Sujet: Take me to the party (LIBRE) Dim 10 Juin - 13:00
Sérieusement, t’allais crever de chaud là ! C’était possible de commencer à fondre au soleil comme une foutue poupée de cire ? T’en avais bien l’impression parce que tu sentais déjà ta peau dégouliner dans ton dos et ton visage luire de transpiration. Obligé t’étais rouge comme une pivoine, ça devait être ca-non ! Bon, au moins personne ne te ferait chier comme ça. En été, il n’y avait que les jolies filles pour dorer au moindre rayon de soleil et porter des petits shorts qui mettaient leur cul en valeur, genre même toi tu regardais leurs petites fesses sauter de gauche à droite comme de joyeux petits melons. Salopes. Toi, tu ressemblais à rien du tout. Et t’étais rouge. Et dégoulinante. Ça t’énervait un peu. A moins que ce soit la chaleur qui te rendait morose ? T’étais là dehors, avec un vieux short que t’avais déchiré et enroulé sur lui-même, laissant apparaître tes guiboles d’un blanc immaculé aux muscles gonflés par les nombreux sprints imposés ou les nuits entières à marcher sans but ni fin. D’ailleurs, tu avais de nouveau traversé tout le Queens en direction du quartier contemporain. T’adorais l’art toi. Surtout les fontaines. C’était comme ça quand t’avais pas la thune pour aller à la piscine. On faisait avec les moyens du bord. OK ce n’était pas prévu pour OK les gens n’avaient pas envie de voir une saleté comme toi traîner là-dedans mais en fait, bah tu t’en foutais alors que tu te déchaussais et virais ton short avant de pivoter sur toi-même pour plonger les pieds dans l’eau fraîche d’un soupire d’aise. « Oh boy ça fait du bien ! » soufflais-tu pour toi-même les yeux fermés, visage offert au soleil…Mais bien vite, tu repris tes esprit pour attraper ton sac dans lequel tu fourrais ton short et tes chaussures avant d’aller le place au centre de la fontaine, accrochant l’anse du sac au bras d’une des statues. T’étais pas née de la dernière pluie, tu savais qu’il ne fallait rien laisser traîner ! Une fois le sac rangé et le t-shirt noué sur ton ventre, tu te permis enfin de barboter dans l’eau fraîche. On te regardait bête ? Et bah ?