire, autant de son côté que du sien. Le brun qui ne bouge pas d’un centimètre la regarde droit dans les yeux sans se soucier de la proximité entre leur corps.

« Ah ouais un bon prix ? Vas y, dit-moi ton estimation et réfléchit bien avant de parler, mère Teresa du Queens elle accorde le pardon, écoute les gens mais n’est pas encore conne. »


Mère Teresa qu’il utilise pour parler de lui, c’est elle qui a commencé un peu plus tôt avec ce surnom après tout. Le garçon qui pour une fois, se la ferme et écoute le montant qu’elle est prête à donner pour racheter ce qu’il a amené. Normalement, il aurait clairement refusé l’offre, la faute à son caractère trop fort, son carmin rital qui l’oblige à être un minimum macho quand il le faut. Mais il a réellement besoin de ce fric aujourd’hui, c’est dans l’urgence et il n’a clairement pas envie de faire le tour des friperies de la ville si c’est pour voir encore et encore la même réaction se peindre sur le faciès des vendeurs lorsqu’il déballe son artillerie de luxe il a un peu la flemme.

« Alors ? Celle où je suis allé avant m’a sorti un joli chiffre plutôt attrayant bien que j’ai décidé d’aller tout de même voir ailleurs donc essaie surtout pas de m’embobiner ma belle, ça marche pas avec moi si je dois retourner dans celle où j’suis allé juste avant j’hésiterais pas. »

Etre bon menteur, l’art dans lequel excelle Caïn. Le regard qu’il tient fixe sur elle, les palabres qu’il lâche sans l’ombre d’une hésitation pour leur donner un peu plus d’aplomb. Il sait très bien ce qu’il fait le brun, reste plus qu’à espérer pour lui que le diable caché sous cette apparence de poupée ne soit pas aussi futé.

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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Dim 3 Mar - 16:43

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ft. caïn

☾☾ L’animosité clairement présente dans la boutique, à croire qu’ils s’imaginent dans un Rap Contenders les deux sales gosses. Mais c’est comme ça, la rencontre de deux caractères trop forts, c’est l’escalade et y en a pas un suffisamment malin pour se rétracter, abdiquer avant qu’ils ne se mettent à se balancer des fripes à la gueule. Le sarcasme qui règne en maître, et lorsqu’elle le traite plus ou moins clairement de sourd, suppose une pénurie de contons-tiges dans les beaux quartiers il lui répond quelque chose de bien trop gros pour être crédible, une histoire de jolies filles comme elle qui lui apporteraient le nécessaire sur des plateaux dorés… Elle fait la moue Chiara, fronce un instant les sourcils, l’air de peser le pour et le contre, sérieusement envisager son offre avant de se décider à lui répondre :

- Je suis flattée par ton offre, vraiment, et je doute pas qu’y a un salaire mirobolant allant avec, mais… Plutôt crever que de te servir, désolée.

Un vague haussement d’épaules, l’honnêteté trop grande dans sa bouche, toujours, et lorsqu’elle tente de remettre un brin de normalité dans tout cet échange en lui demandant s’il est toujours intéressé de savoir pour combien elle pourrait lui reprendre son joli petit pactole, l’imbuvable jeune homme décide de plutôt prendre ses cliques et ses claques, s’éloigne avec son sac de vêtements après avoir lancé que ce fut un plaisir de la rencontrer… Les mensonges décidément toujours plus gros dans la bouche du basané, elle n’y croit pas un instant Chiara, encore moins sachant qu’une seconde plus tôt il la qualifiait de « pas des plus sympathiques »… Snif. Et faut dire ce qui est, ça la fait chier de le voir lui tourner le dos, s’éloigner vers la sortie en emportant avec lui ce qui sera probablement sa seule chance de sauver cette journée de travail désastreuse. Il lui reste quelques heures avant de devoir fermer la boutique, avec un peu de chance elle pourra peut-être même vendre l’une de ces pièces dans l’après-midi. Enfin, pourrait, car pour l’instant le magot est juste en train de lui filer entre les doigts et c’est la raison qui la pousse à mettre sa fierté de côté, quitter son comptoir et presser le pas pour se glisser entre Caïn et la porte avant qu’il n’ait eu le temps de tourner la poignée. Le regard sombre du garçon qu’elle sent alors peser sur elle, l’air d’attendre qu’elle reprenne la parole car de toute évidence ce n’est pas lui qui le fera, elle prend un instant pour réfléchir avant de lui sortir un baratin bien ficelé, la familiarité, dans un premier temps, et puis l’appât du gain, la concurrence sur laquelle elle crache sans scrupules, toutes ses meilleures cartes qu’elle dégaine dans l’espoir de se le mettre dans la poche – enfin non, il lui en reste bien une mais elle la garde pour plus tard, en dernier recours. Et le jeune homme qui réplique en reprenant sa fabuleuse appellation de Mère Teresa, elle doit se mordre la langue pour ne pas lui faire remarquer, moqueuse, que c’est très sexy de l’entendre parler de lui-même au féminin, aime mieux emprunter une voix plus sage car elle se doute bien que ce serait la remarque de trop.

- Oh, mais loin de moi l’idée de te prendre un con… J’aimerais mieux qu’on retourne au comptoir pour parler affaires, ce serait plus simple.

Des battements de cils en veux-tu en voilà, ce n’est pas comme si elle l’avait traité d’idiot cent fois au cours des dix dernières minutes, bien évidemment que non, et sans surprise il reste fermement campé sur ses deux pieds, n’esquisse pas un geste vers le comptoir. Tant pis, elle aura essayé au moins, va falloir qu’elle se débrouille sans la fiche où les prix de rachat sont précisés par tranches approximatives, mais pour ça encore elle ne se fait pas trop de souci, elle les a plus ou moins en tête, ce qui sera plus corsé, en revanche, c’est lui sortir le bon prix pour qu’il ne détale pas de la boutique dans la seconde. Et le jeune homme qui lui met la pression en lui apprenant s’être rendu dans une autre friperie avant elle et être prêt à y retourner si besoin, le regard assuré qu’elle voit braqué dans le sien, elle ne cille pas Chiara, y croit mais ne cille pas. Car s’il n’a pas accepté de vendre ses vêtements à la concurrence fissa c’est que leur prix ne devait pas être si attrayant que cela, quoi qu’il en dise, qu’elle compte bien jouer là-dessus, se risque à espérer que le prix qu’elle lui proposera sera meilleur que cela. La poupée qui s’approche alors un peu plus de lui pour glisser un doigt sous la sangle du sac de sport, fixe le bagage, les yeux légèrement plissés, l’air de réfléchir, faire ses petits calculs dans sa tête.

- Voyons… Y avait quoi, un pull Gucci, deux smokings et des pompes de créateur ? Normalement je devrais t’en donner trois cents dollars, mais j’veux bien monter à quatre cents parce que t’es mignon.

Mignon, de physique mais certainement pas de caractère, inutile de le préciser, et les yeux qu’elle a relevé vers les siens pour lui énoncer son prix, regard tout aussi assuré que lui braqué dans ses pupilles. Elle dit vrai Chiara, ne la joue même pas tactique sur ce coup-là : si elle se fie aux instructions de son patron, elle devrait lui reprendre le tout pour trois cents billets. Pas un centime de plus.
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Message Sujet: Re: on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara   on se divertit comme on peut sur terre | caïn & chiara Empty Mer 6 Mar - 11:46

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feat Chiara Lawrence

☾☾ Pas le temps pour le comptoir, plus aucun temps ne lui est accordé à la jolie poupée même. Si elle veut parler ça va se faire ici, devant cette porte qu’il ne doit pas franchir sans quoi, elle aura perdue à tout jamais un si bon deal. Car franchement en toute honnêteté, Cain il est sûr et certains que des revendeurs de fringue de collection privé ou de marque comme il vient d’en amener ça ne court clairement pas les rues. Les gens de la haute société, avec beaucoup de moyen n’ont clairement pas le temps pour revendre des vêtements c’est un bail de pauvre de faire ça. La pauvreté à son paroxysme qu’il découvre de jour en jour le Scorza ; la pauvreté qui le dégoute et pourtant il est bel et bien obligé d’y faire face. A contre cœur, en serrant les dents mais faut qu’il s’y fasse car la situation ne risque pas de changer avant un bout de temps.

Blondinette rendue soudainement charmeuse, les cils battants toujours un peu plus dans sa direction dans un espoir de l’amadouer. Ça le fait sourire le brun, non pas car ça marche mais plutôt car c’est une technique assez fourbe et un brin pathétique que de croire que ses mimiques et ses manières puissent fonctionner alors qu’ils parlent d’argent, qu’il est là pour affaire et que les choses ne se sont pas passés de façon correct il y a moins de cinq minutes de l’autre côté de la pièce. Mais bon, soit, si elle veut jouer de ses charmes qu’elle fasse donc la poupée. Au moins, il peut profiter de la vue, s’exalter les yeux pendant que la jolie blonde essaie de lui faire avaler qu’elle ne cherche surtout pas à le prendre pour un con.

« J’aime bien faire compliquer ma belle… Continuons donc de parler ici, ça me fera perdre moins de temps si je dois partir. »


Un faux sourire et déjà, il se met à lui mettre la pression en lui disant qu’elle a pas intérêt à tenter de l’arnaquer, qu’il est allé voir ailleurs et que le prix était plutôt attrayant alors qu’en réalité c’est la toute première fois qu’il met les pieds dans une friperie. Le garçon qui regarde son interlocutrice, la toise prendre son air réfléchi et faire le décompte de tout ce qu’il a dans son sac. Il hoche alors de la tête à la fin de son énumération, au moins elle a bonne mémoire la diablesse qui d’ailleurs lui donne son prix pour tout ce qu’elle vient d’énoncer. Quatre cent billets … Les deux onyx qui remontent tout doucement vers ses prunelles à elle d’azur, diamétralement opposés aux siennes. Y’a bien quelques secondes qui passent dans le silence avant qu’il ne se mette à rire et lui dise d’un air plus sérieux :

« Pardon ? C’est ça ta meilleure offre ? Tu te rends quand même compte que juste le pull il coute plus que ton offre pour le lot ? Non sérieux fait un effort, c’est pas possible-là. »


Le garçon qui ne lâchera rien à moins de cinq ou six cent dollars. Et encore que même à ce prix-là ça lui casse bien les couilles de devoir lâcher ses fringues, quand il sait le prix réel des articles qu’il vend et le peu de fois qu’il a porté ceux-ci. Mais bon, il va pas non plus diverger dix ans car il a réellement besoin de fric dans l’urgence-là, qu’il a pas le temps de trouver un autre moyen de se faire de l’argent ou d’attendre qu’une ame charitable lui achète ses fringues sur united wardolf – or whatever, on s’en fout du nom c’est un truc du genre.

« Aller, disons cinq cent pour tomber d’accord, car toi aussi t’es plutôt mignonne. »

Elle est plus que mignonne en réalité, maintenant qu’il se retrouve en face à face avec elle, à quelques centimètre de son corps il se rend réellement compte de son physique avantageux. Le genre de beauté qu’on voit plutôt dans les magazines de mode, sur les défilés de fashion week qu’il a eu la chance de fréquenter ces dernières années en tant que bon p’tit gosse de riche. La diablesse qui réunit en elle tous les critères de beauté actuel avec sa longue chevelure blonde, son corps élancé, sa bouche pulpeuse et son regard de biche qui doit en faire baver plus d’un ainsi que faire fondre la banquise quand elle s’y met. Le genre de fille qu’il regarderait, tenterait de charmer sans vergogne dans d’autre condition le beau Caïn. Il comprend même pas ce qu’elle fout coincé dans une boutique pareil, comprend pas que personne ne l’ait remarqué et ne lui ait proposé de faire des choses bien plus grandiose avec sa beauté …. Puis il se rappelle son caractère, du moins ce qu’il a pu entrevoir de son tempérament en quelques minutes à peine. La jolie vendeuse qui n’a surement que le physique d’avantageux, à peine elle ouvre la bouche que le charme s’envole. Du moins, si elle s’adresse au reste du monde comme elle s’adresse aujourd’hui à lui et c’est quelque chose qui ne l’étonnerait pas.

« Ne perdons pas de temps, pas besoin de jouer à celui qui cédera en premier, je vais pas descendre plus bas dans mon prix donc soit t’acceptes, soit je m’en vais mais tu sais très bien que c’est dommage de laisser filer de tel pièces … Tu te feras une belle marge dessus même en me donnant la somme que je veux, essaie pas de me faire croire le contraire. »

Il connait la loi du marché, n’a peut-être jamais eu à vendre ses vêtements mais il a un minimum compris le système de la revente. Si ils se font pas une marge y’a pas de raison d’avoir une friperie. Alors si elle en propose entre trois cent et quatre cent dollars c’est qu’en réalité il peut lui aussi largement gonflé le prix.

« T’es peut être super jolie, t’arrive à entuber un sacré paquet de monde mais là, rend toi à l’évidence c’est pas des battements cils qui vont me faire perdre la notion du prix réel de ces vêtements. »

Caïn qu’est déjà prêt mentalement à ce qu’elle lui réponde catégoriquement que c’est non, qu’elle ne changera pas son prix. Ainsi, il remet bien la bandoulière de son sac de sport sur son épaule, se rapproche à son tour d’elle pour attraper la poignée de porte qui jusqu’à présent, lui était inaccessible.  


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